Spelling suggestions: "subject:"liquifiction"" "subject:"critifiction""
1 |
"Twentieth-century americanism" : identity and ideology in depression-era leftist fiction /Yerkes, Andrew C., January 2005 (has links)
Texte remanié de: Thesis Ph. D.--Houston (Tex.)--Rice university. / Bibliogr. p. 155-162.
|
2 |
« Vivez peu. Vivez mieux » : engager une réflexion sur la bioéthique, la monétisation de l'existence et l'accumulation comme finalité dans un roman populaire de fiction politiqueDurand, Pierre January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire constitue la première partie d'un projet de roman de fiction politique axé sur la monétisation de l'existence. Il s'agit d'une allégorie aux accents dystopiques portant sur l'économie libérale, prenant pour fondement la possibilité, postulée, de prélever, de stocker et de redistribuer l'énergie cellulaire vitale, ainsi mutée en nouvelle valeur d'échange. Chacune des quatre parties du roman ponctue une étape du cycle de vie de cette valeur, depuis sa découverte jusqu'à sa dépréciation. Le roman donne à voir les interactions entre les personnages et les institutions existantes et imaginées -sur des débats de société fondamentaux qui s'articulent autour de l'avoir et de l'être, mais aussi, ce qui est moins avouable, sur la valeur relative des individus dans une société orientée vers la performance et l'accumulation. L'écriture prend le pari du roman populaire et d'un genre littéraire connu pour inviter un large lectorat à une réflexion sur des sujets rarement abordés dans la culture du divertissement. Des choix se sont imposés à nous afin de mettre la qualité et la subjectivité de l'écriture au service de l'efficacité de la lecture, tout en évitant de simplifier les enjeux touchant les individus, la société et l'éthique au point de les rendre méconnaissables. Le texte d'accompagnement traite de ces choix relatifs à l'écriture que nous avons opérés, à l'égard de la langue et du genre littéraire comme du respect d'une certaine vraisemblance nécessaire au soutien de l'édifice narratif. Bien qu'il se limite à l'accompagnement de notre démarche, le texte survole aussi le questionnement qui nous a longtemps accompagné sur la difficile relation qu'entretiennent l'engagement politique et la littérature. Le rôle que tiennent la mort volontaire, l'immortalité et l'éthique dans notre projet de roman y est également abordé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dystopie, Éthique, Eugénisme, Fiction politique, Roman populaire, Suicide.
|
3 |
Les fictions utopiques pendant la Révolution française enquête sur les interactions entre réalité révolutionnaire et modèles politiques imaginaires /Morel, Anne-Rozenn Brouard-Arends, Isabelle. January 2007 (has links)
Thèse de doctorat : Littérature française : Rennes 2 : 2007. / Bibliogr. f. 672-735. Index.
|
4 |
Au-delà de la "fin" : mémoire et survie du politique dans la fiction d'anticipation contemporaine : sociocritique de Dondog d'A. Volodine, Warax de P. Hak, Et je dirai au monde toute la haine qu'il m'inspire de M. VillemainGuay-Poliquin, Christian 05 1900 (has links) (PDF)
À partir de trois fictions politiques d'anticipation, issues de la littérature contemporaine française, ce travail de réflexion vise à mettre en lumière une poétique de l'histoire qui affirme, au-delà de certaines représentations dystopiques, la survivance du projet moderne d'émancipation. Dans Warax de Pavel Hak, Et je dirai au monde toute la haine qu'il m'inspire de Marc Villemain et Dondog d'Antoine Volodine, on retrouve des régimes autoritaires qui fondent leur domination sur l'abolition de toute altérité sociale et historique. En revanche, les protagonistes de ces romans, confinés dans les marges de ces sociétés systémiques, persistent à conserver une expérience du temps et de l'histoire qui, en ravivant l'historicité du passé, ouvre l'horizon d'attente de l'avenir. Désarticulés de toute forme de reconnaissance sociale, les personnages mis en scène dans les textes de Hak, Villemain et Volodine sont regroupés en « communautés de la survie » qui, bien qu'elles peinent à croire à des lendemains radieux, représentent une trace inversée de la pensée utopique. C'est donc parce que ces œuvres racontent l'histoire de vaincus qui refusent de consentir à la défaite, qu'elles mettent en relief la persistance du lourd héritage culturel des utopies déchues de la modernité, de façon à problématiser les rapports existants entre les espérances d'hier et les déceptions anticipées de demain. Et s'il est vrai que les thématiques de la « fin » ouvrent sur ce qui a été et sur ce qui sera plutôt qu'elles ne marquent un terme, il faut observer que les fictions à l'étude évoquent et participent à la mutation contemporaine de la pensée politique et de son imaginaire historique. Dans ce contexte, la résistance des communautés de la survie du corpus historicise et politise la « fin » en lui assignant un avenir qui, bien qu'incertain, redonne une actualité aux espérances du passé.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française, fiction politique d'anticipation contemporaine, historicité, imaginaire de la fin, communauté de la survie.
