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Les monuments "funéraires" thraces : une crise d'identité

Marinov, Ivan 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’analyse de l’identité, en termes de fonction, des monuments érigés sous tumulus dans le territoire actuel de la Bulgarie. Ces monuments sont généralement datés du Ve au IIIe siècle avant notre ère et ont été associés aux peuples thraces qui ont évolué sur ce territoire durant cette époque. Les monuments thraces sous tumulus, aux structures en blocs de pierre ou en moellons, ou d’un mélange de matériaux et de techniques différentes, ont été invariablement recouverts de monticules de terre dès l’Antiquité. Les tumuli ainsi obtenus ont été utilisés à différentes fins par les peuples locaux jusqu’à l’époque moderne. Les études plus ou moins détaillées des monuments thraces sous tumulus, qui ont débuté dès la fin du XIXe siècle de notre ère, ainsi que l’accumulation rapide de nouveaux exemplaires durant les deux dernières décennies, ont permis de constater une grande variabilité de formes architecturales en ce qui a trait aux différentes composantes de ces constructions. Cette variabilité a poussé certains chercheurs à proposer des typologies des monuments afin de permettre une meilleure maîtrise des données, mais aussi dans le but d’appuyer des hypothèses portant sur les origines des différents types de constructions sous tumulus, ou sur les origines des différentes formes architectoniques identifiées dans leurs structures. Des hypothèses portant sur la fonction de ces monuments, à savoir, sur l’usage qu’en ont fait les peuples thraces antiques, ont également été émises : certains chercheurs ont argumenté pour un usage funéraire, d’autres pour une fonction cultuelle. Un débat de plus en plus vif s’est développé durant les deux dernières décennies entre chercheurs de l’un et de l’autre camp intellectuel. Il a été constamment alimenté par de nouvelles découvertes sur le terrain, ainsi que par la multiplication des publications portant sur les monuments thraces sous tumulus. Il est, de ce fait, étonnant de constater que ni les hypothèses portant sur les origines possibles de ces constructions, ni celles ayant trait à leurs fonctions, n’ont été basées sur des données tangibles – situation qui a eu pour résultat la désignation des monuments thraces par « tombes-temples-mausolées », étiquette chargée sinon d’un sens précis, du moins d’une certaine connotation, à laquelle le terme « hérôon » a été ajouté relativement récemment. Notre étude propose de dresser un tableau actuel des recherches portant sur les monuments thraces sous tumulus, ainsi que d’analyser les détails de ce tableau, non pas dans le but de trancher en faveur de l’une ou de l’autre des hypothèses mentionnées, mais afin d’expliquer les origines et la nature des problèmes que les recherches portant sur ces monuments ont non seulement identifiés, mais ont également créés. Soulignant un fait déjà noté par plusieurs chercheurs-thracologues, celui du manque frappant de données archéologiques exactes et précises dans la grande majorité des publications des monuments thraces, nous avons décidé d’éviter la tendance optimiste qui persiste dans les études de ces derniers et qui consiste à baser toute analyse sur le plus grand nombre de trouvailles possible dans l’espoir de dresser un portrait « complet » du contexte archéologique immédiat des monuments ; portrait qui permettrait au chercheur de puiser les réponses qui en émergeraient automatiquement, puisqu’il fournirait les éléments nécessaires pour placer l’objet de l’analyse – les monuments – dans un contexte historique précis, reconstitué séparément. Ce manque de données précises nous a porté à concentrer notre analyse sur les publications portant sur les monuments, ainsi qu’à proposer une approche théoriquement informée de l’étude de ces derniers, en nous fondant sur les discussions actuelles portant sur les méthodes et techniques des domaines de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire – approche étayée dans la première partie de cette thèse. Les éléments archéologiques (avant tout architecturaux) qui ont servi de base aux différentes hypothèses portant sur les constructions monumentales thraces sont décrits et analysés dans le deuxième volet de notre étude. Sur la base de cette analyse, et en employant la méthodologie décrite et argumentée dans le premier volet de notre thèse, nous remettons en question les différentes hypothèses ayant trait à l’identité des monuments. L’approche de l’étude des monuments thraces sous tumulus que nous avons adoptée tient compte tant de l’aspect méthodologique des recherches portant sur ceux-ci, que des données sur lesquelles les hypothèses présentées dans ces recherches ont été basées. Nous avons porté une attention particulière à deux aspects différents de ces recherches : celui du vocabulaire technique et théorique implicitement ou explicitement employé par les spécialistes et celui de la façon dont la perception de l’identité des monuments thraces a été affectée par l’emploi de ce vocabulaire. Ces analyses nous ont permis de reconstituer, dans le dernier volet de la présente étude, l’identité des monuments thraces telle qu’implicitement ou explicitement perçue par les thracologues et de comparer cette restitution à celle que nous proposons sur la base de nos propres études et observations. À son tour, cette comparaison des restitutions des différentes fonctions des monuments permet de conclure que celle optant pour une fonction funéraire, telle que nous la reconstituons dans cette thèse, est plus économe en inférences et mieux argumentée que celle identifiant les monuments thraces de lieux de culte. Cependant, l’impossibilité de réfuter complètement l’hypothèse des « tombes-temples » (notamment en raison du manque de données), ainsi que certains indices que nous avons repérés dans le contexte architectural et archéologique des monuments et qui pourraient supporter des interprétations allant dans le sens d’une telle identification de ces derniers, imposent, d’après nous, la réévaluation de la fonction des constructions thraces sous tumulus sur la base d’une restitution complète des pratiques cultuelles thraces d’après les données archéologiques plutôt que sur la base d’extrapolations à partir des textes grecs anciens. À notre connaissance, une telle restitution n’a pas encore été faite. De plus, le résultat de notre analyse des données archéologiques ayant trait aux monuments thraces sous tumulus, ainsi que des hypothèses et, plus généralement, des publications portant sur les origines et les fonctions de ces monuments, nous ont permis de constater que : 1) aucune des hypothèses en question ne peut être validée en raison de leur recours démesuré à des extrapolations non argumentées (que nous appelons des « sauts d’inférence ») ; 2) le manque flagrant de données ou, plus généralement, de contextes archéologiques précis et complets ne permet ni l’élaboration de ces hypothèses trop complexes, ni leur validation, justifiant notre approche théorique et méthodologique tant des monuments en question, que des études publiées de ceux-ci ; 3) le niveau actuel des connaissances et l’application rigoureuse d’une méthodologie d’analyse permettent d’argumenter en faveur de la réconciliation des hypothèses « funéraires » et « cultuelles » – fait qui ne justifie pas l’emploi d’étiquettes composites comme « templestombes », ni les conclusions sur lesquelles ces étiquettes sont basées ; 4) il y a besoin urgent dans le domaine de l’étude des monuments thraces d’une redéfinition des approches méthodologiques, tant dans les analyses théoriques des données que dans le travail sur le terrain – à défaut de procéder à une telle redéfinition, l’identité des monuments thraces sous tumulus demeurera une question d’opinion et risque de se transformer rapidement