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Les pratiques de jardinage face aux risques sanitaires et environnementaux des pesticides : les approches différenciées de la France et du Québec

Barrault, Julia Dominique 09 1900 (has links) (PDF)
L'utilisation des pesticides par les jardiniers amateurs s'est élevée à 3500 tonnes environ en 2008 pour les quinze millions de jardins privés que compte la France, ce qui représente une surface totale d'un million d'hectares. Dans le contexte d'une sensibilité sociale croissante aux problématiques sanitaires et environnementales, alors que la réduction des pesticides en agriculture est affichée comme un objectif politique du Grenelle de l'environnement et que l'Europe définit des politiques de contrôle des substances chimiques (REACH), une étude de l'usage des pesticides dans les pratiques de jardinage constitue un bon observatoire pour comprendre les représentations, les dispositions et les pratiques sociales liées à l'usage des pesticides dans les jardins privés, pour questionner l'écologisation annoncée des modes de vies, pour apprécier la capacité de la chaine de production-distribution commerciale à se saisir d'une telle problématique, et finalement pour évaluer la direction et l'impact des politiques publiques de prévention des risques sanitaires et environnementaux. Les résultats de la thèse s'appuient sur des enquêtes sociologiques menées auprès de jardiniers amateurs (par questionnaire (N=900) et par entretiens (N=24)), auprès de fabricants et de distributeurs de produits phytosanitaires et de la presse spécialisée jardin (N=17) en France. Un contrepoint à la situation française est apporté par une analyse du Code de gestion des pesticides appliqué depuis 2003 au Québec et qui constitue une régulation de type réglementaire qui interdit l'utilisation et la vente d'une partie des pesticides reconnus comme étant les plus dangereux pour la santé dans les municipalités et les jardins privés. La thèse met en évidence, dans le cas de la France, une forme de régulation composite des risques sanitaires et environnementaux liés aux usages des pesticides par les jardiniers amateurs, qui comporte trois principales dimensions. (1) Intimement articulée aux mécanismes de marché, cette forme de régulation impute l'essentiel de la responsabilité à l'utilisateur considéré en tant que consommateur à responsabiliser, alors que les autorités publiques considèrent les firmes de pesticides comme des opérateurs économiques dont les avantages compétitifs sont à valoriser, veillant donc à respecter la dynamique de l'offre et de la demande tout en se chargeant d'encadrer ce marché par l'homologation des produits. (2) Elle épouse les principes de la société singulariste où l'individu serait la référence centrale de la dynamique des sociétés contemporaines et le régulateur des problèmes collectifs par ses choix de consommation et ses prises de positions individuelles. (3) Elle s'opère dans un contexte où l'État a perdu sa centralité sous la double influence de l'européanisation et de la décentralisation et où les modes de régulations politiques sont caractérisés par des formes moins dirigistes de gouvernement pouvant être définies comme des « politiques sans politique ». La régulation composite des pesticides domestiques est porteuse d'un postulat implicite qui impute la responsabilité des risques aux usagers et qui, si elle laisse ouverte la voie à une potentielle réduction de l'usage des produits, tend à limiter leur exclusion et réduit les possibilités d'une transition vers un jardinage sans pesticides. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : pesticides, jardins privés, homologation des pesticides, régulation politique, responsabilité, politiques publiques, prévention des risques, marché des pesticides, santé et environnement.
