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Étude de l'interdépendance des sous-systèmes coparental et père-enfant post-ruptureLachance, Véronique 25 September 2018 (has links)
La présente thèse s’appuie sur les théories familiales systémiques et son postulat d’interdépendance des sous-systèmes familiaux pour se focaliser sur l’étude des sous-systèmes parent-parent et parent-enfant. La réorganisation du système familial au moment de la rupture est associée à plusieurs défis et deux processus sont considérés comme essentiels au bien-être et à l’adaptation de tous les membres de la famille après la séparation : la coparentalité et l’implication paternelle (Afonso, 2007; Amato, 2000; Feinberg, 2003). Si ces processus ont souvent été appréhendés de façon indépendante, autant sur le plan théorique que sur le plan empirique, la présente thèse les étudie simultanément. À partir d’un échantillon de familles séparées de la population générale québécoise, cette étude cible spécifiquement la période proximale à la rupture et des enfants âgés entre 4 et 8 ans. Un premier volet de cette thèse examine de façon transversale la diversité des patrons relationnels coparentaux et père-enfant à l’aide d’une analyse de classes latentes. Les caractéristiques individuelles des enfants, des parents et du contexte familial associées à ces patrons relationnels sont ensuite examinées. Un second volet de cette thèse s’appuie sur un devis longitudinal afin d’examiner la force et la direction des liens entre la coparentalité et l’implication paternelle. Un modèle de relations longitudinales croisées sur deux temps de mesure, soit au moment de la séparation et un à deux ans plus tard, a été réalisé. Les résultats mettent en évidence l’unidirectionnalité des liens entre la coparentalité et la fréquence des contacts : les difficultés sur le plan coparentalité au moment de la séparation prédisent une fréquence moindre des contacts pèreenfant un à deux ans plus tard, alors que la fréquence des contacts au moment de la séparation n’influence pas la relation coparentale future. L’ensemble des résultats obtenus permettra de proposer des perspectives de recherche et des pistes d’intervention.
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Facteurs associés aux cognitions de la mère relatives à son efficacité parentale et à l'impact attendu de ses comportements sur le développement de l'enfant en contexte de naissances simples et gémellairesSaysset, Valérie 27 October 2021 (has links)
Cette thèse étudie le lien entre le sentiment d’efficacité parentale et la perception d’impact parental et les facteurs susceptibles de les affecter, ceci afin de mieux comprendre la relation entre le rôle parental et le développement de l’enfant. L’évaluation distincte de ces cognitions s’effectue à partir d’échelles de mesure développées et validées (analyses factorielles, de fiabilité et de validité de convergence) auprès de deux échantillons (572 mères d’un nourrisson et 682 mères de jumeaux de 5 mois). L’étude auprès de mères de jumeaux montre une convergence élevée entre ces cognitions quel que soit l’enfant auquel la mère se réfère. Ce résultat indique qu’elles sont plutôt associées à la mère et se différencient peu selon les caractéristiques du nourrisson. Elles se distinguent quant aux facteurs explicatifs, le sentiment d’efficacité étant négativement associe au tempérament difficile de l’enfant et la perception d’impact étant reliée à l’éducation maternelle.
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Perceptions de la parentalité positive chez des mères ayant vécu ou non de la maltraitance durant l'enfance et l'adolescenceBolduc-Mokhtar, Amélie 27 January 2024 (has links)
Ce mémoire s’inscrit dans une recherche de nature qualitative et vise à comparer les perceptions de la parentalité positive de deux groupes de mères, soit des mères qui reçoivent des services du Centre jeunesse et désignées avec un vécu de maltraitance et d’autres mères provenant de la population générale désignées comme n’ayant pas un vécu de maltraitance. L’échantillon comporte un total de 16 mères âgées entre 20 et 55 ans, réparties de façon égale dans les deux groupes. Les principaux objectifs de ce projet sont d’explorer les perceptions de la parentalité positive chez les mères maltraitées et non maltraitées, et d’identifier les composantes similaires et distinctes sur le plan de leurs perceptions. Des entrevues semi-dirigées sondaient leurs perceptions de la parentalité positive. Les entrevues ont été enregistrées avec le consentement des mères, retranscrites puis analysées avec la méthode générale inductive (MGI). L’analyse comparative de ce projet offre une meilleure compréhension de la réalité des mères ayant des parcours diversifiés. Il ne semble pas exister de différences importantes entre les perceptions de participantes ayant vécu de la maltraitance et celles de la population générale. Effectivement, il est possible de constater des similitudes à travers les perceptions de la parentalité positive ainsi que de leurs expériences. Les différentes trajectoires ont été comparées, ce qui a permis de cibler les éléments de risques et de protection qui influencent les attitudes et les conduites parentales. Les résultats de ce projet font ressortir les enjeux de la parentalité pour les mères et les besoins actuels non comblés. Ils mettent en lumière des pistes d’interventions dans le cadre de programmes parentaux et de soutien à la parentalité.