en une question de dogmatisme. / This thesis analyzes the identity of the tumular monuments designated as “Thracian”, discovered in the territory of present day Bulgaria and dated between the 5th and the 3rd centuries B.C. These monuments, built in ashlar masonry or in unprocessed stones, or a mix of different materials and building techniques, were invariably covered by earthen mounds (called tumuli) which have been used to varied ends by local populations from Antiquity until the present day. More or less detailed studies of these tumular monuments began to appear by the end of the 19th century, while the list of newly discovered structures continues to grow almost exponentially. These publications and discoveries revealed that the sample of known Thracian monuments is characterised by what has been described as a great variety of architectural forms. Overwhelmed by this apparent variety, and in an attempt to explain it, certain researchers have tried to categorise what they have perceived as different types of monuments. Many hypotheses bearing on the function of the latter have also been proposed, although they differ only in the details and can be categorised in two main groups: that arguing for a funerary function of the monuments, and that arguing for a cultual one. Through the years, a heated debate has developed between researchers adhering to one or to the other of these hypotheses – discussion which has been fueled by a constant discovery of new monuments. It is thus surprising to note that neither the hypothesis pertaining to the possible origins of these buildings, nor those attempting to explain their functions, have been based on tangible data – a situation which has resulted in the attribution to the monuments of dubious labels such as “tombs-temples-mausoleums-heroons”. This study provides a comprehensive analysis of the hypotheses pertaining to the functions and, in more general terms, the identity of the Thracian tumular monuments. Its main objective is to explain the problems that these hypotheses have helped to identify, and which, ironically, they have contributed to sustain. It is noted that, despite the lack of precision in the accumulated empirical data relating to the Thracian monuments, most, if not all, researchers working in the field have tended to sink into an excessive positivism. This approach resulted in the implicit or explicit expression of the belief that that the inclusion of the maximum quantity of empirical data in a given analysis will necessarily result in a more complete understanding of a given archaeological context, which can then be inserted in a previously elaborated historical context, so as to paint a clearer picture of the past. Contrary to this tendency, and because of the lack of precise data, the present research focuses first, and foremost, on the publications bearing on the Thracian monuments and proposes a theoretically informed approach of the study of the latter. As described in Part I, this approach is based on current discussions concerning the methods and techniques of analysis in the fields of archaeology, anthropology and history, which have developed around similar circumstances defined by “incomplete” empirical data. The different hypotheses relating to the identity (or function) of the Thracian monuments have been based on specific archaeological elements (mainly of architectural nature), which are described and analysed in the second part of the thesis. The different interpretations of the Thracian monuments are then examined in the light of these analyses. Finally, in Part III of this thesis, the identities attributed to the Thracian monuments are scrutinised on the basis of these analyses and a restitution of the practices related to these monuments is proposed. The approach to the study of the Thracian tumular monuments that has been adopted in this thesis takes into account not only the methodological aspect of the research published by specialists in the field, but also the data on which the different hypotheses relating to these monuments have been based. Particular attention has been drawn to two aspects present in all publications on the subject: the “technical” and “theoretical” vocabulary implicitly or explicitly employed by the authors and the manner in which it affects their perception of the identity of the Thracian monuments. Part III analyzes and underlines the outcome of the different uses of the implicitly or explicitly defined vocabularies employed by thracologists, leading to a comparison between the already published perceptions of the identity of the Thracian monuments and the reconstitution of their function proposed by the author of this thesis. This comparison, as well as the application of the methodology presented in Part I, show that the restitution of the monuments as having had a funerary function is the most parsimonious and better founded in the material record than the cultual function for which some have argued. However, the function of the monuments, as reconstituted by the author of this thesis, differs from most of the “funerary” explanations of the monuments published to date – these tend to venture far beyond the inductions permitted by the available data. Furthermore, this (or any other) restitution of the monuments’ function as funerary does not automatically exclude the possibility of them having been used as cultual places/buildings. Despite the apparent similarity between such an argument with those that have been emitted towards the identification of the Thracian monuments as “temple-tombs”, the author expresses the opinion that the use of such labels is dubious and allows for unfounded critique and ineffectual comparisons between the classical Greek idea of the “temple” and Thracian cultual places. The result of the analysis of the different elements pertaining to the reconstitution of the Thracian monuments’ identity have led to the following conclusions: 1) none of the already published hypotheses arguing for a funerary or for a cultual explanation of the monuments can be validated because of the excessive recourse by their authors to extrapolations lacking proper argumentation; 2) the lack of precise data or, more importantly, of precisely excavated and reconstituted archaeological contexts, prohibits the elaboration of complex hypotheses such as those proposed by specialists in the field; 3) nevertheless, the current state of knowledge regarding the material culture related to the Thracian monuments, and the rigorous application of a methodical analysis of the data show that a reconciliation between the “funerary” and the “cultual” identities of the monuments is possible – however, this fact should not be perceived as a justification of the use of labels similar to “temple-tombs”, nor of the conclusions upon which such labels are based; 4) there is an urgent necessity for a re-definition of the methodological approaches used (or the lack thereof) in the theoretical analyses of the Thracian monuments, as well as those employed on the field, during excavations. A failure to take account of these facts and shortcomings by proceeding with such a re-definition would mean that the identity of the Thracian tumular monuments would remain a matter of opinion and could even be transformed into a matter of dogma. The analyses in this thesis can serve as a base for the re-evaluation of the identity of the Thracian monuments because of their theoretical and methodological soundness. However, such a re-evaluation must also be based on a reconstitution of Thracian ritual practices based on the archaeological record. Paradoxically, despite the impressive amount of publication on the subject of the Thracian tumular monuments as places of cultual practices, a systematic reconstitution of Thracian ritual based on Thracian material culture is yet to be proposed.
