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Liberté de conscience et Institution éducative au XIXe siècle : La formation du concept de liberté de conscience et l'école de la République en France au XIXè siècle / Freedom of conscience and academic institutions : The formation of the concept of freedom of conscience and the French republican school in XIX century

Ferté, Louise 19 October 2016 (has links)
Qu’est-ce que la liberté de conscience ? Après avoir examiné deux grandes traditions théologiques issue de la Réforme, celle de Castellion au XVIe siècle puis celle de Bayle au XVIIe siècle, qui font chacune de la liberté de conscience le nom d’un nouveau rapport entre l’individu et Dieu questionnant l’importance de l’institution religieuse, la présente thèse considère l’apport politique de cette notion qui reparaît en France lors de la Révolution française pour souligner les enjeux religieux de l’avènement de la République. Le concept de liberté de conscience permet de dévoiler cette réflexion qui s’étend tout au long du XIXe siècle sur la nature des fondements moraux de la République, réputés universels et indépendants des religions particulières, que l’institution scolaire est chargée de diffuser. À partir de quatre moments clés de la construction de l’école républicaine française au XIXe siècle (le moment Guizot sous la monarchie de Juillet ; la Révolution de 1848 avec le plan Carnot et le Manuel républicain de Renouvier ; la pensée du républicain Edgar Quinet en exil sous le Second Empire ; l’apport de Ferdinand Buisson dans l’institutionnalisation de la laïcité sous la Troisième République), nous cherchons à mettre en évidence la proximité entre cette quête d’un universel moral, qui prendra le nom de « laïcité », et une réflexion théologique menée par plusieurs républicains autour de l’institutionnalisation d’une religion respectueuse de la liberté de conscience qui accompagnerait la construction de la République française. / What is freedom of conscience? After analyzing two great theological traditions coming from the Reformation, the ones of Castellion in the 16th century and Bayle in the 17th century, which both make freedom of conscience the name of a new relationship between the individual and God, questioning the importance of the religious institution; this thesis considers the political contribution of this concept which reappears in France during the French Revolution to emphasize religious issues coming from the advent of the Republic. The idea of freedom of conscience reveals a reflection process, spreading over the 19th century, about the nature of the Republic’s moral foundations, considered as universal and independent from any particular religion, which the academic institution has to transmit.
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La République entre péril intérieur et insécurité extérieure / The French Republic between internal threat and from abroad

Le Joncour, Tristan 13 June 2019 (has links)
La distinction de l’ami et de l’ennemi comme facteur déterminant du politique – théorie de Carl Schmitt – a été développée par son élève, traducteur et introducteur Julien Freund, qui précisa « l’essence du politique » par deux autres facteurs : les distinctions du commandant et du commandé, du public et du privé. Le moment de fondation ou de refondation du politique (le kairos grec) est la « situation exceptionnelle » dont la qualification est l’œuvre du souverain. Freund apporte à cette conception schmitienne deux éléments objectifs : la guerre civile et la guerre étrangère faisant de la crise politique la mise en danger de mort de la collectivité, soit la conjugaison du péril intérieur et de l’insécurité extérieure. Correspondent seules à cette définition la Grande Révolution et la Révolution nationale. Le retour en France de l’ennemi (non de la guerre) est la « reprise » (Kierkegaard : la chose du passé surgissant telle qu’en elle-même l’a changée la nouvelle situation) du conflit à la fois étranger et civil de 1954-1962, conflit qui amena la réforme de la loi fondamentale (référendum d’octobre 1958), la décision de la situation exceptionnelle (application de l’article 16, permettant l’incarnation du commandement pour la première fois depuis 1944) et l’installation du régime (référendum d’octobre 1962). L’assimilation de l’Epuration à la « Terreur jacobine » occulte la remise en vigueur des lois révolutionnaires par l’État français, des lois de la Restauration par le pouvoir gaullo-communiste. Tandis que les auteurs contre-révolutionnaires avaient décrit dans la Révolution une œuvre providentielle de régénération nationale, les théories politiques subversives d’illustres « révolutionnaires » et leur mise en pratique (par leurs eux-mêmes) contredisent l’action et le bilan du jacobinisme illibéral : patriotisme de Brissot, fédéralisme de Cloots, communisme de Babeuf. Une dialectique révolutionnaire-conservatrice (réaliste) rencontre donc en miroir une dialectique réactionnaire-progressiste, impolitique en ce sens que son but est le dépassement, l’anéantissement ou l’implosion d’une collectivité politique donnée, la Nation. Robespierre, sous cet angle, incarna donc la tendance conservatrice de la Révolution. La victoire inaugurale de l’oligarchie par un coup de force parlementaire (Thermidor) passe par la délégation du pouvoir souverain, de la députation vers l’armée (stratocratie). Au