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Militer à l’ombre des catastrophes : contribution à une théorie politique environnementale au prisme des mobilisations de la décroissance et de la transition / Activism in the shadow of catastrophes : a contribution for a green golitical theory through the cases of degrowth and transition movements

Semal, Luc 08 December 2012 (has links)
Au cours des années 2000, deux mobilisations parallèles ont contribué à renouveler le paysage de l’écologie politique : la décroissance en France, et les Transition Towns au Royaume-Uni. Nous proposons une approche comparative internationale de ces deux mouvements, d’abord distincts, mais qui se sont progressivement imbriqués à mesure qu’ils s’internationalisaient. Nous nous intéresserons particulièrement à la dimension catastrophiste de ces deux mouvements, entendue comme un mode de pensée politique fondé sur l’anticipation de ruptures écologiques majeures (pic pétrolier, mais aussi réchauffement climatique ou effondrement écosystémique) qui mettraient fin à la version moderne du projet démocratique. Loin de n’être qu’une posture intellectuelle, le catastrophisme s’incarne dans ces mouvements en des pratiques délibératives expérimentales qui invitent à questionner la temporalité continuiste dans laquelle se conçoit généralement la théorie démocratique.L’étude de ces deux mobilisations vise à nourrir une réflexion d’ordre plus théorique sur les outils dont dispose la science politique pour penser l’insertion des communautés politiques dans leur environnement. En nous appuyant sur les travaux pionniers de la green political theory, nous montrerons qu’une théorie politique environnementale pourrait contribuer à interroger la théorie démocratique en invitant à la réinsérer dans un contexte de déstabilisation écologique globale. / During the 2000’s decade, two social movements, the décroissance movement in France and Transition Towns in the United- Kingdom, have contributed, both in parallel, to a renewal of the green political landscape. This thesis is an international comparative analysis of these two movements, which were first distinct, then progressively overlapped as they evolved to become international. This research will focus in particular on the catastrophist dimension of these two movements, understood as a form of political thought based on the anticipation of major ecological shifts (peak oil, climatechange, ecosystems collapse, etc.) that would put an end to the modern version of the democratic project. Far from being an intellectual framework only, catastrophism also gives rise to experimental deliberative practices that put into question the hypothesis of continuity that generally pervades theories of democracy.The analysis of these two movements aims at proposing new material to provide for a theoretical reflection on the intellectual tools that political science uses to investigate the ecological embeddedness of political communities. Dwelling on the pioneer work of green political theory, we will suggest that a théorie politique environnementale could contribute to reconsider theories of democracy, with an invitation for them to fit within the framework of the global ecological disruption.
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A transaction cost approach for environmental policy analysis : the case of the Water Framework Directive in the Scheldt International river basin district / Une approche par les coûts de transaction pour l'analyse des politiques environnementales : le cas de la directive cadre eau dans le bassin de l'Escaut

Laurenceau, Marion 28 September 2012 (has links)
Cette recherche propose une méthodologie pour prendre en compte les coûts de transaction politiques et pour évaluer comment ils conditionnent la mise en œuvre d’une politique. A partir d’une analyse empirique de la Directive Cadre Eau, ce travail (1) propose une typologie des déterminants des Coûts de Transaction Politiques (CTP) et (2) présente les stratégies des acteurs pour pallier ces CTP (‘arrangements’). Les arrangements correspondent aux stratégies visant à minimiser soit des coûts de recherche et de collecte d’informations, des coûts de négociation, ou des coûts de coordination. Cette recherche témoigne que certains choix de mise en œuvre de politique peuvent s'expliquer par la recherche d'une minimisation des CTP selon des déterminants contextuels. La prise en compte des CTP pour l’analyse des politiques permet d’anticiper (i) les contraintes auxquelles les acteurs peuvent être confrontés lors de la mise en œuvre d’une politique et (ii) comment ils sont enclins à y répondre. / This research proposes a methodology to account for policy transaction costs and to assess how they condition the implementation of policy tasks. In light of an empirical analysis of the European Water Framework Directive implementation in 4 institutional contexts, this work (1) elaborates a typology of Policy Transaction Costs (PTC) determinants and (2) depicts stakeholders’ strategies to cope with PTC (‘arrangements’). We distinguish three main categories of arrangements: strategies to minimize either research and information collection costs, negotiation costs, or coordination costs. This research testifies that certain policy implementation decisions can be explained by the search for PTC minimization according to contextual determinants. Policy analysis shall thus consider PTC linked to policy implementation so as to anticipate (i) the constraints policy actors will face when implementing a given policy and (ii) how these actors are likely to respond to such constraints.
