1 |
Analyse de la valeur pronostique du contexte immunologique du cancer superficiel de la vessieSt-Onge, Denise 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016 / Le cancer de la vessie est le 5e plus répandu au Canada. Les tumeurs vésicales non-infiltrant le muscle (TVNIM) représentent 70-75% des tumeurs au premier diagnostic. Après une résection transurétrale de tumeur de vessie (RTUTV), 60-70 % des patients souffriront de récidive et 10-20 % de progression vers l’infiltration du muscle (TVIM). Présentement, l’évaluation du risque de récidive ou de progression pour sélectionner le traitement approprié est basée sur les caractéristiques cliniques et pathologiques. La gestion des TVNIM à haut risque est l’un des aspects les plus difficiles à gérer pour un uro-oncologue et il est bien connu que l’issue clinique peut varier significativement entre des patients ayant une tumeur de même stade. Il serait donc important de détecter les tumeurs les plus susceptibles de récidiver et de progresser pour ajuster le traitement en conséquence. L’objectif de mon projet était d’analyser la valeur pronostique du contexte immunologique des TVNIM pour prédire leurs probabilités de récidive ou de progression vers l’infiltration du muscle. Mon premier volet consistait à évaluer la valeur pronostique de l’infiltration des cellules immunes, telles que les cellules dendritiques infiltrant les tumeurs (TIDC), les cellules T infiltrant les tumeurs (TIL) et les macrophages associés aux tumeurs (TAM) dans une cohorte de 106 TVNIM initiales. Les données d’infiltration des TIDC et des TIL dans les TVNIM démontrent leur importance dans l’évolution des patients atteints du cancer de la vessie et pourraient aider à identifier les TVNIM à haut risque. Mon deuxième volet consistait à caractériser un profil d’expression génique associé aux immunités innée et adaptative dans une série de 22 TVNIM. Cependant, le faible nombre de tumeurs disponibles a empêché d’obtenir une conclusion. Notre étude a permis de confirmer que la composition et le phénotype des cellules immunes infiltrant les TVNIM ont un impact sur l’évolution de ces tumeurs. / Bladder cancer is the 5th most common cancer in Canada. Non-muscle invasive bladder cancer (NMIBC) represents 70-75 % of tumours at first diagnosis. Although treated effectively by transurethral resection (TUR), they recur in 60-70% of cases and progress to muscle-invasive bladder cancer (MIVB) in 10-20%. Currently, the evaluation of the risk of recurrence or progression in NMIBCs to select the appropriate treatment is based on clinical and pathologic characteristics. The management of high risk NMIBCs is one of the most difficult issues in urologic oncology and it is well known that the clinical outcome can significantly vary between patients who have the same histological tumour stage. Therefore, it would be important to detect tumours that are most likely to recur or progress to adjust treatment accordingly. The objective of my project was to explore the potential of the immunological profile of NMIBC to predict their probability of recurrence or progression to muscle invasion. My first aim was to evaluate the clinical significance of the presence of tumor-infiltrating dendritic cells (TIDCs), tumor-infiltrating T cell (TILs) and tumor-associated macrophages (TAMs) in a cohort of 106 NMIBC tumours obtained at the initial diagnosis. Our data on the pattern of TIDCs and TILs infiltration in NMIBC underline their importance in the evolution of patients with bladder cancer and may help identify high-risk NMIBCs tumours. My second aim was to characterize profiles of immune gene expression associated with the innate and adaptive immune systems in a series of 22 NMIBCs to further refine a prognostic immune profile. However, the small number of tumours I could analyse prevented any conclusive analysis of the gene expression data. Our study allowed us to confirm that the composition and phenotype of the immune cell infiltrate in NMIBCs had an impact on the evolution of these tumours.
