• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 89
  • 45
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 146
  • 108
  • 99
  • 90
  • 83
  • 80
  • 78
  • 60
  • 58
  • 58
  • 35
  • 32
  • 24
  • 21
  • 21
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
1

Le sylvicole supérieur ancien dans la vallée du Saint-Laurent : étude d'une évolution culturelle

Morin, Eugène January 1998 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
2

Les interstratifications Châtelperronien / Aurignacien du Roc-de-Combe et du Piage (Lot, France). Analyse taphonomique des industries lithiques ; implications archéologiques.

Bordes, Jean Guillaume 17 December 2002 (has links) (PDF)
Reconnue dans deux gisements du sud-ouest de la France, le Roc-de-Combe et le Piage, l'interstratification entre des niveaux châtelperroniens et aurignaciens constitue la seule preuve directe d'une longue coexistence des derniers néandertaliens et des premiers hommes anatomiquement modernes en Europe occidentale. La première partie de ce travail a consisté à tester la validité de la séquence archéologique de ces deux sites. Basée sur une analyse taphonomique des vestiges lithiques la composant, elle a conduit à la remettre en cause. Cette même analyse a permis de mettre en évidence des zones bien conservées dans chacun des ces deux gisements. Une étude typo-technologique, menée sur les ensembles aurignaciens ainsi individualisés, permet de proposer que, si la séquence du Roc-de-Combe est classique pour le nord de l'Aquitaine, celle du Piage montre, entre Châtelperronien et Aurignacien, une industrie présentant des caractéristiques inédites pour le nord de l'Aquitaine. Ces résultats incitent à rediscuter la validité des principaux modèles tentant de rendre compte de la transition du Paléolithique moyen au Paléolithique supérieur.
3

La poterie iroquoienne au lac Abitibi : un objet de commerce entre les Hurons, les Algonquiens et leurs ancêtres entre les années 1000 et 1650 de notre ère

Guindon, François January 2006 (has links)
No description available.
4

L'art rupestre du Sud-Est Libyen (Région de KUFRA) / The Rock Art of the South East Libya (Kufra Region)