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La place de la Côte-d'Or méridionale dans l'évolution des pratiques funéraires hallstattiennes de Bourgogne et Franche-Comté / The standing of the Southern Côte-d’Or in the evolution of the early Iron Age funeral practices in Burgundy and Franche-Comté

Burlet, Laure 13 December 2014 (has links)
Ce travail constitue une synthèse des sépultures sous tumulus du Hallstatt C à La Tène B en Bourgogne et en Franche-Comté. L’objectif est de caractériser les ensembles funéraires de la Côte-d'Or méridionale et les différentes influences ou tendances qui ont touchés cette zone au cours du premier âge du Fer. Un jeu de comparaisons permet de dégager les spécificités de la Côte-d'Or méridionale à plusieurs niveaux : recrutement des populations, position et orientation des défunts, architecture des sépultures et aménagements internes, typologie des objets, port des effets personnels, nature et emplacements des dépôts. Ces différentes pistes permettent de reconstituer des costumes et des pratiques funéraires pour chaque zone de Bourgogne et de Franche-Comté, ainsi que leurs évolutions. Ces éléments mettent ainsi en évidence une forte influence jurassienne au cours du Hallstatt D1 et D2, puis au cours du Hallstatt D3 et au début de La Tène A, une plus grande influence de l’ouest et une relative unité en Côte-d'Or. La construction des tumuli et leur gestion dans le temps apportent des indices supplémentaires quant à l’existence de pôles funéraires forts et pérennes en Côte-d'Or méridionale, liés à la jonction entre les cours d’eau de l’est et de l’ouest. Les places de ces pôles dans le territoire des communautés de Côte-d'Or méridionale et les relations habitat(s)-tumuli restent à définir. / This work is a synthesis of tumuli graves in Burgundy and Franche-Comté from Hallstatt C to La Tene B periods. The objective is to characterize the funeral assemblages in Southern Côte-d’Or as well as the influences and the tendencies that went through this area during the early Iron Age. A set of comparisons shows the particularities of the Southern Côte-d’Or at several levels: the recruitment of the populations, the position and orientation of the deceased, the architecture of the graves and their internal arrangements, the typology and positions of the personals items, the nature and locations of the deposits. These various leads allow reconstituting costumes and mortuary practices, as well as their evolution, for each area of Burgundy and Franche-Comté. These elements highlight a strong Jura influence during the Hallstatt D1 and D2. A bigger influence from the west side, as well as a relative unity in the Côte-d’Or can be seen during the Hallstatt D3 and the beginning of La Tene A. The construction of burial mounds and their management through time lead to additional clues regarding their existence as long-lasting strong funeral poles in Southern Côte-d’Or. These appear bound to the junction between the east and western streams. The place of those poles in the territories of the southern Côte-d’Or’s communities and the relationship between settlements and tumuli remains to be defined.
