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Familles sans logement et recours aux soins en Ile-de-France : contraintes, ancrages et pratiques / Homeless families and their access to healthcare in Paris Region : constraints, attachments and practicesJangal, Candy 24 September 2018 (has links)
Depuis le début des années 2000, les familles constituent une part croissante de la population sans logement en France. Malgré ces évolutions, il n’existait pas en 2012, d’étude sur les familles sans logement, leurs conditions de vie, leur état de santé et leur recours aux soins. Ce travail est la première recherche en géographie de la santé sur les familles sans logement en France et s’inscrit dans le cadre de la première enquête sur les enfants et familles sans logement en Ile-de-France, menée par l’Observatoire du Samusocial de Paris. Il interroge les pratiques spatiales de recours aux soins vers les professionnels de santé des enfants âgés de 0-5 ans. Des premières observations indiquaient que la distance entre l’hébergement des familles et le professionnel consulté était importante malgré leurs difficultés de déplacements. D’après les associations, leurs conditions de prise en charge causeraient des mobilités quotidiennes et résidentielles éprouvantes. L’attribution d’hébergement dans des zones géographiques isolées des pôles associatifs et sanitaires et les déménagements fréquents d’un hébergement à un autre sont désignés, comme des obstacles à l’accès et l’accessibilité aux soins. L’objectif est de comprendre les déplacements sanitaires des familles en étudiant leurs mobilités résidentielles et quotidiennes et en tentant de replacer le recours aux soins dans le contexte spatial de leurs espaces d’activités. Les résultats confirment que le professionnel de santé de proximité n’est pas privilégié et que les conditions de prise en charge des familles, associée à leurs parcours de vie et leurs particularités sociodémographiques sont déterminantes. / Since the beginning of the 2000s, families have made up a growing part of the homeless population in France. Despite these changes, there was no study in 2012 on homeless families, their living conditions, and their state of health and their use of care. This work is the first research in health geography on homeless families in France and is part of the first survey on homeless children and families in Ile-de-France, conducted by the Samusocial Observatory from Paris. It questions the spatial practices of use of care from health professionals for children aged 0-5. Initial observations indicated that the distance between families’ accommodation and the professional consulted was large, despite their locomotion difficulties. According to the associations, their conditions of care would cause daily and difficult residential mobility. The allocation of accommodation in isolated geographical areas of the associative and health centers and frequent moves from one accommodation to another are designated as obstacles to access and accessibility to care. The goal is to understand families’ health travels by studying their residential and daily mobility and trying to place the use of care in the spatial context of their activity space. The results confirm that the local health professional is not preferred and that families’ conditions of care, associated with their life course and socio-demographic characteristics, are crucial.
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Comportement des ménages en matière de consommation d'électricité : une meta-analyse et des approches expérimentales / Household electricity consumption behaviour : a meta-analysis and experimental approachesBuckley, Penelope 03 May 2019 (has links)
Cette thèse examine comment répondent des consommateurs aux mécanismes visant à réduire leur consommation d'énergie. Ce besoin de réduction découle de la nécessité d'atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, d'augmenter la production d'énergie à partir d'énergie renouvelables et de réaliser des économies d'énergie. Ces objectifs exigent que la demande résidentielle soit plus flexible face à l'évolution de l'offre et que des économies d'énergie soient réalisées par les ménages. Le premier chapitre explore les barrières à l'acceptation et à l'adoption des compteurs intelligents et des incitations qu'ils peuvent fournir. D'importantes barrières existent et les réductions de consommation sont loin d'être réalisées. Le manque de motivation, l'incompréhension de l'information sur la consommation et la rigidité de la vie quotidienne sont les principales barrières qui limitent la réponse des ménages aux incitations fournies par les compteurs intelligents. Le deuxième chapitre analyse les résultats d'expériences de terrain et d'études pilotes portant sur les impacts des différentes incitations sur la consommation résidentielle. Les résultats montrent qu'il existe de grandes variations et qu'en moyenne, une incitation entraînera une réduction de 2% de la consommation d'énergie. Les incitations de feedback en temps réel ainsi que