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Four essays in urban economics and political economy / Quatre essais en économie urbaine et politique

Lévêque, Christophe 12 June 2017 (has links)
Cette thèse contribue à l’étude des interactions entre individus au sein des villes. Plus concrètement, mes recherches se concentrent sur trois thèmes principaux – (1) la ségrégation résidentielle, (2) la politique locale, (3) et le comportement des agents immobiliers – qui sont étudiés au travers de quatre études empiriques. La littérature sur la ségrégation résidentielle analyse dans quelle mesure plusieurs groupes de population sont capables d’interagir au sein d’un espace. Malgré les nombreuses études sur ce sujet, les conséquences de l’industrialisation sur la diversité ou l’isolation intergroupes (religieux ou ethniques), restent peu connus. Le premier chapitre de cette thèse est co-écrit avec le professeur Saleh. Nous documentons les conséquences de deux vagues d’industrialisation sur la ségrégation résidentielle entre Musulmans et non-Musulmans dans la ville du Caire au XIXème siècle. L’ouverture et la fermeture de grandes manufactures d’Etat nous permet d’observer l'évolution de l’isolation intergroupe dans les quartiers les plus impactés par ces vagues d’industrialisation. Nous mettons ainsi en parallèle l’arrivée de travailleurs non-qualifiés (majoritairement Musulmans) dans ces quartiers avec l’évolution de l’isolation intergroupe mesurée au niveau local. Dans ce premier projet, nous montrons que des politiques instaurées au niveau des villes impactent la capacité qu’ont les individus d’interagir. A l’inverse, les relations entre individus peuvent impacter la politique et les prises de décisions au niveau local. Dans le second chapitre de cette thèse, je montre que les réseaux familiaux jouent également un rôle important dans ces élections dans les villes de plus de 3500 habitants. Plus de 40% des listes lors des élections municipales comptent plusieurs individus de la même famille. Par ailleurs, les électeurs semblent réagir à ces “réseaux familiaux”. En effet, les listes composées de plusieurs individus de la même famille obtiennent moins de voix que les listes dont aucun individu ne semble concourir avec un autre membre de sa famille. Je discute ensuite quelques mécanismes qui pourraient expliquer ce résultat et je montre qu’il ne se réduit pas au fait que seules les têtes de listes inefficaces utilisent leurs réseaux familiaux. Il est possible que les électeurs sanctionnent le risque de népotisme. Dans un autre chapitre (chapitre 3), j’étudie les émissions de permis de construire au sein des villes et montre que les individus qui ont soutenus la majorité municipale durant les élections de 2008 obtiennent plus de permis de construire pour de nouveaux logements que ceux ayant soutenus d’autres listes. Je discute des mécanismes pouvant générer ce résultat. Les incitations des politiciens locaux semblent cruciales, notamment celles liées à la compétition politique. La différence d’obtention de permis de construire est par exemple plus importante dans les villes avec une faible compétition politique. Le dernier chapitre de cette thèse étudie le comportement des agents immobiliers. Des études précédentes (Levitt et Syverson (2008) notamment), illustrent le problème d’agence entre agents immobiliers et vendeurs. Les premiers souhaitent vendre plus rapidement (et donc peut-être moins cher) que les derniers. En conséquent, les agents pourraient souhaiter biaiser leurs estimations de la valeur des biens afin de convaincre les vendeurs de diminuer leurs prix. Dans un travail mené conjointement avec le professeur Cherbonnier, nous montrons qu’une augmentation de la concurrence peut partiellement résoudre ce problème. Les agents estiment les biens immobiliers à des valeurs supérieurs lorsqu’ils sont en concurrence, ce qui se traduit par des prix de mises en vente et des prix de vente plus élevés. A l’inverse, plus de coordination entre agents immobiliers impacte négativement les prix. / The aim of this thesis is to contribute to the study of interactions among individuals within cities. It contains four empirical case studies which reflect a focus on three main themes. Namely, (1) residential segregation, (2) local politics and (3) the behavior of real estate agents. The literature on residential segregation investigates the extent to which different population groups living in the same area are able to interact with each other. Within this branch of studies, the impact of industrialization and labor market shocks on the diversity of neighborhoods and inter-group segregation remains an open question. It is the key question of the first chapter of this thesis, which is co-authored with professor Saleh. We document the consequences of two early industrialization waves on the residential segregation between Muslims and non-Muslims in nineteenth century Cairo. These early industrialization waves led to the opening and closure of large state firms. We relate changes in inter-group isolation to the massive arrival of unskilled workers who were predominantly Muslims in the proximity of these state firms. Through this first project, we show that policies enacted within cities affect the ability of individuals to interact. Conversely, relationships among individuals have an impact on local politics. For instance, Vignon (2014) recalls that in small villages, rivalries between persons and families play an important role during French municipal elections. In the second chapter, I show that family networks play an important role during these elections, even in large cities. It appears that more than 40% of lists competing during municipal elections in cities with more than 3,500 inhabitants are composed by several individuals from the same family. Moreover, voters seem to react when several members of the same family are registered on the same lists: these lists obtain fewer votes than lists which do not rely on family networks. I discuss several mechanisms which can explain this finding and I show that it does not reduce to a selection issue whereby only inefficient list leaders rely on family networks. On the contrary, it is possible that voters sanction risks of nepotism. In another chapter (chapter 3), I study whether the emission of building permits is biased in favor of individuals who supported the mayor during the municipal elections of 2008. I find that political supporters of municipal majorities (and their families) obtain more building permits than political supporters of other lists. I discuss whether this result is related to sorting of individuals among lists of candidates and how it is related to incentives of local politicians. I find that the difference in the obtaining of building permits is exacerbated in cities with a low level of political competition. Finally, the last chapter of this thesis focuses on the behavior of real estate agents. Previous investigations (such as, for instance, Levitt and Syverson, 2008) detect an agency problem between real-estate agents and sellers. The former group prefers to sell housings faster (and cheaper) than the latter one. As a consequence, agents might be tempted to minimize housing values when they give advices to sellers. In a joint work with professor Cherbonnier, we show that competition may partly solve this agency problem and that, on the contrary, ability to coordinate leads real-estate agents to minimize housing values, which translate into lower listing and selling prices.
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Modélisation de l’interaction transport-urbanisme : choix résidentiels des ménages dans l’aire urbaine de Lyon / Transport-land use interaction modeling : residential choices of households in urban area of Lyon

