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The OSCE and the institutionalization of security in Europe (1990-2006)

Forget-Vandemoortele, Antoine January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Quel sens faut-il donner à l’universalité de l’herméneutique chez Gadamer? : sa légitimité face aux critiques de Jürgen Habermas

Caron Mailhot, Marc-André 08 1900 (has links)
La distance historique qui nous sépare de la publication de Vérité et méthode permet une meilleure intelligence de l’aspect universel de l’herméneutique de Hans-Georg Gadamer qui a suscité tant de débats immédiatement après la parution de son ouvrage. L’herméneute a en effet pu, dans plusieurs textes qu’il a écrits au cours des dernières décennies, préciser sa conception et mieux attester cette universalité, notamment en l’associant à l’universalité de la rhétorique elle-même. Un nouveau regard porté sur les divers débats suscités par cette prétention de l’universalité de l’herméneutique permet aussi de s’en faire une idée plus claire et limpide. Le présent mémoire se penche sur le sens à donner à l’universalité de l’herméneutique en tenant compte des sections décisives de Vérité et méthode qui y sont consacrées, des écrits plus tardifs de Gadamer sur la question et de la littérature secondaire afin de voir si cette prétention à l’universalité peut être défendue face aux critiques formulées par Jürgen Habermas. Nous soutiendrons dans ce mémoire que c’est le cas, mais aussi que la critique de Habermas a aidé Gadamer à mieux formuler et faire comprendre l’universalité de l’herméneutique. C’est précisément en tenant compte de l’apport de ceux qui pensent autrement que s’atteste l’universalité de l’herméneutique. / The historical distance that separates us from the publication of Truth and Method allows a better understanding of the universal aspect of hermeneutics defended by Hans-Georg Gadamer and which sparked so much debate immediately after the publication of his book. The hermeneut has indeed had the opportunity, in several texts he has written over the past decades, to specify his conception and better establish this universality, particularly by associating it with the universality of rhetoric itself. A survey of the various debates surrounding this universality claim of hermeneutics also helps to get a better picture of what is at stake. This essay looks at the meaning of universality of hermeneutics by considering the decisive sections of Truth and Method devoted to it, the later writings of Gadamer on the issue and the secondary literature to see if this claim to universality can be upheld against the criticism raised by Jürgen Habermas. We will argue in this paper that this is the case, but also that Habermas's criticism has helped Gadamer to better formulate and defend the universality of hermeneutics. It is precisely by taking into account the contribution of those who think differently that this universality of hermeneutics is demonstrated.
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Les métaphores, allégories et personnifications dans le livre d'Habacuc : figures d'un Dieu de la guerre ou d'un Dieu de l'espérance?

Ruiz, Alain January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Descartes et l’éloquence de la vérité. Les héritages jésuite et humaniste / Descartes and Eloquence of the Truth. Jesuit and Humanist Heritages

Kubota, Shizuka 20 February 2012 (has links)
La philosophie de Descartes est-elle « une philosophie sans rhétorique »? L’on s’attendrait à ce que le principe de l’évidence qui requiert une transparence totale des idées refuse catégoriquement tout recours à l’art rhétorique fondé sur le vraisemblable et réputé faire obstacle à la vérité nue. Cependant, et malgré ses prises de position, Descartes, ancien élève des jésuites, ne renie pas l’héritage des litterae anciennes. Il s’agit de l’héritage rhétorique des humanistes de la Renaissance dans lequel les Pères jésuites ont considérablement puisé : la formation linguistique de Descartes est allée de pair avec un amour de l’éloquence dans son adolescence. Mais cette éloquence, originairement déployée dans un style d’apparat mu par l’enthousiasme, ne va pas chez le Descartes de l’âge mûr sans être guidée par le souci éthique de ne pas trahir la vérité. Derrière un voile transparent propre à transmettre cette vérité intacte, le philosophe tente à la fois de scruter son for intérieur et de s’insinuer discrètement dans l’esprit d’autrui. La rhétorique est ainsi un moyen indispensable pour donner corps au dialogue de la pensée et de l’écriture cartésiennes. / Is the philosophy of Descartes “a kind of philosophy without rhetoric”? We might expect that the principle of the evidence, which calls for a total transparency of the ideas, refuses categorically all recourses to the rhetorical art founded on the bounds of credibility and reputed to obstruct the bare truth. However, despite their captures of position, as an old student of the Jesuit, Descartes, doesn’t disown the heritage of the old litterae. It is important to point the rhetorical heritage of the Humanists from which the Jesuit Fathers have considerably drawn: the linguistic formation of Descartes has accompanied with a respect to the eloquence during his adolescence. But this eloquence, originally displayed in the sumptuous style driven by enthusiasm, doesn’t continue until his middle age without being guided by his ethical anxiety not to betray the truth. Behind a transparent veil proper to transmit this intact truth, the philosopher tries both to examine his deep mind and to creep into others’ spirits discreetly. The rhetoric is also an indispensable means in order to embody the dialogue of Cartesian thought and of writings.
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La pronuntiatio musicale : une interprétation rhétorique au service de Händel, Montéclair, C. P. E. Bach et Telemann / The Pronuntiatio in music : A Rhetorical Interpretation with Reference to Händel, Montéclair, C. P. E. Bach and Telemann