l'information monétaire ont le plus grand effet. Enfin, les études plus robustes font état d'effets de réduction plus faibles. Dans le troisième chapitre, un jeu expérimental de ressources communes est utilisé pour explorer les réponses individuelles aux incitations basées sur le prix et les nudges. Les individus sont encouragés à réduire leur consommation, soit par une augmentation de prix, soit par des smiley évocant leur surconsommation. Le prix est le plus efficace pour encourager le niveau cible de consommation, mais il faut plus de temps pour qu'il fasse effet. Le nudge est compris rapidement mais tend à renforcer les comportements de surconsommation. Le quatrième chapitre examine l'effet du framing sur la disposition à l'effort. Les individus doivent accomplir une tâche simple et répétitive pour laquelle ils reçoivent un paiement à la pièce sous forme d'un gain ou d'une perte. Le framing sous forme de gains et de pertes est combiné à trois structures de paiement différentes : gain fixe, gain faible ou élevé avec une probabilité égale révélée avant ou après la réalisation de l'effort. Les résultats montrent que le framing n'a aucun effet sur la réalisation de l'effort, excepté pour un contexte de gain élevé annoncé avant de fournir l'effort. / This thesis examines how consumers respond to incentives used to encourage a reduction in their energy consumption. This necessary reduction stems from the need to reduce greenhouse gas emissions, increase energy production from renewable energy sources and achieve energy savings. These objectives require that residential demand be more flexible in response to changes in supply and that energy savings be achieved by households. The first chapter explores the barriers to consumer acceptance and adoption of smart meters and the incentives that they provide. Significant barriers exist and consumption reductions are far from being achieved. Limited motivation, lack of understanding of information on consumption and the rigidity of daily life are the main barriers preventing households from acting upon the incentives delivered via smart meters. The second chapter analyses the results of field experiments and pilot studies on the impacts of different incentives on residential consumption. The results show that there are large variations and that, on average, an incentive will result in a 2% reduction in energy consumption. Real-time feedback and monetary information have the greatest effect. Finally, more robust studies report lower reduction effects. In the third chapter, a common pool resource game is used to explore individual responses to price and nudge-based incentives. Individuals are encouraged to reduce their consumption either by price increases or by smilies that reflect their overconsumption. The price is most effective at encouraging the target level of consumption but takes longer to have an effect. The nudge is quickly understood but tends to reinforce overconsumption behaviours. The fourth chapter examines the effect of framing on effort provision. Individuals are asked to complete a simple and repetitive task for which they receive a piece-rate payoff in the form of a gain or loss. Framing in the form of gains and losses is combined with three different payment structures: fixed gain, low gain or high gain with an equal probability revealed before or after the effort is made. The results show that framing has no effect on effort provision, except for a high gain context announced before making the effort.
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Mobilités et processus d'ancrage en ville nouvelle : Marne-la-Vallée, un bassin de vie ? Etude des mobilités résidentielles et des mobilités quotidiennesNathalie, Brevet 08 December 2008 (has links) (PDF)
Au cours des années quatre-vingt-dix, la localisation de l'emploi et de la population, ainsi que la géographie des déplacements en Ile-de-France se sont considérablement modifiées. Les rapports entre le centre de l'agglomération et sa périphérie ont évolué, remettant en cause la pertinence d'une lecture de l'espace francilien reposant uniquement sur une approche radioconcentrique. Les villes nouvelles, qui se sont développées à partir des années soixante, ont largement participé à ce phénomène. Leur contribution à l'évolution des dynamiques territoriales a fait l'objet de différents travaux. En revanche, leur fonctionnement interne a été longtemps peu étudié. C'est dans ce cadre que se situe notre recherche. Outre l'objectif qui leur était assigné de réorganiser la région parisienne, les villes nouvelles devaient aussi, selon leurs concepteurs, constituer de vraies villes.