Homocianu, George Marius 29 January 2009 (has links)
L’objectif de la thèse est de proposer une modélisation des comportements résidentiels des ménages : le choix de changement de résidence (ou de déménagement) et le choix d’une nouvelle localisation. Ce type de modèles vise à prévoir la probabilité qu’un ménage change de résidence et son choix en matière de nouvelle localisation, en fonction d’un certain nombre de variables explicatives. Dans notre cas, la modélisation est fondée sur la théorie des choix discrets (approche de l’utilité aléatoire). La recherche s’appuie sur le cas lyonnais, le modèle étant construit sur l’aire urbaine de Lyon, sur des données de l’année 1999. En termes de résultats, du côté de la mobilité résidentielle, il faut retenir que les variables qui expliquent la variation du degré de mobilité (du taux de déménagement) des ménages sont l’âge de la personne de référence du ménage, le nombre d’enfants et le statut d’occupation du logement. En ce qui concerne la localisation des ménages, les préférences des ménages pour une zone ou autre sont liées aux caractéristiques de celles-ci et notamment à l’accessibilité aux différentes opportunités et services, ce qui confirme que parmi les facteurs qui influencent le comportement de localisation des ménages on retrouve les accessibilités, et donc, l’hypothèse de l’existence d’un lien entre transports et urbanisme. On a également trouvé que les caractéristiques des ménages comme l’âge de la personne de référence, le revenu ou le nombre de personnes ont une influence sur leurs choix de localisation. L’étude et les résultats des modèles suggèrent que des améliorations et nouvelles pistes de recherche sont possibles. Ainsi, du côté de la mobilité résidentielle, il pourrait y avoir d’autres variables qui motivent les ménages à changer de logement, comme des caractéristiques des logements, de l’environnement résidentiel ou d’autres caractéristiques des ménages non observées. Il serait aussi intéressant d’estimer le modèle de localisation a un niveau géographique encore plus fin (à l’îlot). D’autres alternatives de modélisation des décisions résidentielles des ménages seraient de modéliser une structure hiérarchisée des choix, par un modèle logit hiérarchique ou emboîté, ou bien de modéliser la trajectoire de vie, avec ses composantes familiale, résidentielle et professionnelle, qui sont en interdépendance (à condition de la disponibilité des données nécessaires). / The objective of the thesis is to propose a modeling of the residential behaviors of the households: the choice of change of residence (or removal), and the choice of the new location. This type of models aims at envisaging the probability that a household changes residence and its choice of new location, according to a certain number of explanatory variables. In our case, modeling is founded on the discrete choice theory (random utility approach). Research is based on the Lyons case, the model being built on the urban area of Lyon, on data of the year 1999. In terms of results, side of residential mobility, it should be retained that the variables which explain the variation of the degree of mobility (of the rate of removal) of the households are the age of head, the number of children and the statute of occupation of housing. With regard to the households location, the preferences of the households for a zone are related on the characteristics of those and particularly to accessibility on various opportunities and services, which confirms that among the factors which influence the location behavior of the households one finds accessibilities, and thus, the assumption of the existence of a relation between transport and land use. It was also found that the characteristics of the households like age of head, income or household size have an influence on their location choices. The study and the results of the models suggest that improvements and new directions of research are possible. Thus, on the side of residential mobility, there could be other variables which justify the housing change, like characteristics of the residence, residential environment or other characteristics of the households not observed. It would be also interesting to estimate the location model at a finer geographical level (îlot). Other alternatives of modeling of the residential decisions of the households would be to model a hierarchical structure of the choices, by a hierarchical or nested logit, or to model the life cycle, whit its components family, residential and professional, which are in interdependence (in condition of availability of necessary data).
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La mobilité des Québécois : le cas des Verret