bout d’une génération, la monarchie de Juillet consacre l’alliance structurelle de l’Ordre et du Mouvement. C’est le coup d’État de 1851 qui ressuscite le suffrage universel ; puis le second Empire reviendra sur l’héritage libéral de 1789 au temporel (abolition des corporations, interdiction des coalitions) comme au spirituel (constitution civile du clergé) en dotant l’Église et en autorisant les syndicats (1864). S’institutionnalise après la guerre étrangère (franco-prussienne) puis civile (Commune) un « nouvel Ancien régime » (Pierre Leroux) dont la gauche constituera l’aile active ; la droite, l’aile passive. En 1939, le gouvernement décidant de la guerre contre l’avis du Parlement, ce qui restait de République est renversé de fait ; le congrès réuni à Vichy, par son vote du 10 juillet 1940, reconquiert paradoxalement la souveraineté en la déléguant. L’histoire du régime de Vichy doit donc être revue à cette lumière, comme celle du gaullisme (dissidence de la Tradition) et de la résistance communiste (dissidence de la Révolution) ; ces deux dernières forces, réunies à partir de 1941, reconstitueront le mouvement réactionnaire-progressiste. Les mémoires de la Révolution française et de la Révolution nationale sont battues en brèche sous les coups d’un libéralisme toujours plus hégémonique, altérant le Peuple, la Constitution, le politique lui-même. Le régime libéral renvoie dos à dos jacobinisme et maurrassisme dans le même enfer mémoriel. / The distinction of the friend and the enemy as the determining factor of politics – a theory of Carl Schmidt – has been developped by his pupil, translator and introducer Julien Freund who indicated besides two other factors of the "essence of politics" : the distinction of the commanding one and the commanded one and that of the public sphere and the private sphere. The act of fundation or refundation of politics (the greek kairos) is the ‘exceptional situation’ and its qualification is the sovereign’s task. Freund adds to this Schmittian approach two objective elements : civil war and foreign war changing the political crisis into the danger of death for the collectivity, that is the combination of the internal threat with that from abroad. The only events in the History of France that do correspond to this definition are the Great Revolution and the National Revolution. The enemy coming back in France (and not war coming back) is the ‘resumption’ (Kierkegaard : the thing from the past appearing as the situation changed it in itself) of the internal and external conflict of 1954-1962, a conflict that led to the reform of the fundamental law (referundum of October 1958), the decision to decree the exceptional situation (application of section 16 of the Constitution enabling the incarnation of the command for the first time since 1944) and the installation of the regime (referendum of October 1962). The assimilation of the épuration légale (French : “legal purge”) to the "Jacobin Terror" hides the reinstatement of revolutionary laws by the French State and that of the laws of the Bourbon Restoration by the Gaullo-communist power. While counterrevolutionary authors had described in the Revolution a providential work of national regeneration, the subversive political theories of illustrious "Revolutionaries" and their application (by themselves) contradict the action and the results of illiberal Jacobinism: Brissot’s patriotism, Cloots’ federalism, Babeuf’s communism. A revolutionary-conservative (realist) dialectic thus meets in mirror a reactionary-progressive dialectic which can only be impolitic in the sense that its goal is the overcoming, the annihilation or the implosion of a given political community, the Nation. Robespierre, from this angle, thus embodied the conservative tendency of the Revolution. The inaugural victory of the oligarchy by a parliamentary coup (Thermidor) involves the delegation of the sovereign power from deputyship to the army (stratocracy). At the end of a generation, the July monarchy consecrates the structural alliance of the Order and the Movement. It was the coup d'etat of 1851 that revived universal suffrage; the Second Empire was then to reconsider the liberal heritage of 1789 in the temporal field (abolition of fund, prohibition of coalitions) as well as in the spiritual field (civil constitution of the clergy) by endowing the Church and authorizing labor unions (1864). After the foreign (Franco-Prussian) and then civil (Commune) wars, a "new Ancien Regime" (Pierre Leroux) was institutionalised, with the left as active wing and the right as the passive wing. In 1939, as the government declared war against the opinion of Parliament, what remained of the Republic was overthrown de facto; the congress at Vichy, by its vote of July 10, 1940, paradoxically reconquered sovereignty by delegating it. The history of the Vichy regime must therefore be reviewed in this light, like that of Gaullism (dissent of Tradition) and communist resistance (dissent of the Revolution); these last two forces, united from 1941, would reconstitute the reactionary-progressive movement. The memories of the French Revolution and the National Revolution are undermined by the blows of an ever more hegemonic liberalism altering the People, the Constitution, politics itself. The liberal regime refers back to back Jacobinism and Maurrassism in the same memorial hell.