<br />Afin de rendre compte de l'évolution de l'organisation francilienne et de surmonter les difficultés attachées au terme de ville lorsque que l'on parle des villes nouvelles, nous avons adopté pour notre recherche la notion de bassin de vie. Au cours des années quatre-vingts, l'émergence de cette notion, dans le champ de la recherche urbaine et de l'aménagement, témoigne des changements qui ont modifié les dynamiques territoriales. Elle révèle aussi la recherche d'un vocabulaire apte à rendre compte de ces évolutions urbaines. <br />Nous défendons la thèse que, quarante ans après leur création, les villes nouvelles sont devenues, des bassins de vie. Partant de l'hypothèse que les mobilités résidentielles et les mobilités quotidiennes participent à l'émergence d'un bassin de vie et témoignent d'un processus d'ancrage, nous analysons les pratiques de mobilité des habitants. La ville nouvelle de Marne-la-Vallée est notre terrain d'étude. <br />Notre recherche repose sur une approche quantitative et une approche qualitative. Ce double mode de recueil de données nous a permis de constituer et d'exploiter des données de cadrage sur les pratiques de mobilité, représentatives de la population de Marne-la-Vallée, et de comprendre les mécanismes d'ancrage en ville nouvelle. Les exploitations statistiques ont été menées à partir du Recensement Général de la Population de 1999 et de l'Enquête Modes de vie en ville nouvelle de 2005, et enrichies de trente-trois entretiens semi-directifs que nous avons réalisés auprès d'habitants de Marne-la-Vallée. <br />Ce travail atteste l'évolution majeure des rapports entretenus entre Paris et le reste de l'agglomération, évolution qui a entamé les rapports hiérarchiques entre la capitale et son pourtour. Les mobilités quotidiennes des habitants se recentrent sur Marne-la-Vallée et les mobilités résidentielles internes témoignent d'un processus d'ancrage : ces deux types de mobilités concourent à l'émergence du bassin de vie de Marne-la-Vallée. <br />Il montre également comment la mobilité produit de l'ancrage et comment l'ancrage produit de la mobilité. En d'autres termes, les arbitrages effectués par les ménages confrontés au choix de partir ou de rester, de changer de lieu de travail ou de le conserver, témoignent d'une stabilisation de la population à Marne-la-Vallée et permettent de comprendre les logiques d'ancrage des habitants. Ils permettent aussi d'en saisir les limites : le marché immobilier, le vécu des déplacements, et l'évolution du cadre de vie pourraient constituer des freins à venir. <br />Par ailleurs, l'émergence et la consolidation du bassin de vie de Marne-la-Vallée s'accompagnent de nouvelles questions en matière d'aménagement. L'évolution de la pyramide des âges consécutive au vieillissement sur place de la population ainsi que l'augmentation des déplacements internes à la ville nouvelle sont deux problématiques majeures auxquelles la ville nouvelle devra faire face à court et moyen termes. Notre recherche a aussi montré que les mobilités situées à l'échelle du proche (la commune et son environnement immédiat) comme celles à l'échelle de la ville nouvelle avaient aujourd'hui du sens. Enfin, nous avons montré en quoi Marne-la-Vallée, au-delà de la ville nouvelle de l'aménageur, existait en tant que territoire, non pas au sens politique du terme mais aux sens géographique et social ; À l'aune du retour au droit commun de la ville nouvelle, ces deux résultats laissent ouverte la question d'une cohérence territoriale à l'échelle de Marne-la-Vallée.
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La périurbanisation dans la métropole nantaise. De nouvelles mobilités pour de nouveaux lieux d'urbanité ?Hervouet, Vincent 18 November 2005 (has links) (PDF)
Depuis les années soixante, la périurbanisation a progressivement remis en cause le modèle européen de la ville dense. En effet, l'étalement urbain se fa¬it, non plus en contiguïté avec les espaces bâtis existants, mais par dissémination de zones résidentielles pavillonnaires dans les espaces périphériques. Né de la volonté d'accéder à la propriété en maison individuelle dans un marché foncier moins concurrentiel, cet éloignement géographique est possible grâce à l'usage massif et quotidien de l'automobile. La dilatation du système urbain sous-tend que l'urbanité ne peut plus être identifiée à la seule citadinité de la ville-centre mais qu'elle se diffuse dans les espaces périurbains. L'étude de ce phénomène dans la métropole Nantes – Saint-Nazaire, à travers la mobilité des ménages de douze communes périurbaines, révèle qu'il existe, en effet, des lieux périurbains d'urbanité. Mais la variété des situations communales rend complexe les modalités de diffusion de l'urbanité en périphérie des villes. Pouvant être, selon les cas, ambiante, recherchée, contrôlée, relayée, rejetée, naissante ou dans une situation intermédiaire entre deux de ces six états, l'urbanité - ou plutôt les urbanités - périphérique(s) sont en fait tributaires des facteurs géographiques, politiques, économiques et sociaux locaux. A la logique métropolitaine de cette diffusion urbaine répond l'émiettement institutionnel communal que les intercommunalités encore balbutiantes ne parviennent pas encore à relayer. Si la gestion globale du système urbain doit nécessairement associer ces nouveaux lieux d'urbanité pour garder sa cohérence, cette dispersion de la ville est un défi difficile à relever en matière d'aménagement du territoire.