Palacios Quiroz, Rafael 13 February 2012 (has links)
Cette thèse veut contribuer au débat sur l’interprétation historiquement informée : oubliant la question de la prononciation globale de l’oeuvre, l’IHI néglige la dimension rhétorique de l’interprétation musicale, et c’est cette lacune que nous prétendons combler. À partir d’une réflexion sur la théorie de la pronuntiatio rhétorique et en prenant appui sur les principes d’interprétation exposés dans une sélection de traités (C.P.E. Bach, Quantz, Mattheson, L.Mozart), notre réflexion nous amène à proposer ce que nous appelons l’Interprétation Rhétoriquement Informée. L’IRI est définie comme la pratique musicale qui assied ses décisions interprétatives sur des informations contenues dans le corpus des traités de rhétorique et d’art oratoire, des manuels de discours public et des méthodes d’interprétation instrumentale et vocale. La pronuntiatio est envisagée dans ses aspects auditifs et visuels (vox et corpus),ses quatre vertus (puritas, perspicuitas, ornatus et aptum), ainsi que leurs vices et licences respectifs. Notre intention est d’élaborer un ensemble de stratégies rhétoriques modulables par lesquelles l’analyse collabore à l'interprétation en termes de génération d’idées, d’enrichissement et de canalisation de l’imaginaire et d’inscription du geste et de l’énergie appropriés dans la restitution sonore. Cette théorie de la prononciation musicale est appliquée à quatre oeuvres (Händel, Montéclair, Telemann, C.P.E. Bach) : ces exemples de programmes d’interprétation nous permettent d’avancer que la musique de cette époque est par essence éloquente et que son interprétation ne peut le redevenir sans un retour à l’intelligence rhétorique et à ses principes de pronuntiatio. / The present dissertation aims to contribute to the debate on Historically Informed Performance: setting aside thequestion of a particular piece’s global pronunciation, HIP ignores the rhetorical dimension of musical interpretation,and it is this specific gap we would fill. Based on a reflection on the rhetorical pronuntiatio theory, and leaning on theprinciples of interpretation as exposed in several selected treaties (C.P.E. Bach, Quantz, Mattheson, L. Mozart), ourreflection leads us to propose what we call the Rhetorically Informed Performance. The RIP is defined as a musicalpractice that grounds its interpretative decisions on information contained in the corpus of rhetorical and oratorial artskill treaties, as well as in public-speaking manuals and methods of vocal and instrumental interpretation. Thepronuntiatio is considered in both its visual and auditory aspects (corpus and vox), its four virtues (puritas, perspicuitas,ornatus and aptum), and their respective vices and licenses. Our intention is to put together a group of adjustablerhetorical strategies enabling the analysis to contribute to the interpretation in terms of the generation of ideas, theenrichment and channeling of imagination, and the inscription of the appropriate movement and energy into thesonorous reproduction. This musical pronunciation theory is applied to four pieces (Händel, Montéclair, Telemann,C.P.E. Bach): these examples of interpretation programs allow us to put forward the idea that the music of thatperiod was in its essence eloquent, and that its interpretation cannot become eloquent again without returning torhetorical intelligence and its principles of pronuntiatio.
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“Ta forme veille et mes yeux sont ouverts” : crise de fondements du poème et poétique de la contingence chez Mallarmé, Valéry et Reverdy / “Ta forme veille et mes yeux sont ouverts” : poem's foundations crisis and contingency poetics in Mallarmé, Valéry and Reverdy

