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La Crise constitutionnelle des Communautés européennes 1965-66 : origines, développement, conséquences / The Constitutional Crisis of the European Communities 1965-66 : origins, development and conséquences / Die konstitutionelle Krise der Europäischen Gemeinschaften 1965-66 : ursachen, Verlauf und FolgenBajon, Philip Robert 25 June 2010 (has links)
La crise de la chaise vide dans la Communauté Economique Européenne (CEE) a éclaté après un désaccord fondamental entre la Commission de la CEE, le gouvernement français et les gouvernements partenaires de la France sur le financement de la Politique Agricole Commune. Le président français Charles de Gaulle donnait l’ordre de boycotter le Conseil des Ministres de la CEE et ses groupes de travail. Dans sa fameuse conférence de presse du 9 septembre 1965, il aggravait la crise en demandant la révision du Traité de Rome pour supprimer le vote à la majorité au Conseil des Ministres et pour dégrader la Commission de la CEE. Les partenaires de la France, sous la direction de la République Fédérale d’Allemagne, s’opposaient à la politique française et invitaient la France pour participer à une conférence extraordinaire sur les questions politiques, qui s’est déroulée en Janvier 1966 au Luxembourg. Bien que le président de Gaulle n’ait pas pu faire prévaloir sa conception, la crise de la chaise vide a finalement abouti à un ralentissement de l’intégration politique de l’Europe occidentale. / The empty chair crisis in the European Economic Community (EEC) occurred after a serious disagreement between the EEC Commission, the French government and France’s EEC partners over the financing of the Common Agricultural Policy. French president Charles de Gaulle instructed his diplomats to boycott the EEC Council of Ministers and related institutions. He escalated the crisis in autumn 1965 by demanding the revision of the EEC Treaty to obtain a veto right in the EEC Council of Ministers and to limit the EEC Commission’s political ambitions. France’s partners, under German leadership, opposed the French politics and invited the French government to a crisis conference, which was eventually held in January 1966 in Luxembourg. Although president de Gaulle was unable to implement his political conception, the crisis of the empty chair had lasting effects on the development of political integration in Western Europe.
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La Guerre civile espagnole : l'influence du Québec sur les politiques du gouvernement fédéralPichette, Martin 12 1900 (has links)
La politique extérieure canadienne en regard de la Guerre civile espagnole fut adoptée en juillet 1937. Le gouvernement canadien adopta une politique de neutralité analogue à celle pilotée par la Grande-Bretagne à travers le Comité de non-intevention. Il promulgua un embargo sur l’exportation d’armes de toutes sortes sur le territoire espagnol, et ce, aux deux belligérants. De plus, avec la Loi sur l’enrôlement à l’étranger, Ottawa criminalisa l’engagement volontaire sur toutes ses formes, plus particulièrement le Bataillon Mackenzie – Papineau, ramification canadienne des Brigades Internationales.
Au Québec, cette guerre fut fortement ressentie. Les élites traditionnelles et le clergé catholique anathématisent le Front Populaire espagnol en l’assimilant au communisme soviétique, et se solidarisent avec leurs coreligionnaires espagnols. Selon Ernest Lapointe, bras droit de Mackenzie King au Québec, Ottawa doit tenir compte du courant conservateur chez les Québécois francophones afin de prévenir une crise domestique pouvant avoir des conséquences sur l’unité nationale. Mais la politique étrangère du Canada à l’égard du gouvernement républicain espagnol n’a que partiellement été influencée par la réaction clérico-nationaliste au Québec. Elle est bien davantage le résultat de l’alignement du Canada sur la politique étrangère britannique. / The Canadian foreign policy in view of the Spanish Civil War was adopted on July 31th. The shilly-shallying of Ottawa related to his politic is questionable in regard of the motivations that guided the federal gouvernement. The Canada adopted a neutrality position, similar to the one of Great Britain, decided by the Non-intervention Committee. Like London, Ottawa voted a weapons embargo on both sides of the belligerants. Also, with the Foreign Enlistement Act, it was criminally forbidden to go to fight in Spain. The law applied on both sides, but was aimed especially to prevent the making of the Mackenzie-Papineau Batallion, the Canadian branch of the International Brigades. These acts dedicated the neutrality of Canada.
