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Un cinéma de recherche entre fiction et documentaire : retour sur une expérience de film autour des relations filles-garçons avec des jeunes d’une cité HLM / Film research between fiction and documentary : back on a film experience around youth and love in a working class districtCohen, Grégory 29 November 2019 (has links)
En partant d'une recherche filmique sur les jeunes et l'amour dans un quartier populaire, cette thèse, entre sciences sociales et cinéma, recherche et création, soulève une question de société - comment les jeunes composent avec les normes sociales imposées par leurs groupes d'appartenance ? - et une question de cinéma - en quoi le détour par la fiction et l'improvisation permet d'enquêter sur des réalités sociales et d'imaginer d'autres façons de travailler avec les enquêtés ?Elle est basée sur une enquête ethnographique de plusieurs années dans un quartier ouvrier et d'immigration de la région parisienne (Les Mureaux, Yvelines), ainsi que sur des ateliers cinéma et le tournage d'un film (La cour des murmures) entre fiction et documentaire avec des jeunes habitants âgés de 15 à 20 ans.Dans cet espace où l'interconnaissance est très développée et chacun veille à sa réputation, les jeunes montrent difficilement leurs sentiments et sont souvent contraints de jouer un rôle social. Nous avons voulu étudier la spécificité de cette présentation de soi théâtrale, qui est à la fois une contrainte – l'injonction à adopter une attitude propre à la morale du quartier – et un mode de survie et de résistance, puisqu'elle permet aussi d'échapper aux regards des autres et de manière plus large aux normes sociales qui pèsent sur ces jeunes.Le film est l'occasion de créer un espace de parole privilégié qui permet la réflexivité. Il devient alors un moyen de co-construire la recherche avec les filmés et de sortir des représentations dominantes sur les jeunes des quartiers populaires.L'écrit revient sur les questions de société et les questions de cinéma qui ont habité cette recherche. Il rend compte de la pensée à l'œuvre dans le film, aussi bien sociologique que cinématographique. Il revient sur ses conditions de fabrication, ses choix de réalisation, ses inspirations théoriques, les « moments de vie cinématographiques » qui ont émergé dans cette recherche. / Starting from a filmic research on young people and love in a working-class neighborhood, this thesis, between social sciences and cinema, research and creation, raises a question of society - how young people deal with the social norms imposed by their groups of belonging? - and a question of cinema - how does the detour through fiction and improvisation allow us to investigate social realities and to imagine other ways of working with the surveyed ? It is based on a multi-year ethnographic survey in a working-class and immigration district of Paris suburbs (Les Mureaux - Yvelines), as well as on film workshops and the shooting of a film (The court of whispers) between fiction and documentary with young inhabitants aged 15 to 20 years old. In this space, where acquaintanceship is highly developed and each ensures his reputation, young people have difficulty showing their feelings and are often forced to play a social role. We wanted to study the specificity of this theatrical self-presentation, which is both a constraint - the injunction to adopt an attitude specific to the morality of the neighborhood - and a mode of survival and resistance, since it also allows to escape the eyes of others and more broadly the social norms that weigh on these young people. The film is an opportunity to create a privileged space of speech that allows reflexivity. It becomes a way of co-constructing research with the filmed and to release dominant representations of young people from working-class neighborhoods. The writing goes back to the social issues and cinema issues that have led this research. It reflects the thought in the film, both sociological and cinematographic. He goes back on his conditions of fabrication, his choices of realization, his theoretical inspirations, the "moments of cinematographic life" that emerged in this research.