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Gouvernance et adaptation aux changements climatiques : études de cas dans deux communes lacustres (Aguégués et Sô-Ava) au Sud du Bénin

Dansou, Dossa Hyppolite 09 December 2022 (has links)
La fin des années 1980 a été, dans les pays ouest-africains, synonyme de crise socioéconomique et politique sans précédent, mais elle y a aussi ouvert la voie, non sans contrainte, à des réformes sur la gouvernance et les options de développement. Le multipartisme, la démocratie et la décentralisation furent alors adoptés pour une meilleure gouvernance et un développement plus équilibré à partir des nouveaux territoires mis en place par la décentralisation. Cette dernière devait alors contribuer à améliorer sensiblement les conditions de vie des populations. Mais pratiquement plus de trente ans après le début de l'aventure décentralisation, quel bilan peut-on faire de la mise en œuvre de cette réforme? Le développement local escompté est-il au rendez-vous? Mieux, dans un contexte désormais rythmé par les effets récurrents des changements climatiques, comment l'expérience de gouvernance décentralisée telle qu'elle est comprise et qu'elle fonctionne influence-t-elle la capacité adaptative des populations locales aux CC? Partant d'abord d'une analyse comparée des processus de décentralisation dans plusieurs pays de la sous-région francophones ouest-africaine (chapitre 1), la thèse s'est ensuite intéressée aux innovations territoriales des acteurs locaux des CT pour combler les insuffisances que colporte encore cette réforme (chapitre 2), avant de vérifier, par une comparaison dans deux communes au sud du Bénin (Aguégués et Sô-Ava), l'efficacité de ces innovations, surtout celles institutionnelles, dans les projets d'ACC (chapitre 3). Les résultats révèlent que, malgré la diversité dans la mise en œuvre de la décentralisation au Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Mali, Sénégal et Togo, le processus recèle toujours, au sein de ces pays, des insuffisances similaires : compétences attribuées aux collectivités par les lois, mais non transférées réellement; manque d'autonomie de décision et de gestion des collectivités (prévues par les lois) du fait des contrôles massifs et de la mainmise des gouvernements centraux sur les ressources financières que la fiscalité locale inadaptée ne permet pas de facilement recouvrer; capacité réduite des CT à réellement influencer les décisions des pouvoirs centraux à cause du caractère toujours inachevé ou en perpétuelle reconstruction du processus. Toutefois, la thèse note la présence, au sein de ces pays, des dynamiques portées par les OSC s'investissant aujourd'hui là où les pouvoirs publics sont défaillants. Dans cette logique, d'autres résultats démontrent le poids des innovations des acteurs locaux, surtout celles institutionnelles, en réponse aux défaillances constatées de la décentralisation sur le développement d'un ou de plusieurs territoires. L'exemple de la commune de Sô-Ava et de sa proximité avec les villes économiques de Cotonou et d'Abomey-Calavi (au Bénin), met en exergue comment la mobilisation des OSC locales et leur implication dans des projets de développement, les structures de gouvernance (comme le CCEC, le COSC, et l'UCP) créées par l'ensemble des acteurs locaux ont contribué à installer un climat de concertation servant de socle aux projets de développement comme Climat'Eau. S'appuyant sur ces dynamiques préexistantes, Climat'Eau s'est ancré dans la continuité des innovations, mettant aussi en place d'autres, technologiques, organisationnelles et institutionnelles dont les effets, en termes de production agricole et d'écosystème d'affaires, entre autres, favorisent le développement de la commune et des villes environnantes. La thèse montre aussi que ces innovations n'auraient pu advenir sans une perspective de gouvernance collaborative où autorités locales, nationales, OSC, secteurs privés, chercheurs, partenaires techniques et financiers, populations locales, etc. participent ensemble à la définition et mise en œuvre de projets communs d'ACC. Par ces résultats, cette thèse démontre que malgré les insuffisances de la gouvernance dans les pays décentralisés africains, il existe encore des dynamiques portées par les acteurs et qui témoignent toujours de la présence d'une démocratie locale. Elle permet aussi de voir, sous cet angle, l'influence positive des innovations initiées par les acteurs locaux, surtout celles institutionnelles, sur le développement des collectivités et leur ACC. Globalement, cette thèse a permis de relever et de mettre en relief des approches bottom up de développement