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Description contextuelle des comportements coparentaux négatifs des pères et des mèresSylvain, Myriam 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Ce projet de mémoire doctoral s'inscrit dans la compréhension des déterminants qui qualifient la dynamique coparentale en proposant d'étudier les facteurs propres à la situation proximale vécue par les coparents. Précisément, l'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques contextuelles qui précèdent les comportements coparentaux négatifs des pères et des mères. L'échantillon est composé de 54 couples hétérosexuels parents d'un premier enfant âgé en moyenne de 18 mois. Les caractéristiques contextuelles propres aux 10 secondes qui précèdent l'occurrence des comportements coparentaux négatifs des deux parents dans un contexte de jeu triadique avec leur enfant ont été codifiées. Les données de codification ont ensuite été analysées selon différent types de comportement coparental négatif émis (c.-à-d., compétitif-intrusif, minant-moqueur ou directif-ignorer) et le sexe du parent émetteur. Les résultats indiquent que les comportements coparentaux négatifs des pères et des mères surviennent plus fréquemment dans un contexte globalement positif. Les pères sont plus enclins à être compétitifs ou intrusifs alors que les mères sont plus sujettes à diriger ou ignorer. Les deux parents se distinguent quant aux caractéristiques contextuelles qui précèdent les différents types de comportements coparentaux négatifs qu'ils émettent. Ces résultats suggèrent donc que les patrons d'émission des comportements coparentaux négatifs des parents puissent être dans une certaine mesure genrés et caractéristiques des idéologies, croyances et rôles parentaux typiques des pères et des mères au sein de la famille. Cette étude appuie donc l'importance de réaliser des activités de prévention pour le développement d'une bonne dynamique coparentale auprès des familles et de les adapter au sexe du parent et aux perspectives et enjeux distincts pour chacun des partenaires.
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Rôles des attributions et des attentes concernant le partage des tâches dans la transition à la parentalitéTremblay, Pascale 30 August 2021 (has links)
La transition à la parentalité implique des changements pour la femme, pour l'homme et pour leur relation. Seize couples dans l'attente de leur premier enfant et 20 couples sans enfant participent à l'étude. Aux 2 temps de mesure, les participants complètent des questionnaires sur la satisfaction conjugale, sur la perception et les attentes d'implication dans les tâches ménagères de soi et du partenaire et sur les attributions. Les résultats suggèrent (1) que les scores de satisfaction conjugale des 2 groupes diminuent à travers le temps; (2) que les femmes sont davantage impliquées et les hommes moins impliqués dans les tâches que les partenaires ne s'y attendaient, mais que cette différence n'a pas d'impact sur les scores de satisfaction conjugale; (3) que les attributions au temps 1 ne prédisent pas la satisfaction au temps 2 et (4) que la différence entre les attentes et l'implication perçue du partenaire amène des changements positifs et négatifs dans le patron attributionnel du répondant.