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Mobilité géographique et professionnelle des femmes dans la région urbaine de Québec, 1977-1996Vandersmissen, Marie-Hélène January 2000 (has links) (PDF)
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Rénovation urbaine, mobilités résidentielles et changement social : études comparées / Urban renewal, residential mobility and social change : a comparative approachLéostic, Fanny 13 December 2013 (has links)
Depuis la loi du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, les quartiers dits « sensibles » des agglomérations françaises sont engagés dans un vaste programme de transformation, présenté par son concepteur, Jean-Louis Borloo, comme le plus grand chantier du siècle. Localement, les projets de rénovation urbaine s’appuient sur des opérations urbanistiques – démolition, réhabilitation, construction de logements – qui suscitent des mobilités résidentielles plus ou moins contraintes et organisées par les acteurs engagés dans les projets. Cette thèse pose la question de l’impact de ces opérations dans l’évolution des quartiers, replacés dans une perspective temporelle plus longue. Y a-t-il rupture radicale dans les dynamiques observées à moyen terme ? Quels sont les effets des transformations physiques et des mobilités résidentielles induites sur la composition sociale des quartiers rénovés ? À l’aide d’une démarche inductive et pragmatique partant de la comparaison de quatre sites en rénovation, et d’une analyse statistique, ce travail de recherche interroge l’effet de lieu dans la rénovation urbaine. Les conclusions mettent en évidence que des phénomènes structurels (parc de logements initial, contexte géographique et social) contraignent fortement l’évolution des sites, et que les mobilités résidentielles se traduisent par une reconcentration des populations précaires dans des quartiers de plus en plus fragmentés. / In 2003, a landmark enactment was passed in France to fight urban blight. Since then, the French government is engaged in a policy of major urban renewal that targets run-down neighborhoods in central or peripheral urban areas. Local projects consist in refurbishing existing buildings or in tearing down and rebuilding old ones, as a way to promote spatial and social changes. Those programs induce different types of residential mobility, from mandatory mobility implemented by local players, to mobility that is more spontaneous. This thesis addresses the impact of those projects upon the evolution of the targeted areas, studied on a middle-term basis. Do the spatial and social dynamics of those areas radically change? What are the social consequences of the transformations of the built environment and of residential mobility? Our approach is inductive, and pragmatic. The comparison of four projects, statistically studied, allows us to test the hypothesis of an impact of place on urban renewal. As the result of our analysis, structural facts, such as housing stock, or social and geographical contexts, appear to be determining factors of the evolution of the studied areas. Residential mobility tends to re-concentrate disadvantaged people, thus increasing spatial fragmentation – which does not match the initial goals of the 2003 law.
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Modélisation dynamique de l'offre et de la demande énergétique des territoires ruraux : application au secteur résidentiel / Dynamic modelling of energy demand and production in rural areas : case study of the residential sectorPeigné, Pierre 12 March 2018 (has links)
Les territoires ruraux disposent du principal gisement d’énergie renouvelable en France. Les réseaux énergétiques y sont moins denses que dans les zones urbaines et certains vecteurs, tels que le gaz, en sont souvent absents. Or, alors que les systèmes énergétiques urbains ont été abondamment étudiés, les spécificités de la demande énergétique rurale restent méconnues, notamment dans le secteur résidentiel. Des travaux récents mettent en avant les enjeux liés à la décentralisation du système énergétique français et le besoin d’une connaissance fine de l’offre et de la demande, tant sur le plan spatial que temporel. Ce travail de thèse poursuit deux objectifs. Tout d’abord il s’attache à identifier les spécificités de la consommation énergétique des logements ruraux par rapport aux logements urbains. Ensuite, il vise à analyser la réponse que peut apporter le gisement local d’énergie renouvelable à la demande résidentielle sur un territoire mixte urbain-rural, dans une optique de territoire à énergie positive – équilibre annuel entre l’offre et la demande énergétique du territoire. / Rural areas have the main resources of renewable energy in France. Energy networks are less dense there than in urban areas and some energy vectors, like gas, are often missing. However, as urban energy systems have been widely studied, the specificities of rural energy demand remain little-known, especially for the residential sector. Recent works highlight new challenges related to decentralization of the French energy system and the need for fine knowledge of demand and supply, on both spatial and time scales. This research work pursues two objectives. First, it commits to identify the specificities of rural housing energy consumption. Then, it aims at analyzing the potential response of local renewable energy sources to the residential demand in a mixed urban-rural territory, in a 100 % RES process – equilibrium between annual energy demand and supply on the territory.