|
2 |
La valeur prédictive et pronostique d'une faible expression des récepteurs d'oestrogènes en cancer du seinBouchard-Fortier, Antoine 24 April 2018 (has links)
L’objectif de ce projet fut d’évaluer le bénéfice associé à la thérapie antihormonale (TA) pour les cancers du sein avec des récepteurs d’estrogènes (ER) faiblement positifs (< 10 fmol/mg de cytosol). Nous avons identifié 2221 patientes avec cancer du sein dont ER ont été évalués par méthode biochimique (Ligand-Based Assay ou LBA) de 1976 à 1995 et suivies jusqu’en 2008. Des modèles à risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour évaluer l’impact des différents niveaux de ER sur la survie au cancer du sein chez les patientes ayant reçu ou non une TA. Parmi les 2221 patientes incluses dans l’étude, 661 (29,8%) ont reçu une TA. Chez celles avec TA, une diminution significative de la mortalité spécifique au cancer du sein n’a été démontrée que pour les niveaux de ER ≥10 fmol/mg de cytosol. Ainsi, ceci ne supporte pas une TA pour les cancers du sein faiblement positif pour ER testés en LBA. / The objective of this project was to evaluate the effect of antihormonal therapy (AT) on patients with weakly positive ER breast cancers (BC) (< 10 fmol/mg of cytosol). We identified 2221 BC patients with ER tested by ligand-based assay (LBA) from 1976 to 1995, treated and followed until 2008. Cox proportional hazards models were used to assess the effect of ER levels on BC survival in patients who received AT. Of 2221 patients studied, 661 (29.8%) received AT. Of those who received AT, there was a significant risk reduction in breast cancer-specific mortality only for patients with ER levels ≥10 fmol/mg of cytosol. Therefore our results do not support treating with AT weakly positive ER BC patients identified by LBA.
|
3 |
Effet de l'hyperoxémie sur le pronostic neurologique à long terme suivant un traumatisme craniocérébral graveBergeron, Alexandre 21 October 2024 (has links)
Le traumatisme craniocérébral (TCC) est l'une des causes principales du fardeau sur les soins de santé mondialement et son incidence augmente au fil du temps. Le cerveau lésé étant très vulnérable aux lésions cérébrales secondaires, les interventions en phase aiguë de soins visent à améliorer l'oxygénation cérébrale. L'administration de concentrations élevées en oxygène est une pratique couramment utilisée dans les soins des patients victimes de TCC grave afin de prévenir l'hypoxie cérébrale, mais son bénéfice reste incertain. Nous avons effectué une analyse secondaire d'une étude prospective multicentrique pancanadienne menée chez des patients adultes admis à l'unité de soins intensifs suivant un TCC grave. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'association entre l'hyperoxémie et les issues neurologiques fonctionnelles à long terme chez ces patients. Nos issues cliniques secondaires étaient la mortalité, la qualité de vie et la durée de séjour à l'hôpital et à l'unité de soins intensifs. Notre étude à visée exploratoire n'a pas montré d'association entre l'hyperoxémie et le pronostic neurologique à long terme, la mortalité ou la qualité de vie suivant un TCC grave. Nos résultats contribuent à élucider la sécurité de l'hyperoxémie en évaluant les issues fonctionnelles sur une durée plus longue que ce qui a été rapporté dans des études précédentes. De surcroît, l'exposition à l'hyperoxémie a été objectivée durant une période de sept jours, soit bien plus que dans les travaux antérieurs. Un vaste essai clinique randomisé multicentrique est nécessaire afin d'établir les cibles optimales d'oxygénation dans cette population de patients. / Traumatic brain injury (TBI) is one of the leading causes of the global burden on health care, and its incidence is increasing over time. The injured brain being susceptible to secondary cerebral injury, interventions in the acute phase of care aim at improving oxygen delivery to the brain. The administration of high concentrations of oxygen is a common practice in the care of severe TBI patients to prevent cerebral hypoxia, but its benefit remains uncertain. We performed a post-hoc analysis of a prospective, pan-Canadian multicenter study (TBI-Prognosis) in adult patients admitted to the intensive care unit following a severe TBI. The objective of our study was to assess the association between hyperoxemia and long-term functional neurological outcomes in these patients. Secondary outcomes were all-cause mortality, quality of life, and length of stay (in-hospital and intensive care unit). In our exploratory study, no association was found between hyperoxemia in the acute phase of care and long-term neurological outcome, mortality, or quality of life. Our results contribute to elucidating the safety of hyperoxemia by assessing functional outcomes over a longer period of time than has been reported in previous studies. In addition, exposure to hyperoxemia was objectified over a period of seven days, which is much longer than in previous work. A large multicenter randomized clinical trial is needed to establish the optimal oxygenation targets in this patient population.