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Pratiques funéraires et identité biologique des populations du Sud Caucase, du Néolithique à la fin de la culture Kura-Araxe (6ème - 3ème millénaire av. J.-C.) : une approche archéo-anthropologique / Mortuary practices and biological identity of Southern Caucasus population from the Neolithic to the late Kura-Araxe culture (6th - 3rd millennium BC) : an archaeo-anthropological approach

Poulmarc'h, Modwene 11 September 2014 (has links)
Les restes humains et les pratiques funéraires allant du Néolithique à la fin de la culture Kura-Araxe (6ème au 3ème millénaire) n’avaient jusqu’à aujourd’hui fait l’objet d’études approfondies. Afin de contribuer à une meilleure connaissance des pratiques funéraires et des caractéristiques biologiques de ces populations il a été entrepris de réévaluer les données publiées, de réexaminer les restes humains issus de fouilles anciennes et de mettre à profit l’apport de données issues des fouilles récentes dans la région, cela au travers d’un nouveau regard, celui de l’archéothanatologie. L’analyse détaillée des gestes funéraires a été mise en relation avec une analyse du recrutement funéraire, mais également avec une analyse anthropologique incorporant divers paramétres (morphologie et morphométrie, variations anatomiques non métriques, indicateurs de stress et pathologies).Sur l’ensemble du Sud Caucase, 132 sites où la présence de sépultures est attestée : cinq pour le Néolithique, 21 pour le Chalcolithique et 111 pour la culture Kura-Araxe. La réévaluation des anciennes données a permis de répartir les sépultures en sept catégories: les tombes en fosses, les inhumations dans les contenants en céramique, les tombes construites de formes variables, les tombe en fer à cheval, les cistes, les kourganes et les tombes surmontées en surface d’un amas de pierres. Les tombes néolithiques sont rares : il s’agit de tombes en fosse associées à l’habitat, dans lesquelles les individus sont en position fléchie sur l’un des côtés. Les sépultures chalcolithiques sont un légèrement nombreuses qu’à la période précédente. Trois nouveaux types de tombes apparaissent : les inhumations dans un contenant en céramique, les kourganes et les tombes surmontées d’un amas de pierres. Les tombes en fosse demeurent les plus nombreuses, et toujours en lien avec l’habitat ; les défunts sont le plus souvent inhumés en position fléchie sur l’un des côtés. Par ailleurs, les inhumations dans un contenant en céramique semblent destinées à accueillir les très jeunes immatures. Le kourgane marque les débuts de la dissociation entre le lieu d’inhumation et le lieu d’habitat, qui débute à la fin du Chalcolithique, se poursuit dans la seconde moitié du 4ème millénaire et semble se généraliser à partir de la première moitié du 3ème millénaire. Le signalement des tombes en surface apparaît lui aussi au cours du Chalcolithique, traduisant un changement des mentalités. On assiste au cours de la culture Kura-Araxe à une augmentation frappante du nombre de sites où la présence de sépultures est attestée. Les types de tombe se diversifient : outre les tombes en fosses, les kourganes et les tombes surmontées en surface d’un amas de pierres, qui perdurent, trois autres types de tombe apparaissent : les tombes de formes variables, les cistes et les tombes en fer à cheval. Cette diversification illustre une multiplicité des pratiques. En revanche, la diversité observée au niveau des types de tombe s’oppose à une grande homogénéité dans le positionnement des individus : la position fléchie sur l’un des deux côtés domine clairement. Des cartes de répartition des sites ont été établies en fonction des différents types de tombes identifiés et des modes de dépôt des défunts. Enfin, les méthodes de l’archéothanatologie ont permis de mieux appréhender les modes de dépôts et de mettre en évidence des gestes insoupçonnés (position assise, lien de contention, contenant en matière périssable). Cette recherche offre la possibilité d’avoir un regard d’ensemble sur les populations vivant au cours de ces périodes dans le Sud Caucase. Des gestes et des pratiques funéraires jusque là insoupçonnés ont été mis en lumière grâce à l’emploi des méthodes de l’archéothanatologie. / Human remains and funerary practices of the Neolithic period to the end of the Kura-Araxe’s culture (6th to 3rd millennium) in the Southern Caucasus have not been thus far the subject of bio-anthropological studies. In order to contribute to a better understanding of funeral practices and the biological characteristics of southern Caucasus populations, a reassessment of published data related to human remains recorded from ancient excavations and new approaches of analyses, archaeothanatology, of new data from recent excavations in the region has been undertaken. A detailed study is conducted based on funeral gestures reconstruction, burial type’s analyses, and various anthropological aspects (morphology and Morphometry, non metric anatomic variations, stress indicators and pathology). 132 sites incorporating graves are attested in the Southern Caucasus: five Neolithic sites, 21 chalcolithic sites and 111 sites of Kura-Araxe’s culture. The review of the old data revealed seven categories of burials: pit grave, burial in ceramic container, Constructed tomb with various shapes, horseshoe grave, cist burial, kurgans and stones covered graves. The Neolithic tombs are rare. It comprises pit burials located within settlement area with inhumation of individuals in flexed position on one side. Chalcolithic graves are slightly more recurrent than earlier period. Three new types of tombs are used: burials in ceramic container, kurgans and stones covered tombs. Pit burials remained the most numerous, and regularly associated with settlement area. The deceased are usually buried in flexed position on one side. Furthermore, burials in ceramic container appeared to be designed especially for immature young deceased. At the end of Chalcolithic, Kurgan marked the beginnings of the partition between the burial area and the settlement area. The Kurgan practices continued in the second half of the 4th millennium and appear to be wide and commonly spread around the first half of the 3rd millennium. In addition, stone covered burials started to be used during the Chalcolithic period. This shift between underground burials and constructed marks to locate burials reflects a change of society’s