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Le texte comme partition dans le slam de poésie : l'exemple québécois suivi de Gris écarlate

Sylvain, Ann 06 January 2023 (has links)
La pratique du slam de poésie, dont les débuts remontent à une cinquantaine d'années tout au plus, gagne en popularité. C'est un art de la brièveté et, surtout, fortement ancré dans l'oralité, ce qui lui confère sa singularité. Ainsi, il est nécessaire de s'imprégner de l'essence du slam de poésie afin de s'assurer de sa pleine réception. La nature orale du slam de poésie l'exigeant, la partie critique de ce mémoire précède la partie création puisqu'il est essentiel de comprendre l'orientation de cette pratique particulière et de saisir quel état d'esprit est requis à la lecture. Nous nous intéressons donc, dans la première partie, à l'origine du slam de poésie, à son évolution en contexte québécois, aux particularités propres à sa pratique dans la ville de Québec ainsi qu'aux détails de sa pratique. Nous étudions les textes de slam de poésie sous l'angle de leur oralité, c’est-à-dire en considérant le texte comme une partition et chercherons à comprendre les traces d'oralité sous un aspect rhétorique pour ensuite écouter les performances enregistrées et ainsi valider nos observations. Une fois l'univers du slam de poésie mis en perspective, la partie création propose d'explorer les possibilités qu'offre le slam dans des textes de création que nous proposons de lire comme des partitions.
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Proféractions ! : poésie en action à Paris (1946-1969) / Proféractions ! : poetry in action (Paris, 1946-1969)

De Simone, Cristina 29 June 2016 (has links)
Cette étude propose une histoire des pratiques qui, à Paris, entre 1946 et 1969, ont lié poésie et performance et fait de la profération leur champ d’investigation principal. À partir de l’observation des manifestations publiques d’Antonin Artaud en 1946-47, de l’irruption en ces mêmes années du mouvement lettriste à Saint-Germain-des-Prés, de l’arrivée de la Beat Generation à la fin des années 1950, et des différents événements organisés par Jean-Jacques Lebel, Jean-Clarence Lambert et Henri Chopin durant les années 1960, cette thèse analyse les pratiques qui ont agité le champ artistique durant deux décennies et préparé l’imaginaire et le terrain revendicatif de Mai 68.En reprenant le flambeau des avant-gardes du début du XXe siècle, ces expériences, traversées par le faisceau de problématiques et de propositions ouvert par Artaud après guerre, aspirent à une poésie définie comme action et cherchent à relier art, vie et politique à travers une seule et même forme d’engagement. Ouvrant plusieurs chantiers qui prennent appui sur autant de refus : celui du livre, celui du spectacle, celui du langage comme propagande politique et publicitaire, elles placent l’ « engagement physique » du poète, à la fois auteur et performeur, au centre de leurs préoccupations et mettent en place un vaste champ d’expérimentations, notamment à travers l’utilisation du magnétophone qui marque la naissance de la « poésie sonore », avec les cut-ups de Brion Gysin et William S. Burroughs, les audiopoèmes de Henri Chopin, les mégapneumes de Gil J Wolman, les crirythmes de François Dufrêne, les poèmes-partitions de Bernard Heidsieck.En retraçant les trajectoires mais aussi leur croisement et en analysant les prises de position et les différentes stratégies, ce travail observe et questionne l’émergence et l’évolution de la figure du « poète-performeur », son savoir-faire scénique et ses aspirations ; il s’attache à des pratiques – encore méconnues (voire évincées) du domaine des Études théâtrales – qui continuent à irriguer de leur inventivité la scène performative et théâtrale d’aujourd’hui. / This study examines the history of practices in Paris between 1946 and 1969 that brought poetry and performance together and made proféraction their main field of investigation. Beginning with observations on the public performances of Antonin Artaud in 1946-47, and the sudden appearance in those same years of the Lettrist movement, continuing with the arrival of the Beat Generation at the end of the 1950’s, followed by the various events organised by Jean-Jacques Lebel, Jean-Clarence Lambert and Henri Chopin in the 1960’s, this work analyses practices that stirred the world of the arts over two decades and influenced the collective imagination, sowing the seeds of the social activism of May 68.By taking up the torch of early 20th Century avant-gardistes, these endeavours, illumined by the array of questions and proposals that Artaud ignited after the war, sought to create poetry as action and to link art, life and politics in a single form of engagement.Work went forward in several fields, often based on rejection of the conventional: in regard to books, to performing arts, to language as a tool for propaganda and advertising. The “physical engagement” of the poet, both author and performer, became the centre of their preoccupations and created a wide open space for experimentation, in particular: through the use of the tape recorder, bringing about “sound poetry”, with Brion Gysin’s and William S. Burroughs’ cut-ups; Henri Chopin’s audiopoèmes; the mégapneumes of Gil J Wolman; the crirythmes of François Dufrêne; and Bernard Heidsieck’s poèmes-partitions.By marking out the different trajectories and the points where they intersect, by analysing the statements and positions and different strategies, this work observes and questions the emergence and evolution of the figure of the “poet-performer”, his theatrical skills and aspirations; it sheds new light on practices – as yet little recognized by (even banished from) the field of Theatre Studies – that continue to provide a source of innovative inspiration to the world of performance and theatre today.
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Poésies ready-made, XX-XXIe siècles