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Stress et transitions à la maternité: liens avec les événements de vie et la sensibilité maternelleGauthier-Légaré, Audrey 02 February 2024 (has links)
Le stress est désormais un concept que l’on perçoit comme étant impliqué dans divers aspects du développement humain. Plusieurs travaux ont documenté ses effets dans une variété de sphères psychosociales. Le stress chez les parents, et plus particulièrement chez les mères, fait l’objet d’un intérêt de recherche grandissant. Cependant, des divergences dans les conceptions, les types de mesures et les méthodologies utilisées pour mesurer le stress font en sorte qu’il est difficile de tirer un portrait clair des liens entre le développement de l’enfant et les comportements parentaux. Notamment, l’idée du stress est d’office associée au fait d’expérimenter des enjeux et des évènements qui nécessitent une adaptation importante de la part des individus. Or, les liens entre de tels évènements objectifs et des mesures subjectives du stress, fondées sur des évaluations cognitives de l’adéquation entre les besoins d’adaptation et les ressources pour y faire face, varient de manière substantielle. De plus, en ce qui concerne le stress maternel, la plupart des études ne se concentrent que sur une période précise de la parentalité, malgré le fait que la plupart des travaux dans le domaine du stress démontrent des liens et des variations entre les mesures prises à différents moments. De plus, peu de travaux ont porté sur des mesures répétées du stress dans le temps, notamment entre les périodes pré et postnatales. La plupart des études rapportent des résultats à l’une ou l’autre de ces périodes, ne permettant pas de cerner le cheminement émotionnel des mères ainsi que leurs liens avec les comportements parentaux d’un point de vue périnatal. Cette thèse comprend deux grands objectifs. Premièrement, par le biais d’une métaanalyse, le lien entre les mesures objectives d’événements de vie négatifs (ÉVN) et les mesures subjectives de stress (MSS) ont été documentés chez les parents en considérant les aspects méthodologiques et conceptuels présents dans la littérature afin de mieux comprendre les liens que l’on observe entre le stress parental et le développement de l’enfant. Les résultats de cette méta-analyse révèlent une relation modérée entre les mesures objectives d’ÉVN et les MSS chez les parents. Les analyses de modérations montrent que le type de MSS et l’emplacement géographique où les études ont été conduites sont des modérateurs significatifs de ce lien : le lien étant plus grand pour les mesures d’état de stress que pour les autres MSS avec des tailles d’effets non significatives pour les MSS basés sur les traits de personnalité anxieux. Ce dernier résultat est important compte tenu de l’utilisation fréquente iii de ces mesures dans l’étude du stress parental. La modération selon la région géographique témoigne des enjeux culturels dans l’association entre l’exposition à des ÉVN et l’expérience de stress. Ces résultats éclairent sur l’usage des mesures de stress dans un contexte de parentalité de même que sur les différentes écologies en lien avec le lieu géographique de la réalisation des études. Dans un deuxième temps, une étude empirique impliquant quatre temps de mesure de stress entre le dernier trimestre de grossesse et l’âge de 16 mois de l’enfant vise à déterminer s’il y a présence de différences individuelles dans les manifestations de stress à travers le temps. Trois groupes de mères ayant des trajectoires de stress différentes ont été identifiés. Ces trajectoires de stress ont été mises en lien avec les ÉVN lorsque l’enfant était âgé de 4 et 16 mois. Les résultats montrent que les mères expérimentant un patron de stress croissant rapportent davantage d’ÉVN à 4 mois et ont tendance à rapporter plus d’ÉVN lorsque l’enfant atteint l’âge de 16 mois, suggérant une cohérence dans les deux mesures de stress à travers le temps. De plus, les mères faisant partie d’une trajectoire de stress croissante montrent moins de sensibilité maternelle à l’égard de leur enfant que les mères dans les autres trajectoires de stress. Ce résultat soutient l’hypothèse d’un lien entre le stress maternel, la qualité des interactions parent-enfant et le développement de l’enfant. L’ensemble de ces résultats démontre l’importance du stress maternel dans l’écologie dyadique de l’enfant, tant sur le plan prénatal que postnatal et que pour mieux comprendre le rôle du stress maternel dans le développement de l’enfant, des mesures répétées, impliquant les deux phases du développement de l’enfant sont nécessaires. / The study of stress is now well established and has been linked to many different aspects of human development. A plethora of studies have shown the effects of stress on different dimensions of adjustment. Specifically, there is an increasing interest in the study of the stress of mothers, who carry the child during the prenatal period and who spend much time with the infant during the early months following birth. However, there are different conceptions of stress and different methods used to operationalize it, making it difficult to draw clear conclusions regarding links between maternal stress and infant and child outcome. Two ideas are specifically addressed in the present dissertation. First, the concept of stress is anchored in the notion that different events require adaptation on the part of individuals and, as such, that the experience of stress is somehow linked to the events with which an individual is confronted. However, the associations between the occurrence of events and the subjective assessments of stress that are grounded in cognitive appraisals of the adaptational requirements and the resources available to cope with such challenges, vary greatly across studies. This is true in the general study of stress, as in the study of parental stress specifically. Second, with