mentalities. During the Kura-Araxes culture, a striking increase in the number of sites with burials is attested. Tomb types are diversified. In addition to pit burials, the Kurgans and stone covered burials continued to be practiced meanwhile, three other types of Tomb appeared: the Constructed tombs of various shapes, the cists burials and horseshoe graves. This diversification demonstrates a multiplicity of practices. On the other hand, the analyses of inhumation position revealed more regular customs: the flexed position on one side is clearly the most used. Distribution maps of burial sites are established on the basis of the variability of identified grave types and deceased position. Finally, the archaeothanatology methods allowed better understanding of deposits patterns and highlighted the practice of unexpected gestures (seating, use of tie, perishable container). This research offers the possibility to have an overall view of the Southern Caucasus living population between the 6th and the 3rd millennium BC. Some mortuary gestures and funerary practices until now unsuspected have been revealed once applying the archeothanatology methods
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Bioanthropologie et pratiques funéraires des populations néolithiques du Proche-Orient : l’impact de la Néolithisation : étude de sept sites syriens – 9820-6000 cal. BC / Bioanthropology and funerary practices of Near-East neolithic's populations : the impact of the Neolithisation : study of seven syrian sites - 9820-6000 cal. BC

Chamel, Berenice 30 September 2014 (has links)
La Néolithisation au Proche-Orient est une période phare de l’histoire de l’humanité : c’est en effet à ce moment qu’interviennent de grands changements dans l’économie de subsistance, apportés par l’invention de l’agriculture et de l’élevage. D’autres changements dans le mode de vie sont également engendrés par la sédentarisation et, en dernier lieu, par l’invention de la céramique en tant que récipient. Ces bouleversements que connaissent les populations néolithiques s’observent aussi bien dans l’état sanitaire que dans les pratiques funéraires. Le travail entrepris a donc consisté à étudier les sépultures et les restes humains provenant de sept sites syriens répartis sur toute la période de la Néolithisation. Les pratiques funéraires se complexifient tout au long de la période, bien que les sépultures primaires et individuelles, avec un dépôt des corps en position fléchie sur le côté, soient longtemps restées la norme. Dès le PPNA, des sépultures sont directement associées à certains bâtiments, avant que des lieux d’inhumations spécifiques apparaissent à la fin du PPNB. L’étude anthropologique s’est concentrée sur les pathologies infectieuses osseuses et dentaires ainsi que sur les indicateurs de stress, selectionnés parmi les marqueurs les plus pertinents. Ainsi la tuberculose, la périostite, les caries, les abcès, la perte de dents ante-mortem, la maladie parodontale, les hypoplasies de l’émail dentaire, la Cribra orbitalia et l’hyperostose poreuse ont été systématiquement recherchés sur les squelettes. Après une étude des changements dans l’état de santé des populations site par site, les individus ont été regroupés par périodes afin de mettre en évidence l’impact de la Néolithisation dans une étude diachronique. L’avènement de l’agriculture semble avoir entrainé une augmentation des pathologies dentaires et des indicateurs de stress à la période du PPNB ancien, tandis qu’un pic de stress, enregistré au PPNB moyen, pourrait être relié à l’introduction de l’élevage, qui a pu entrainer des carences alimentaires et peut-être l’apparition de nouvelles maladies infectieuses. De même, la plupart des indicateurs laissent entrevoir une certaine dégradation de l’état sanitaire lors de la dernière période étudiée, le Néolithique céramique. Ce travail a permis de mettre en évidence que les changements intervenus dans l’état de santé sont loin d’être linéaires ; des fluctuations se produisent entre les périodes selon les différents indicateurs, et c’est au PPNB qu’apparaissent les bouleversements les plus importants. Il semblerait en outre que le degré de gravité des pathologies évolue de façon non linéaire tout au long de la Néolithisation. / The Neolithisation of the Near-East is a key period in the history of humanity, when huge changes occur in subsistence economy, triggered by agriculture and animal husbandry. Other changes in lifestyle are generated by sedentarization and eventually by the invention of pottery as container. The disruptions known by the Neolithic populations are to be found both in their health status and funerary practices. The sepultures and human remains from seven Syrian archaeological sites are studied in this work over the entire period of Neolithisation. The funerary practices become more complex over time, although the primary individual sepultures, with the corpse laid in a flexed position on one side, remain the standard for a long time. From the PPNA, some sepultures are directly associated with particular buildings, until specific burial areas appear towards the end of the PPNB. The bioanthropological study focuses on infectious diseases affecting bones and teeth and on stress indicators, with a selection of the most relevant features. The skeletons were thus systematically examined for signs of tuberculosis, periostitis, dental caries and abcesses, ante-mortem tooth loss, periodontal disease, dental hypoplasia, Cribra orbitalia and porotic hyperostosis. A site by site study of health status changes was carried out first, then the individuals were gathered by period in order to bring to light the impact of the Neolithisation processes in a diachronic study. The advent of agriculture seems to have entailed an increase in dental pathologies and stress indicators in the early PPNB, and a peak of stress registered in the middle PPNB could be related to the introduction of animal husbandry, creating dietary deficiency and new infectious diseases. Most of the markers indicate a deterioration in health status during the last studied period, the Pottery Neolithic. This work establishes that changes in health status were far from linear; the different indicators pointing to fluctuations between the periods, with the most important changes featuring in the PPNB. Furthermore, it suggests that the severity of the pathologies evolved in a non linear way throughout the Neolithisation.