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L'univers féminin adolescent d'un quartier populaire en Seine-Saint-Denis / The teenage feminine world of a working-class neighborhood in Seint-Saint-DenisBaudry, Katia 18 December 2017 (has links)
Cette recherche a pour objectif de donner vie et corps à l’univers féminin adolescent dans un quartier populaire de la banlieue parisienne. Il s’agit de s’extraire du prisme de la victimisation et du regard androcentrique par lesquels les filles sont essentiellement observées, pour ne regarder qu’à travers l’axe des relations filles-filles, et s’apercevoir que la construction de l’identité collective et individuelle s’élabore, pendant la période de l’adolescence, et dans le contexte d’un quartier populaire de la banlieue parisienne, selon différentes stratégies, collectives et individuelles avec une confrontation directe aux parents, à l’école, aux pairs, au travail et au groupe. Ce travail est le fruit d’une longue expérience de terrain en tant qu’éducatrice spécialisée en Prévention spécialisée. La démonstration réalisée dans cette étude s’est concentrée exclusivement sur le vécu, le ressenti de 49 adolescentes, âgées de 11 à 17 ans, dont 18 réparties en trois groupes d’âges différents : 11-12 ans, 15-16 ans et 16-17 ans, sans qui cet univers resterait encore invisible aux regards des adultes. La méthodologie empruntée privilégie les méthodes d’enquête qualitative relevant de l’école de Chicago. Il ressort de cette étude la création par les adolescentes d’un entre soi féminin adolescent, culturel, territorial et social comme famille de substitution pour grandir, se protéger, vivre des expériences en dehors des cercles de sociabilités. / The aim of this research is to give life and body to the teenage feminine world in a working-class area of the Parisian suburbs. It is a question of extracting from the prism of the victimization and the Androcentric glance by which the girls are essentially observed, to look only through the axis of the girls-girls relationship, and realize that the construction of the identity Collective and individual development, during the adolescence period, and in the context of a working-class neighbourhood of the suburbs of Paris, according to different strategies, collective and individual with a direct confrontation with parents, at school , peers, work and group. This work is the result of a long field experience as a specialized prevention educator. The demonstration carried out in this study focused exclusively on the experience, the feeling of 49 teenage girls, aged 11 to 17 years, of which 18 divided into three groups of different ages: 11-12 years, 15-16 years and 16-17 years, without whom this universe would still remain Invisible to the eyes of adults. The borrowed methodology focuses on the qualitative survey methods of the Chicago school. It emerges from this study the creation by teenage girls of a female teenager, cultural, territorial and social as surrogate family to grow, protect themselves, live experiences outside the circles of sociability.
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Les parents-chercheurs du quartier du Plateau : l'éducation populaire comme facteur d'émancipation : une recherche-action au sein d'un centre social associatif de l'Agglomération Montargoise / A citizen project implemented in an underprivileged area of Montargis, under the aegis of a « Social center » called AMA (Association Montargoise d’Animation) : how a bottum-up education process may contribute to people emancipationPottier, Agnes 08 December 2016 (has links)
Cette étude repose sur l’observation de la mise en oeuvre, sous l’égide du Centre social de l’AMA (Association Montargoise d’Animation), d’un projet participatif dans une zone urbaine sensible.Après avoir rappelé les origines de la politique de la ville en France, et décrit les différents dispositifs qui la constituent, l’auteure analyse le déroulement de ce projet, dans lequel elle a joué un rôle de conseillère méthodologique. Elle montre comment les personnes qui ont choisi d’y participer sont parvenues à former un groupe de recherche en vue de réaliser une enquête sur la réussite scolaire, et comment elles ont su tirer partie des données recueillies pour aboutir à la rédaction d’un livret de 82 pages dans lequel elles exposent leurs conclusions.L’auteure montre enfin que la mise à distance de la réalité sociale qu’implique une démarche d’enquête a permis à ces personnes de surmonter les effets de la stigmatisation sociale dont elles se sentent les victimes pour assumer pleinement leur statut de citoyen.Loin de résulter de la transmission d’un savoir, ce changement d’attitude a été la conséquence du nouveau rôle qu’elles ont ainsi été amenées à jouer. En ce sens, une telle expérience relève de l’éducation populaire, c’est-à-dire d’un modèle d’éducation dans lequel l’enseignant accepte de partir, non pas de son propre savoir, mais de celui des « apprenants ». / This study is based on the observation of a citizen project that was implemented in an underprivileged area of Montargis, under the aegis of a « Social center » called AMA (Association Montargoise d’Animation).First, the author traces the origins of French urban policy, and describes its various administrative and operative levels. Then, she relates how some of the underprivileged citizens of this area joined the particular AMA project she has studied and in which she acted as a methodological consultant. She goes on describing how, together, they decided to conduct a survey with the aim of identifying factors which determine successful results at school, and how they wrote and published an 82 pages booklet in which they develop their findings. She makes it clear that she just recommended some research methods, without directly interfering in the survey itself.Finally, she shows that through the research they themselves conducted, the people involved in the project learned to take a step back from immediate social reality. This allowed them to overcome the effects of social stigmatization and to fully assume their citizen status. Far from submitting to transmitted knowledge, that change of attitude is an outcome of the new part they were induced to play in society. In that sense, such an experiment becomes an experience which belongs in the domain of people’s education (éducation populaire), that is to say a bottom-up education process in which teaching relies on learners’ knowledge instead of relying exclusively on teachers’ knowledge.