|
4 |
Valeur prédictive des critères du " Canadian CT Head Rule " pour le pronostic de développement des symptômes persistant au-delà de trois mois suite à un traumatisme craniocérébral légerSimonyan, David 17 April 2018 (has links)
Le traumatisme craniocerebral (TCC) léger est un problème fréquent dans les services d'urgence. Dans la majorité des cas, les patients ne rencontrent pas de complications majeures dans leur processus de guérison. Néanmoins, selon les données probantes, 1% des patients développent des complications neurologiques graves peu après le traumatisme. Pour dépister les patients à risque de complications médicales graves, les médecins d'urgence utilisent les critères cliniques prédictifs du Canadian CT Head Rule (CCHR). D'autre part, certaines études démontrent que jusqu'à 40% des patients atteints de TCC léger peuvent développer des symptômes persistant au-delà de trois mois (SPTM). À ce jour, aucun suivi systématique de ces patients n'est néanmoins prévu et aucun indicateur fiable n'a été validé pour dépister les patients à risque de développement des SPTM. Selon certaines études, les patients présentant des lésions intracrâniennes post-traumatiques à l'imagerie radiologique ont une incidence plus élevée de SPTM que ceux qui ne présentent pas de lésions visibles. Dans le cadre de cette recherche, nous avons émis l'hypothèse que les patients présentant des critères du CCHR avaient une incidence plus élevée de SPTM. Cependant, les critères du CCHR n'ont jamais été validés pour le dépistage de ces complications. Nous avons donc effectué une étude prospective au sein du service d'urgence de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, dont l'objectif principal était de vérifier si les patients présentant des critères du CCHR avaient une incidence plus élevée de développer des SPTM que ceux ne présentant pas ces critères. L'objectif secondaire de cette étude était de vérifier si le nombre de critères présents était prédictif des SPTM. Les résultats de notre étude portant sur 77 cas de TCC léger ont démontré que les patients ayant des critères du CCHR n'avaient pas une incidence plus élevée de développer des symptômes persistants que les patients n'ayant pas ces critères. Cependant, nous avons observé que le critère d'âge (65 ans et plus) du CCHR est un facteur de risque significatif pour l'apparition des SPTM. Les patients âgés de 65 ans ou plus ayant subi un TCC léger ne sont pas nombreux, nous suggérons donc qu'une attention particulière soit portée à cette population de victimes de TCC légers.
|
5 |
Nouveaux marqueurs pronostiques dans la sténose aortique à bas débitDahou, Abdellaziz 24 April 2018 (has links)
La sténose aortique (SA) est la valvulopathie la plus fréquente dans les pays industrialisés. La SA avec bas débit cardiaque n’est pas une condition rare. Environ 5-10% des patients ayant une SA sévère présentent un état de bas débit cardiaque avec fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) diminuée (< 50%; c.-à-d. bas débit classique), et environ 10-25% présentent une SA à bas débit (SABD) malgré la présence d’une FEVG préservée (> 50%; c.-à-d. bas débit paradoxal). La présence d’un faible débit cardiaque s’accompagne souvent d’un bas gradient avec une petite aire valvulaire aortique (AVA) ce qui peut fausser l’évaluation de la sévérité de la sténose et conduire à une mauvaise décision thérapeutique. Deux principaux défis se posent chez ces patients afin de guider le traitement : le premier est de différentier une SA vraiment sévère (SAVS) d’une SA pseudo-sévère (SAPS) et le deuxième est de quantifier avec précision les dommages myocardiques pour mieux stratifier le risque. Malheureusement, les paramètres traditionnels dérivés de l’échocardiographie de repos ou de stress qui sont utilisés pour évaluer la sévérité de la SA et la fonction cardiaque sont loin d’être optimaux. Par conséquent, la quantification de la sévérité de la maladie et la prise en charge thérapeutique peuvent être inappropriées dans une proportion non négligeable de ces patients. L’objectif général de ce projet de doctorat est de déterminer quels sont, parmi les facteurs échocardiographiques, électrocardiographiques, et sanguins ceux qui permettent de mieux préciser la sévérité de la SA et l’atteinte myocardique et prédire de façon indépendante la survenue de morbidité et mortalité. Le but ultime est d’améliorer les algorithmes de stratification du risque et de décision thérapeutique chez ces patients. / Aortic