Theval, Gaëlle 02 April 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse se propose de circonscrire et d'étudier les équivalents littéraires du ready-made duchampien dans la poésie moderne et contemporaine. historiquement issu du domaine des arts plastiques, cette pratique connaît des équivalents poétiques depuis le début du vingtième siècle (cendrars 'dernière heure') sans que l'on puisse pour autant toujours parler d'importation ou d'appropriation de la part des poètes concernés. on essaiera ainsi de définir l'appellation de << poésie ready-made >> dans un sens davantage générique que proprement généalogique, à l'aide de critères permettant de la distinguer de pratiques proches comme le plagiat ou le collage. on essaiera de montrer que, tout comme le ready-made duchampien, ces pratiques bouleversent la conception traditionnelle de la poésie et de l'écriture poétique. qu'on l'envisage en termes de production (le geste d'écriture se voit nié et remplacé par un geste de sélection / prélèvement / déplacement d'éléments non littéraires) ou en termes de réception (les effets de sens du ready-made en poésie reposent en grande partie sur des logiques non discursives, et l'objet déplacé n'est pas nécessairement écrit), la définition du << poétique >> se voit mise en question, amenant par là-même à une << chute des paradigmes >> (thierry de duve), ce qui pose alors la question de savoir quels outils peuvent être mis en place pour analyser ces objets et leur fonctionnement.
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Bernard Heidsieck & Cie : une fabrique du poétique

Naccache, Marion 05 October 2011 (has links) (PDF)
De même que le ready-made, il y a maintenant presque un siècle, avait transformé la question " qu'est-ce que l'art " en son contraire (" comment faire pour que quelque chose ne soit pas de l'art ?", ne soit pas transformé en objet d'art puisqu'une simple parole d'artiste, fiat ars, suffisait ainsi à transfigurer tout élément du réel), de même, il devient difficile aujourd'hui de repérer ce qui ne pourrait être, jamais ou par essence, un objet poétique. Devant l'œuvre poétique et plastique de Bernard Heidsieck, il convient de mettre en place une série de critères permettant de distinguer la poéticité d'un " art total ". Nelson Goodman apporte des éléments de réponse en soulignant l'importance d'un paramètre rarement pris en compte : le contexte. La question essentialiste " qu'est-ce que l'art "/ " qu'est-ce qu'un poème " pouvant être remplacée par une autre plus pragmatique " quand y a-t-il art/poème ? " De ce point de vue pragmatiste, la notion de " contexte " permet ainsi de faire jouer à la fois l'espace (le lieu où s'exécute l'œuvre d'art) et le temps (les circonstances dans lesquelles l'œuvre s'exécute). Ainsi, un même objet ou une même action pourrait, à la fois, être ou ne pas être de l'art, c'est finalement une question de contexte et d'intention initiale. Dans le cas de nos recherches, la question du contexte est primordiale puisque l'inscription d'objets poétiques non exclusivement textuels en poésie et non en arts plastiques, repose en partie, sur leur appartenance aux champs de diffusion (éditoriaux et institutionnels) de la poésie. Cependant, des productions poétiques telles que celles de Heidsieck dont certaines facettes n'appartiennent pas au poétique n'en deviennent pas pour autant " poèmes " du fait de leur présence dans un festival de poésie. Notre projet de recherche a pour horizon une redéfinition du champ " poésie " et de ses outils d'analyse, une tentative de mise en place d'une poétique permettant de prendre en charge de façon féconde les " objets poétiques complexes " _c'est-à-dire hétérogènes du fait de leur appartenance à différents types de régimes esthétiques_ de Bernard Heidsieck.
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Le livre. Dedans / Dehors. Autour des éditions Al Dante : la question du medium : Livre, transmédialité et intermédialité. Contemporanéité et avant-garde. Questions de création littéraire et artistique. L'édition comparée / The book. Inside / outside. Around Al Dante editions. The question of the medium : The question of the medium : Book, transmediality and intermediality. Contemporaneity and avant-garde. Issues of literary and artistic creation. Comparative edition

