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La relation entre souffrance et implication au travail dans le cadre de la théorie de la conservation des ressources : le cas d'une organisation médico-sociale / The relationship between suffering at work and work commitment in conservation of resources theory framework : the model of a medico-social organization

Safy, Fatema 12 December 2011 (has links)
L'évolution de l'environnement du travail, de l'organisation du travail, et des modes de gestion des hommes, introduit de nouvelles pathologies de travail à côté des pathologies traditionnelles dites physiques : il s'agit de pathologies mentales. Ces dernières sont liées à des contraintes organisationnelles ou de marché comparativement aux pathologies traditionnelles rattachées aux conditions physiques et matérielles de la tâche. Dans ce contexte d'émergence de nouvelles formes de mal-être au travail, le concept de souffrance au travail, concept « fantôme » en sciences de gestion, apparaît pertinent car il interroge le fonctionnement organisationnel et le rôle de la gestion des ressources humaines. Cette recherche possède un double objectif : contribuer à une meilleure compréhension de la souffrance au travail par la production d'une définition claire de ce concept, et théoriser le lien entre souffrance et implication au travail en définissant de quelle manière ces construits s'influencent mutuellement. Notre recherche est animée par la question suivante : quelles relations existe-t-il entre souffrance et implication au travail ? Pour y répondre, nous nous appuyons sur la théorie de la conservation des ressources. Les résultats de la recherche montrent que la souffrance au travail naît d'une perte de ressources organisationnelles engendrant une érosion des ressources subjectives permettant à l'individu de se définir, et crée une forme d'implication au travail précise : le sur-engagement. Celui-ci trouve ses origines dans la souffrance au travail elle-même et est orienté par des expériences de travail négatives forçant des sentiments négatifs envers l'organisation. / The evolution of the work environment, work organization, and practices of human ressource management, introduces new pathologies work alongside the traditional pathologies so-called physical pathologies : there are mental pathologies. These are related to organizational or market constraints compared to traditional pathologies related to physical and material task's conditions. In this context of new forms of ill-being at work, the concept of suffering at work, "ghost" concept in management science, appears relevant because it queries the organizational functioning and the role of human resource management. This research has two objectives: contribute to a better understanding of suffering at work in producing a clear definition of this concept, and theorize the link between suffering at work and work commitment in defining how these constructs influence each other. Our research is motivated by the question : what relationship is there between suffering at work and work commitment ? To answer, we rely on conservation of resources theory. The results of this research show that suffering at work arises from a loss of organizational ressources causing an erosion of subjective resources that allow the individual to define himself, and creates a specific form of work commitment : the over-involvement. It is rooted in the suffering at work itself and it is guided by negative experiences of work forcing of negative feelings toward the organization.
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Drogues illicites et activité salariée : approche juridique et comparée / Illegal drugs and employed labor : juridical and comparative approach

Robinaud, Charline 08 November 2019 (has links)
On observe au plan national comme international une augmentation de la consommation de certains produits, singulièrement de drogues illicites, voire d’une poly consommation (alcool, médicament, cannabis,…). Du fait de cette tendance générale, mais aussi en raison des évolutions propres au travail, les lieux d’activité professionnelle sont aujourd’hui de plus en plus confrontés à la question. En effet, des risques peuvent être encourus au travail par le consommateur, ses collègues ou des tiers. Alors même que les obligations patronales concernant la santé et la sécurité des travailleurs sont aujourd’hui substantielles, l’employeur est tenu dans sa gestion de la question au respect des libertés et droits fondamentaux de la personne salariée. En évitant toute approche généralisante, dénonciatrice du salarié-consommateur nécessairement pourvoyeur de risques pour l’entreprise, il convient, dans une démarche constructive, de ne pas nier un phénomène porteur de mises en cause potentielles de la santé ou de la sécurité de travailleurs, de difficultés de gestion et de responsabilités de l’entreprise. Quelles réponses juridiques sont disponibles, pertinentes, imaginables, dans une perspective à la fois de sécurisation juridique des entreprises mais aussi de respect des libertés et droits fondamentaux des personnes, de prévention des risques professionnels et de prise en charge du salarié consommateur ? L’approche juridique entend ici prendre en compte les réalités du terrain, les acquis et questionnements d’autres disciplines ainsi qu’un éclairage de droit comparé. / At both national and international levels we can observe an increase in the use of certain substances, particularly illicit drugs and even poly consumption (alcohol, medication, cannabis,…). Due to this general trend, and because of evolutions inherent to work itself, the work place is now more and more confronted to these issues. Indeed, such behavior exposes the user, his or her colleagues and even third parties to a number of risks. Even though employer's duties on matters concerning employee's health and safety are substantial nowadays, the employer is held to respecting the fundamental rights and freedom of the worker when dealing with such issues. While avoiding a general approach that would simply denounce the user-employee that is necessarily a cause of risk exposure for the firm, it is necessary, in a constructive approach, to not deny a phenomenon that puts in question the health and safety of the workers, and generates managerial and liability problems for the firm. Which are the available juridical responses that are pertinent and imaginable, that would protect legal certainty, respect the fundamental human rights of the people involved, help prevent professional risks and take care of the employee-user? The juridical approach intends to take into account the realities of the field, the insights of other scientific disciplines and a comparative contribution.