et de la gouvernance décentralisée dans un contexte de décentralisation avec des innovations institutionnelles. / The end of the 1980s was synonymous with an unprecedented socioeconomic and political crisis in West African countries, but it also paved the way, not without constraints, for reforms in governance and development options. Multipartyism, democracy and decentralisation were adopted for better governance and more balanced development based on the new territories established by decentralisation. Decentralisation was supposed to contribute to a significant improvement in the living conditions of the population. But almost thirty years after the start of the decentralisation adventure, what assessment can be made of the implementation of this reform? Has the expected local development been achieved? Better yet, in a context now punctuated by the recurrent effects of climate change, how does the experience of decentralised governance, as it is understood and as it functions, influence the adaptive capacity of local populations to CC? Starting with a comparative analysis of decentralisation processes in several countries of the West African francophone sub-region (Chapter 1), the thesis then focused on territorial innovations by local TC actors to address the shortcomings that this reform still carries (Chapter 2), before verifying, through a comparison of two communes in southern Benin (Aguégués and Sô-Ava), the effectiveness of these innovations, especially institutional ones, in CCA projects (Chapter 3). The results reveal that, despite the diversity in the implementation of decentralisation in Benin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinea, Mali, Senegal and Togo, the process still has similar shortcomings in these countries: competencies attributed to communities by law but actually transferred; lack of decision-making and management autonomy of communities (provided for by law) due to massive controls and control by central governments over financial resources that inadequate local taxation does not allow for easy collection; reduced capacity of TCs to really influence the decisions of central authorities due to the still unfinished or perpetually reconstructed nature of the process. However, the thesis notes the presence, within these countries, of dynamics carried by CSOs investing today where public authorities are failing. In this logic, other results demonstrate the importance of innovations by local actors, especially institutional ones, in response to the observed failures of decentralisation in the development of one or more territories. The example of the commune of Sô-Ava and its proximity to the economic cities of Cotonou and Abomey-Calavi (in Benin), highlights how the mobilisation of local CSOs and their involvement in development projects, the governance structures (such as the CCEC, COSC, and UCP) created by all local actors have helped to install a climate of consultation that serves as a foundation for development projects such as Climat'Eau. Building on these pre-existing dynamics, Climat'Eau has anchored itself in the continuity of innovations, putting in place other technological, organisational and institutional innovations whose effects, in terms of agricultural production and business ecosystems, among others, favour the development of the commune and the surrounding towns. The thesis also shows that these innovations could not have occurred without a collaborative governance perspective where local and national authorities, CSOs, private sectors, researchers, technical and financial partners, local populations, etc. participate together in the definition and implementation of common CCA projects. Through these results, this thesis demonstrates that despite the inadequacies of governance in decentralised African countries, there are still dynamics carried by the actors and which still testify to the presence of local democracy. It also allows us to see, from this angle, the positive influence of innovations initiated by local actors, especially institutional ones, on the development of communities and their CCA. The research approach of the thesis also revealed the importance of collaborative research involving professional researchers and practitioners without the latter being directly involved in the research itself. This serves as an example and reinforces the collaborative approach between practitioners and research professionals who have long lived in two parallel worlds. Overall, this thesis has allowed bottom-up approaches to development and decentralised governance to emerge in a context of decentralisation with institutional innovations.