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Des transmissions à l'épreuve des situations migratoires : les conditions d'une émancipation individuelle par le loisir sportif des descendantes de migrants maghrébins en quartier populaire / Transmissions in immigrant populations : conditions for individual emancipation through recreational sports in the female descendants of North African immigrants in a disadvantaged neighborhoodTatu-Colasseau, Anne 10 December 2013 (has links)
L’objet de notre recherche vise à identifier les chemins de l’émancipation individuelle desdescendantes sportives de migrants maghrébins habitantes de quartier populaire.Parler d’émancipation féminine dans un contexte d’héritage migratoire arabo-musulman suscite unrisque de lecture du processus au travers de catégories sociales ethnocentrées. Le premier travail a doncconsisté en une déconstruction des catégories sociales dominantes puis en une reconstruction de catégoriesd’intelligibilité du social afin de dépasser l’illusion de la relégation collective cumulée - sexuée, culturelle etsociale - des descendantes de migrants maghrébins et l’impasse pratique de l’injonction paradoxale de« fidélité versus rupture » vis-à-vis du système anthropologique arabo-musulman. Dès lors, notre lecturecompréhensive de l’engagement, minoritaire et innovant, des descendantes dans un loisir sportif, en tantqu’espace de tradition masculine impliquant particulièrement le corps, a permis d’appréhender les moteurs etmodalités d’une individualisation qui ne traduit pas une simple contestation pratique d’une tradition héritée.Cheminer vers la recherche des conditions de possibilité de leur expérience de loisir sportif et desimplications pratiques de cet engagement sur leur repositionnement dans divers rapports sociaux a exigé demobiliser une démarche de terrain enracinée. A l’issue d’une enquête quantitative basée sur un repéragepatronymique de la représentation des descendantes dans l’offre de loisir territorialisée d’un quartier bisontin,54 éclairages qualitatifs ont permis de recueillir la matière de cette recherche au fur et à mesure de 6 moisd’observation participante des loisirs sportifs sur le quartier.Nous avons constaté que les processus familiaux de transmissions mémorielles et culturelles –références sexuées et religieuses – sont les vecteurs d’une dynamique des générations source de changementsnégociés entre la génération des migrants et celle des descendants. Fonction des vécus pré et post-migratoires,ils conditionnent la définition de statuts féminins et masculins qui stimulent différentiellement tant la doubleinscription familiale et sociale que l’engagement dans des espaces et des pratiques renouvelés, dont le sport.Le statut du transmetteur, le genre de l’héritier, sa place dans la fratrie, la structuration de celle-ci définissentles conditions individualisées de transmission, mais aussi de réception, de ce fond commun familial. Dans unsystème d’échanges généralisés, les matrices de l’expérience, territoriale et scolaire, représentent alors uncontexte global de validation ou d’invalidation des stratégies éducatives parentales et définissent les conditionsde leur inflexion ou réorientation progressive. L’ensemble de ces transmissions et variables conduisent à desunivers des possibles sportifs fragmentés chez les descendantes de l’immigration maghrébine.Les implications de cet engagement en termes d’émancipation « en tant que descendantes del’immigration maghrébine dans un quartier populaire » ont alors été appréhendées du point de vue de leursexpériences, donc de ce qu’elles font et de ce qu’elles sont quand elles disent qu’elles sont émancipées. Lesbricolages situés ambivalents mis en place traduisent leur identification optionnelle fonction de la désignationincluse dans l’interaction, le moment et l’espace. Ils leur permettent de concilier leurs aspirations et référencescontradictoires, ainsi que les contraintes qui en découlent, et de re-prendre place simultanément dans lafiliation et la société au travers de processus pluriels d’autonomisation, d’individualisation, de distinction oud’autodétermination destinés à refuser les assignations. / The aim of our study was to identify the forms that individual emancipation takes for the women froma disadvantaged neighborhood in a French city who are involved in sports and are the descendants of NorthAfrican immigrants.We are well aware that a study of female emancipation within the context of Arab-Muslimimmigration could run the risk of being ethnocentrically biased. To avoid this, our first task involved adeconstruction of the dominant social categories, followed by a reconstruction of scientifically-based socialcategories in order to break out of both the current collective gender, cultural and social exclusion of thefemale descendants of North African immigrants and of the impasse presented by the dictate of "loyalty orrupture" which exists in the Arab-Muslim anthropological system. Our comprehensive study of thecommitments, which are few in number and innovative, of the female descendants who participate in arecreational sport that involves the body and which is usually reserved for males, provides the drivers andconditions of an individualization that is not simply rebellion against an inherited tradition.In order to research the conditions under which the women experienced recreational sports and thepractical implications that this commitment had on their repositioning in social relationships, we usedgrounded theory methodology. We used patronymic tracking in a quantitative survey to obtain the percentageof female descendants participating in recreational sport offered