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"Le jour d'après" : organisations et projets militaires dans la France libérée : août 1944 - mars 1946 / "The day after" : military organizations and projects in liberated France : August 1944 – March 1946

Weiss, Stephane 20 September 2016 (has links)
A la mi-septembre 1944, la France métropolitaine se trouve en grande partie libérée. Au terme de quatre années d'occupation, l'outil militaire national est à reconstruire. Soucieux de préparer l'avenir et, à court terme, de contribuer significativement à la victoire alliée, le gouvernement provisoire de la République française entend s'y atteler sans attendre, en négociant, un nouveau plan de réarmement avec les Alliés et en mettant à profit le potentiel humain constitué par les Forces françaises de l'Intérieur (FFI). Les négociations avec les Alliés aboutissent laborieusement au plan de réarmement du 30 novembre 1944, dont la mise en œuvre va tourner court au printemps suivant. Quant à l'intégration des hétérogènes FFI dans l'Armée, elle donne brièvement lieu à un bras de fer politique durant l'automne 1944. Le gouvernement provisoire n'est en effet pas la seule entité politique française à envisager la refondation d'une armée nationale. Sans attendre le gouvernement, une part des cadres et des organes issus de la Résistance intérieure a en effet d'emblée engagé des initiatives militaires, dérégulées et décentralisées, bien que non nécessairement divergentes par rapport à l'action gouvernementale. La présente thèse propose d'étudier ces projets et ces organisations, ainsi que les voies de leur intégration au sein des projets gouvernementaux, en prêtant une attention particulière aux dynamiques régionales. Cette thèse est divisée en quatre parties. La première partie, intitulée Tous en rangs !, est consacrée aux jeux d’acteurs français. Cette partie a pour centre de gravité la question du rétablissement par le gouvernement, avec un mode opératoire tantôt dirigiste, tantôt négocié, d'une administration militaire territoriale, sous la forme de régions militaires, destinées à servir de matrices incubatrices pour la formation de nouvelles unités. La seconde partie, intitulée Formez vos bataillons !, traite des modes de construction des projets de réarmement de 1944-1945. Outre une réinterrogation du plan de réarmement du 30 novembre 1944 et des raisons de son échec, cette partie est consacrée aux initiatives décentralisées de grandes unités (avec une douzaine de projets de divisions FFI) et au parcours souvent sinueux ayant conduit des bataillons de marche FFI de l'automne 1944 aux nouveaux régiments du printemps 1945. Une troisième partie, intitulée Engagez-vous !, décrit les modalités de réunion des ressources humaines nécessaires aux projets de réarmement, sans se limiter aux FFI ni à la seule question de l'amalgame pratiqué au sein de la 1re Armée française. Enfin, la dernière partie, intitulée Aux armes !, présente les modalités d’accès aux ressources matérielles requises pour l’équipement des forces recréées en métropole, en se focalisant sur les voies alternatives au matériel américain qui n'a guère été perçu en 1945 que sous forme d'échantillons. Cette partie aborde successivement l'emploi de matériels britanniques de seconde main, les essais de relance d'une production industrielle française dès l'automne 1944 et le recours à la récupération de matériels de prise, abandonnés par les forces allemandes. Au final, la présente thèse expose une dynamique de refondation militaire hybride, sensiblement différente de celle opérée en Afrique du Nord en 1943. Dans un environnement mouvant et concurrentiel, en l’absence des livraisons escomptées d'armement américain, le projet gouvernemental initial a été largement amendé, intégrant une part des initiatives décentralisées et entrepreneuriales issues de la Résistance intérieure, tout en les canalisant. / In September 1944, the main part of France has been liberated. Thus, for the French provisional government as for the Allied headquarter, time was to rearmament by using the French manpower and the metropolitan industrial plants. The place for innovation is weak: what was planned, was just the continuity of allied schemes and of the pre-war French military institution. But, without waiting for governmental or allied instructions, a part of the Resistance's leaders has developed different local or global rearmament programs, especially by using the volunteers of the French Forces of Interior, in order to contribute to the final victory as to the renaissance of a new French army earned by the Resistance's ideas.The present thesis deals with the organizations and the projects born in this frame: their conditions of apparition, their ways of development and their integration’s modalities within the French Army and within the Allied strategy. A large importance is accorded to the regional and decentralized dynamics observed through the French territory. As a result, compared to the rearmament occurred in North Africa in 1943, the French rearmament's approaches took on the French ground a different and novel path, including initiatives and entrepreneurship.
