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L'Argumentation dans les débats politiques télévisés. Négociations identitaires et co-construction d'un monde commun. D'une logique informationnelle à une sociolinguistique de l'action.

Fortin, Gwenole 30 June 2004 (has links) (PDF)
Le débat politique télévisé, qui semble rester un élément attendu du discours politique, a paradoxalement mauvaise presse : actualisé sur le mode agonistique, il est stigmatisé autant pour ses lourdeurs formelles que pour son caractère inauthentique et mensonger.<br /> En s'appuyant sur un corpus constitué des quatre débats présidentiels (1974 à 1995) ainsi que de débats issus de l'émission 100 Minutes pour convaincre, ce travail vise à mettre à jour les enjeux et les conséquences de cette lecture du débat politique télévisé. Par une recherche fondée sur une méthodologie résolument socio-pragmatique et transdisciplinaire (depuis les travaux en ethnographie de la communication jusqu'aux science studies), il s'agit donc ici – sans nier la dynamique conflictuelle – d'adopter une autre perspective : considérer que l'affrontement n'est qu'un fait de surface et qu'il s'agit davantage d'un processus de co-construction du sens et de co-construction d'une réalité. Les débattants n'interagissent pas seulement l'un sur l'autre mais aussi l'un pour l'autre. Ils ont besoin l'un de l'autre pour s'affronter et faire exister la polémique, synonyme de pratique démocratique. Il y a donc une forme de coopération dans le discours conflictuel lui-même. Et cette dimension contractuelle des interactions n'est pas sans rapport non plus avec le caractère médiatique, télévisuel, des débats.<br /> L'homme politique, ainsi assimilé à un comédien, doit donc consentir à s'aligner sur l'image que sa propagande répand. L'essentiel, pour les débattants, consiste ainsi à endosser des rôles conversationnels et à dire qui ils sont. La dynamique interlocutoire s'articule en fait autour de négociations identitaires qui fonctionnent comme des situations argumentatives.<br /><br /> Les théories modernes de l'argumentation – d'inspiration largement néo-platonicienne – s'ancrent dans une sorte d'anthropologie du convaincre : argumenter serait chercher à convaincre les interlocuteurs, directs ou indirects.<br /> C'est pourquoi – constatant que les hommes politiques visent davantage à séduire, à se conformer à l'image de ce qu'il sont censés être plutôt qu'à convaincre – les critiques « traditionnelles », savantes et communes, formulées à l'encontre de ces derniers sont aisément comparables à celles essuyées hier par les sophistes ; à tel point que la parole politique est assimilée à une sorte de nouvelle sophistique : celle-ci serait inauthentique, trompeuse, mensongère, etc. On assisterait au triomphe de la doxa sur le logos, de la séduction sur l'argumentation rationnelle. Cela témoigne du fait que l'ancien débat qui oppose Platon aux sophistes est toujours d'actualité et combien il a consacré notre rapport, en occident, du langage au politique.<br /> Afin de re-questionner la dichotomie platonicienne (logos/doxa) – qui émerge historiquement comme un trait visant à déconsidérer le discours des sophistes – on revisite l'allégorie de la Caverne de Platon qui construit, dans un même mouvement, une certaine idée de la Science (rationnelle, neutre, objective) et un monde social et politique en proie au chaos.<br /> Il s'agit de dé-construire l'ancienne opposition du logos et de la doxa et mettre en lumière qu'il n'y a pas qu'un seul monde (déjà là), mais des mondes à « négocier » par l'interaction langagière. Et que c'est donc la parole politique, qui construit le « réel », le monde dans lequel on dit vouloir vivre. L'effet de vérité ne résulte donc plus de l'adéquation entre le réel et le représenté (théorie du signe et logique informationnelle) mais de la co-incidence entre deux discours, deux identités socio-langagières, qui donnent forme au monde, le crée (même rétrospectivement). Les mots, les discours, les débats n'ont donc de signification, que dans un enlacement mutuel aux contextes et au monde. Rompant avec la linguistique structurale interne, et dans la perspective d'une sociolinguistique de l'action, on envisage ainsi le langage comme acte politique : l'instrument de l'invention/négociation du monde. Il sert, non plus seulement à communiquer ou à transmettre de l'information, mais à concrétiser un monde en devenir – et non un monde déjà là.
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La rhétorique et sa critique. A la rencontre du discours et de la liberté.