Papantoniou Nowak, Stéphane 23 February 2018 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier des pratiques poétiques dans et hors du livre à partir de parcours de poètes « passés » par les éditions Al Dante. Il s’agissait de questionner en particulier la notion de « performance », souvent réduite à une dimension scénique. Ou encore l’idée d’avant-garde, trop souvent limitée à une histoire politique close. L’idée d’avant-garde n’apparaît plus comme principe de structuration du groupe, mais comme spectralité agissante, conduisant à mêler des enjeux politiques — critique des institutions, critique de la langue dominante, contestations des places assignées par la culture — avec des enjeux esthétiques. Il est donc question de traduction poétique comme actualisation de la situation politique, et de transmédiation.L’approche stylistique a été progressivement supplantée par une approche médiologique pour problématiser des pratiques hétérogènes. La spécificité de la maison d’édition Al Dante nous permet de replacer le livre dans un écosystème poétique plus général, où le livre n’est plus la seule finalité, mais la médiation entre un processus de création et des manifestations publiques. Aussi peut-on lire ce moment contemporain non seulement comme l’émergence de thématiques dominantes, mais aussi comme une mise en crise de la centralité du livre et de son économie. La pratique des éditions Al Dante nous a donc amenés à défendre une « théorie du geste éditorial » qui ne se réduit pas à la mise en page d’un manuscrit, la production d’un livre et sa commercialisation, mais amène parfois à la création de livres qui ne possédaient pas d’espace éditorial. Repousser les frontières de l’édition, penser la spécificité du livre de « poésie-action » n’est pas sans paradoxes : déstructuration de la linéarité des discours, reconfiguration de l’espace de la page, adaptation spécifique des formats des livres et des polices de caractères. Ces pratiques ont pour enjeu la dimension performative du livre. En cela, on participe d’une manière renouvelée à une « performance typographique ». / This doctoral thesis offers to study poetic practices in and out of the book from poets’ itineraries published by the Al Dante publishing house. The thesis is questioning the performance's notion, most often reduced to its scenic's dimension, but also the avant-garde's idea, too often limited to a political history which has ended. The avant-garde notion doesn't appear anymore as the element structuring the group but as an acting spectrality, leading to mix political issues - criticism of the institutions, criticism of the dominant language, challenges the places assigned by culture - with aesthetic issues. It is therefore a question of poetic translation as actualization of the political situation, and of transmediation. The stylistic approach has been gradually supplanted by a mediological approach to problematize heterogeneous practices. The Al Dante publishing house specificities allow us to see the book in a more general poetic ecosystem, where the book is no longer the only purpose, but the mediation between a process of creation and public events. So we can read this contemporary moment not only as the emergence of dominant themes, but also as a crisis of the book’s centrality and its economy. The Al Dante publishing house practices has led us to defend a theory of “editorial gesture” that cannot be reduced to the layout of manuscript or the production of a book and its marketing, but sometimes leads to the creation of books that didn’t find an editorial space. To push the boundaries of edition, to think the specificity poetry-action’s book is raising paradoxes: the disintegration of the linearity of the speeches, the reconfiguration of the page’s space, the specific adaptation of the books forms and fonts. These practices concern the book’s performative dimension. So it participates in a renewed way to a "typographic performance".
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Bernard Heidsieck & Cie : une fabrique du poétique / Bernard Heidsieck & C° : a poetry fabric