stenosis (AS) is the most common valvular heart disease in developed countries. Low-flow AS is not uncommon. Approximately, 5 to 10 % of patients with severe aortic stenosis have a low cardiac output with impaired left ventricular ejection fraction (LVEF< 50%; i.e. classical low-flow), and about 10-25% have a low-flow AS despite preserved LVEF (> 50%, i.e. paradoxical low-flow). The presence of a low cardiac output is often accompanied by a low gradient and small aortic valve area (AVA) and can thus distort the assessment of AS severity and lead to non-adequate therapeutic decision. Two main challenges are posed by these patients. The first is to differentiate a truly severe AS from a pseudo-severe AS, i.e. a failing left ventricle unable to fully open valve slightly or moderately stenotic. This distinction is crucial because the aortic valve replacement will be beneficial only in the case of true-severe AS, according to the literature. The second challenge is to accurately quantify myocardial damage to better stratify the risk. Unfortunately, traditional parameters derived from rest or stress echocardiography that are used to assess the severity of AS and myocardial dysfunction are not adequate in low flow state. Therefore, quantification of the disease severity and the ensuing therapeutic management may not be appropriate in a large proportion of these patients. The general objective of this doctoral project is to determine which of the echocardiographic, electrocardiographic, and blood biomarkers will allow us to better assess severity of AS and myocardial impairment and independently predict morbidity and mortality. The ultimate aim is to improve the algorithms of risk stratification and the therapeutic decision making in these patients.
|
6 |
Intérêt de la fraction d'éjection antégrade du ventricule gauche calculée par la méthode de Dumesnil chez les patients avec une régurgitation mitrale organique sans critères chirurgicaux d'intervention mitraleDupuis, Marlène 28 September 2018 (has links)
La régurgitation mitrale est la valvulopathie la plus fréquente dans les pays occidentaux. La régurgitation mitrale organique est une maladie progressive, pouvant avoir des impacts importants sur la morbidité et la mortalité des patients atteints. Les seuls traitements curatifs sont la chirurgie (réparation ou remplacement de la valve) et la réparation mitrale percutanée. Cependant, une controverse est présente par rapport au moment optimal pour opérer les patients avec une régurgitation mitrale sévère asymptomatique. Plusieurs études ont démontré que les patients avec une régurgitation mitrale sévère, si suivis de façon rigoureuse et opérés rapidement après la survenue des critères chirurgicaux établis dans les guides de pratique, avait une survie équivalente à la population générale. D’autres études ont démontré que les patients étant opérés dès que leur régurgitation mitrale devenait sévère avaient une amélioration de leur qualité de vie et une augmentation de leur survie par rapport aux patients chez qui l’on attendait l’atteinte des critères chirurgicaux avant d’opérer. Il n’y a pas de stratégie valable pour tous les patients et pour tous les hôpitaux. Il est important de déterminer des facteurs permettant de stratifier le risque des patients avec une régurgitation mitrale organique afin de les suivre adéquatement et de les opérer au bon moment. Il faut comprendre qu’un grand nombre de patients, même avec une régurgitation sévère, n’auront jamais besoin d’être opérés, puisqu’ils n’atteindront jamais les critères chirurgicaux (76 % des patients avec une régurgitation mitrale sévère n’atteignent pas les critères chirurgicaux après 5 ans de suivi et 55% ne les atteignent pas après 8 ans). Les critères chirurgicaux actuels des guides de pratiques inclus : la présence de symptômes, une dysfonction du ventricule gauche (fraction d’éjection < 60% ou diamètre télésystolique >40mm), la survenue d’une fibrillation auriculaire et la survenue d’une hypertension pulmonaire. Le principal objectif de ce projet de maîtrise est de déterminer des facteurs échocardiographiques permettant d’améliorer la stratification du risque des patients avec une régurgitation mitrale organique asymptomatique. Notre hypothèse principale était que la fraction d’éjection antégrade, calculée par la méthode de Dumesnil, est supérieure à la fraction d’éjection totale, calculée par la méthode de Simpson, pour prédire la survenue d’événement (chirurgie mitrale