In Quebec, this war was deeply felt. The traditional elites and the catholic clergy assimilated the Spanish governement to Soviet communism and showed solidarity with the Spanish Catholic Church. According to Ernest Lapointe, the main minister in Quebec, Ottawa should deeply take into account the conservative movement in Quebec to prevent a domestic crisis that could endanger the national unity. But the foreign policy of Canada was only partially influenced by the clerico-nationalist reaction in Quebec; it was much more dictated by the following of the British foreign policy.
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La politique russe de l'Allemagne sous la chancellerie de Gerhard Schröder : vers un partenariat renforcé ?Péladeau-Lefebvre, Bryan January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Le réengagement du Canada dans les Amériques : déficits démocratiques, intégration économique et insécuritéDeslongchamps, Hugo L. 03 1900 (has links)
En 2007, le premier ministre Stephen Harper a annoncé que le renouvellement de l’engagement du Canada dans les Amériques était une priorité internationale pour son gouvernement. Le document qui a formalisé la nouvelle priorité accordée à l’hémisphère occidental stipule que le Canada s’est engagé à faire progresser concurremment la démocratie, l’intégration économique et la sécurité. Cette recherche a pour but de remettre en cause le discours officiel en analysant la politique du Canada à l’égard de la Colombie et du Honduras. L’étude sur le cas colombien porte sur les effets de l’intégration économique sur les droits humains et la sécurité. Elle montre que le texte de l’accord de libre-échange Canada-Colombie et les évaluations d’impact sur les droits humains n’abordent pas convenablement les risques entourant les investissements canadiens et que leurs lacunes diluent l’engagement d’Ottawa envers la protection des droits humains et la résolution du conflit. L’étude sur le cas hondurien porte sur l’impact des déficits démocratiques et de l’insécurité sur l’intégration économique. Elle montre que le virage à droite qui a suivi le coup d’État de 2009 a permis au gouvernement canadien d’entreprendre des négociations de libre-échange bilatérales et de prendre part à la réforme du code minier du Honduras, tandis que les déficits démocratiques et l’insécurité ont empêché la population hondurienne de participer d’une manière significative au processus d’intégration économique. Nous concluons que ces deux cas contredisent le discours officiel dans la mesure où l’objectif de l’intégration économique a été atteint aux dépens des autres objectifs. / In 2007, Prime Minister Stephen Harper announced that the renewal of Canada’s engagement in the Americas was an international priority for his government. The document that formalized the new emphasis on the western hemisphere stipulates that Canada is committed to advancing democracy, economic integration, and security simultaneously. The purpose of this research is to challenge the official discourse by examining Canada’s policy towards Colombia and Honduras. The Colombia case study focuses on the effects of economic integration on human rights and security. It argues that the text of the Canada-Colombia free trade agreement and the human rights impact assessments do not adequately address the risks posed by Canadian investments and that their shortcomings dilute Ottawa’s commitment to human rights protection and conflict resolution. The Honduras case study is concerned with the impact of democratic deficits and insecurity on economic integration. It shows that the rightward shift that followed the 2009 coup d’État allowed the Canadian government to undertake bilateral free trade negotiations and take part in the reform of the Honduran mining code while democratic deficits and insecurity prevented the meaningful participation of the Honduran people in the economic integration process. I conclude that these two cases contradict the official discourse, as the goal of economic integration has been reached at the expense of the other objectives.