Nicolas, Loïc 13 May 2011 (has links)
L’objet de cette thèse est d’engager une discussion concernant l’épistémologie de la discipline rhétorique et de formuler des propositions visant à la refonder. En partie spéculative, la réflexion que je mène à partir des travaux de Chaïm Perelman notamment, rattache cette antique discipline à la « raison pratique ». Une raison agissante qui donne l’occasion d’assumer et d’affronter l’indétermination du monde – sans pour autant faire de cette indétermination un chaos, ni en prendre ombrage pour sombrer dans le relativisme. Dans cette perspective, la rhétorique se trouve conçue comme un dispositif propre à accompagner les hommes dans le difficile exercice d’une liberté citoyenne. Une liberté au sens fort, ancrée dans la pratique du politique, telle que l’entendaient les Anciens. Je m’efforce tout d’abord de montrer que, dès l’origine, la rhétorique a représenté une compétence nouvelle, mais aussi une occasion unique de dire, d’habiter et de séculariser le monde. Ma démarche consiste donc à réfléchir l’émergence de la rhétorique dans la Grèce ancienne. À ce titre, j’analyse la fonction politique, sociale, symbolique, attribuée à la parole dans cette Cité démocratique dont elle a accompagné l’invention. Parole qui s’est vue accorder une place inégalée : comme support et comme condition de l’action citoyenne. Pourtant, force est de constater que, malgré ce succès, la rhétorique a très vite été dénoncée comme un art de tromper, de mentir, de dissimuler ses lacunes. Des générations de philosophes, d’hommes d’Église ou de scientifiques se sont attachés à démonter son fonctionnement, sa dynamique, à décrier son enseignement et, finalement, à souhaiter son évincement. C’est pourquoi, je m’intéresse aux critiques qui ont été adressées à la parole rhétorique depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Par là, j’entends donner une vision nouvelle de cette antique « fonction » du langage, par-delà la synthèse de ses caricatures. En outre, mon propos s’attache à mettre en lumière les lieux communs sur lesquels se fonde notre relation au discours. Dans une optique qui va d’Aristote à Perelman, je défends l’idée selon laquelle la rhétorique ne constitue pas (comme on pourrait le penser) une méthode pour apprendre à vivre ensemble dans la paix des mots, mais, avant tout, une façon de pratiquer la critique avec et contre l’autre : l’adversaire. Et ceci afin de prendre des décisions dans le monde contingent des affaires humaines. Or, c’est justement au titre de sa fonction agonistique que la rhétorique a perdu sa place et son sens dans nos démocraties. Face à cela, l’enjeu de mon travail est de mettre en évidence, après Perelman, l’existence d’une raison tout à la fois une et plurielle. En effet, la multiplicité des voies possibles, leur antagonisme, n’est pas le signe d’une raison anarchique et inconséquente, le signe d’une raison hantée par la déraison. Il s’agit, au contraire, d’une chance offerte à la raison de se mettre à l’épreuve et de risquer la liberté. Du reste, perdre cette dimension agonistique, la dénoncer, la condamner comme irrationnelle, ainsi que le font les théories normatives de l’argumentation, revient à manifester la coupure entre le langage et les ressources critiques de la rhétoriques qui permettent de faire de nos prises de parole un moyen et une ressource de l’émancipation.
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Les usages des récits de légitimation en travail social : quelle prise en compte du destinataire de l'intervention sociale?