ou décès) chez les patients avec une régurgitation mitrale organique sans critères chirurgicaux. / Mitral regurgitation is the most frequent valvular disease in western countries. Organic mitral regurgitation is a progressive disease associated with worse prognosis and reduced survival. Surgical intervention (mitral valve repair or replacement) and transcatheter mitral valve procedure are the only available therapies for severe mitral regurgitation. However, the optimal timing of mitral valve surgery in asymptomatic patients with severe mitral regurgitation remains controversial. Some studies concluded that, with a rigorous follow-up and a prompt surgery when the surgical criteria described in the guidelines occur, patients with a severe mitral regurgitation had a similar survival as the rest of the population. Several studies suggested that, in patients with severe mitral regurgitation, an early surgery after the diagnosis improved the prognosis compared to a “watchful waiting” strategy. There is probably no universal strategy for every patient in every hospital. We need to improve individualized risk stratification in patients with organic mitral regurgitation, so we can improve the follow-up of the patients and the selection of the optimal timing of the surgery. There is an important proportion of the patients who will never need to be operated because they will never meet surgical criteria and never develop symptoms. However, we are currently unable to determine which patients will develop left ventricular systolic in the postoperative period, despite the fact that they have no surgical criteria in the pre-operative period. The actual surgery criteria in the guidelines are: the occurrence of symptoms, a left ventricular systolic dysfunction (established by a left ventricular ejection fraction <60% or a left ventricular end-systolic diameter >40mm), the occurrence of a new onset of atrial fibrillation and the occurrence of a new onset of pulmonary hypertension. The objective of this master project was to identify the echocardiographic factors that improve risk stratification in patient with an asymptomatic mitral regurgitation. Our main hypothesis was that the forward left ventricular ejection fraction, calculated by Dumesnil method, is more sensitive than the total left ventricular ejection fraction to detect left myocardial dysfunction and predict event (mitral surgery or death) in patients with an organic mitral regurgitation without surgical criteria.
|
7 |
La valeur pronostique de la protéine S-100B et de l'énolase neurone-spécifique suivant un traumatisme craniocérébral modéré ou grave : revues systématiques et méta-analysesMercier, Éric 24 April 2018 (has links)
Cette étude a pour objectif de déterminer la valeur pronostique de la protéine S-100ß et de l’énolase neurone-spécifique (NSE) chez les patients ayant subi un traumatisme craniocérébral (TCC) modéré ou grave. Deux revues systématiques et méta-analyses ont été effectuées afin de recenser les études présentant un dosage de ces biomarqueurs en lien avec la mortalité ou le pronostic fonctionnel évalué à l’aide du score du Glasgow outcome scale (GOS). Des 9228 résultats de la recherche, 41 et 26 études ont été incluses, respectivement, pour la protéine S-100ß et la NSE. Il existe une association entre le dosage sérique de la protéine S-100ß et de la NSE avec une issue clinique défavorable, c’est-à-dire la mortalité ou un score du GOS ≤ 3. Une concentration sérique entre 1,38 et 10,50 µg/L pour la protéine S-100ß est 100 % spécifique pour prédire le décès. La présence de lésions extracérébrales n’influençait pas cette association. / The main objective of this study is to determine the prognostic value of S-100ß protein and neuron-specific enolase (NSE) following a moderate or severe traumatic brain injury (TBI). Two systematic reviews and meta-analysis were performed to find the studies having evaluated the link between a level of those biomarkers and the mortality or the Glasgow outcome scale (GOS). Of the 9228 citations, 41 and 26 studies were finally included respectively for S-100ß protein and NSE. We observed a significant association between blood levels of S-100ß protein and NSE and an unfavorable outcome such as the mortality or the GOS ≤ 3. A 100% specificity serum level threshold for mortality was between 1.38 to 10.50 µg/L for the S-100ß protein. The association showed consistent results despite the presence of significant extracranial injuries.