Monginot, Benoît 14 December 2012 (has links)
Cette thèse essaie d’établir dans un premier temps que Mallarmé, Valéry et Reverdy accomplissent exemplairement la critique théorique des fondations romantiques (à la fois ontologiques et rhétoriques) de la littérature ; que cette critique conduit à une crise de légitimité, qui, sans donner lieu à une rupture violente avec la tradition (à la différence de ce qu’implique par exemple l'ethos dominant des avant-gardes), témoigne cependant d’une lucidité sans concession. On montre alors que cette lucidité s'inscrit dans l'écriture même des poèmes selon une poétique a-théologique et par le réinvestissement de formes (l’allégorie, l’écriture moraliste) susceptibles d'indiquer, contre la considération idolâtre d’une autonomie sans autre de l’œuvre, une transitivité rhétorique et non résolutoire de celle-ci. On explique ainsi que l'écroulement de la métaphysique romantique ouvre la voie, chez ces auteurs, à une reconnaissance de la discursivité de l'œuvre, à sa considération tout à la fois poétique et rhétorique. De cela on conclut à l’éviction d’un paradigme esthétique de la poésie et de ses implications indissociablement politiques et communicationnelles, au profit d’une reconnaissance des contingences rhétorique et factuelle du discours littéraire, celles-ci définissant, sans dogmatisme, une inquiétude humaniste. / This thesis first aims at establishing that Mallarmé, Valéry and Reverdy build up a strong theoretical criticism of Literature’s romantic foundations (which are both ontological and rhetorical); it also points out that this criticism leads to a legitimacy crisis. This crisis, though it does not express itself through a violent break from tradition (unlike the main ethos of the avant-garde), bears witness to an uncompromising sense of lucidity. We then demonstrate that this lucidity shapes the very writing of the poems through a-theological poetics and by reinvesting traditional forms (such as allegory or moralist writing) which can convey, though in a problematic way, a certain rhetorical transitivity. We thus throw light on the fact that the wrecking of romantic metaphysics makes these authors acknowledge the discursive nature of the poem, its poetical and rhetorical aspects. We finally conclude on the overcoming of both the aesthetic paradigm of literature and its political and communicational implications to the benefit of an acknowledgement of factual and rhetorical contingencies of the literary discourse. This defines, without any dogmatism, a humanistic disquiet.
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Dire de ne pas dire : du silence éloquent à l'énonciation tragique des déclarations d'amour chez Racine / To Say or Not To Say : the Eloquence of Silence and the Tragic Enunciation of Love Declarations in Racine’s Theater

Tamas, Jennifer 29 October 2012 (has links)
Nous formons l’hypothèse que Racine met en scène une lutte contre l’indicible. Dans chaque pièce, il s’agit de révéler quelque chose d’inacceptable et d’impossible à dire. Comment dire ce qu’on ne peut pas dire ? Et surtout, comment ne pas provoquer l’effroi de celui qui écoute ? Le silence, qu’il représente une pure absence de mots ou un bruissement de voix permettant de ne pas répondre, se trouve ainsi au coeur de l’échange dialogique. La déclaration d’amour relève de cet indicible et suscite une tension permanente entre « dire » et « taire ». Cette étude s’articule donc autour du paradoxe suivant : parler est impossible, mais la réticence à dire, une fois surmontée, produit l’irrémédiable. La déclaration d’amour est l’emblème de ce procédé. Elle représente l’énoncé tragique par excellence, puisqu’elle engendre la fatalité. Révéler l’amour, c’est condamner l’autre. L’oracle fatal s’exprime par la bouche des personnages amoureux. Racine donne ainsi naissance à un nouveau théâtre de l’amour dans lequel la déclaration correspond à une crise existentielle. Le personnage racinien affirme son être-au-monde par l’expression de son amour qui fait violence à l’autre. / I argue that Racine represents the fight against the unspoken. Each play reveals something that is unacceptable and impossible to articulate. How does one state all that cannot be stated? Above all, how to avoid stirring the terror of the listener? Silence, whether it represents a pure absence of words or a murmuring of voices that inhibit an answer, finds itself at the core of the discursive exchange. The declaration of love emerges from the unsaid and brings about a permanent tension between « the spoken word » and « silence. » This study is based on the following paradox: speech is impossible, but the reticence to speak, once overcome, induces an irreversible process. The declaration of love is the symbol of this process. Its utterance represents the ultimate tragic enunciation as it engenders Fate. To show one’s love is to condemn the other.The fatal oracle expresses itself through the words of characters in love.Racine inaugurates a new theater of love in which the declaration corresponds to a deep existential crisis. The Racinian character asserts his subjectivity by expressing his love, though it violates the other.
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Discours, action et temps chez Protagoras d'Abdère