Buhagar, Saad Abdulla 12 October 2012 (has links)
À la lumière de l’analyse des animaux rencontrés sur les cinq sites d’art rupestre étudiés dans le Bassin de Kufra, nous pouvons proposer une classification en trois périodes : 1) une première phase bovidienne, observée à Bzima, Rebiana, Bir el-Awadel, ne concernent que des gravures. Le nombre de découvertes est peu important, et les figurations humaines demeurent rares. Dans cette première période, la chasse occupe une place importante. On y rencontre, à côté de bovins, représentés dans un style plutôt réaliste, plusieurs espèces d’antilopes, peut-être un éléphant et d’autres animaux non identifiés. La plupart des gravures de cette période sont localisées en hauteur, sur la paroi verticale de petites falaises ; 2) la période pastorale bovidienne a laissé des traces dans toute la région du Bassin de Kufra, particulièrement dans la région du jebel el-Uweinat, riche en œuvres peintes. Les sujets des gravures sont variés, mais sont largement dominés par les représentations de bovidés, associés à quelques figurations d’hommes et de différents animaux sauvages. Les compositions décrivant un aspect de la vie quotidienne sont rares, à l’exception de quelques représentations de chasse. On note également la présence de nombreuses figurations géométriques et d’empreintes de pattes d’animaux, notamment à Bzima 2. Les dimensions des gravures varient avec le temps, les plus grandes semblant les plus anciennes et l’on ne constate pas de superpositions de gravures, hormis à Bir el-Awadel. Toutes les techniques de réalisation des gravures sont utilisées, l'incision présentant des profondeurs et des largeurs diverses, de même que le piquetage et le bouchardage. Elles sont parfois combinées. Les rares peintures conservées autour de Kufra sont de petites tailles, et seule la couleur rouge a résisté aux dommages causés par les intempéries ; 3) la période cameline est essentiellement représentée à Bzima et Rebiana. Cette période comporte exclusivement des gravures. Les blocs gravés de cette période se situent généralement à proximité des lieux d’habitation et de sépultures. Les camélidés représentent l’essentiel des figurations et apparaissent tantôt en groupes, tantôt individuellement, parfois accompagnés par des chameliers. Les autres espèces animales sont rares, tandis que des figures géométriques apparaissent régulièrement en association avec les camelins incisés. Les mises en scènes sont nombreuses, souvent des caravanes ou troupeaux de dromadaires, et une représentation de conflit armé oppose deux groupes d’hommes à la Gara el-Mekhaze. Quelques gravures camelines recouvrent des gravures bovidiennes, mais le plus souvent ces dernières sont respectées et parfois copiées maladroitement. Les techniques utilisées recouvrent l’incision, le piquetage, le bouchardage et le polissage. Cependant, c’est l’incision - technique très facile à exécuter - qui a été la plus utilisée. La grande variété d’aspect et de maîtrise des tracés indique par ailleurs que les artistes ont été nombreux à se succéder pour graver dans la pierre le fruit de leur imagination. Il n’y a aucune inscription en langue ancienne, mais des inscriptions en arabes souvent récentes. La période cameline semble parfois, dans notre secteur d’étude, en adéquation avec une position de refuge des populations concernées, probablement face à une situation de conflit et rezzous. C’est pourquoi, comme à Rebiana, les sites sont dans les éboulis rocheux au pied des reliefs. A Bzima la situation est plus contrastée, avec des implantation en plaine et dans les éboulis. Aucun des cinq sites étudiés n’a livré jusqu’à présent de représentations de la période cabaline. Le style « Tête-ronde d’el-Uweinat » reste cantonné à ce massif. Une différence très claire se manifeste ainsi entre les cultures du Sud-Est et du Sud-Ouest libyen, de part et d’autre du Waw en-Namus. / In the light of our analysis of the animals encountered at the five rock art sites studied in the Kufra Basin, we are able to put forward a classification of three periods : 1. A first bovidian period encountered in a number of places such as Bzima, Rebiana and Bir el-Awadel and only in the form of engravings. Not many examples of this style have been found and depictions of humans are rare. In this first period hunting scenes predominate, where bovids, portrayed in a rather naturalistic style, are represented by several species of antelope, perhaps an elephant, and other unidentified animals. Most of the engravings from this period are located in hilly areas on the vertical walls of low cliffs. 2. The pastoral period (bovidian), found throughout the Kufra Basin, particularly the Jebel el-Uweinat region, where painted works are more numerous than engraved ones. The subjects of the engravings vary according to the sites but are mainly bovids associated with a few depictions of humans and various wild animals. Portrayals of humans within a scene, describing for example an aspect of daily life, are rare with the exception of a few representations of trapping or hunting. Also present are numerous geometric images and impressions of animal feet, particularly at Bzima 2. The dimensions of the engravings vary according to their age, the largest appearing to be the oldest and, except at Bir el-Awadel, there is no superimposition of engravings. All types of engraving techniques have been used – incisions of various depths and widths as well as picking and pick dressing, sometimes in combination. The few paintings remaining around Kufra are small in size and only the colour red has resisted damage caused by weather. 3. The cameline period found in the el-Uweinat region, especially at Bzima and Rebiana. The rock art of this period consists entirely of engravings – no paintings of dromedaries have been discovered, in contrast to the south-west of Libya. The engraved boulders from this period are generally found close to habitation and burial sites. Images of camels predominate, at times in groups, at times individually, and sometimes accompanied by camel drivers. Other animal species are rare whereas geometric designs regularly appear in conjunction with incised images of camels. There are numerous portrayals of scenes, often of caravans or herds of dromedaries, and in the Gara el-Mekhaze one engraving depicts armed conflict between two opposing groups of men. A few cameline engravings overlap bovidian ones, but most of the time the latter have been respected or at times unskilfully copied. The techniques used include incision, picking, pick dressing and polishing. However it is incision, a technique very easy to execute, which has been most often used. In addition, the great variety in the appearance of the engravings, and in the levels of expertise they reveal, indicates that there has been a succession of many artists expressing the product of their imagination on these boulders. No inscriptions in an ancient language have been found, but there are inscriptions in Arabic, often recent. The cameline period seems at times in our sector of study to correspond with positions of refuge for the populations concerned, probably in response to conflict, in particular raids from neighbouring territories. That is why, as at Rebiana, the sites are among fallen boulders on mountain slopes. However this is not always the case as at Bzima. The “Round Heads” style, found in the Jebel el-Uweinat, is found in our region only in the Karkour Ibrahim. Similarly, in none of the five sites studied have representations from the equidian (or caballine) period so far been found, in contrast to the Akakus region of south-west Libya where they abound. Thus a very clear difference becomes apparent between the cultures of the south-east and south-west of Libya, on either side of the Waw an Namus.
5

Emergence et développement de l'archéologie préhistorique en Midi Toulousain entre 19e et 20e siècle / Emergence and development of prehistoric archelogy in southern France between XIXth and XXth century