|
8 |
Tumeur de Pancoast-Tobias : résultats du groupe d'oncologie thoracique clermontois : étude rétrospective à propos de 71 casMontmayeur-Jeannin, Gaëlle 08 June 2006 (has links) (PDF)
Les tumeurs de Pancoast-Tobias ont été clairement décrites pour la première fois en 1932. Leur fréquence reste faible, 3% des cancers bronchiques. Le premier traitement efficace est rapporté en 1956 depuis, malgré le développement des traitements combinés il reste controversé. Cette étude rétrospective de 1992 à 2004 a évalué les traitements reçus par 71 patients porteurs de tumeur de Pancoast-Tobias dans le cadre du groupe d'oncologie thoracique clermontois. La comparaison des différents traitements permet de conclure que la chirurgie quand elle est possible reste le meilleur traitement à condition que l'exérèse soit complète. La radio-chimiothérapie concomitante d'induction par cisplatine, 5 fluoro-uracile et vinorelbine semble le meilleur traitement en induction ou chez les non opérés en comparaison à la radiochimiothérapie séquentielle ou à d'autres protocoles de chimiothérapie concomitante. A l'exception des patients métastatiques qui tirent plus de bénéfice en terme de survie et de tolérance d'un traitement séquentiel. La survie médiane tous stades confondus a été calculée à 9 mois avec une survie pour les stades IIb de 33 mois et 14 mois pour les stade IIIA et IIIB. Les principaux facteurs pronostics retrouvés ont été : l'age, le performans statu, le stade, le statu T, le taux de cyfra 21 initial, la présence d'une résection complète et le statu pN post opératoire. Le problème reste la fréquence élevée de rechutes cérébrales pour lesquelles des essais sont en cours pour savoir s'il faut s'orienter vers une chimiothérapie d'induction, une irradiation cérébrale prophylactique ou une chimiothérapie de consolidation.
|
9 |
L'effet de l'âge des culots globulaires transfusés sur le pronostic neurologique suivant un traumatisme craniocérébral ABLE-tbiRuel-Laliberté, Jessica 18 February 2021 (has links)
Introduction: L'anémie est une condition médicale fréquemment observée chez les patients admis à l’unité des soins intensifs (USI) suivant un traumatisme craniocérébral (TCC) et justifie souvent le recours à des transfusions de culots globulaires. Une période prolongée d’entreposage des culots globulaires pourrait entrainer des lésions d’entreposage. Considérant la sensibilité du cerveau à l'hypoxémie, les victimes de TCC représentent une population plus vulnérable aux conséquences des lésions d'entreposage. Méthodologie: Nous avons effectué une analyse ‘nichée’ prévue à priori, d’un sous-groupe de patients victimes de TCC ayant participé à l’étude ABLE. L'objectif principal consistait à évaluer si l’administration de culots globulaires les plus frais possibles entraine un meilleur pronostic neurologique à 6 mois lorsque comparé à l'administration de culots standards chez des adultes admis à l'USI suivant un TCC, mesuré à l'aide du Extended Glasgow Outcome Scale. Résultats: Les caractéristiques démographiques des patients étaient comparables entre les deux groupes. Dans le groupe ayant reçu des culots globulaires frais, 73,1% des patients présentaient une issue neurologique défavorable (GOSe ≤ 4) comparé à 64,5% dans le groupe standard (P = 0,21). Nous n’avons observé aucun effet de la transfusion de culots globulaires frais sur le pronostic neurologique (OR 1,34 [0,72-2,50]; P = 0,35). Nous avons cependant observé une probabilité moindre d’issue neurologique défavorable à 3 mois chez les patients ayant un bon pronostic initial (OR 0,33 [0,11-0,96]; P = 0,04), et une probabilité accrue chez les patients avec un pronostic initial intermédiaire (OR 5,88 [1,66-20,81];P = 0,006) ou mauvais (OR 1,67 [0,53-5,30]; P = 0,38). Conclusion: Nos résultats suggèrent que la transfusion de culots globulaires frais n'est pas associée à l'amélioration à 6 mois du pronostic neurologique chez les patients atteints de TCC. Cependant, nous ne pouvons exclure un effet différentiel selon le pronostic initial du patient. / Introduction: Anemia is frequent in critically ill patients with traumatic brain (TBI), often leading to red blood cells (RBC) transfusions. RBC prolonged storage may cause a decreased ability to carry oxygen. Considering the susceptibility of the brain to hypoxemia, the age of RBC transfused to TBI patients may have an impact on outcomes. Methods: We conducted an a priori planned analysis of the TBI