Divenosa, Marisa 28 January 2012 (has links)
Héritier des présocratiques et des conceptions homériques sur la valeur du discours, Protagoras place l'homme au centre d'un monde en devenir constant, dans lequel la connaissance du kairos guide la production discursive comme l'action.La reconstruction de la pensée de Protagoras d'Abdère requiert d'abord de le situer dans son contexte historique pour dégager les tensions qui existent parmi les intellectuels de l'époque au sujet des trois éléments qui permettent cette reconstruction : le discours (logos), l'action (pragma, chrèma, praxis), le temps (chronos, kairos).Les aspects gnoséologiques et ontologiques sont soulignés dans la doctrine de l'homo mensura. La position de Protagoras relativement à la valeur du logos insiste sur l'importance des éléments relatifs à chaque situation pour la détermination de ce qui est prédiqué au moment de sa prédication. L'aspect éthique est, à son tour, déterminé par cette réalité humaine. Si une axiologie est possible elle doit nécessairement dériver de l'expérience (askesis) de l'homme et être adéquate aux besoins et aux objectifs de la société dans laquelle il se trouve.Deux facteurs déterminent principalement l'homme : la réalité sociale en perpétuel devenir et l'expérience particulière des individus soumise elle aussi au devenir en sorte que selon Protagoras l'homme se construit constamment dans une double dimension temporelle, diachronique et synchronique.L'influence des positions du sophiste sur les philosophes (Platon et Aristote) comme sur les orateurs (Isocrate) postérieurs à Protagoras confirme la reconstruction de la pensée de l'Abdéritain. / The legacy of the presocratic and homeric thinking is present in Protagoras' conception of language. He places man in the center of a world constantly changing, in which knowledge of kairos is a guide for discursive production, as well as for action. The reconstruction of the thinking or Protagoras of Abdera requires to place it in its historical context to understund the tensions among the intellectuals of his time. This reconstruction will be done in three axis: speech (logos), action (pragma, praxis), time (chronos, kairos). The epistemological and ontological aspects are emphasized in the doctrine of man-mesure. Protagoras' position on the value of logos stresses the importance of situational factors to determine what is properly predicated. Man is also determined by two other variables: the social reality in constant evolution and the specific experience of individual subjects. Protagoras thinks that man builts this reality in a double temporal dimension: diachronic and synchronic. We can confirm our conclusions in the thought of later philosophers (Plato and Aristotle) and orators (Isocrates).
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Les Topoi d’Aristote, Rhétorique II 23 : enquête sur les origines de la notion de lieu rhétorique / 'Topos' as an argumentative pattern, from the beginnings to Aristotle'Rhetoric