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L’opérationnalisation de la justice procédurale par les politiques environnementales des banques au Québec

Quenneville, Danielle 08 1900 (has links)
Le présent mémoire porte sur l’analyse des politiques environnementales des institutions financières au Québec en relation avec la justice procédurale. L’approche empirique consiste en une analyse documentaire des politiques environnementales et présente deux objectifs : le premier est d’établir des critères spécifiques de la justice procédurale par une revue des normes de développement durable pour le domaine bancaire; et le deuxième est de déterminer comment les institutions financières au Québec intègrent les critères de la justice procédurale dans le processus de création de politiques environnementales. L’application du cadre d’analyse opérationnalisé de la justice procédurale révèle le peu de détail sur les processus participatifs liés aux critères d’inclusivité ayant mené à l’obtention des résultats présentés au sein de la documentation. Les politiques environnementales s’avèrent plutôt axées sur les principes de gestion du risque environnemental, et les rapports ESG sur les engagements à long terme des banques selon des objectifs de développement durable variés. L’analyse révèle une présence importante des critères de transparence, et une moins grande prédominance des critères d'inclusivité et de participation. Ceci permet d’identifier une occasion pour les banques à engager les différentes parties prenantes de concert les unes avec les autres sur des décisions les affectant. / This thesis focuses on the analysis of the environmental policies of financial institutions in Quebec in relation to procedural justice. The empirical approach consists of a documentary analysis of environmental policies and has two objectives: the first is to establish specific criteria of procedural justice through a review of sustainable development standards for the banking sector; and the second is to determine how financial institutions in Quebec integrate the criteria of procedural justice into the process of creating environmental policies. The application of the operationalized analytical framework of procedural justice reveals the lack of detail on the participatory processes related to the inclusiveness criteria that led to the obtaining of the results presented in the documentation. Environmental policies tend to focus on environmental risk management principles, and ESG reporting on banks' long-term commitments to various sustainable development goals. The analysis reveals a significant presence of transparency criteria, and a lesser predominance of inclusiveness and participation criteria. This identifies an opportunity for banks to engage different stakeholders in concert with each other on decisions affecting them.
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Jungle policy en forêts privées : la traduction tica des paiements pour services environnementaux : gouvernement par les coalitions et pluralisme limité en démocratie costaricienne / Jungle policy in private forests : the tica translation of Payment for Environmental Services : government by coalitions and limited pluralism in Costa Rican democracy

Cathelin, Cécile 09 September 2015 (has links)
Forgés par les théoriciens de l’économie environnementale dans les années 1990, les Paiements pour Services Environnementaux (PSE) sont des instruments promus comme d’innovants mécanismes de marché permettant la conservation des ressources naturelles. Cette construction savante circulant dans les sphères académiques et politiques internationales coexiste dans la pratique avec une « variété de PSE ». Présenté comme un idéaltype en matière de PSE, le Programme de Paiement pour Services Environnementaux (PPSE) du Costa Rica, introduit en 1996, est pourtant aux antipodes du modèle théorique de l’économie environnementale. En effet, les PSE tico sont des instruments incitatifs largement financés et mis en oeuvre par l’Etat, qui subventionnent non seulement la conservation des forêts privées mais également la production de bois. Cette thèse « réinjecte » les variables politiques, très souvent occultées dans la littérature en économie environnementale, afin d’expliquer les spécificités des instruments PSE costariciens. En cherchant à saisir « par le bas » les impacts de l’internationalisation de l’action publique, elle identifie deux variables dans les processus de « traduction » de ces instruments importés de l’international, opérant au niveau national et local : le gouvernement par les coalitions d’acteurs et les règles formelles et informelles du régime politique national. Cette enquête interroge la démocratisation et l’éclipse de l’Etat associées communément aux politiques environnementales. Elle montre au contraire que le régime politique costaricien structure et autorise un jeu plutôt fermé et « discret » (Culpepper, 2011) de coalitions d’acteurs, distant du « politics » et structuré autour des intérêts productifs du bois. Ce jeu tend à capturer la fabrique des instruments