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Politique étrangère et sécurité nationale d'un petit État : analyse de l'action du Gabon pour la paix et la sécurité en Afrique Centrale, une politique extérieure au service de la construction et de la préservation de l'intérieur / Foreign policy and National Security of a small State : analysis of the action of Gabon for the peace and the security in Central Africa, a foreign policy in the service of the construction and the conservation of the insideMvé ebang, Bruno 27 March 2014 (has links)
L’Afrique est la région du monde, dans laquelle, existe le plus grand nombre de crises armées sanglantes. Depuis les indépendances, cette région n’a jamais véritablement connu de paix et de sécurité dans toutes ses entités régionales. Dans ce sombre tableau africain, l’Afrique centrale occupe une place peu enviable. Abandonnée à son triste sort à la fin de la Guerre Froide, des pays, tel que le Gabon, décidèrent de particulièrement orienter leur politique étrangère dans le but d’aider les États en crises, de son environnement immédiat, à recouvrir une certaine stabilité mais surtout dans une logique de sécurisation nationale. Petit pays d’Afrique centrale, le Gabon ressent les effets de l’instabilité régionale persistante. Cet engagement gabonais pour la paix n’est pas né avec son accession à la souveraineté. Il s’est construit au fil des années. Son action pour sa construction et sa sécurité nationale n’a jamais eu pour but de reproduire, exactement, le même modèle de stabilité qu’il connait mais, uniquement, d’arriver aux silences des armes. Il est évident que comme tout engagement politique, l’action r gabonaise présente certaines limites et l’État devrait prendre des mesures pour que l’objectif de sécurité nationale soit atteint sans ambages. Néanmoins, l’action de tel pays est importante car en priorisant le dialogue, ils fournissent un travail de fourmis qui arrive, tout de même, à mettre un terme aux effusions de sang et à leur tendance au débordement. / Africa is the region of the world, in which, exists the largest number of bloody armed crises. Since the independences, this region has never really known peace and security in all its regional entities. In this somber african board, Central Africa occupies an unenviable place. Abandoned in its sad fate at the end of the Cold War, countries, such as the Gabon, decided to direct particularly their foreign policy with the aim of helping states in crises, of its immediate environment, to cover a certain stability But especially in a logic of national reassurance. Small country of Central Africa, the Gabon feels the effects of the persistent regional instability. This Gabonese commitment for the peace was not born with its entry in the sovereignty. It built itself over the years. Its action for its building and national security has never aimed at reproducing exactly the same model of stability which it can but only arrive at the silence of weapons. It is obvious that as any political commitment, the gabonese regional action presents certain limits and the state should take measures aiming at a better international assertion. Nevertheless, the action of such country is important because by prioritizing the dialogue, they supply a painstaking job which manages, all the same, to put an end to the bloodsheds and to their tendency to the overflowing.
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De Fulgencio Batista à Fidel Castro : Cuba et la politique étrangère des Etats-Unis 1956-1959 / From Fulgencio Batista to Fidel Castro : Cuba and U.S. Foreign Policy 1956-1959Lamrani, Salim 13 October 2010 (has links)
Les relations entre Cuba et les Etats-Unis sont conflictuelles depuis plus d’un demi-siècle, plus précisément depuis l’arrivée de Fidel Castro au pouvoir le 1er janvier 1959. Cette étude porte sur le régime du général Fulgencio Batista (1952-1958) et plus particulièrement sur la guerre civile cubaine – période de vingt-cinq mois allant du débarquement des révolutionnaires cubains menés par Castro le 2 décembre 1956 à la fuite de Batista le 1er janvier 1959. L’analyse de cette période est cruciale pour comprendre les raisons de l’émergence d’un puissant mouvement à Cuba et de la transformation politique, économique et sociale la plus radicale de l’histoire de l’Amérique latine, mettant ainsi un terme à près de soixante ans d’hégémonie étasunienne sur l’île des Caraïbes (1898-1958). Elle permet également de saisir les enjeux actuels du conflit bilatéral qui oppose Washington et La Havane. L’interventionnisme des Etats-Unis, tant politique que militaire, dans les affaires internes cubaines en vue de protéger leurs propres intérêts économiques et stratégiques était une norme qui était de mise durant toute la période républicaine (1902-1958). L’objectif de cette étude consiste à analyser en profondeur la politique étrangère de l’administration Eisenhower vis-à-vis de Cuba durant toute la guerre civile cubaine qui opposa principalement le Mouvement 26 Juillet de Castro et ses alliés au régime de Batista. L’hostilité persistante de Washington à l’égard de Cuba vingt ans après la disparition de l’Union soviétique illustre le constat que les rapports bilatéraux entre les deux nations ne peuvent être analysés