|
5 |
Robert Merle, écrivain singulier du propre de l'homme / Robert Merle : a singular writer's approach to mankindWattel, Anne 25 March 2016 (has links)
Robert Merle est au purgatoire des Belles-Lettres françaises. Quelque chose dans sa trajectoire, qui va du prix Goncourt avec son tout premier roman, Week-end à Zuydcoote, aux treize tomes d’une saga historique, Fortune de France, a semble-t-il sonné le glas de sa consécration. Et ce quelque chose tient sans doute à la singularité d’un écrivain franc-tireur, allergique à toute mode, à toute école, à tout parti et qui portera un demi-siècle durant son rêve d’un « roman romanesque » qui allie le populaire à la qualité, un roman démocratique, un roman des Trente Glorieuses qui réhabilite ce « vice impuni », comme disait André Wurmser, la lecture. Ce sont des voies singulières que Merle explore, des voies qui l’entraînent vers les champs en jachère de l’expérimentation, du « mauvais genre », de la politique-fiction et du roman populaire. L’écrivain démocrate choisit, contre une littérature « mandarinale », contre tout formalisme et esthétisme, une littérature accessible, un roman romanesque, un roman à histoire où règne, en maître, la tension narrative. Et ce, au risque de la déconsécration, au risque du middlebrow. Son œuvre pourtant, si éclectique en apparence, est une œuvre essentielle car Merle est un écrivain de l’événement et du pire. Ce pire qui fit qu’une génération entière fut happée par l’Histoire et n’en sortit pas indemne. Unde malum faciamus ? Cette question qui, en filigrane, traverse tous ses écrits de 1949 à 2003, ne cessa de tarauder Merle. Toujours il s’est agi, pour cet écrivain-militant, de poursuivre le combat, envers et contre l’amnésie, les œillères, les mensonges, et de le poursuivre pour les générations à venir. / Robert Merle is in the purgatory of the French Belles-Lettres. Something in his work, which goes from the Prix Goncourt with his first novel, Weekend at Dunkirk, to the thirteen volumes of a historical saga, Fortune de France, seems to have gone awry and ended this recognition. And that something is probably due to the singularity of an independent writer allergic to any fashion, school or party who will uphold for half a century his dream of a “novelistic” novel which would be both popular and good, a “democratic” novel, a novel of the postwar boom, which rehabilitates the pleasure of reading, the “unpunished vice”, in André Wurmser’s words. Merle treads unusual paths, which lead him to the fallow fields of experimentation, to the disreputable genres of political and popular fiction. As a democratic writer opposed to “elitist” literature, as well as formalism and aestheticism, he chooses a literature which is accessible, a “novelistic” novel, in which the story itself and narrative tension are paramount, at the risk of not being recognized any longer or being dubbed a middlebrow writer. If eclectic in appearance, his work, is an essential one: Merle is a writer of the event and of the worst-case scenario. A worst witnessed by an entire generation caught up by history which did not leave unscathed. Unde malum faciamus? This question which underlines all of his writings from 1949 to 2003, never stopped haunting Merle. His goal, as a writer-activist, was ever to continue the fight against amnesia, blinders and lies for generations to come.