Naccache, Marion 05 October 2011 (has links)
De même que le ready-made, il y a maintenant presque un siècle, avait transformé la question « qu’est-ce que l’art » en son contraire (« comment faire pour que quelque chose ne soit pas de l’art ?», ne soit pas transformé en objet d’art puisqu’une simple parole d’artiste, fiat ars, suffisait ainsi à transfigurer tout élément du réel), de même, il devient difficile aujourd’hui de repérer ce qui ne pourrait être, jamais ou par essence, un objet poétique. Devant l’œuvre poétique et plastique de Bernard Heidsieck, il convient de mettre en place une série de critères permettant de distinguer la poéticité d’un « art total ». Nelson Goodman apporte des éléments de réponse en soulignant l’importance d’un paramètre rarement pris en compte : le contexte. La question essentialiste « qu’est-ce que l’art »/ « qu’est-ce qu’un poème » pouvant être remplacée par une autre plus pragmatique «  quand y a-t-il art/poème ? » De ce point de vue pragmatiste, la notion de « contexte » permet ainsi de faire jouer à la fois l’espace (le lieu où s’exécute l’œuvre d’art) et le temps (les circonstances dans lesquelles l’œuvre s’exécute). Ainsi, un même objet ou une même action pourrait, à la fois, être ou ne pas être de l’art, c’est finalement une question de contexte et d’intention initiale. Dans le cas de nos recherches, la question du contexte est primordiale puisque l’inscription d’objets poétiques non exclusivement textuels en poésie et non en arts plastiques, repose en partie, sur leur appartenance aux champs de diffusion (éditoriaux et institutionnels) de la poésie. Cependant, des productions poétiques telles que celles de Heidsieck dont certaines facettes n’appartiennent pas au poétique n’en deviennent pas pour autant « poèmes » du fait de leur présence dans un festival de poésie. Notre projet de recherche a pour horizon une redéfinition du champ « poésie » et de ses outils d’analyse, une tentative de mise en place d’une poétique permettant de prendre en charge de façon féconde les « objets poétiques complexes » _c’est-à-dire hétérogènes du fait de leur appartenance à différents types de régimes esthétiques_ de Bernard Heidsieck. / As well as the ready-made, almost a century ago, turned the question “what is art?” into its opposite (“how can say something isn’t art?”, something wouldn’t be transformed into an art piece since the only artist’s word, fiat ars, was enough to turn any part of the real into art), as well, it has become difficult today, to point what couldn’t be, ever or essentially, a poetic object. In front of Bernard Heidsieck poetic and plastic work, we have to gather a series of criteria that would allow us to distinguish poeticism and “total art”. Nelson Goodman gives us a few answers highlighting the importance of a rarely acknowledged parameter: the context. The essentialist question “what is art?”/”what is a poem?” is turned into a rather pragmatic one “when is there art?/poem?”. From that pragmatist point of view, the idea of “context” allows us to deal with both space (the place where the art work happens) and time (the circumstances when it happens). That means a same object or a same action could or couldn’t be art, which leads us to the question of the context and the intention. For my researches, the context is primordial since Bernard Heidsieck’s poems, which are not exclusively textual, partly inscribe themselves in poetry because of their belonging to the poetry field of diffusion (from the publishing companies to the institutions). In the mean time, these objects don’t become “poems” just because of that poetic context. For those reasons, my project is to try and redefine the term and the field “poetry” and it’s analysis tools, it’s an attempt to build a poetic that would allow us to talk about what I will call the “complex poetic objects” _ complex because they belong to different types of aesthetic regimens _ of Bernard Heidsieck.
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Poétiques expérimentales et engagement : Poésie concrète, visuelle, sonore et pièces radiophoniques expérimentales dans l'espace germanophone de 1945 à 1970 / Experimental poetics and engagement : concrete poetry, visual poetry, sound poetry and experimental radio plays in German speaking countries from 1945 to 1970