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Mobilités spatiales et ségrégation dans un contexte de métropolisation : Le cas de Hanoi / Spatial mobilities and segregation in the metropolization context : Case of HanoiNguyen, Quan Son 01 July 2014 (has links)
Depuis 2008, Hanoï est devenue l’une des grandes capitales du monde, en intégrant de nouveaux territoires. Hanoï a pour ambition de devenir une ville tournée vers la sous-région et fortement compétitive. Cependant, son processus d’urbanisation se heurte à de nombreux obstacles, notamment en matière de transports urbains fortement dépendants des modes individuels, tout particulièrement des motos. Or, le processus actuel de métropolisation de Hanoï est porteur de nouveaux défis pour le transport urbain tels que le changement de structure et de fonctions urbaines, l’émergence d’une mobilité intra-urbaine sur des distances importantes, le risque de ségrégation socio-spatiale… A partir d’un constat sur les caractéristiques de la métropolisation de Hanoi, cette thèse examine quelles sont les influences de la ségrégation socio-spatiale sur la mobilité des citadins et comment ils s’adaptent au contexte urbain de plus en plus ségrégatif à Hanoi en termes de mobilité et d’activités. Pour répondre à cette problématique, nous avons mené en 2013 une enquête ciblée sur la population sensible. Des analyses comparatives ont été effectuées grâce aux données de notre propre enquête et celles de l’enquête PRUD en 2003. Les données des recensements tant au niveau national que de Hanoi ont été également utilisées. Les résultats nous montrent que la métropolisation à Hanoi présente non seulement des similitudes mais également des singularités par rapport aux autres logiques observées dans d’autres villes. Les dynamiques métropolitaines renforcent les caractères ségrégatifs dans les territoires de Hanoi. La ségrégation socio-spatiale a des impacts nets sur les comportements de mobilité des habitants (mobilité résidentielle) et l’accès aux services urbains (mobilité quotidienne) au détriment des pauvres. Face à cette réalité et à cause de l’inefficacité du réseau de bus et du retard des projets de transports en commun, la population la plus modeste recourt aux modes de transports alternatifs (taxi et mototaxi) pour s’adapter à leurs conditions de vie. / Since 2008, Hanoi has become one of the greatest capitals of the world, by integrating new territories. Hanoi aims to become a highly competitive city turned towards the sub-region in the Asian continent. However, the urbanization process faces many obstacles, including a strong dependence on individual urban transport modes, particularly motorcycles. However, the current metropolization process of Hanoi brings about new challenges for urban transport such as the change in urban structure and functions, the emergence of intra-urban mobility over long distances and the risk of socio-spatial segregation. Through the observation of the characteristics of metropolization in Hanoi, this study examines the influences of socio-spatial segregation on urban mobility and how the inhabitants adapt to the increasingly segregated urban context in terms of mobility and activities. To deal with this issue, we conducted in 2013 a survey focused on the vulnerable population. Comparative analyses were carried out, using data from our own survey and from the 2003 PRUD survey. Census data both at the national and local level were also used. The results show that the metropolization process of Hanoi has not only similarities but also singularities compared to processes observed in other cities. Metropolitan dynamics reinforce segregated characters in the territories of Hanoi. Socio-spatial segregation has clear-cut impacts on the mobility behavior of people (residential mobility) and the access to urban services (daily mobility), especially for the poor. To face up to this situation and because of the inefficiency of the bus network and the delays in the implementation of urban transport projects, the poorest people turn to alternative modes of transport (taxi and motorcycle taxi) to adjust to their living conditions.