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Un théâtre de l'altérité : l'actualité politique de Jean Giraudoux, son interprétation scénique et sa réception critique sous la IIIème République / A theatre of alterity : the political actuality of Jean Giraudoux, stage interpretation and critical reception under the French Third Republic

Tanokuchi, Seigo 27 March 2019 (has links)
La thèse met en relief la dimension cosmopolite des œuvres dramatiques de Jean Giraudoux, en tenant compte de leurs mises en scène, de l’accueil que leur a réservé la critique et du contexte théâtral de l’époque, la IIIe République durant l’entre-deux-guerres. Responsable de la promotion des échanges culturels au ministère des Affaires étrangères, germaniste et amateur averti de littérature étrangère, Giraudoux considère le théâtre comme un lieu privilégié où différentes « voix » de l’humanité peuvent se faire entendre et composer un chant universel. Cette conception ouverte de l’altérité ne l’empêchera pas de se faire le défenseur des intérêts nationaux à la tête d’un Commissariat général à l'information en 1939-1940, mais aussi de faire écho à des préjugés encore tenaces dans son milieu intellectuel, comme le révèle la lecture de ses écrits politiques. Pour la concrétiser, il se consacrera à la rénovation du langage dramatique en étroite association avec Louis Jouvet à L’Athénée. L’analyse de ses personnages et des thèmes d’actualité sociale que reflètent ses pièces montre que le dramaturge a constamment esquissé des figures de l’Autre et fait référence à des cultures étrangères, au service de sa philosophie du cosmopolitisme. L’exploitation des fonds d’archives concernant les mises en scène produites par Louis Jouvet amène ensuite à penser que le monde dramatique de Giraudoux revêt une apparence à la fois exotique et hétéroclite qui a pu troubler le public parisien. Exporté hors de France lors des tournées de la troupe de Jouvet et adapté dans des langues étrangères par ses amis lettrés, le théâtre de Giraudoux sera néanmoins apprécié et reconnu par divers publics internationaux comme une tentative bien française de représenter la diversité du monde. / The thesis highlights the cosmopolitan dimension of Jean Giraudoux’s dramatic works, taking into account their staging, critical reception and the theatrical context of the Third Republic during the interwar period. Being responsible for promoting cultural exchanges at the Ministry of Foreign Affairs, Giraudoux, who was Germanist and an enthusiast of foreign literature, considers the theatre as a privileged means to show the different ‘voices’ of humanity and compose a universal song. Certainly, as the reading of his political writings reveals, Giraudoux defended national interests as the head of General Information Commission in 1939-1940, and echoed stubborn prejudices in his intellectual milieu. But at the same time, to concretize the conception of the theatre of alterity, he devoted himself to the renovation of the dramatic language in close association with Louis Jouvet at L’Athénée. The analysis of his characters and themes shows that Giraudoux has constantly sketched figures of the Other and referred to foreign cultures to demonstrate his philosophy of cosmopolitanism. Exploiting of Louis Jouvet’s archives in the National Library of France, concerning the stages produced by Jouvet, the thesis will think that Giraudoux’s dramatic world takes on an appearance both exotic and heteroclite that could disturb the Parisian public. While, exported outside of France during the tours of Jouvet’s troupe and adapted in foreign languages by his literary friends, Giraudoux’s theatre would be appreciated and recognized by various international audiences as a French attempt to represent the diversity of the world.