PSE, afin d'accaparer les flux financiers de la redistribution étatique et de la coopération internationale. Il façonne une enclave de « pluralisme limité » (Linz, 1964 ; Hermet, 2004), confinée au sein du régime démocratique costaricien. / Developed by environmental economists during the 1990s, Payments for Environmental Services (PES) are market mechanisms, promised as being innovative for natural resource conservation. This theoretical construction, circulating within academic and international political spheres, coexists in practice with a « variety of PES ». Presented as an ideal example of PES, the Programme for Payment for Environmental Services (PPES) of Costa Rica, introduced in 1996, is however very far from the theoretical model of environmental economics. In fact, tico PES are incentives, financed and put into place largely by the state. They subsidize not only private forest conservation but also wood production. This work « reinserts » political variables, too often omitted in the environmental economic literature, in order to explain the specificities of the Costa Rican PES. By looking at the impacts of the internationalization of public action on national and local level, we identify two variables which help to comprehend the « translation» process of these international tools : government by coalitions and formal and informal rules of the national political regime. This study questions the democratization and the eclipse of the state usually associated with environmental politics. It shows that the Costa Rican political regime structures and authorizes a game by coalitions, which is rather closed and «discrete » (Culpepper, 2011), distant from « politics » and structured around the stakes linked with wood production. This game tends to take over the construction of PES mechanisms, in order to appropriate the financial flows which stem from the state’s redistribution and international cooperation. This game engenders an enclave of « limited pluralism » (Linz, 1964 ; Hermet, 2004) confined within the democratic Costa Rican regime.
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Les conséquences socio-économiques de l'Eco-construction : une analyse comparative entre la France et Israël / The socioeconomic impact of 'green' buildings : a Franco­Israeli comparative analysis

Machline, Elise 12 June 2018 (has links)
Cette thèse examine l'impact socio­économique de l'éco­construction en Israël et en France et vise à identifier si les aspects sociaux sont intégrés dans l'urbanisme durable dans les deux pays. Nous comparons les contextes politiques et les outils de l'éco­construction et nous examinons si le logement social et la mixité sont présents dans les politiques et les pratiques de l'éco­construction. Nous nous demandons également si les bâtiments écologiquement certifiés favorisent la gentrification, de façon involontaire ou intentionnelle. Comme nous pouvons l'observer dans d'autres pays, nous avons constaté qu'il existe une «prime verte» en Israël, où les appartements certifiés ont tendance à être systématiquement plus chers pour les acheteurs que ded appartements similaires non certifiés. La certification écologique augmente les prix de vente des appartements de 3% à 14%. En outre, la «prime verte» en termes de prix de vente d'un appartement dans un bâtiment certifié est nettement plus élevée que les surcoûts liés à l'éco­construction. Nous démontrons grâce à trois exemples significatifs (à Tel Aviv, Yavneh et Dimona) que les bâtiments écologiquement certifiés sont utilisés comme un outil de gentrification pour attirer les classes moyennes dans des quartiers précédemment populaires. En France, comme en Israël, l'éco­construction est principalement pratiquée dans les zones urbaines de classe moyenne ­et dans les quartiers à faible revenu des villes riches comme Paris, pour attirer les résidents de la classe moyenne. Comme en Israël, nous ne trouvons pas de quartiers "durables" dans les zones aisées des villes riches. Cependant, contrairement à Israël, nous trouvons des logements certifiés dans des localités pauvres (comme Reims). La politique française favorise la mixité sociale et la construction de logements sociaux certifiés dans les éco­quartiers. Ainsi, il y a un effort apparent pour construire des logements à la fois écologiques et abordables. Cependant, dans les municipalités riches et à revenus moyens, la part des logements sociaux écologiques réellement disponibles pour les populations à faible revenu est minime puisque la plupart des logements sociaux sont finalement destinés aux classes moyennes. / This thesis considers the socio­economic impact of 'green' building in Israel and France and, examines whether socil aspect are integrated in approaches to sustainable urbanism in the two countries. We compare policy contexts and 'green' building instruments in France and Israel and, considered whether affordable housing and social diversity are part of green building policy and green building implementation. We also inquire whether green buildings foster gentrification–inadvertently