Lapierre, Josée-Anne 05 1900 (has links) (PDF)
La légitimation constitue une part importante des pratiques langagières des intervenants sociaux; cette forme d'explication et de justification de l'action sert à établir en quoi une action posée est adéquate, pertinente ou efficace. Certains travaux tendent toutefois à démontrer que les processus de légitimation contribuent à évacuer le sens donné à l'action par le destinataire, notamment par la catégorisation de ce dernier (Hall et al., 2006; Huot, 2005), ce qui a pour effet d'occulter sa singularité et sa subjectivité. À partir de ce constat et vu la rareté des recherches empiriques sur ce thème, le principal objectif de ce mémoire est de documenter les récits de légitimation déployés par les intervenants en travail social pour en appréhender l'impact sur la prise en compte (Karsz, 2004) du destinataire de l'intervention sociale. Pour ce faire, il adopte un cadre théorique postulant la construction sociale des phénomènes (Berger et Luckmann, 1986). Il emprunte de plus une orientation narrative, affirmant à l'instar de Lyotard (1979) qu'à la suite de l'effondrement des grands récits légitimateurs, la légitimation est construite par le biais de « petits récits » de légitimation, qui témoignent de consensus locaux et partiels. Pour cerner ces pratiques de légitimation, des entrevues structurées autour de vignettes cliniques ont été menées avec neuf intervenants sociaux, détenteurs d'un baccalauréat ou d'une maîtrise en travail social. Des analyses narratives thématique, performative et structurale ont été réalisées à partir du corpus recueilli. Sur le plan thématique, cinq thèmes prédominent : les informateurs produisent des récits sur le destinataire, sur le contexte de pratique, sur l'éthique, sur la professionnalité ainsi que sur le savoir pour légitimer leur action. Sur le plan performatif, plusieurs stratégies rhétoriques ont été relevées dans l'argumentation des informateurs, par exemple l'adaptation contextuelle des récits et la mise en œuvre de prétextes. L'analyse structurale dénote pour sa part la présence de paradoxes. Une analyse comparative des récits a finalement été menée : elle indique que les pratiques de légitimation ne sont pas liées logiquement à l'action, mais découlent plutôt de leur contexte d'énonciation. Différents effets des récits de légitimation sont identifiés : il est constaté que les pratiques de légitimation permettent de consolider la professionnalité des intervenants et qu'elles étayent des stratégies identitaires principalement de type défensif. Ce faisant, elles contribuent cependant à évacuer la demande du destinataire et, ainsi, à restreindre sa prise en compte. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Légitimation, travail social, analyse narrative, prise en compte, rhétorique
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La répétition dans l'oeuvre de Javier Marías

Florenchie, Amélie 15 December 2003 (has links) (PDF)
L'étude de la répétition dans l'œuvre de Javier Marías prend ici appui sur Negra espalda del tiempo (1999) ; elle permet de dégager à partir de ce seul ouvrage une poétique de la répétition originale. Dans cette thèse, nous nous sommes d'abord employé à répertorier les différentes modalités de répétition dans le texte : elles peuvent être contextuelles, textuelles ou intertextuelles, si l'on veut bien admettre que l'intertextualité est une forme de répétition qui opère au sein de la Littérature, en général. Notre choix s'est porté sur Negra espalda del tiempo car cet ouvrage atypique accumule les procédés répétitifs d'écriture, mais se caractérise également par un discours de type théorique/essayistique sur la répétition, fondée sur une approche kierkegaardienne de la notion : la répétition est en effet considérée comme vide de sens si elle est envisagée comme retour du même. Ainsi, dans la suite de ce travail, nous nous sommes attaché à analyser le rejet par le narrateur/auteur de la répétition lorsqu'elle est motivée par un sentiment de nostalgie et donc liée à une conception de l'individu fondée sur l'identité. Puis nous nous sommes intéressé à la conception de la répétition revendiquée par ce même narrateur/auteur comme originale et propre : la répétition comme fondement d'une poétique de la variation sous trois angles, l'énonciation, la narration, la thématisation. La répétition est ainsi à l'origine d'une écriture de la fiction dont l'intention est de représenter la variation infinie de l'Etre. La répétition finit par traduire paradoxalement une forme d'immanence de l'être, fondé sur un principe désigné comme " analectique ". Ainsi, l'écriture du romancier espagnol se voit ramener à une réflexion métaphysique qui le libère d'une approche trop psychologisante, souvent utilisée par la critique.
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L'hagiographie pataphysique : enjeux de l'ethos dans les Vies de Saints du Calendrier