Dubois, Sébastien 12 December 2011 (has links)
Dès le milieu du XIXe siècle, Toulouse apparaît comme un pôle dynamique du développement des études en archéologie préhistorique. « Laboratoire » d'expériences institutionnelles de la jeune discipline, enseignements universitaires, revues, sociétés savantes et musées toulousains favorisent en effet l'implantation d'une communauté scientifique dont l'examen sociologique révèle l'ampleur des réseaux à différentes échelles, notamment à travers l'étude des correspondances et archives personnelles de ces premiers préhistoriens.Parmi les nombreuses personnalités scientifiques ayant participé à ce développement et favorisé l'essor des recherches en ce domaine, la figure d'Emile Cartailhac (1845-1921) apparaît comme emblématique de cette communauté savante. La longue et prolifique carrière de ce scientifique provincial, son engagement dans la structuration de la communauté locale, ses relations avec les savants français et étrangers ainsi que son implication active dans les grands débats de son époque le placent au cœur d'une problématique visant à redéfinir le rôle de ces érudits locaux dans la constitution des savoirs entre XIXe et XXe siècle. Ce travail propose donc à travers l'étude de la pensée et de la production de ce préhistorien toulousain, notamment par l’examen de ses archives personnelles, une lecture de l'histoire de la discipline et des apports de ces savants d'envergure « secondaire ». / Emergence and development of prehistoric archelogy in southern France (Toulouse) between XIXth and XXth century
6

Messages codés des chasseurs magdaléniens : approche technologique et structurale des objets ornés de compositions géométriques par les Magdaléniens des Pyrénées nord-occidentales (16.500-12.000 ans cal.B.C.) / No English title available

Lucas, Claire 03 December 2014 (has links)
Dans les sociétés humaines, la communication orale entre les individus via le langage est complétée par d’autres systèmes de représentation visuels. Ajoutés ou substitués aux paroles prononcées, la gestuelle, la parure et les arts graphiques peuvent assumer différents rôles dans les interactions sociales. […] À ces fins fondamentales, les sociétés ont créé et combiné de nombreux symboles, employés selon des règles collectives qui permettent la compréhension des systèmes de représentation par les membres du groupe qui les partagent. […] Les systèmes de représentation les plus anciens, connus à travers les parures et les arts paléolithiques, sont difficiles à appréhender, le préhistorien étant démuni de la majeure partie du contexte indispensable à leur compréhension. L’une des problématiques essentielles des recherches sur ces témoins symboliques consiste alors à s’interroger sur leurs rôles dans les sociétés paléolithiques, et par‐delà sur leurs raisons d’être, d’une part, et sur l’organisation des sociétés qui les ont mis en œuvre, d’autre part. […] En dépit de toutes les inconnues auxquelles le préhistorien doit faire face, nous espérons pouvoir préciser le rôle des systèmes de représentation paléolithiques. À l’instar d’un système technique, un système de représentation répond, lui aussi, à certains impératifs (et donc à une certaine logique) pour être opérationnel. Il existe de multiples manières de transmettre un message, mais il n’en demeure pas moins que le contenu du message doit être intelligible par ses destinataires et leur parvenir à travers un contexte de transmission approprié pour que la communication soit réussie. […] Dans la première partie du mémoire, nous développerons plus amplement le contexte d’étude, la problématique et la démarche suivie. […] Les résultats obtenus en appliquant cette méthodologie à l’étude des collections des Pyrénées nord‐occidentales seront exposés dans la deuxième partie. […] À l’appui de ces résultats, nous nous aventurerons plus loin dans l’interprétation, dans la dernière partie. / No English summary available.
7

L'art rupestre du Sud-Est Libyen (Région de KUFRA)