or intentionally. As observed in other countries, we found that there is a 'green premium' in Israel, whereby certified apartments tend to be systematically more expensive for homebuyers than similar non­certified apartments. Green building certification was found to raise apartment sale prices by between 3% and 14%. Moreover, the typical 'green premium' – in terms of the sale price of an apartment in a certified building – is significantly higher than the additional construction costs required to build it. We show in three case studies (in Tel Aviv, Yavneh and Dimona), that 'green' building is being used as a gentrification tool, to attract middle class households to previously poor neighborhoods. In France, as in Israel, 'green' building is mainly practiced in middle­class urban areas – and in low­income areas of wealthy cities like Paris, to attract middle class residents. Like in Israel, we do not find 'green' neighborhoods in rich areas of wealthy cities. However, in contrast to Israel, we find 'green' housing in poor French localities (like Reims). The French policy promotes social diversity and the construction of 'green' public social housing in the eco­districts. Thus, there is an ostensibl effort to build housing that is both "green" and affordable. However, in affluent and average municipalities, the share of 'green' social public housing actually available to low­income groups is minimal – since most public social housing is ultimately allocated to higher­income groups.
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Gouverner dans un monde fini : des limites globales au rationnement individuel, sociologie environnementale du projet britannique de politique de Carte carbone (1996-2010) / Governing in a finite world : from global limits to individual rationing, an environmental sociology of the British "Carbon card" policy project (1996-2010)

Szuba, Mathilde 05 December 2014 (has links)
Au cours des années 2000, les gouvernements britanniques néo-travaillistes de Tony Blair et Gordon Brown ont porté un projet de politique publique appelé «Carte carbone», consistant à instaurer des quotas individuels d’émissions pour les particuliers. Ce projet avait initialement été formulé en 1996 par des chercheurs écologistes qui, en s’inspirant des politiques de rationnement passées, ont contribué à faire émerger un nouveau référentiel d’action publique structuré par l’idée de la finitude du monde. La mise à l’agenda de ce projet par les néo-travaillistes a cependant été suivie d’un travail de réinterprétation des limites environnementales, tendant à mettre à distance l’idée de finitude pour mieux concilier la carte carbone avec le référentiel environnementaliste de la modernisation écologique. Ce travail d’interprétation s’est doublé d’un processus d’aménagement des limites environnementales, encore éloignées par la rencontre du macrosystème énergétique avec les instruments du nouveau management public. Au terme de ce processus, le report sine die de la carte carbone témoigne d’une nouvelle relégation des limites environnementales aux marges de l’action publique. L’étude sociologique de la trajectoire institutionnelle de ce projet d’action publique vise à nourrir une réflexion plus théorique sur les difficultés d’émergence d’un référentiel de la finitude au temps de la crise écologique globale. À la lumière des travaux de la sociologie environnementale, il s’agira de montrer comment les réflexions politiques sur le rationnement participent à la recherche d’autres modalités de gouvernement dans un monde fini. / During the 2000s, the British New Labour governments of Tony Blair and Gordon Brown have contemplated implementing a public policy called “Carbon card”, which consisted of allocating tradable emission rights to individuals. This project had originally been formulated in 1996 by green researchers who, drawing on past rationing policies, have contributed with this Carbon card to the emergence of a new public policy “référentiel” structured by the idea of ecological finiteness. Once agenda status was attained, however, this project was subjected to a reinterpretation of its environmental limits frame, that tended to relegate the idea of finitude, in an attempt to better conciliate the Carbon card with the ecological modernisation référentiel. This interpretation was coupled with a technical softening of environmental limits, still more relativized by the junction operated between the energy macrosystem and New Public Management-inspired policy instruments. At the outcome of this process, the indefinite postponement of the Carbon card reveals a renewed relegation of environmental limits to the margins of public action. The sociological study of the Carbon card’s institutional trajectory aims at feeding into a theoretical analysis of the obstacles to the emergence of a finitude référentiel, in a time of global ecological crisis. Drawing from environmental sociology, this work aims at showing that public policy research on rationing might contribute to investigating different ways of governing for a finite world.