Bonenfant, Charles 02 1900 (has links)
RÉSUMÉ Forme littéraire développée dès les débuts du IVe siècle, l’hagiographie, plus tard sanctionnée par l’Église catholique romaine, se déploie avec tout le rituel et le décorum requis par le genre institué, dévoilant les modalités du savoir et du croire qui la distingue. Cette forme fixe fut réactivée, contre toute attente, dans une somme étoffée durant la seconde moitié du XXe siècle par le Collège de ‘Pataphysique, aréopage de philosophes, littérateurs et plasticiens, qui n’est pas un conclave d’excentriques, pas davantage qu’un nouvel « isme », mais une institution qui résolument emblématise la Science. Ce réemploi générique de l’hagiographie est caractérisé par une hétérogénéité bien peu canonique s’inscrivant dans une continuité problématique par rapport au sous-texte. Une première traversée du Calendrier inviterait à croire à une entreprise parodique et iconoclaste. La parodie, qui est aussi une imitation, pose un problème de visée. Le second degré de Gérard Genette implique deux grands régimes discursifs : le sérieux (le sérieux proprement dit et le satirique) et le ludique. Ces régimes nous ont été utiles pour arrimer la question de l’humour. Il y a là en somme deux possibilités, soit la parodie sérieuse conduisant à ridiculiser l’hagiographie et le Calendrier des Saints qui seraient sérieusement visés, néantisés, tournés en dérision; soit la parodie ludique, à portée nulle, simple jeu, farce farfelue, « pour rire ». Or, nous avons tenté de démontrer dans ce mémoire que, même s’il y a lieu d’avancer des arguments en faveur de l’un et de l’autre type de parodie, le partage ne fonctionne pas, précisément peut-être parce qu’il est possible de montrer à la fois que c’est sérieux et pas sérieux. Dans un troisième temps, on peut aussi faire la démonstration que le pas-sérieux est sérieux. Les jeux de mots, d’homophonie n’engagent-ils pas le Verbe? L’imitation impossible ne réfléchit-elle pas les imitabile de la Sainte Église? La situation énonciatrice tributaire de l’hagiographie pataphysique est non différentiable d’un souci de didactisme qui place la composante moralisatrice au centre des enjeux discursifs. Elle induit de ce fait des attentes en matière d’ethos consistant à mettre au même diapason une représentation sociale de l’énonciateur et une représentation intradiscursive au ton didactique. Elle adjoint un autre ton, savant celui-là, érudit, qui vient défaire la belle convergence et fait disjoncter la rhétorique du genre. Cette rhétoricité problématique de l’hagiographie pataphysique a été abordée sous l’angle de l’ethos. L’ethos est l’instance de validation par laquelle nous renvoyons non pas au caractère de l’orateur, mais, suivant en cela Dominique Maingueneau, au type de parole engendrée par le discours et qui, en retour, rend ce discours crédible. Que devient cette instance lorsque la visée persuasive du discours est remise en question, que l’ethos se démultiplie de façon hétérogène sans véritablement assurer la cohésion du propos ni garantir sa portée? La parodie posant incidemment un problème de visée, est-ce du côté d’un ethos parodique que se trouve la réponse? Il nous a convenu de mesurer, d’articuler, de déplacer cette postulation. Nous nous sommes saisi, pour les besoins de notre argumentation, d’une discipline historiquement lourde d’investissement théorique, soit la rhétorique. Celle-ci constitue à la fois une méthode de composition d’un discours reposant sur des lieux susceptibles de susciter l’adhésion et l’émulation de l’énonciataire et une méthode d’analyse. Guidé par une définition étendue du texte, traversant les littératures non narrative et narrative, il nous a importé enfin de restituer la pratique cymbaliste à partir d’un corpus qui est resté l’apanage du « seul » pataphysicien. Nous nous sommes ainsi situé dans l’horizon plus global de la réceptivité d’un discours qui évacue l’idéologique, qui jamais ne se laisse saisir tout à fait, ni enferrer par le fétiche du sens au profit des potentialités qu’il recèle, et cela à partir d’axiomes arbitraires soumis à l’unique exigence de cohérence interne. / ABSTRACT Hagiography, a literary form dating back to the beginnings of fourth century Christianism, and later sanctioned by the Roman Catholic Church, exhibits itself with all the ritualistic devices and decorum requisite to the genre, displaying the full intricacies of its knowledge and beliefs in the process. It was unexpectedly given new life by an extensive body of work put forth, in the second half of the 20th century, by the Collège de ‘Pataphysique (or ‘Pataphysics), a gathering of philosophical and literary minds. The Collège intended to be an institution dedicated to the emblematization of Science, something other than a conclave of eccentrics or a mere new “ism”. This generic reuse of hagiography exhibits a singular heterogeneity, which, far from being canonical, is part of a continuation, a problematic element vis-à-vis the subtext. Upon reviewing the Calendar of the Saints, one could conclude that this collective work is little more than a parodical and iconoclastic enterprise. But parody, a form of imitation, raises the issue of scope. Gérard Genette’s Second degree refers to two main types of discourse: the serious -what is serious per say and what is satirical-, and the playful. This approach proved useful when tackling the matter of humour. There are, in fact, two alternatives: serious parody, which would deride hagiography and the Calendar of the Saints, or playful parody, a simple game, a farce with no actual scope, “just for fun”. While a valuable argument can be made for either option, we will attempt to demonstrate that a distinction between the two is in fact impossible, precisely because it is possible to prove that it is both serious and not serious. Ultimately, we can also demonstrate that the not-serious is serious. After all, isn’t it true that puns and homophony both involve the Word? And doesn’t the impossible imitation reflect the imitabile of the Holy Church itself? The enunciative situation stemming from pataphysical hagiography is indistinguishable from any didactical endeavour with a moralistic component at its core. It calls for ethos, with a social representation of the enunciator as well as a didactical representation from within the discourse itself. It also takes a more scholarly tone, which disrupts the convergence and has a disjunctive effect on the rhetoric of the genre. We chose to approach the “rhetorical problem” raised by pataphysical hagiography through the notion of ethos. The ethos, as a validation premise, takes us beyond the speaker’s character, in the footsteps of the likes of Dominique Maingueneau, to the type of message stemming from the discourse, making it credible. But what becomes of this premise when the discourse’s persuasive scope is put into question? When the ethos multiplies itself, preserving neither the message’s cohesion nor its scope? If parody incidentally raises the issue of scope, does the answer lie in some form of parodical ethos? We saw fit to measure, articulate and analyse this hypothesis from different angles. For the purposes of our analysis, we took on a disciplined, rhetorical approach. Although cumbersome from a theoretical standpoint, this method for creating discourse is based on elements capable of inciting both adherence from (and emulation of) the enunciator, as well as on a method of analysis. Guided by a broader definition of the text, spanning both narrative and non-narrative literary genres, we sought to restore the cymbalistic approach from a body of work belonging solely to the pataphysician. We thus positioned ourselves in the greater setting of a discourse free of ideological considerations, that is never quite fully understood or stuck within the confines of meaning, and therefore has endless potential ; a discourse based on random axioms bound only by the requirement of internal coherence.
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Variations on charisma : Shakespeare's saintly, villain, and lustful leaders