in a neighborhood of Besançon, France, andthen we carried out 54 qualitative interviews. The research material was collected over a 6-month period ofon-site observation of recreational sports activities.We found that family processes of memory and cultural transmissions (gender and religiousreferences) are drivers of a generational dynamic: sources of changes negotiated between the generation ofimmigrants and that of the descendants. Based on pre-and post-immigration experiences, these processesdetermine the definition of female and male status, which stimulates in different ways family and socialpositions, as well as a new type of involvement with space and the new practices that accompany participationin sport. The status of the transmitter, the gender of the inheritor, her place among siblings, and thestructuration of her place define not only the individualized conditions of transmission, but also the conditionsof their reception into the common family background. In a generalized system of exchange, the matrices ofexperience (neighborhood and school environs) are representative of the over-all context of validation orinvalidation of parental educational strategies and define the conditions either for their acceptance or for theirgradual reorientation. All these types of transmissions and variables produce sport experiences that are variedand different for female descendants of North African immigrants. .The implications of this commitment to emancipation by the female descendants of North Africanimmigrants in a disadvantaged neighborhood are demonstrated in our study in terms of their experiences, i.e.,in what they do and what they are when they say they are emancipated. The resulting assemblage of varyingopposing and similar elements reflects their optional identification based on interactions, a particular time, andspace. It enables these women to reconcile their conflicting aspirations and references, and the resultingconstraints, and at the same time to take a new place in filiation and society via the multi-leveled process ofself-determination, individualization, distinguishing themselves from other women, and self-empowerment.
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Dignité et identité : famille et école dans les quartiers populaires / Dignity and identity : Family and school in the working-class neighborhoodsMurakami, Kazuki 15 March 2017 (has links)
Dans le discours public sur les quartiers populaires, les familles sont régulièrement accusées d’être responsables des problèmes des enfants, tels que la délinquance et l’échec scolaire. Les familles issues de l’immigration maghrébine et africaine sont plus particulièrement la cible de ces accusations, en références à leurs structures familiales et cultures spécifiques supposées. L’objectif de cette thèse est de réfléchir à la question éducative dans les quartiers populaires à travers l’analyse des discours des parents, des jeunes et des acteurs scolaires et locaux. En s’appuyant sur des enquêtes dans deux quartiers de banlieue parisienne, cette thèse examine tout d’abord le processus de construction locale des « problèmes de familles » autour de l’éducation. Les habitants des quartiers reproduisent les stigmates donnés en les retournant envers les autres. Les acteurs locaux et scolaires mobilisent le contexte culturel des familles immigrées pour rendre compte des enjeux éducatifs auxquels ils font face. Ensuite, le regard se porte sur l’éducation au sein des familles et les expériences des jeunes. Les parents font preuve de passivité envers l’éducation scolaire et l’environnement social du quartier, mais ils essaient de prendre un rôle actif dans la transmission culturelle et religieuse. Les jeunes intériorisent ce contexte culturel et ont plusieurs identités, dont la centrale est d’être musulman. Les institutions solides et les groupes sociaux s’affaiblissent, et les identités et les repères de racine se bousculent avec les expériences des immigrations et des discriminations. La culture d’origine et la religion donnent aux parents et jeunes la dignité et l’identité. / In the debate concerning working-class neighborhoods, families are accused of a lack of responsibility with regard to their children’s educational problems, such as delinquency and school failure. In particular, Maghrebi and African immigrant parents are always at the heart of the discussion, given their family structures and cultural context. This study investigates educational questions in working-class neighborhoods by examining the discourses and experiences of parents, youth, and school and local actors. Based on empirical research conducted in two working-class neighborhoods in the Parisian suburbs, this study firstly shows the process of constructing “family problems” in education at the local level. Stigmas established by society are reproduced among inhabitants to differentiate themselves from others. Local and school actors understand educational issues through the cultural context of immigrant families. Secondly, we investigate the education conducted within families and through young people’s experiences. Parents show passive attitudes vis-à-vis school education and the social environment of their neighborhoods, but they try to play an active role in transmitting culture and religion. Youth internalize this cultural context and have several identities, the most central of which being their identity as a Muslim. Fundamental institutions and social groups are weakened, and identity and cultural roots have become unstable due to immigration and the discrimination. Cultural origin and religion provide parents and youth with dignity and identity.