seulement à l’aune de la Guerre Froide. / Relations between Cuba and the United States have been troubled for more than half a century, more precisely since Fidel Castro's arrival to power on January 1, 1959. This study concerns the regime of General Fulgencio Batista (1952-1958) and particularly the Cuban civil war - the twenty-five month period from the landing of Cuban revolutionaries led by Castro on December 2, 1956 to the flight of Batista on January 1, 1959. The analysis of this period is crucial to understanding the reasons for the emergence of a powerful movement in Cuba and the most radical political, economic and social transformation in the history of Latin America, which ended nearly sixty years of American hegemony over the Caribbean island (1898-1958). It also provides an understanding of the essence of the current bilateral conflict between Washington and Havana. U.S. intervention, both politically and militarily, in Cuban internal affairs in order to protect its own strategic and economic interests was the norm throughout Cuba's Republican era (1902-1958). The aim of this study is an in depth analysis of the foreign policy of the Eisenhower administration towards Cuba throughout the Cuban civil war, which primarily pitted Castro's 26th of July Movement and his allies against the Batista regime. Washington's persistent hostility towards Cuba twenty years after the demise of the Soviet Union illustrates the finding that bilateral relations between both nations can not be analyzed only through the framework of the Cold War.
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Entre partenaires et adversaires, une ouverture asymétrique et stratégique : la France face à la Roumanie et à la Hongrie (1968-1977) / Partners or adversaries, an asymmetrical and strategic opening policy : France face-to-face with Romania and Hungary (1968-1977)Bouillon, Pierre-Hubert 30 November 2013 (has links)
La France, durant la détente, mena une politique étrangère qui mit à profit les déviations internes de la Hongrie et internationales de la Roumanie par rapport à l'URSS. La politique française poursuivit des objectifs à la fois bilatéraux et multilatéraux : elle inscrivit son action dans un cadre hérité du passé, mais aussi dans un processus mouvant, celui d'Helsinki. Cette époque s'avéra une transition d'un point de vue aussi bien international que national : de la crise tchécoslovaque en 1968 au regain de tensions dans la seconde moitié des années 1970, les vecteurs d'influence de la France dans l'ancienne Europe centrale et oriental évoluèrent et s'enrichirent. Un partenariat difficile fut mis en place avec la Roumanie, qui avait entretenu de liens politiques étroits avec la France avant sa satellisation par l'URSS. Quant à la Hongrie, un dialogue naquit avec elle. Les limites des relations culturelles et militaires furent à l'inverse patentes. Ces deux démocraties populaires furent en effet perçues en France à travers tout un spectre de représentations, qui allait de l'adversaire militaire et idéologique au partenaire diplomatique pouvant converger avec l'Ouest. A contrario, les rapports économiques acquirent une signification croissante et furent encadrés par l'État. Ils répondirent à la volonté politique de développer les industries de haute-technologie en France, de s'opposer l'hégémonie des États-Unis en la matière, et de mettre à profit l'asymétrie de développement entre l'Est et l'Ouest pour saper la domination de l'URSS sur son glacis. En dépit de divergences au sein de l'État l'ouverture française fut ainsi menée de manière globalement cohérente. / France, during the "détente", led a foreign policy which took advantage of Hungary's and Romania' peculiarities compared to the USSR, Bucharest as for the international and Budapest as for the domestic policies. The French aims were both bilateral and multilateral. The French policy was developed in framework inherited from the past, but in a more fast-changing framework too, the Helsinki process. The period appeared to be a transition from the international and national points of view: from the Czechoslovak crisis in 1968 to the new tensions du ring the second half of the 1970s, the French way to influence former Central European countries changed and was enhanced. A difficult partnership was set up with Romania which country France had politically influenced before 1945, and a dialog created with Hungary. However concerning cultural and military relations, limitations were obvious. Indeed, these two people's democracies were seen in France through a whole spectrum of representations, from a military and ideological adversary to a diplomatic partner which was maybe able to converge with the West. On the contrary, economic relation became more and more important and were strongly supported by the government. Those relations were linked to a political determination to develop high-technology industries in France, to resist the United State hegemony in those fields and to undermine the Soviet rule on its empire by taking advantage of the asymmetrical level of development between the East and the West. Therefore, in spite of differences am on the state's administrations, the way the French relations were opened up to the East proved to be mostly consistent.