Hannachi, Madiha 08 1900 (has links)
Variations on Charisma: Shakespeare’s Saintly, Villain, and Lustful Leaders est une étude des mécanismes du leadership charismatique dans Henry V, Richard III et Antoine et Cléopâtre de William Shakespeare, respectivement. Le mémoire explore certains outils, tels que la rhétorique, l'ironie et resignification, qui permettent aux dirigeants de gagner l'amour des disciples, la reconnaissance, et même la crainte. Cette thèse ne traitera pas avec l'essence du charisme en tant que telle, mais plutôt avec les techniques de leadership charismatique. Dans le premier chapitre, j'ai étudié le caractère du roi Harry dans trois différents aspects: en tant que chef militaire, en tant que chef spirituel, et comme un leader politique. Parmi les techniques de leadership charismatique qui déploie Henry V de gagner l'amour de ses disciples et de dévouement est rhétorique. La capacité de livrer le discours à droite dans la conjoncture à droite et à convaincre les adeptes, même dans les moments de difficultés formes sa force clé comme une figure centrale dans la pièce. Le deuxième chapitre traite du leadership charismatique Richard III, qui est évaluée sur le plan éthique parce qu'elle est acquise grâce à assassiner. J'ai essayé d'examiner les relations possibles qui pourraient exister entre le charisme et l'agence moral. Dans ce chapitre, j'ai soulevé des questions sur la mesure dans laquelle le charisme est d'ordre éthique et comment un chef de file, qui usurpes alimentation via assassiner, est charismatique. Une technique qui renforce le leadership charismatique de Richard est l'ironie. Richard III déploie l'ironie de gagner la complicité du public. Dans le troisième chapitre, l'accent est mis sur le caractère de Cléopâtre. La question soulevée dans le chapitre concerne la relation entre le charisme et la lutte pour une identité féminine orientale. politique sexuelle de Cléopâtre est également au cœur de mon étude, car il est revu et de nouveaux sens de Shakespeare d'une manière qui souligne les qualités charismatiques de Cléopâtre. Mots clés: le charisme, la rhétorique, l'agence morale, resignification, William Shakespeare / Variations on Charisma: Shakespeare’s Saintly, Villain, and Lustful Leaders is an investigation of the mechanisms of charismatic leadership in Shakespeare’s Henry V, Richard III, and Antony and Cleopatra respectively. It explores certain tools, such as rhetoric, irony, and resignification, which allow the leaders to gain the followers’ love, recognition, and even awe. This thesis will not deal with the essence of charisma as such but rather with the techniques of charismatic leadership. In the first chapter, I have studied the character of King Harry in three different aspects: as a military leader, as a spiritual leader, and as a political leader. Among the techniques of charismatic leadership which Henry V deploys to gain his followers’ love and devotion is rhetoric. The ability to deliver the right discourse in the right conjuncture and to persuade the followers even in the moments of hardship forms his key strength as a central figure in the play. The second chapter deals with Richard III’s charismatic leadership which is assessed ethically because it is gained through murder. I have tried to examine the possible relations that might exist between charisma and moral agency. In this chapter, I have raised questions about the extent to which charisma is ethical and how a leader, who usurpes power via murder, is charismatic. One technique which reinforces Richard’s charismatic leadership is irony. Richard III deploys irony to gain the audience’s complicity. In the third chapter, the focus is on the character of Cleopatra. The question raised in the chapter concerns the relationship between charisma and the struggle for an oriental feminine identity. Cleopatra’s sexual politics is also at the heart of my study because it is revisited and resignified by Shakespeare in a way that highlights Cleopatra’s charismatic qualities. Key words: charisma, rhetoric, moral agency, resignification, William Shakespeare
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Couleurs et "couleurs de rhétorique" dans les formes brèves des XIIe et XIIIe siècles