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L’inertie et les changements urbains au prisme des prix du logement : Bogota, 1970-2012 / An analysis of urban inertia and transformations throught housing prices : Bogotá, 1990-2012Cuervo, Nicolas 23 March 2017 (has links)
A partir de l’évolution des écarts spatiaux des prix du logement et des prix fonciers entre sept secteurs de Bogota, entre 1970 et 2012, cette thèse analyse l’ampleur des recompositions socio-spatiales de la ville. En croisant l’analyse urbaine et l’étude de marchés immobiliers, cette recherche aborde l’évolution des secteurs déjà construits de la ville et les variations des prix des logements anciens. Contrairement aux recherches qui insistent sur la profondeur et la rapidité des transformations des villes latino-américaines sous l’effet de la globalisation, nos résultats montrent que les différences spatiales des prix du logement restent stables. Seuls les écarts spatiaux des prix fonciers augmentent pendant notre période d’étude. L’analyse statistique des facteurs explicatifs de l’inertie des écarts spatiaux des prix montre que la stabilité globale résulte de la conjonction de deux tendances ayant des effets opposés. La diffusion des commerces réduit les écarts spatiaux des prix, alors que la valeur symbolique du secteur de résidence explique le maintien des différences spatiales des prix. Quant aux prix fonciers, la densification des constructions explique une portion des écarts croissants entre secteurs de la ville, mais reste insuffisante pour comprendre l’ampleur des évolutions constatées / Following the evolution of the gaps in housing and land values between seven sectors of Bogotá between 1970 and 2012, this thesis analyzes the scale of urban socio-spatial transformations. By overlapping urban analysis with the study of real estate markets, this analysis deals with the evolution of already-built areas and their housing prices. In contrast with research that emphasizes the depth and rapidity of transformations in Latin American cities during globalization, our findings show that gaps in housing prices from one area to another remain stable. During the period studied, only in the realm of land value gaps in prices between one area and another did actually widen. The statistical analysis of factors explaining the stability of gaps between housing prices from one area to another reveals that overall stability results from the conjunction of two trends with opposite effects. The spatial diffusion of shopping outlets reduces the gaps in housing prices from one area to another, to the same extent as the symbolic or perceived value of each of these residential areas keeps these gaps in prices entrenched. As for land prices, the densification of buildings explains to some extent the widening gaps in prices between some sectors of the city, but this one factor is not enough to explain the extent of the observed evolutions
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La mobilité spatiale locale : l'influence de la mobilité quotidienne sur la mobilité résidentielle : l'exemple des résidants actifs luxembourgeois / The local spatial mobility : the daily mobility influence on residential mobility process : the example of Luxemburg’s resident workersEpstein, David 26 June 2013 (has links)
Les questions de mobilité et de logement sont aujourd’hui au centre des enjeux du développement urbain. La hausse du taux de motorisation, de la pression sur le marché du logement, poussent à une déstructuration des liens de proximité et génèrent aujourd’hui une saturation du système de transport. De cette difficulté à se déplacer naissent des tensions (augmentation du temps de trajet, risque de retard, etc.). L’objectif de cette thèse est alors d’étudier le poids de ces tensions dans la décision de déménager. Une enquête a été réalisée auprès de 500 résidants actifs luxembourgeois ayant déménagé sans changer de lieu de travail. Les résultats montrent que certains individus se sont bien rapprochés de leur lieu de travail dans le but de réduire ces tensions. Cette recherche a donc permis de mettre en évidence des liens de conjonction entre la mobilité quotidienne et résidentielle et d’aboutir à une meilleure compréhension du système de la mobilité spatiale locale des individus. / Mobility and housing are today at the centre of the urban development issues. Indeed, the raise of the motorization rate, combined with the increasing property market pressure, are leading to a disruption of proximity links and tend to generate transportation system saturation. Those difficulties affecting mobility gives tensions (increased travel time, risk of delay, etc.). The objective of this thesis was to study the weight of those tensions in the residential mobility process. A survey was conducted among 500 active’s Luxemburg residents. Those people have recently changed housing without having changed their workplace. Results show that some people get now closer to their workplace in order to reduce their daily mobility tensions. This research helped highlighting links between daily mobility and residential mobility conjunction and lead to a better understanding of the local spatial mobility system of individuals.
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