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La politique chinoise en matière de changement climatique : évolutions et perspectives / The Chinese policy on climate change : evolutions and prospectsPeng, Feng 28 September 2015 (has links)
Le changement climatique est l'un des plus importants enjeux mondiaux. D'une part, la question du changement climatique est liée aux intérêts fondamentaux de l'humanité tout entière, dont elle menace le développement et la destinée future voire la survie. D'autre part, la diplomatie, dans les principaux domaines de la politique internationale, et en raison du manque de moyens, peine à atteindre une logique d’action collective et à établir une gouvernance climatique mondiale. Par sa croissance économique rapide, la Chine est devenue le plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre, et joue un rôle clé dans la diplomatie climatique. L’évolution de sa position dans les négociations sur le climat influence l’architecture du changement climatique international, pour la période pré-2020 aussi bien que pour l’après-2020. La recherche se concentre sur les interactions entre politiques locales, politiques nationales et la diplomatie sur le climat pour mettre en évidence les perspectives de la politique du changement climatique en Chine. Selon cette étude, la construction d’une civilisation écologique et la dé-carbonisation profonde de la Chine reposent principalement sur la transformation de son mode de développement économique. L’instrument de marché d'échange de carbone jouera un rôle décisif dans la future politique climatique de la Chine. Cela déterminera sa politique étrangère future, et lui permettra de jouer un rôle plus constructif / Climate change is one of the most important global issues of the world. On the one hand, the issue of climate change relates to the fundamental interests of the whole humanity, its development and future destiny, and even threats its survival. On the other hand, climate diplomacy, from the different perspectives of the main areas of international politics, and for lack of means, struggles to reach a logic of collective action in global climate governance. With its rapid economic growth, China has become the world's largest emitter of greenhouse gases and plays a key role in climate diplomacy. The evolution of its climate negotiation position influences the international climate change architecture for the pre and post-2020 period. The research will focus on the interaction between local policies, national policies and climate change foreign policy, in order to highlight the perspectives of climate change policy in China. According to this research, the construction of ecological civilization and its deep decarbonisation action in China need the transformation of the economic mode of development. Carbon trading market instruments will play a decisive role in China’s future climate policy. It will determine its foreign policy, and allow China to play a more constructive role
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Le Qatar à l’épreuve des relations internationales : lecture théorique de la politique étrangère du micro-État sous le règne de l’émir Hamad Ben Khalifa Al Thani (1995-2013) / Challenging Qatar with international relations : a theorical reading of the micro-State’s foreign policy under emir Hamad Ben Khalifa Al Thani (1995-2013)Valentini, Victor 29 September 2017 (has links)
La politique étrangère de l’émirat du Qatar a suscité beaucoup d’interrogations depuis la prise de pouvoir du cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani le 27 juin 1995. Omniprésentes depuis quelques années dans le débat public français notamment, les approches peinent cependant à formuler un cadre théorique général sous lequel appréhender la diplomatie de cet émirat. De ce constat naît une question simple : de quoi la politique étrangère du Qatar est-elle le nom ? Loin des clichés réducteurs où elle demeure le rêve d’un émir orgueilleux du Golfe, la diplomatie qatarie s’inscrit dans le contexte d’une politique étrangère d’un micro-État, d’inspiration réaliste, qui tente de conjurer un rapport de force défavorable en usant des caractéristiques du micro-étatisme et des transformations de l’environnement global afin d’optimiser ses ressources et surtout, d’instaurer un autre rapport de force. / Ever since the sheik Hamad ben Khalifa Al Thani seized power on June 27th, 1995, Qatar's foreign policy has sparked a lot of questionning. Although Qatar's policies have been commented extensively, especially in the french public debate, the various approaches on this matter have failed to formulate a general theoretical framework through which Qatar's diplomacy could be apprehended. A simple question arises from this observation : what truly lies behind Qatar's foreign policy ? Far from the carricatures depicting it as the grand dream of a vainglorious emir from the Gulf, we intend to show that Qatar's diplomacy can only be understood in the larger context of a realistic micro-state foreign policy that aims at warding off an unfavorable balance of power by using both the characteristics of micro-statism and changes in the global environment, in order to optimize its resources and ultimately, establish a different balance of power.