patients enrolled (n=217) in the ABLE study, a large multicenter RCT comparing the use of fresh blood to the use of standard issued blood in critically ill patients on mechanical ventilation. Our primary outcome measure was the Glasgow Outcome Scale extended (GOSe); secondary outcomes were ICU, hospital and 6-month mortality. Results: Patient characteristics were comparable between groups. In the fresh group, 73.1% of the patients had an unfavourable neurological outcome (GOSe ≤ 4) as compared to 64.5% in the standard group (P = 0.21). We observed no overall effect of fresh red blood cells on neurologic outcome (OR 1.34 [0.72-2.50]; P = 0.35) but observed differences across prognostic bands with a decreased odds of unfavourable outcome in patients with the best prognosis at baseline (OR 0.33 [0.11-0.96] P = 0.04) but an increased odds in those with intermediate and worst baseline prognosis (OR 5.88 [1.66-20.81]; P = 0.006 and 1.67[0.53-5.30] P = 0.38), respectively. Conclusion: Overall, transfusion of fresh red blood cells was not associated with a better neurological outcome at 6 months. However, we cannot exclude a differential effect according to the patient baseline prognosis.
|
10 |
Contribution au pronostic d'une pile à combustible de type PEMFC : approche par filtrage particulaire / contribution to prognostics of fuel cells of PEMFC type : approach based on particle filteringJouin, Marine 10 December 2015 (has links)
Le développement de nouveaux convertisseurs d’énergie, plus efficients et plus respectueux de l’environnement, tels que les piles à combustibles, tend à s’accélérer. Leur diffusion à grande échelle suppose cependant des garanties en termes de sécurité et de disponibilité. Une solution possible pour ce faire est de développer des solutions de Prognostics and Health Management (PHM) de ces systèmes, afin de mieux les surveiller, anticiper les défaillances et recommander les actions nécessaires à l’allongement de leur durée de vie. Dans cet esprit, cette thèse porte sur la proposition d’une approche de pronostic dédiée aux piles à combustibles de types PEMFC à l’aide de filtrage particulaire.Le raisonnement s’attache tout d’abord à mettre en place une formalisation du cadre de travail ainsi que des exigences de mise en. Ceci se poursuit par le développement d’un modèle basé sur la physique permettant une estimation d’état de santé et de son évolution temporelle. L’estimation d’état est réalisée grâce à du filtrage particulaire. Différentes variantes de filtres sont considérées sur la base d’une de la littérature et de nouvelles propositions adaptées au PHM sont formulées et comparées à celles existantes. Les estimations d’état de santé fournies par le processus de filtrages ont utilisées pour réaliser des prédictions de l’état de santé futur du système, puis de sa durée devie résiduelle. L’ensemble des propositions est validé sur 4 jeux de données obtenus sur des PEMFC suivant des profils de mission variés. Les résultats montrent de bonnes performances de prédictions et d’estimations de durée de vie résiduelle avant défaillance. / The development of new energy converters, more efficient and environment friendly, such as fuelcells, tends to accelerate. Nevertheless, their large scale diffusion supposes some guaranties in termsof safety and availability. A possible solution to do so is to develop Prognostics and HealthManagement (PHM) on these systems, in order to monitor and anticipate the failures, and torecommend the necessary actions to extend their lifetime. In this spirit, this thesis deals with theproposal of a prognostics approach based on particle filtering dedicated to PEMFCs.The reasoning focuses first on setting a formalization of the working framework and theexpectations. This is pursued by the development of a physic-based modelling enabling a state ofhealth estimation and its evolution in time. The state estimation is made thanks to particle filtering.Different variants of filters are considered on the basis of the literature and new proposals adaptedto PHM are proposed and compared to existing ones. State of health estimates given by the filter areused to predict the future state of the system and its remaining useful life. All the proposals arevalidated on four datasets from PEMFC following different mission profiles. The results show goodperformances for predictions and remaining useful life estimates before failure.
|
Page generated in 0.0282 seconds