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Héritage monumental, paysage funéraire et identités : approches archéologiques de la région Tyne-Forth (Vè-VIIIè siècle) / Monument reuse, mortuary landscape and identities : archaeological study of the Tyne-Forth area c. 400-750

Orsini, Celia 12 June 2017 (has links)
Cette étude porte sur les choix d'implantation des espaces funéraires dans les paysages naturels, construits et anciens, par les populations du haut Moyen Age, entre le Ve et le début du VIIIe siècle, dans le Nord de l'Angleterre et l'Est de l'Écosse. Selon les contextes culturels, différentes communautés et leurs élites ont utilisé des caractéristiques naturelles et culturelles dans des mises en scène symboliques de paysages. Entre le Ve et le VIIIe siècle, la région Tyne-Forth devient un carrefour de royaumes bretons et anglo-saxons à partir duquel émerge un des royaumes les plus importants de Grande-Bretagne, la Northumbrie. Cette zone offre la possibilité de comparer l'affichage identitaire de sociétés anciennes de différents royaumes qui se croisent et s'influencent Les pratiques funéraires subissent deux mutations importantes sous l'effet de la christianisation et de la formation de royaume de plus en plus large. Elles sont étudiées afin d'établir si leurs dynamiques temporelles peuvent être interprétées comme les indices d'une évolution des identités culturelles, sociales ou religieuses. On s'interroge sur l'éventuel rôle de traditions relatives à la disposition des morts, dans la création d'identités locales ou régionales. L'analyse du paysage sert aussi à mettre en évidence l'utilisation du paysage naturel et construit pour approcher ces identités. Elle sert également à identifier les réoccupations funéraires de monuments anciens et de le comparer avec celles du reste de la Grande-Bretagne et l'Europe du Nord-Ouest. L'intérêt de cette étude est de mettre en avant les éventuelles pratiques, sociales et symboliques, dissimulées derrière ces réoccupations. / The present thesis focuses on the use of the landscape in early medieval North East England and South East Scotland in the 5th to the 8th centuries -a region recognised as an emerging component of the Northumbrian Kingdom. By the 7th century, Northumbria had become a major political and ecclesiastical power. The chronological frame of this research allows for consideration of the deep political and religious changes that began in the 4th/5th centuries with the departure of the Roman army. The emergence of large kingdoms followed along with the conversion to Christianity and the acceptance and unification of the Christian Faith in the 8th century AD. We here explore the experience of the people who dwelled within this region in the early medieval period from the 5th-8th centuries. li does so by focussing on their funerary rites and practices and how they used their surroundings within funerary ritual to emphasise and signal their collection to place and their identities. Early medieval communities had at their disposal a complex landscape within which they constructed and signalled affiliations by means of interaction with natural and human altered features. Such processes have been argued by many researchers as evidence of the use of the natural landscape and world in the processes of identity creation, with funerary ritual signalling the social and political transformations underway in the organisation of early medieval societies.
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La nécropole de l’Antiquité tardive du site d’El-Deir dans l’oasis égyptienne de Kharga : étude des pratiques funéraires coptes / The Late Antique necropolis on the site of El-Deir in the Egyptian oasis of Khargeh : study of the Coptic funerary practices

Coudert, Magali 07 February 2015 (has links)
L’étude de la nécropole ouest du site d’El-Deir dans l’oasis égyptienne de Kharga participe à mieux appréhender la connaissance des pratiques funéraires de l’Antiquité tardive en Égypte, dans les premiers temps du christianisme. Les résultats de cette recherche constituent un prisme intéressant pour découvrir la communauté chrétienne qui vivait à El-Deir, dans le nord de l’oasis, là où précisément la présence d’une importante population chrétienne est attestée dès le IVe siècle ap. J.-C.par les nombreux vestiges archéologiques et les sources textuelles. La morphologie des 150 tombes, leur orientation, l’étude des corps - souvent momifiés –et du mobilier funéraire, ont été comparées avec celles d’autres nécropoles égyptiennes datées de la fin de la période romaine et du début de l’époque byzantine, soit du IVe à la fin du VIe siècle ap. J.-C. Cette confrontation des données a permis de dégager plusieurs critères qui semblent permettre l’identification d’une nécropole chrétienne. Les pratiques funéraires mises en place par les premiers chrétiens associent ainsi des éléments hérités de leurs ancêtres, qui existaient déjà dans les nécropoles traditionnelles et des éléments liés à la croyance nouvelle en la religion chrétienne.Parallèlement, les études pluridisciplinaires menées à El-Deir amènent à découvrir la vie quotidienne des chrétiens vivant sur le site à la fin de l’Antiquité. L’environnement dans lequel cette population évoluait, les cultures qu’elle développait, ses activités professionnelles et artisanales, les maux dont les individus souffraient et les liens de cette communauté avec l’extérieur commencent ainsi à nous être révélés. / Study of the west necropolis at the El-Deir site in the Egyptian oasis of Khargeh helps to acquire a better understanding of the knowledge of Egyptian funerary practicesin the Late Antiquity / Late Antique period, in the first ages of Christianity. The results of this research constitute an interesting prism through which to discover the Christian community that lived at El-Deir, in the north of the oasis, in the precise location where the presence of an important Christian population is attested from the 4th centuryvia numerous archaeological remains and textual sources. The morphology of the 150 tombs, their orientation, studies of the bodies – often mummified – and the grave goods have all been compared with those of some other Egyptian necropolises dating from the late Roman period to the early Byzantine period, namely from the 4th to the late 6thcentury. This confrontation of data has brought forth several criteriathat seem to allow identification of a Christian necropolis. The funerary practices established by the first Christians thus combine elements inherited from their ancestors that already existed in the traditional necropolises and elements related to the new belief in the Christian religion. In parallel, multidisciplinary studies conducted at El-Deir lead us to discover the daily life of Christians who lived on the site in the Late Antiquity. The environment in which this population progressed, the cultures it developed, its professional and hand-crafted activities, the pains endured by its members and the links between this community and the exterior thus start to be revealed.