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La politique étrangère des États-Unis en Afrique Australe de 1975 à 1995 : ses aspects-militaires, de l’indifférence indulgente, aux covert actions puis auCapacity Building. / The military aspects of the foreign policy of the United States in Southern Africa from 1975 to t1995 : the military aspects,from Covert actions and military interventions to Capacity Building.Auran, Jean-François 04 December 2017 (has links)
Les États-Unis ont traditionnellement été accusés de ne pas avoir de réelle politique africaine. Une période semble échapper à cette affirmation car elle a été particulièrement riche dans ce domaine. Il s’agit des années 1975 à 1995 et particulièrement de la zone de l’Afrique australe. Cette politique étrangère a néanmoins été fluctuante au gré des présidences et influencée tant par la guerre froide et par des impératifs de politique nationale.Après l’effondrement de l’empire portugais, les États-Unis sont pris au dépourvu dans cette région stratégique à divers titres. Avec la fin de la guerre du Viêt Nam, Cuba et l’URSS lancent une politique expansionniste en Afrique. Ces deux paramètres vont créer les conditions d’un regain d’intérêt pour cette région et donner à l’Afrique du sud une rôle central au moment où les opinions publiques s’invitent dans la lutte contre l’apartheid.Les caractéristiques et composantes de cette politique, le processus de décision, ses acteurs multiples et variés constituent un sujet d’étude particulièrement riche. Quelle est la réelle part d’approche régionale de celle plus globaliste ? Quelles spécificités entre administrations démocrates et républicaines ?Au niveau militaire, il y a eu une certaine indulgence vis-à-vis du programme nucléaire et biologique sud-africain ainsi que le maintien de liens très forts entre les militaires des deux pays. L’utilisation des covert-actions de la CIA, l’appui du Zaïre, l’implication de l’OTAN et la résistance des états de la ligne de front constituent autant d’aspects de cette histoire très riche. / The United States has been traditionally accused of having no real African policy. A period seems to avoid this statement because it was particularly rich in this domain. It is the period covering the years 1975 to 1995 and particularly the Southern Africa area. This foreign policy has however been fluctuating according to presidencies and influenced so much by the cold war and by the imperatives of national politics.After the collapse of the Portuguese empire, the United States have been taken by surprise in this strategic region in various areas. With the end of the Vietnam war, Cuba and the USSR launched an expansionist policy in Africa. These two parameters will create the conditions for a resurgence of interest of this region and give South Africa a key role when public opinions started to be more engaged against apartheid.The features and components of this policy, the decision-making process with multiple and varied actors are a particularly rich subject of study. What is the real part of the regional approach to a more holistic one? What are the specificities of Democratic and Republican administrations?At the military level, there has been some leniency towards the South African nuclear and biological program and the maintenance of the strong linkage between the military of both countries. The use of the CIA's covert operations, Mobutu’s Zaire support, NATO's involvement and the resistance of the frontline states are all aspects of this rich history.
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