respect to maternal stress, studies have mostly focused on very specific time periods to the exclusions of others, in spite of the basic observation that experiences of stress are both linked to, and vary from, experiences of stress at other times of parenthood. With the focus on specific time periods, it is difficult to draw conclusions regarding the evolution of the experience of stress across parenthood and its association to caregiving behavior and child outcome. The goals of this dissertation are two-fold: First, a meta-analysis is conducted to examine the association between objective, event-based measures of stress and subjective, cognitive appraisal-based assessments of stress, while considering different moderating variables. Results reveal a moderate association between the two broad categories of stress measures. However, moderator analyses show that very high associations are found between the experience of negative life events and emotional-state-based indices of self-reports of stress, whereas the association with trait-based reports of stress are virtually non-existent. This is an important finding in light of the frequency at which trait-based assessments are used. Second, the association between events and subjective indicators of stress are greater v in Western countries, in comparison to studies conducted in Asia, suggesting important cultural components to our understanding of this association. Second, a longitudinal study involving 4 different time points covering the last trimester of pregnancy and infant age 16 months was conducted to determine whether there were individual differences in trajectories of stress across the transition to parenthood. Four groups of mothers were identified. For statistical reasons, two of these trajectories, involving atypical patterns of stress across time and very high levels of stress at a given time point, were combined to create 3 different groups. Analyses revealed that this atypical group experienced greater levels of negative life events than the other two groups, and were observed to be significantly less sensitive during interactions with their infant in a home visit completed at infant age 8 months. This finding supports the coherence of the stress experience during the transition to motherhood and the notion that stress is related to the manner in which mothers interact with their infants during the postnatal period. These findings illustrate the importance of maternal stress as a marker of the child’s developmental ecology, during both the prenatal and postnatal periods, and underline that to appropriately understand maternal stress and its impact on child outcome, repeated measures involving the transition to motherhood are required.
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Trait de pleine conscience, pleine conscience parentale et compassion pour soi chez les parents d'enfants ayant un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)Marticotte, Elie 26 March 2024 (has links)
Les difficultés comportementales associées au Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) altèrent significativement le fonctionnement du système familial et provoquent un fort niveau de stress parental. Cette étude a pour objectif d’étudier le stress parental des parents d’enfants ayant un TDAH et de mesurer la contribution de diverses caractéristiques à leur niveau de stress parental. Entre autres, le trait de pleine conscience, la compassion pour soi et la pleine conscience parentale ont été associés négativement au stress parental dans la littérature, mais n’ont jamais été évalués chez ces parents spécifiquement. Au total, 579 parents (555 mères et 24 pères) d’enfants ayant un TDAH ont rempli une série de questionnaires en ligne. Les résultats indiquent qu’une majorité de ces parents ont des niveaux de stress parental cliniquement significatifs. Le trait de pleine conscience, la compassion pour soi et la pleine conscience parentale sont également associés négativement au stress parental. De plus, l’analyse de régression indique que seules la compassion pour soi et la pleine conscience parentale contribuent significativement à expliquer le niveau de stress parental lorsque les variables contrôles sont prises en compte. Ces résultats permettent de mettre en lumière de nouveaux leviers d’interventions qui permettraient d’aider les parents d’enfants ayant un TDAH.
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Évolution de la coparentalité post rupture conjugale : portrait de trajectoires coparentalesTremblay, Julie 18 April 2018 (has links)
L'objectif de cette étude qualitative est de mieux comprendre comment les parents décrivent leur coparentalité et son évolution à travers deux transitions familiales vécues, la séparation et la recomposition. Plus spécifiquement, cette étude vise à 1) décrire les composantes de la coparentalité, 2) identifier les trajectoires qui caractérisent l'évolution de la coparentalité à travers les transitions familiales vécues et 3) explorer certains facteurs contextuels associés à l'évolution des trajectoires. Le modèle de coparentalité de Feinberg (2003) est utilisé comme cadre conceptuel. 25 parents (23 mères et 2 pères) séparés en moyenne depuis 8 ans et ayant des enfants âgés entre 5 et 20 ans ont été rencontrés dans le cadre de cette étude. L'analyse du discours des participants permet de décrire quatre composantes de la coparentalité : la division des tâches et des responsabilités parentales, le soutien et le sabotage, l'accord éducatif et la gestion des interactions familiales, de même que leur évolution suite à la séparation. Cette évolution, ainsi que l'imbrication des composantes dans chaque situation familiale, met en lumière six trajectoires de coparentalité post rupture. Trois principaux facteurs contextuels, la survenue d'événements ponctuels marquants, l'âge des enfants et le temps écoulé depuis la séparation, ont été associés à l'évolution des trajectoires.