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Formation sur la santé et la sécurité au travail des jeunes travailleurs dans les secteurs de la construction et de la fabrication connexe : étude de cas comparée dans trois PME

Cossette, Joëlle 12 1900 (has links)
Ce mémoire met en perspective plusieurs facteurs de risque en matière de santé et sécurité au travail (SST) qui sont importants pour les travailleurs, soit la formation SST (pas toujours adéquate, pertinente ou suffisante), le peu d’expérience des jeunes travailleurs, le fait de travailler dans de petites et moyennes entreprises du secteur de la construction et de la fabrication connexe, tout en tenant compte des impératifs imposés par la pandémie liée à la COVID-19. La recherche vise à identifier et à explorer les facilitateurs et les obstacles à la formation SST en entreprise dans ce contexte bien particulier. Pour ce faire, des entretiens ont été réalisés avec des jeunes travailleurs de ce secteur d’activité (n=6), des gestionnaires des ressources humaines (n=3) des trois entreprises participantes et un formateur (n=1) du cours Santé et sécurité générale sur les chantiers de construction. Les guides d’entrevues ont été développés pour discuter des facteurs individuels, organisationnels, liés à la formation et temporels jugés les plus pertinents dans des concepts théoriques et des modèles liés à la formation. En général, il semble que les jeunes travailleurs des secteurs de la construction sont sensibilisés aux enjeux et à la formation SST, et plus enclins à acquérir ces connaissances que les travailleurs plus expérimentés. Cependant, les jeunes travailleurs peuvent plus difficilement imaginer l'application concrète d'une nouvelle connaissance SST, et ainsi adopter un comportement sécuritaire en conséquence, en raison de leur expérience plus limitée et leur connaissance plus restreinte de la tâche. Dans l’ensemble, on constate que les travailleurs sont plus ou moins indifférents pour ce qui est de la SST et s’y conformeraient sans se poser de questions; ils auraient aussi la perception que la SST pourrait être améliorée, sans toutefois préciser la façon dont cela pourrait se faire. Cependant, ceux qui s’y intéressent auraient davantage tendance à mieux effectuer les tâches assignées de manière sécuritaire. Ceci soulève également l’importance de sensibiliser chaque travailleur à l’importance de sa tâche individuelle, qui se répercute sur l’ensemble des autres travailleurs et de l’organisation. Quant à l'application des mesures sanitaires liées à la COVID-19, à l’exception d’un répondant, tous les travailleurs participants ont jugé que la formation était pertinente et qu'ils savaient appliquer ces mesures dans leurs tâches quotidiennes et cela relativement facilement. / This master’s thesis puts into perspective several occupational health and safety (OHS) risk factors that are important to workers, namely OHS training (not always adequate, relevant or sufficient), the lack of experience of young workers, working in small and medium-sized companies in the construction and related manufacturing sector, while taking into account the imperatives imposed by the COVID-19 pandemic. The objective of the research is to identify and explore the facilitators and barriers to company-based OHS training in this particular context. To do this, interviews were conducted with young workers in this sector of activity (n=6), human resources managers (n=3) from the three participating companies, and a trainer (n=1) of the Santé et sécurité générale sur les chantiers de construction course (General Health and Safety on Construction Sites course). Interview guides were developed to discuss the individual, organisational, time-related and training-related factors identified as most relevant in theoretical concepts and models related to training. In general, it appears that young workers in the construction sectors are aware of OHS issues and training, and more willing to acquire this knowledge than more experienced workers. However, it is more difficult for young workers to imagine the concrete application of new OHS knowledge, and thus adopt safe behaviour accordingly, due to their more limited experience and knowledge of the task. Overall, workers were found to be more or less indifferent to OHS and would comply without question; they would also perceive that OHS could be improved, but would not specify how this could be done. However, those who were interested were more likely to do their assigned tasks in a better and safer manner. This also raises the importance of making each worker aware of the importance of his or her individual task, which has an impact on all other workers and the organisation. With regard to the application of health measures related to COVID-19, with the exception of one respondent, all participating workers felt that the training was relevant and that they knew how to apply these measures in their daily tasks relatively easily.