Buhagar, Saad Abdulla 12 October 2012 (has links) (PDF)
À la lumière de l'analyse des animaux rencontrés sur les cinq sites d'art rupestre étudiés dans le Bassin de Kufra, nous pouvons proposer une classification en trois périodes : 1) une première phase bovidienne, observée à Bzima, Rebiana, Bir el-Awadel, ne concernent que des gravures. Le nombre de découvertes est peu important, et les figurations humaines demeurent rares. Dans cette première période, la chasse occupe une place importante. On y rencontre, à côté de bovins, représentés dans un style plutôt réaliste, plusieurs espèces d'antilopes, peut-être un éléphant et d'autres animaux non identifiés. La plupart des gravures de cette période sont localisées en hauteur, sur la paroi verticale de petites falaises ; 2) la période pastorale bovidienne a laissé des traces dans toute la région du Bassin de Kufra, particulièrement dans la région du jebel el-Uweinat, riche en œuvres peintes. Les sujets des gravures sont variés, mais sont largement dominés par les représentations de bovidés, associés à quelques figurations d'hommes et de différents animaux sauvages. Les compositions décrivant un aspect de la vie quotidienne sont rares, à l'exception de quelques représentations de chasse. On note également la présence de nombreuses figurations géométriques et d'empreintes de pattes d'animaux, notamment à Bzima 2. Les dimensions des gravures varient avec le temps, les plus grandes semblant les plus anciennes et l'on ne constate pas de superpositions de gravures, hormis à Bir el-Awadel. Toutes les techniques de réalisation des gravures sont utilisées, l'incision présentant des profondeurs et des largeurs diverses, de même que le piquetage et le bouchardage. Elles sont parfois combinées. Les rares peintures conservées autour de Kufra sont de petites tailles, et seule la couleur rouge a résisté aux dommages causés par les intempéries ; 3) la période cameline est essentiellement représentée à Bzima et Rebiana. Cette période comporte exclusivement des gravures. Les blocs gravés de cette période se situent généralement à proximité des lieux d'habitation et de sépultures. Les camélidés représentent l'essentiel des figurations et apparaissent tantôt en groupes, tantôt individuellement, parfois accompagnés par des chameliers. Les autres espèces animales sont rares, tandis que des figures géométriques apparaissent régulièrement en association avec les camelins incisés. Les mises en scènes sont nombreuses, souvent des caravanes ou troupeaux de dromadaires, et une représentation de conflit armé oppose deux groupes d'hommes à la Gara el-Mekhaze. Quelques gravures camelines recouvrent des gravures bovidiennes, mais le plus souvent ces dernières sont respectées et parfois copiées maladroitement. Les techniques utilisées recouvrent l'incision, le piquetage, le bouchardage et le polissage. Cependant, c'est l'incision - technique très facile à exécuter - qui a été la plus utilisée. La grande variété d'aspect et de maîtrise des tracés indique par ailleurs que les artistes ont été nombreux à se succéder pour graver dans la pierre le fruit de leur imagination. Il n'y a aucune inscription en langue ancienne, mais des inscriptions en arabes souvent récentes. La période cameline semble parfois, dans notre secteur d'étude, en adéquation avec une position de refuge des populations concernées, probablement face à une situation de conflit et rezzous. C'est pourquoi, comme à Rebiana, les sites sont dans les éboulis rocheux au pied des reliefs. A Bzima la situation est plus contrastée, avec des implantation en plaine et dans les éboulis. Aucun des cinq sites étudiés n'a livré jusqu'à présent de représentations de la période cabaline. Le style " Tête-ronde d'el-Uweinat " reste cantonné à ce massif. Une différence très claire se manifeste ainsi entre les cultures du Sud-Est et du Sud-Ouest libyen, de part et d'autre du Waw en-Namus.
8

Les groupes humains et leurs traditions au Tardiglaciaire dans le Bassin parisien. Apports de la technologie lithique comparée.

Valentin, Boris 27 October 1995 (has links) (PDF)
La multiplication des travaux de terrain et la reprise systématique des collections anciennes dessinent le cadre de cette recherche. Le développement de la technologie comparée offre de nouveaux outils méthodologiques aptes à mettre en évidence non seulement les concepts qui guident les activités de taille du silex et de fabrication des outils, mais aussi la place qu'occupent ces activités au sein des systèmes techniques. L'enquête débute par les groupes du Magdalénien supérieur qui semblent avoir occupé la région depuis le Bølling jusqu'au début de l'Allerød. Elle se poursuit par une réflexion sur le rythme et les modalités de l' "azilianisation" qui s'est produite dans le Bassin Parisien au cours de l'Allerød. L'enquête s'achève au moment de la transition Tardi/Postglaciaire, quand l'ouest et le sud du Bassin Parisien voient l'émergence, après un hiatus apparent, de faciès identifiés de longue date dans les bassins de la Tamise et de la Somme : les faciès "belloisiens" (ou Long blade assemblages).
9

Approche archéologique de la variabilité des comportements individuels. L'exemple de quelques tailleurs magdaléniens à Pincevent.