Allard, Chantal January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Esthétique et rhétorique de bandes-annonces cinématographiques 1988-2008

Win, Claudia January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Derrida and metaphor : drawing out the relation between metaphor and proper meaning through différance

Brown, Matthew A. January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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"Ta forme veille et mes yeux sont ouverts" : crise de fondements du poème et poétique de la contingence chez Mallarmé, Valéry et Reverdy

Monginot, Benoît 14 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse essaie d'établir dans un premier temps que Mallarmé, Valéry et Reverdy accomplissent exemplairement la critique théorique des fondations romantiques (à la fois ontologiques et rhétoriques) de la littérature ; que cette critique conduit à une crise de légitimité, qui, sans donner lieu à une rupture violente avec la tradition (à la différence de ce qu'implique par exemple l'ethos dominant des avant-gardes), témoigne cependant d'une lucidité sans concession. On montre alors que cette lucidité s'inscrit dans l'écriture même des poèmes selon une poétique a-théologique et par le réinvestissement de formes (l'allégorie, l'écriture moraliste) susceptibles d'indiquer, contre la considération idolâtre d'une autonomie sans autre de l'œuvre, une transitivité rhétorique et non résolutoire de celle-ci. On explique ainsi que l'écroulement de la métaphysique romantique ouvre la voie, chez ces auteurs, à une reconnaissance de la discursivité de l'œuvre, à sa considération tout à la fois poétique et rhétorique. De cela on conclut à l'éviction d'un paradigme esthétique de la poésie et de ses implications indissociablement politiques et communicationnelles, au profit d'une reconnaissance des contingences rhétorique et factuelle du discours littéraire, celles-ci définissant, sans dogmatisme, une inquiétude humaniste.

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