Verret, Louis, Verret, Louis 04 November 2024 (has links)
Tout au cours de son évolution, la société québécoise s'est vue offrir deux modes de vie: l'attachement à la terre et l'attirance au départ. Maints chercheurs ont jusqu'ici privilégié le caractère instable du Québécois dans son espace, quelques-uns en ont même fait un trait culturel fondamental. Aussi, sans nier l'attirance au départ des Québécois mais pour justifier le nomadisme qu'on leur accole comme caractère, il est indispensable de connaître la réponse dominante de la société face aux options exposées. Dans cette perspective, l'échantillonnage généalogique de la famille Verret a été sélectionné comme méthode d'analyse. Cette méthode a permis, dans un premier temps, d'établir l'importance de la localisation de l'implantation de l'ancêtre sur la distribution ultérieure du groupe familial, tout en démontrant l'intégration de la famille Verret à la vie de la société locale de Loretteville et Charlesbourg. Par la suite, les diverses époques ont été associées à des mouvements migratoires distincts: installation et implantation, immobilisme, dispersion, migration captive, émigration outre-frontières, exode rural, étalement urbain... Puis, cette même variation de la mobilité a été ensuite présentée à travers un prisme régional. L'observation de régionsdésertes, rurales, ou urbaines a permis de décrire certains phénomènes sociaux tel l'existence, dans certaines régions, de barrières, de forces répulsives, tel la transformation radicale de la société rurale auto-suffisante en une société post-industrielle dominée par le secteur tertiaire, tel l'ampleur du processus de prolétarisation dans la métropole... Appliqué à la ville de Québec, le concept de mobilité résidentielle a fait intervenir des notions comme la ségrégation, la mobilité captive. La famille Verret de Québec reflète la présence de deux sociétés qui s'opposent géographiquement et socialement. Enfin, à partir d'un pourcentage de population mobile- immobile, un taux de mobilité a pu être fixé en fonction du critère "distance". De plus, mode de déplacement a été observé â travers ces phénomènes de migration: le réseau. Plus que le problème de la représentativité de l'échantillonnage, le caractère empirique des recherches effectuées ainsi que l'impossibilité de l'identification réelle des processus qui favorisent ou bloquent la mobilité sont les deux facteurs les plus limitatifs de l'évaluation du concept migratoire au Québec. La mobilité légendaire du Québec demeure...
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Modélisation de l'intéraction transport-urbanisme - Choix résidentiels des ménages dans l'aire urbaine de Lyon