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En quête de justice écologique : théorie politique environnementale et mobilisations sociales. / Searching for ecological justice : green political theory and social movements

Lejeune, Caroline 03 December 2015 (has links)
L’étude des mobilisations sociales et institutionnelles nées autour d’un projet d’aménagement urbain – la Zone de l’Union (métropole lilloise, Nord) – permet d’analyser l’évolution théorique de la justice sociale lorsqu’elle se trouve progressivement confrontée aux limites environnementales. Originellement, ces mobilisations sociales étaient éloignées des enjeux spécifiquement écologiques.Mais une lente évolution des revendications s’opère lorsqu’il s’agit de se positionner sur un projet d’ « écoquartier exemplaire » (2006-2022). Nous nous intéresserons au glissement des revendications sociales (fondées sur la justice distributive et la reconnaissance politique) vers des revendications écologiques (élaborées à partir de la confrontation de la justice sociale aux limites environnementales). L’analyse des dispositifs de transformation des discours, des procédures participatives, ainsi que de l’évolution des référentiels théoriques des mobilisations, participe à une réflexion sur les conditions de transformation de la démocratie pluraliste représentative. A travers l’étude de la justice écologique et de ses enjeux, nous proposons de repenser la manière dont les limites environnementales peuvent être intégrées aux pratiques participatives de la démocratie. En nous appuyant sur les travaux de la Green Political Theory, nous montrons également que la justice écologique repose sur une conceptionécocentrée de la justice qui pourrait contribuer à interroger la théorie de la démocratie à partir des interdépendances existentielles entre les sphères sociales et écologiques. / This work aims at analysing the theoretical evolution of social justice when it is progressively confronted to environmental limits. It is based on the study of the social and institutional movements that arose around an urban planning project – the Union Zone – in the metropolis of Lille, Northern France. These social movements were at first concentrating their claims on issues far from ecologicalconcerns. But a slow evolution of their claims took place when they were confronted to a project of “exemplary eco-district” (2006-2022). This work will focus on the shift from social claims (based on distributive justice and political acknowledgement) to ecological claims (where social justice is confronted to environmental limits). Drawing on an analysis of the transformation of discourses, of the participation procedures, and of the evolution of the theoretical frames used by the social movements, we offer an insight on the conditions of transformation of pluralist representative democracy. This analysis of the issues and purposes of ecological justice aims at reconsidering the way environmentallimits could be incorporated into the participative practices of democracies. Drawing on the field of green political theory, this work also aims at showing that ecological justice lays on an ecocentrist view of justice that could contribute to question the theory of democracy in the light of existentialinterdependences connecting the ecological and the social spheres.
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Écotourisme et conservation environnementale : le cas d'Isla Arena, Campeche, Mexique

Carignan, Maude 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire explore la thématique des changements des rapports socio-environnementaux au sein de la communauté d'Isla Arena dans l'État de Campeche au Mexique. Ce travail repose sur l'approche de l'écologie politique, permettant l'analyse des discours et des pratiques en lien avec l'environnement. Depuis la création de la Réserve de Biosphère Ría Celestún en 1988, il s'opère des transformations dans les relations qu'entretiennent les membres de la communauté avec leur environnement dû à l'implantation de nouvelles politiques environnementales, à l'introduction de nouveaux acteurs de la conservation, à des changements quant aux droits d'accès au territoire et au développement de nouvelles activités économiques telles que l'écotourisme. Ces transformations dans les pratiques et l'incorporation de nouveaux discours influencent la façon dont les membres de la communauté perçoivent leur environnement, et comment ils entrent en relation avec lui.

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