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L’absentéisme et le décrochage scolaire. Approche socio-historique et empirique dans un espace social et scolaire marginalisé : le lycée professionnel / Absenteeism and dropping out. Socio-historical and empirical approach to social and academic space marginalized : the vocational schoolArbouche, Abdelmajid 14 June 2016 (has links)
L’absentéisme et le décrochage scolaire sont aujourd’hui au cœur du débat public. Les discours politiques et institutionnels semblent découvrir ces questions. Pourtant ces phénomènes ne sont pas nouveaux. En effet, pourquoi l’absentéisme et le décrochage scolaire qui étaient invisibles médiatiquement et socialement à une certaine époque deviennent-ils visibles et médiatiques aujourd’hui ? Faut- il y voir l’action de l’homme ou le coup du sort ? Cette recherche s’inscrit dans le champ de la sociologie de la connaissance. Il s’agit de savoir quelle connaissance on a de ces questions mais également de comprendre l’apparition de ces problématiques dans le champ du social .Sur le terrain, la réalité est tout autre car aux discours sur l’absentéisme et le décrochage scolaire succède l’action et les contraintes auxquelles les acteurs sont confrontés. Le regard porté par les acteurs scolaires devient plus distant, plus raisonné et raisonnable face aux problèmes auxquels ils doivent faire face et surtout trouver des solutions. L’hypothèse générale est que les discours institutionnels (circulaires et rapports d’inspection) et politiques, sur l’absentéisme et le décrochage scolaire davantage construits sur un discours globalisant et anxiogène lié à des problématiques sociales comme la délinquance, s’opposent aux acteurs de terrain dont les discours hétérogènes laissent place à des récits et réflexions mesurés et réalistes face à l’immensité des phénomènes auxquels ils sont confrontés. Dans cette recherche, il s’agit essentiellement de joindre à cette approche socio-historique dans une première partie, une approche empirique dans une deuxième partie dont l’objectif réside dans la confrontation du discours public et médiatique : le discours d’ « en haut » et du discours des acteurs de terrain : le discours d’ « en bas ». Si le Lycée Professionnel (LP) comme terrain de recherche s’inscrit dans un espace social et scolaire marginalisé depuis un certain nombre d’années , il n’en demeure pas moins que les discours et actions des acteurs ainsi que les résultats obtenus sur les questions d’absentéisme et de décrochage scolaire laissent à penser que chaque LP est singulier et développe un effet propre. / Absenteeism and dropping out are at the heart of public debate. The political and institutional discourses seem to find these issues. Yet these phenomena are not new. Indeed, why absenteeism and school dropout who were invisible mediatically socially and at one time they become visible and media today? Should we see the action of the man or the twist of fate? This research is in the field of sociology of knowledge. This is to know what knowledge we have of these issues but also to understand the occurrence of these problems in the social field .On the ground, the reality is quite different because the discourse on absenteeism and dropping succeeds the action and the constraints, the actors face. The look worn by school actors becomes more distant, more reasoned and reasonable deal with the problems they face and especially solutions. The general assumption is that institutional discourse (circular and inspection reports) and policy on absenteeism and dropping out more built on a globalizing discourse and anxiety related to social problems such as delinquency, are opposed to actors of land including heterogeneous discourse gave way to stories and reflections measured and realistic given the immensity of the phenomena they face. In this research, it's basically join this socio-historical approach in the first part, an empirical approach in the second part whose objective is the confrontation of the public and media discourse: the discourse of "top "and the speech field players: the discourse of " down ". If the vocational school as field research is part of a marginalized social and academic space for a number of years, the fact remains that the speeches and actions of the actors and the results obtained on the issues of absenteeism and dropout suggests that each LP is unique and develops its own effect.
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