Homocianu, Marius 29 January 2009 (has links) (PDF)
L'objectif de la thèse est de proposer une modélisation des comportements résidentiels des ménages : le choix de changement de résidence (ou de déménagement) et le choix d'une nouvelle localisation. Ce type de modèles vise à prévoir la probabilité qu'un ménage change de résidence et son choix en matière de nouvelle localisation, en fonction d'un certain nombre de variables explicatives. Dans notre cas, la modélisation est fondée sur la théorie des choix discrets (approche de l'utilité aléatoire). La recherche s'appuie sur le cas lyonnais, le modèle étant construit sur l'aire urbaine de Lyon, sur des données de l'année 1999.<br />En termes de résultats, du côté de la mobilité résidentielle, il faut retenir que les variables qui expliquent la variation du degré de mobilité (du taux de déménagement) des ménages sont l'âge de la personne de référence du ménage, le nombre d'enfants et le statut d'occupation du logement. En ce qui concerne la localisation des ménages, les préférences des ménages pour une zone ou autre sont liées aux caractéristiques de celles-ci et notamment à l'accessibilité aux différentes opportunités et services, ce qui confirme que parmi les facteurs qui influencent le comportement de localisation des ménages on retrouve les accessibilités, et donc, l'hypothèse de l'existence d'un lien entre transports et urbanisme. On a également trouvé que les caractéristiques des ménages comme l'âge de la personne de référence, le revenu ou le nombre de personnes ont une influence sur leurs choix de localisation.<br />L'étude et les résultats des modèles suggèrent que des améliorations et nouvelles pistes de recherche sont possibles. Ainsi, du côté de la mobilité résidentielle, il pourrait y avoir d'autres variables qui motivent les ménages à changer de logement, comme des caractéristiques des logements, de l'environnement résidentiel ou d'autres caractéristiques des ménages non observées. Il serait aussi intéressant d'estimer le modèle de localisation a un niveau géographique encore plus fin (à l'îlot). D'autres alternatives de modélisation des décisions résidentielles des ménages seraient de modéliser une structure hiérarchisée des choix, par un modèle logit hiérarchique ou emboîté, ou bien de modéliser la trajectoire de vie, avec ses composantes familiale, résidentielle et professionnelle, qui sont en interdépendance (à condition de la disponibilité des données nécessaires).
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"L'insertion résidentielle et économique des Arméniens de Montréal : comportements d'une communauté culturelle ou d'une communauté diasporique?"

Boudjikanian-Keuroghlian, Aïda January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie : étude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennes / Mobilities and rooted settlement process in new town : Marne-la-Vallée, a population catchment areas : Study of the residential mobilities and the daily mobilities

Brevet, Nathalie 08 December 2008 (has links)
Au cours des années 90, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes. Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. / During the nineties, the localisation of employment and population, as well as commuting trends within the Ile-de-France region, have significantly changed. The relationship between the town centre and its outskirts has developed, challenging therefore the relevance of an interpretation of Ile-de-France based solely on a radioconcentric approach. New towns, which started to emerge in the sixties, have largely contributed to this phenomenon. Various studies have addressed their contribution to the changing nature of territorial dynamics. However, their inner workings were little studied for a long time; this is the framework of our research. Aside from having the initial purpose of reorganizing the Paris region, for their planners, new towns were also meant to be real towns. In order to analyse the development of Francilian organisation and to overcome difficulties relating to the use of the term town when describing new towns, we have adopted the notion of population catchment areas for our research. In the eighties, the emergence of this notion in the field of urban research and planning underlined the changes that had impacted territorial dynamics. It also highlighted the quest for appropriate wording to reflect these urban trends. In our view, forty years following their inception, new towns have since become population catchment areas. Based on the assumption that residential mobility and daily mobility contribute to the creation of a population catchment area and underscore a rooted settlement process, we chose to analyse inhabitants' mobility. Our field of study focuses on the new town of Marne-la-Vallée.
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Densité résidentielle et dépression chez la personne âgée vivant en milieu urbain au Québec : le cas de deux régions métropolitaines de recensement