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Le marché de la terreur : l’exportation, la traduction et la réception critique du roman terrifiant en France, 1789-1822 / The Terror Market : exportation, translation and critical reception of the Gothic novel in France, 1789-1804

Lacôte, Fanny 17 December 2018 (has links)
Notre sujet de thèse consiste en l’étude de l’exportation, la traduction et la réception critique du roman gothique en France au tournant du XIXe siècle (1789-1822). Alors que sur le plan politique, la France et l’Angleterre entretiennent des relations conflictuelles, notamment au moment de la Révolution, l’échange culturel entre les deux pays, lui, ne cesse, comme en témoigne le succès des traductions françaises de romans gothiques auprès du lectorat français. Après un avant-propos consacré à l’histoire de l’adjectif « gothique » et à la terminologie relative au roman gothique et au roman noir du tournant du XIXe siècle, la première partie de la thèse aborde le contexte historique, politique et littéraire au sein duquel le roman terrifiant connaît sa plus grande période de vogue. Nous cherchons ensuite à déterminer l’identité des traducteurs, leurs implications politiques dans le contexte de la Révolution française ainsi que le type de roman gothique en vogue pendant la Première République. La seconde partie de la thèse est consacrée au processus d’adaptation du roman gothique à la langue française et aux goûts du lectorat du tournant du XIXe siècle. Nous nous intéressons aux stratégies de traduction, d’adaptation et de publication des traductions françaises du roman gothique par le biais de l’analyse des critères de choix éditoriaux et des méthodes de traduction. A ces fins, nous nous focalisons sur les romans eux-mêmes en termes de description physique (format et volumes) et de paratexte (éléments de la page de titre, épigraphes, dédicaces, préfaces et illustrations). Cette seconde partie se termine avec une étude comparée centrée sur l’appropriation culturelle et politique des thèmes de l’architecture et du surnaturel dans les romans gothiques lors du passage à la langue française. Enfin, dans la troisième et dernière partie de la thèse, nous nous intéressons à l’influence du roman gothique sur la production romanesque française. Nous prenons d'abord en considération les pseudo- traductions et les imitations d’Ann Radcliffe, la figure de proue du gothique anglais, avant de nous concentrer sur les parodies du genre. / Our thesis deals with the export, translation and critical reception of the Gothic novel in France at the turn of the nineteenth century (1789-1822). While politically, France and England maintain conflictual relations, especially at the time of the Revolution, the cultural exchange between the two countries never ceased, as evidenced by the success of French translations of Gothic novels. After a foreword devoted to the history of the adjective "Gothic" and the terminology relating to the Gothic novel and the “roman noir” at the turn of the nineteenth century, the first part of the thesis addresses the historical, political and literary context during the apex of the novel of terror. We then seek to determine the identity of translators, their political implications within the context of the French Revolution and the type of Gothic novel in vogue during the First Republic. The second part of the thesis is devoted to the process of adaptation of the Gothic novel to French language and readership of the turn of the nineteenth century. We look at the strategies of translation, adaptation and publication of the Gothic novel in French language through the analysis of the criteria of editorial choices and methods of translation. For these purposes, we focus on the novels themselves in terms of physical description (format and volumes) and paratext (elements of the title page, epigraphs, dedications, prefaces and illustrations). This second part ends with a comparative study centered on the translation process and more particularly on the cultural and political appropriation of the themes of architecture and the supernatural within Gothic novels. Finally, in the third and last part of the thesis, we seek to determine the influence of the Gothic novel on the French literary production. We first take into consideration pseudo-translations and imitations of the figurehead of English Gothic, Ann Radcliffe, before focusing on parodies of the genre.
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L'occupation de la Ruhr et le révisionnisme de l'ordre versaillais dans deux grands journaux français (1920-1924)

Destroismaisons, Martin January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'occupation de la Ruhr et le révisionnisme de l'ordre versaillais dans deux grands journaux français (1920-1924)

Destroismaisons, Martin January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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