|
6 |
François, l’ami désenchanté : La figure de Huysmans et l’altruisme dans Soumissionde Michel HouellebecqKlingenheim, Bettina January 2020 (has links)
Ce mémoire interroge la place qu’occupe le personnage historique, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) dans le roman Soumission (2015) de Michel Houellebecq. Située en France en 2022, l’histoire met en scène François, spécialiste de Huysmans. Afin de cerner le rôle de Huysmans dans l’histoire, nous nous sommes intéressée à l’amitié que François exprime pour lui, leurs affinités et leurs divergences. Les polémiques suscitées lors de la parution du roman nous ont poussé à également considérer la moralité de l’histoire. L’aspect temporel du roman, situé dans un futur proche, est important car il laisse supposer une comparaison. Ainsi, notamment la notion de politique-fiction - anticipation de faible amplitude -, ainsi que des concepts narratologiques empruntés à Genette - transtextualité, voix et mode -, ont fourni des outils d’analyse. De même, la recherche de Viard sur la vision politique de Houellebecq, et sa conception comtienne de la religion, a servi de guide. En premier lieu, nous avons ainsi montré que Houellebecq a créé l’illusion d’une réalité possible dans un cadre familier aux lecteurs, puis, en deuxième lieu, nous avons constaté que le narrateur est autodiégétique et la focalisation interne, ce qui nous a permis de faire le rapprochement entre le héros et la vie et l’oeuvre de Huysmans. Plus loin, l’association des caractéristiques de la politique fiction avec les fonctions testimoniale et idéologique du narrateur ont fait apparaître la figure de Huysmans comme plus largement le représentant de la décadence de la modernité. La vision antilibérale et critique exprimée par François rappelle donc le désenchantement dans la littérature « fin de siècle » dont Huysmans était un grand représentant. De plus nous avons constaté que si François et Huysmans ne partagent pas la même vision de la religion, ils partagent le même idéal conservateur de la femme et du couple. Enfin, ces éléments réunis, nous en sommes arrivée à la conclusion que plutôt que nihiliste, la moralité exprimée serait altruiste. / This essay interrogates the part played by the historical figure, Joris-Karl Huysmans (1848-1907) in Michel Houellebecqs novel Submission (2015). The story, set in France in 2022, revolves around François, specialist in Huysmans. In order to establish Huysmans role, we have focalized on François’s friendship, expressed by him, their affinities and their differences. The polemics brought on when the novel was published has also made us consider the moral of the story. The temporal aspect is important since it underscores a comparison between a plot set in the future and a historical figure. Here especially one notion of political fiction – speculation in a nearby future – has proven useful. It was furthermore the case of concepts in the field of narratology developed by Genette, intertextuality and metatextuality, voice and mode. Moreover, we have been guided by Viards theory regarding Houellebecqs political view as well as his vision on religion, inspired by Auguste Comte. Considered all together, this shows that Houellebecq has created an illusion of reality taking place in a familiar environment to which readers can relate. Further on, the narrator being homo-diegetic with an internally focalized perspective, makes it possible for us to conciliate the life of the hero with the life and works of Huysmans. We have also seen that the notions of political fiction, combined with the testimonial and ideological functions of the narrator, relates to the character of Huysmans as a representant of the decadency of modernity. Moreover, François’s anti-liberal and critical vision of France has a clear affinity with the disenchantment expressed in the 19th century, fin de siècle literature, of which Huysmans was a principal figure. We argue that although François and Huysmans don’t share the same vision of religion, they share the same conservative ideal of femininity and the couple. This all together has led us to the conclusion that the moral of the story rather than nihilistic is altruistic.
|
Page generated in 0.0955 seconds