Chevrier-Laliberté, Thomas January 2016 (has links)
Problématique : La dépression est une maladie importante chez la personne âgée dont les facteurs de risque individuels et sociaux sont bien connus. De plus en plus de travaux confirment cependant le rôle de facteurs de risque environnementaux en santé mentale bien qu’à cet égard, le rôle de variables telles que la densité résidentielle reste à clarifier. Objectifs : Mesurer la relation entre la densité résidentielle et les symptômes dépressifs chez la personne âgée. Vérifier, relativement à cette relation, l’effet médiateur de la qualité du réseau social et modérateur de l’accès à une automobile pour les déplacements. Méthode : Le devis est une étude observationnelle transversale impliquant une analyse secondaire de la banque de données « NuAge », une étude longitudinale sur la nutrition réalisée en 2006-2007 et portant sur 1 793 volontaires de 63 ans et plus habitant à Montréal, Laval et Sherbrooke. Les symptômes dépressifs sont mesurés par l’Échelle de dépression gériatrique (EDG). Les adresses des participants des régions métropolitaines de recensement (RMR) de Montréal et de Sherbrooke sont géocodées et liées à la densité résidentielle mesurée à l’échelle des aires de diffusion. Des analyses de régression logistique pondérées mesurent l’association entre le quintile de densité résidentielle le plus élevé comparativement au moins élevé et les symptômes dépressifs, en contrôlant pour les facteurs de risque individuels et le niveau de défavorisation matérielle du quartier. L’approche de Baron et Kenny est utilisée pour tester les variables médiatrices et modératrices. Des analyses distinctes sont faites pour chacune des RMR. Résultats : Les personnes âgées résidant dans le quintile de densité résidentielle le plus élevé de la RMR de Sherbrooke étaient, comparativement au quintile le moins dense, plus à risque de présenter des symptômes dépressifs. L’hypothèse d’un effet médiateur de la qualité du réseau social sur cette association n’a pas été confirmée. Enfin, les résultats confirment un effet modérateur de l’accès à l’automobile; l’association entre le quintile supérieur et les symptômes dépressifs est plus élevée chez les personnes sans accès à l’automobile. Aucune association n’a été observée entre la densité résidentielle et les symptômes dépressifs dans la RMR de Montréal. Conclusion : Les résultats de cette étude appuient l’hypothèse selon laquelle la densité résidentielle élevée dans certains types de milieux urbains peut être associée aux symptômes dépressifs chez la personne âgée. De même, l’absence d’accès à l’automobile pour les déplacements pourrait exacerber ce risque. Cette association entre la densité urbaine et les symptômes dépressifs chez la personne âgée demeure à être reproduite dans des populations différentes et dans d’autres métropoles.
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Le Centre-ville du Caire à l'épreuve des évolutions politiques et socio-économiques: - Paysages, fonctions, accessibilité et pratiques des habitants -

Abo Elela, Mohamed 31 January 2011 (has links) (PDF)
La métropole est directement gérée par les services de l'Etat. Les politiques économiques et urbaines lancées par les régimes politiques successifs, à partir des années 1952, ont profondément modifié la structure sociale des Egyptiens. Ces politiques étaient le moteur de la dynamique sociale, résidentielle et fonctionnelle. La mobilité des classes aisées vers les quartiers périphériques a créé le phénomène de polycentrisme. Par conséquent, une grande partie des services de luxe ont abandonné la zone centrale pour suivre leurs clients. Malgré la dégradation des services du noyau central, ce dernier a paradoxalement conservé sa position en tant que centre de pouvoir. En fait, le développement de grands centres commerciaux périphériques n'a pas entraîné la mort du centre-ville du Caire. Ce dernier s'est adapté grâce à ses propres modalités qui renforcent certains types de centralité. Cependant, l'abaissement de certaines substances affaiblit d'autres types de centralités.
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Rmāyniyya : féminisation de l'agriculture et condition féminine dans le Nord-Ouest tunisien

Latreille, Martin January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Crime et mobilité spatiale

Royer, Marie-Noële January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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