Ploux, Sylvie 09 December 1988 (has links) (PDF)
Disparue en 1999, Sylvie Ploux, auteur de cette thèse novatrice, n'a pu en mener à bien la publication. Alors qu'aujourd'hui, nombre de chercheurs travaillant sur la compréhension des ensembles lithiques s'intéressent à la variabilité des savoir-faire, la mise en ligne de ce travail universitaire veut redonner toute sa place à l'un des précurseurs de cette approche. La lecture de ce travail permettra à chacun de mesurer la pertinence d'une recherche qui reste, encore aujourd'hui, l'une des plus aboutis sur le thème de la variabilité des compétences. Posant comme principe que les approches archéologiques doivent pouvoir prendre en compte l'identité variable des individus à l'origine des diverses manipulations encore observables, cette thèse précise les principes d'une telle approche, puis considère la nature et l'intérêt de son potentiel informatif, avec le support d'une étude de cas archéologique qui met la taille de la pierre au cœur de la réflexion. La première partie s'attache à élaborer une méthode permettant d'identifier un individu à partir de sa production, et, en corollaire, de différencier la production de plusieurs individus. Puis, l'auteur cherche à définir le contexte spatio-temporel et social dans lesquels se développent les comportements techniques individuels et collectifs mis en évidence. C'est d'abord la question de l'identité des tailleurs qui est abordée, à travers leur capacité à arriver à un niveau d'expertise plus ou moins performant. Cela conduit à poser la question des modalités d'apprentissage. L'auteur s'interroge alors sur la gestion des savoir-faire et évoque un statut du travail de la pierre à travers la manière dont les tailleurs s'acquittent de leur tâche. Les règles qui régissent cette activité renseignent pour partie sur l'organisation de l'espace de travail, mais aussi sur l'organisation socio-économique des ressources naturelles. Enfin, en observant les auteurs et les bénéficiaires de cette production, on peut aborder certains aspects de la gestion des produits de consommation. Soutenue en 1988, cette thèse est, en préhistoire, la première réflexion théorique et méthodologique sur la nature des savoir-faire et toutes leurs composantes. La rigueur de l'analyse trouve son champs d'application dans l'étude de l'unité 27-M89 du campement magdalénien du niveau IV20 de Pincevent (77-Seine-et-Marne). Dans cette unité de résidence, l'activité de taille sert la vie quotidienne de chasseurs de rennes venus à l'automne au moment du passage du troupeau migrants. L'application de la méthodologie mise en place par Sylvie Ploux a permis de donner vie, à partir de leur production, à quelques uns des individus qui composent la cellule sociale, bien délimitée dans l'espace et le temps. On rencontrera le tailleur expérimenté qui fabrique ses armes de chasse, les tailleurs compétents qui alimentent la maisonnée en supports lithiques, peut-être tout autant masculin que féminin, l'adolescent en phase d'apprentissage qui va recevoir une leçon, et le jeune enfant qui n'aurait pas dépasser la phase de l'imitation. Et l'on s'intéressera aussi aux liens que chacun entretient avec ses voisins, en fonction d'un statut identifié par ses performances. Nous remercions les parents de Sylvie Ploux d'avoir autorisé la mise à disposition pour l'ensemble de la communauté de ce travail. Le texte présenté ici est une numérisation de la thèse originale.
10

LES INTERSTRATIFICATIONS CHATELPERRONIEN / AURIGNACIEN DU ROC-DE-COMBE ET DU PIAGE (LOT, FRANCE). ANALYSE TAPHONOMIQUE DES INDUSTRIES LITHIQUES ; IMPLICATIONS ARCHEOLOGIQUES.

Bordes, Jean Guillaume 17 December 2002 (has links) (PDF)
Reconnue dans deux gisements du sud-ouest de la France, le Roc-de-Combe et le Piage, l'interstratification entre des niveaux châtelperroniens et aurignaciens constitue la seule preuve directe d'une longue coexistence des derniers néandertaliens et des premiers hommes anatomiquement modernes en Europe occidentale. La première partie de ce travail a consisté à tester la validité de la séquence archéologique de ces deux sites. Basée sur une analyse taphonomique des vestiges lithiques la composant, elle a conduit à la remettre en cause. Cette même analyse a permis de mettre en évidence des zones bien conservées dans chacun des ces deux gisements. Une étude typo-technologique, menée sur les ensembles aurignaciens ainsi individualisés, permet de proposer que, si la séquence du Roc-de-Combe est classique pour le nord de l'Aquitaine, celle du Piage montre, entre Châtelperronien et Aurignacien, une industrie présentant des caractéristiques inédites pour le nord de l'Aquitaine. Ces résultats incitent à rediscuter la validité des principaux modèles tentant de rendre compte de la transition du Paléolithique moyen au Paléolithique supérieur.

Page generated in 0.0484 seconds