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Du monde des vivants au monde des morts en Nabatène, entre le 2ème siècle avant J.-C. et le 4ème siècle après J.-C : approche archéo-anthropologique des tombes de Khirbet Edh-Dharih, Pétra (Jordanie) et de Madâ'in Saleh (Arabie Saoudite)

Delhopital, Nathalie 23 January 2010 (has links)
Les Nabatéens représentent une ancienne peuplade du nord-ouest de l’Arabie qui a connu la prospérité entre le 1er siècle av. J.-C. et le 1er siècle ap. J.-C. Pour la période et la population considérées, les pratiques funéraires sont jusqu’à présent connues essentiellement à partir de l'architecture des nécropoles et de l'épigraphie. Une analyse archéo-anthropologique de sites s’avérait indispensable et elle constitue une part importante de ce travail, introduit par un rappel des données préexistantes. Les pratiques funéraires sont appréhendées en suivant les méthodes de l’anthropologie de terrain, appliquées à deux sites jordaniens (Khirbet edh-Dharih, Pétra) et un d’Arabie Saoudite (Madâ’in Sâlih). Cette approche permet de mettre en relation les gestes funéraires avec une analyse du recrutement des inhumés et celle du matériel archéologique présent dans les tombes. Pour chaque site, une étude anthropologique incorporant divers volets (morphométrie, variations anatomiques, indicateurs de stress et autres pathologies) a été conduite afin de contribuer à la définition de l’identité biologique des groupes humains inhumés. Ce travail conduit à l’interface du biologique et du culturel. Il apporte un éclairage nouveau sur les populations nabatéennes et autorise pour la première fois à une comparaison large, à la fois inter- et intra- sites. Les trois sites retenus permettent en effet de confronter les informations issues d’un village, Dharih, à celles de deux des villes les plus importantes du royaume nabatéen, Pétra et Madâ’in Sâlih. / The Nabataeans are an ancient tribe of north-west Saudi who has known prosperity between the 1st century BC and 1st century AD. For the considered period and the population, burial practices are so far known mostly from the architecture of cemeteries and epigraphy. An archaeo-anthropological analysis of the sites was indispensable and is an important part of this work introduced by a recall of pre-existing data. The burial practices are understood by following the methods of anthropological field applied to two Jordanian sites (Khirbet edh-Dharih, Petra) and Saudi Arabia (Madâ’in Sâlih). This approach allows us to relate funerary gestures with an analysis of recruitment and the archaeological materials found in the graves. For each site, an anthropological analysis incorporating various aspects (morphometry, anatomical variations, stress indicators and other disorders) was conducted in order to define the biological identity of buried human groups. This work led to the interface of biological and cultural. It brings a new point of view on the Nabatean population and, for the first time, it allows a wide inter-sites and intra-sites comparison. The three sites selected allows to confront information from a village, Dharih , to those of two of the most important cities of the Nabatean kingdom, Petra and Mada'in Salih.
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Espace funéraire et identité collective en Crète du MR III C à l'époque archaïque / Funerary space and collective identity in Crete to LM III C to archaic period

Aubignac, Aurélie 08 November 2014 (has links)
Très tôt dans l'histoire, l'homme se définit moins comme un individu que comme un membre appartenant à un groupe structuré et complexe, ce qui le différencie des autres groupes. La construction sociale du groupe repose ainsi sur deux fondements : le fait de se reconnaître comme groupe et celui d'être différents des autres groupes. L'idéologie funéraire participe entièrement à ce phénomène de construction identitaire. L'espace de la mort apparaît comme un espace chrono-culturel, social et identitaire où les communautés affirment, perpétuent ou réécrivent leurs anciennes et nouvelles normes collectives. Ces attitudes sont le reflet d'une parole sur la mort et témoignent de l'existence de stratégies identitaires de la part de communautés et de groupes qui ont fait la démarche consciente ou non de se prévaloir de ces discours et de ces images dans la mort. Mes travaux visent à identifier les phénomènes de continuité et de rupture et les multiples combinaisons adoptées par les communautés de l'île de Crète entre le MR III C et la période archaïque, en étudiant les marqueurs d'une attitude plus ou moins active des communautés dans la mort et de stratégies identitaires. Par ailleurs, je cherche à savoir si ces discours sur la mort n'auraient pas eu un effet sur les comportements identitaires de communautés en entraînant une attitude plus active des communautés dans leurs pratiques funéraires. Le phénomène identitaire étant un phénomène non figé dans le temps et dans l'espace, mes travaux tentent également de démontrer que plus l'identité collective est forte et stable, plus les différents phénomènes identitaires sont intrinsèquement liés et dénotent une société structurée. / Very early on in history, man regarded himself less as an individual than as a member of a structured and complex group with its own common past and shared social values that differentiated it from other groups. The social construction of the group was thus founded on two principles : the identification with a group and the differentiation from other groups The funerary ideology wholly embraces this phenomenon of ethnic crystallisation. The space of death manifests as a chrono-cultural, social, and identity space where communities affirm, perpetuate, or rewrite their old and new collective norms. These attitudes reflect a discourse on death and attest to the existence of identity strategies used by communities and groups who, whether consciously or not, referred to these discourses and images in death. This research aims to identify the phenomena of continuity and rupture, and the multiple combinations adopted by the communities of the Island of Crete between to LM III C to Archaic period, by studying the markers of the communities' more or less active approach to death and their identity strategies. Furthermore, I seek to confirm whether these discourses on death had an effect on the identity behaviours of the communities and led to a more active approach among the communities in their funeral practices. As the identity phenomenon varied in time and space, my research also attempts to demonstrate that the more powerful and stable the collective identity was, the more the different identity phenomena were intrinsically linked together, thus denoting a structured society.