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Les représentations sociales de parents de leur rôle dans les associations de parents d'élèves et enseignants (APEE/PTA) des écoles primaires publiques du système éducatif camerounaisAkoa, Marie-Ange January 2016 (has links)
L’ensemble des processus de libéralisation de l’offre scolaire et la mise en œuvre des politiques de participation des parents à la scolarisation des enfants, fait jaillir la question des relations entre les deux institutions, l’école et les familles. Selon l’OCDE (2006), des témoignages dans plusieurs États soulèvent des questions intéressantes sur la manière dont les parents exercent un rôle (aussi lointain soit-il), la nature de ce rôle et dans quelle mesure ils pensent réellement avoir une « voix » à l’école. Dans le contexte camerounais, c’est la fin des années 90 à l’aube des années 2000 qui met en exergue les lois relatives à la participation des parents dans le système éducatif. Ils y sont considérés comme membres de la communauté éducative où leur rôle englobe différentes prérogatives par le truchement des APEE/PTA. Cette recherche de type exploratoire est basée sur une démarche qualitative menée au moyen d’entrevues semi-dirigées auprès de 25 (vingt-cinq) parents d’élèves des écoles primaires publiques de la ville de Yaoundé. Le traitement du matériau s’est fait à travers une analyse thématique des données recueillies. Des portraits de parents interviewés ont également été établis à partir d’un questionnaire sociodémographique. Les résultats de l’étude mettent en relief deux types de représentations sur le rôle de parents: des représentations qui leur sont communes et des représentations qui leur sont singulières. L’étude relève par ailleurs que la diversité et la nature de ces représentations n’auraient aucun rapport ni avec la participation des parents, encore moins avec leurs caractéristiques sociodémographiques.
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Redéfinition du rôle parental au regard de la parentalité solo contemporaine / Redefining parenting role in view of contemporary solo parenthoodPiesen, Alexandra 28 November 2017 (has links)
Les structures familiales se sont diversifiées depuis les années 1970. Chacune de ces « nouvelles » configurations a donné lieu à des interrogations et polémiques relatives à ce que recouvrait le terme « famille ». Dans le cadre de cette thèse, nous nous sommes intéressées à une structure familiale spécifique, celle composée d'un parent vivant seul à son domicile (sans conjoint cohabitant) ayant à charge un ou plusieurs enfants de moins de 18 ans. Bien que la résidence quotidienne ait été attribuée au « parent gardien », les enfants continuent à entretenir un lien plus ou moins continu avec l'autre parent. Pour qualifier ces parents, nous avons choisi l'expression « parent solo » plutôt que la catégorie statistique qui leur est associée, « famille monoparentale ». S'inscrivant dans une sociologie compréhensive, il nous a semblé plus approprié d'opter pour une formulation dans laquelle les parents enquêtés se reconnaissaient. De plus, cette expression « solo », illustre la situation de ces parents qui sont « seuls » sur le devant de la scène au quotidien (comme le soliste) mais accompagnés par différents individus en arrière-plan (les membres de l'orchestre). Nous sommes parties de l'hypothèse selon laquelle l'entrée en parentalité solo entraine une reformulation de la parentalité. Comment ces parents (re)construisent leurs rôles parentaux ? Quelles sont les continuités et discontinuités ? Les facteurs impactant (âge, sexe, CSP, etc.) ? A partir d'une enquête par entretiens menée auprès de 54 parents solos (36 mères et 18 pères), nous avons pu identifier des continuités et des ruptures dans les rôles parentaux suite à l'entrée en parentalité solo. De nouveaux contours des maternités et paternités se dessinent au terme de cette recherche. / Since the 1970's, there has been a great diversification of family structures. Every one of those "new" configurations has sparked questions and controversies as to what "family" meant. To complete this thesis, we focused on a particular type of family, the one composed of a single-parent living alone (without any other spouse cohabiting partner) and caring for one or more children under 18. Even though the daily care has been given to the "custodial parent", the children maintain a relationship with the other parent to various extent. To name those parents, we chose the term "solo parent" rather than the sociologocal term of single-parent family. Being in a comprehensive approach, we decided it was better to choose a term that investigated parents liked and used. Moreover, the term "solo" illustrates the situation of those parents. They stand alone on a daily basis on a stage (just as a soloist) yet, they are supported by other people from the back of the stage (members of the orchestra). We started this study from the hypothesis that being a solo parent changes what it means to be a parent. How do these parents (re) build their parenting roles ? What do they keep, what do they reject from former practises ? What are the main factors (age, gender, SPC...) at play in this transition ? From an interview-based study of 54 solo parents (36 mothers and 18 fathers), we have been able to identify persistences and disruptions in parenting roles, due to single-parenthood. From this study emerge new profiles of motherhood and fatherhood.
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