Thiers, Bettina 05 December 2014 (has links)
Les poésies concrète, visuelle, sonore, apparues au début des années 1950 dans une vingtaine de pays du monde, dont l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche, et les pièces radiophoniques expérimentales ont, jusqu’à présent, été perçues comme jeux formels avec le matériau verbal épargnant à leurs auteurs une prise de position politique par rapport au réel. Face à la réception réductrice du concept sartrien de « littérature engagée », les poétiques expérimentales apparaissent comme « désengagées ». Or, les auteurs invoquent la portée politique de leur déconstruction de poétiques traditionnelles, de normes linguistiques et de modes de pensée de la culture occidentale. Les formes d’écriture expérimentale ne seraient-elles pas alors des choix politiques au sens où elles ébranlent des visions et expériences du monde? Cette mise à distance du réel provoquerait ce que Rancière appelle la « subjectivation politique », c'est-à-dire l’émancipation du citoyen par rapport à son identité sociale figée par des manières de dire et de penser. Montrant l’intention politique immanente à certains choix poétiques cette étude aborde la notion d’engagement sous un angle poétologique / Concrete, visual and sound poetry, as well as experimental radio plays, appearing in the early 1950s in Germany, Switzerland and Austria specifically, have until now been perceived as formal games with language, sparing their authors from taking any political position with regards to reality. Given this narrow understanding of the sartrian concept of “engaged literature”, experimental poetry hence appeared as “disengaged.” And yet, authors insist on the deconstruction of traditional poetry, of linguistic norms and of the Occidental vision of culture. As a consequence, shouldn’t we also understand experimental literary forms as political in the sense that they shatter our traditional vision and experience of the world? The distance taken from reality leads to what Rancière calls “political subjectivity”, by which he means the emancipation of the individual from a fixed social identity through news ways of saying and thinking. Analyzing the political intention inherent to specific poetical choices, this study offers a poetic approach of literary political engagement
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Ontophonie et pictopoésie dans l'oeuvre de Gherasim Luca. : etude de la "variation continue". / Pictopoésie and ontophonie : A study of the continuous variation in the complete works of Gherasim Luca

Clonts, Charlène 07 July 2016 (has links)
Cette thèse étudie le processus de variation continue comme une trame de fond de l’oeuvre complète de Gherasim Luca, afin de mettre en valeur ses aspects plastiques et phoniques, leur articulation ainsi que la façon dont la pictopoésie et l’ontophonie participent à l’autogénération textuelle. Considérant l’oeuvre à la croisée des arts, l’analyse souligne la structure des espaces textuel et iconique. Elle s’intéresse en outre aux figures (personae) émergeant d’une esthétique protéiforme et à l’espace figural du langage, mettant aussi à l’épreuve la théorie deleuzienne de la variation continue pour en montrer les ressorts et les dépassements. Enfin, la mise en oeuvre organique, phonique et linguistique del’ontophonie interroge les voix/voies nouvelles établies par la poésie orale et la médiopoétique, ménageant un accès vers l’analyse de la répétition et de la reformulation en tant que genèse infinie. / The aim of this PHD is to study the process of the continuous variation, as the guiding principle for the complete works of Gherasim Luca. The purpose is to highlight both its plastic and its phonic aspects, how they work together, and also the way pictopoésie and ontophonie help create a perpetual selfgenerated text. Since the works stand at the crossroads of several arts, this analysis underlines the structure of the iconic and textual spaces. One of the axis of research, that focuses on the persona, as it emerges from a protean aesthetics, and on the figurative space proper to language, calls thus intoquestion Deleuze’s theory of “continuous variation”, while showing its internal mechanism and its exceedance. Finally, the phonic, the linguistic and the physical performance, in staging the ontophonie, brings into question the voices and the media as a means, established by the oral poetry and the mediopoetics, granting access to an analysis based on endless repetition and reformulation.

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