Rambourg, Camille 26 November 2011 (has links)
Cette étude essaie d’expliquer les difficultés d’interprétation que posent tant la notion de topos au sein de la Rhétorique que la liste de vingt-huit lieux d’enthymème de Rhét. II 23 au moyen de l’hypothèse suivante : Aristote tenterait de concevoir un équivalent proprement rhétorique du topos dialectique. Dans la liste, le modèle dialectique serait envisagé de façon à recouvrir non seulement des stratégies des Topiques adaptées aux conditions particulières de la rhétorique, mais aussi des éléments issus de la tradition empirico-sophistique, l’ensemble ayant pour horizon la pratique oratoire.La première partie vise à mettre en évidence les influences théoriques qui ont présidé à la conception du topos et à la constitution de la liste de Rhét. II 23 : d’une part les technai de la tradition empirico-sophistique, de l’autre le modèle de l’invention dialectique. La deuxième partie tente de rendre un contexte à chacune des formes d’argument de Rhét. II 23 pour dé-terminer dans quelle mesure la prise en compte de la pratique oratoire — au sens large, comprenant les discours des historiens, la tragédie et la comédie — a joué un rôle dans la sélection et dans la description des lieux / This study attempts to account for the difficulties raised by the notion of topos in Aristotle’s Rhetoric and the list of the twenty-eight topoi of enthymeme in Rhet. II 23. Its main hypothe-sis is that Aristotle tries to frame the concept of a truly rhetorical topos. In his list, he rethinks the theoretical model of dialectical invention in such a manner as to include elements adapted from his own Topics as well as elements from the tradition of the rhetorical technai –the ulti-mate end being oratorical practice.The first part tries to highlight the theoretical influences for the concept of topos and the list in Rhet. II 23: the traditional rhetorical technai on the one hand, and the model of dialectical invention on the other. In the second part, each individual topos is analysed in its literary con-text, in order to determine the rôle of oratorical practice – understood in a wide sense, includ-ing history, tragedy and comedy – for the selection and the description of the topoi in Rhet. II 23
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Une forme d’écriture entre rhétorique, savoirs optique ou perspectif, et religion : la similitude visuelle (1600-1666) / A form of writing between rhetorics, the science of optics and perspective, and religion : “la similitude visuelle” (visual simile)

Libral, Florent 18 November 2011 (has links)
La similitude visuelle peut être définie, dans le cadre de l’écriture religieuse – rhétorique et poétique – en France de 1600 à 1666, comme une forme de comparaison développée en parallèle, qui  met en relation les phénomènes de la lumière et de la vision d’une part, et un propos religieux de l’autre. Elle ne cesse, depuis la fin des années 1610, de perfectionner ses composantes scientifique et rhétorique, en même temps qu’elle s’adapte à l’évolution des sensibilités théologiques, et atteste ainsi d’une remarquable écoute de la société. Pourtant, elle se raréfie jusque dans les années 1660. L’objet de ce travail est donc de chercher à comprendre comment une figure, fondant son propos sur une donnée scientifique actualisée avec énergie et constance, a pu connaître un déclin aussi soudain. Malgré ses refondations successives sur un savoir optique de plus en plus rigoureux, la similitude visuelle meurt à petit feu, car le postulat d’une ressemblance entre les réalités matérielles et spirituelles, sur lequel elle repose, est doublement en contradiction avec son temps. En effet, la similitude postule que la science peut servir à la religion alors que les deux domaines s’éloignent, et suppose que le monde est empli de signes du divin, alors que la théologie elle-même, sous l’effet de tendances augustiniennes profondes, renonce à cette idée. Ceci lui impose au fil de ses rénovations de se dissocier progressivement de son objectif premier, la connaissance de Dieu, au profit de la connaissance de l’homme ; dans le même temps, l’évolution artistique tend à bannir l’érudition, désormais ressentie comme pédante. C’est ainsi que progressivement, elle devient un outil de moraliste religieux, prélude à la sécularisation et à la disparition de la figure. / The “similitude visuelle” (“visual simile”) is a form of comparison – written as a parallel – important in religious prose and poetry in France between 1600 and 1666. This comparison creates a link between physical phenomenons of light and vision on one side, and a religious matter on the other side. This figure keeps improving its scientific and religious components, and at the same time follows the evolution of Science, Rhetorics and main theological currents, which means the “similitude visuelle” is open to its society. However, the “similitude visuelle” gets scarce until the 1660 decade. This work aims at understanding why a figure which is able to renew its scientific foundations has to face such a decline. In reality, the “similitude visuelle” is dying because the mere idea of a likeness between material and spiritual realities is in contradiction with the evolution of Seventeenth Century Culture. As a matter of fact, authors who use this form believe that the science of Optics can be useful to religion, whereas the two domains are getting loose; the “similitude visuelle” assumes that the world is full of signs of the divinity, whereas theology, under a strong Augustinian current, is giving up this idea. Gradually, similitude must leave its first aim, which was God’s knowledge, in order to become a tool for religious moralists, which is the first step towards the secularisation and the death of this figure.

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