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Les espaces funéraires suburbains de Mari (Moyen-Euphrate, 2900-1760 av. J. -C.) : analyse archéo-anthropologique

Nassar, Joyce 29 September 2010 (has links)
Depuis sa fondation à l'aube du IIIe millénaire, Mari s'impose comme une métropole proche-orientale au pouvoir politique et économique prospère jusqu'à sa destruction en 1760 av. J.-C.. Le site constitue une référence incontournable pour toute étude concernant cette période grâce à la richesse de ses données archéologiques et épigraphiques s'étalant sur une chronologie divisée en trois Villes. Comme toute cité proche-orientale, elle a révélé de nombreuses sépultures sous l'espace de vie et une probable nécropole extra-muros lui est associée. Néanmoins, les pratiques funéraires sont toujours méconnues faut d'étude archéo-anthropologique exhaustive des sépultures. Nous avons donc voulu entreprendre cette étude en réexaminant les archives et en recueillant les données taphonomiques sur le terrain. En outre, nous avons étudié l'âge et le sexe et toutes les caractéristiques biologiques des squelettes disponibles (N = 131). Ce travail a permis de dégager les principaux éléments de la norme funéraire mariote et de comprendre l'organisation des espaces funéraires suburbains et leurs relations avec l'espace de vie. Il a également permis d'aborder le mode sélectif qui a conduit les mariotes à inhumer certains de leurs défunts sous la ville plutôt qu’au sein d’une nécropole. Des ruptures concordant avec l'histoire et l'archéologie ont été identifiées dans les pratiques funéraires. Pourtant, les caractéristiques métriques dentaires, les caractères discrets et les pathologies dentaires révèlent une population homogène au cours du temps. Les lésions dentaires touchent la majorité des sujets comme dans les autres séries des sites voisins contemporains. Toutefois, le taux de carie enregistré est plus important à Mari révélant une alimentation riche, caractéristique des sociétés agricoles. Enfin, cette étude pose la question du rapport entre le changement de population et les ruptures chronologiques telles qu'elles sont renseignées par les sources épigraphiques et archéologiques. / Since it's foundation around 2900 B.C. Mari remained a powerful and prosperous near-eastern capital till its destruction in 1760 BC. This site constitutes a crucial reference in the near-eastern history for this time period due to the lavish historical and archaeological data coming from it's three successive cities. Like every near-eastern urban site, Mari revealed numerous graves beneath the floors, which are associated to a probable extra-muros cemetery. However, the burial practices were still unknown. Thus, it was decided to undertake an archeo-anthropological study of the burials by examining archived field records and taphonomical data gathered during tomb excavations. Age and sexe of each skeleton available were assessed followed by an examination of all the biological characteristics (N = 131). This study revealed the features of the funerary standard in Mari, the organisation of the funeral suburban spaces and there relationship with the subjacent occupation levels. It has also shown the selective approach that led the inhabitants to bury their dead under the city and not in a dedicated necropolis. Several breaks concurring with historical and archaeological data were identified in the funeral practices. Nevertheless, teeth metrical data, discrete traits and dental pathologies revealed a homogeneous population. Dental lesions were found on almost all of the individuals, as it is the case in other contemporaneous and neighbouring populations. Yet, the Mari dentitions showed a higher rate of caries suggesting a diet rich in carbohydrates, which is a characteristic of agricultural societies. Finally, this present study questions to what extent chronological breaks attested by historical and archaeological data can be concurrent with changes in population.
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Les enfants au Néolithique : du contexte funéraire à l'interprétation socioculturelle en France de 5700 à 2100 avant J.-C. / Children in the Neolithic : from funerary context to socio-cultural interpretation in France from 5700 to 2100 BC.

Le Roy, Mélie 17 March 2015 (has links)
Durant le Néolithique en France (5700-2100 ans av. J.-C.), plusieurs groupes culturels principalement définis à partir du mobilier se succèdent. Les pratiques funéraires témoignent de changements majeurs au cours de cette période. Les sépultures d’abord individuelles, ont tendance à être regroupées, avant que la monumentalisation et la collectivisation des tombes se mettent en placeau Néolithique moyen pour devenir combiné et quasi exclusives à la fin du Néolithique. L’objectif de ce travail est l’étude des individus immatures dans divers contextes (pratiques funéraires, recrutement, analyse spatiale) et une discussion de leur considération sociale à partir des résultats obtenus.Une analyse multi-scalaire, fondée sur un inventaire de 8124 sites, associe les données archéologiques et biologiques et elle a été couplée à un SIG. La base de données ainsi constituée a vocation à être disponible sous la forme d’une plateforme collaborative en ligne.Huit sites du Néolithique moyen et de la fin du Néolithique ont fait l’objet d’une étude plus approfondie avant d’être intégrés à l’ensemble de l’échantillon. Les résultats documentent une organisation spécifique aux individus immatures mise en place à l’échelle du site. Une diversité de traitements est également visible à une échelle plus large, autorisant certains regroupements de sites d’un point de vue géographique et chronologique. Les différences observées semblent refléter des âges de rupture dans la considération sociale des individus immatures et conduisent à une discussion sur la présence de tranches d’âge au sein de la cohorte des défunts non-adultes, comme autant d’étapes sociales depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte. / In France, during the Neolithic time period (5700-2100 BC), several cultural groups have been identified. They are mostly defined according to their set of artefacts. Funerary practices show major changes during this period. In the begining of Neolithic burials were simple and gathered, following with monumentalisation and collectivization at the middle Neolithic, before becoming exclusive at the end of the Neolithic. The aim of this research is to focus on immature individuals within these various contexts (funerary practices, age distribution and spatial analysis) and to discuss the social statut of young individuals within the society through the collected data.A multi-scalar study, based on an inventory of 8124 settlements in France combines biological and archaeological data and includes a GIS analysis. This elaborated data base is designed to become an online collaborative platform.Special attention is given to eight funerary sites dated respectively to middle Neolithic and to the end of Neolithic before their integration in the whole sample. Results document a specific spatial distribution of the immature individuals inside the funerary sites. Various funerary treatments are also identified on a larger scale, allowing the grouping of some sites both geographically and spatially. These differences seem to reflect breaking age at death linked to the social consideration of the immature deceased, from birth to adulthood.

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