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Impact longitudinal du soutien du superviseur sur l’adaptation émotionnelle des intervenants en protection de la jeunesse exposés à une agression commise par un usager

Lamothe, Josianne 09 1900 (has links)
Dans le cadre de leur mandat, les intervenants en protection de la jeunesse sont exposés à de nombreux risques professionnels. Au nombre de ces risques figurent les agressions psychologiques et physiques commises par les usagers. En effet, étant donné que de nombreuses familles interprètent l’engagement de ces intervenants dans leur vie comme une intrusion, ces derniers doivent fréquemment composer avec des situations tendues, ce qui augmente le risque de subir une agression. À long terme, ces interactions exigeantes minent la santé et le bien-être des intervenants. L’objectif général de cette thèse est d’éclaircir la façon dont les intervenants s’adaptent aux conséquences des agressions commises par leurs usagers dans le cadre de leur travail. Cette thèse s’ouvre sur une recension détaillée des écrits scientifiques actuels sur le sujet. Suivent trois articles scientifiques présentant des informations indispensables au sujet des expériences des intervenants. Le premier article de cette thèse, une analyse thématique transversale portant sur les expériences de 30 intervenants, donne un aperçu du sujet à l’étude en décrivant les types d’agressions que vivent les intervenants, leurs perceptions de ce problème et les modes d’adaptation qu’ils adoptent au travail. Plus précisément, ce chapitre démontre comment les agressions commises par les usagers constituent une préoccupation constante pour les intervenants, qu’ils travaillent aux domiciles des usagers ou dans des centres résidentiels. L’article explique que les intervenants recourent à divers modes efficaces pour s’adapter à court et long terme, comme le travail en équipe et le soutien du superviseur. Cependant, pour continuer à remplir leur mandat, ils recourent aussi parfois à des modes d’adaptation nuisibles, tels que le déni et la minimisation. L’auteure révèle que les efforts que déploient les intervenants pour se sentir en sécurité face à des actes d’agression récurrents constituent une lutte constante pour ces derniers, qui font souvent état de niveaux élevés de détresse et de faibles niveaux de soutien au travail. Les résultats présentés dans le premier chapitre indiquent que la détresse des intervenants les amène parfois à mal gérer des situations tendues. En conséquence, le deuxième chapitre vise principalement à étudier sous un angle dynamique la relation entre la détresse émotionnelle des intervenants et leur revictimisation. À l’aide d’une analyse faisant appel à des modèles autorégressifs croisés, ce chapitre révèle un lien entre la détresse émotionnelle que signalent 173 intervenants à la suite d’un événement potentiellement traumatisant au travail et des taux plus élevés de revictimisation chez les intervenants deux mois plus tard, mais pas six ou douze mois plus tard. Cela fait penser que les intervenants sont particulièrement vulnérables aux agressions récurrentes lorsqu’ils viennent de vivre un événement marquant au travail. Bien que cet article démontre qu’il y a une corrélation entre le soutien du superviseur et des niveaux inférieurs de détresse émotionnelle à la suite d’un événement potentiellement traumatisant, cette variable ne modère pas la relation entre la détresse émotionnelle et la revictimisation. Ce constat révèle que l’influence du soutien du superviseur est plus complexe que ce qu’ont précédemment décrit d’autres auteurs. Les résultats tirés du deuxième article ont motivé une analyse approfondie des expériences des intervenants qui se tournent vers leur superviseur pour être soutenus après avoir subi un acte d’agression commis par un usager. Ce dernier article comprend une analyse longitudinale qualitative des réalités vécues par 30 intervenants qui ont récemment subi une agression commise par un usager. Les résultats de cette analyse révèlent que la qualité de la relation superviseur/intervenant influe grandement sur l’approche que les intervenants adoptent pour composer avec leur détresse ainsi que sur la manière dont ils recherchent et perçoivent le soutien de leur superviseur. En effet, lorsque les intervenants perçoivent une relation de confiance avec leur superviseur, ils expriment leurs émotions plus librement et sont plus ouverts à inclure leur superviseur dans leur adaptation, ce qui mène à des résultats plus favorables (p. ex., atténuation de la détresse émotionnelle, croissance professionnelle). En revanche, lorsque la qualité de la relation est perçue comme médiocre, les intervenants se créent peu d’attentes et choisissent de gérer leur détresse eux-mêmes, ce qui se traduit parfois par l’utilisation de modes d’adaptation associés à une plus grande détresse émotionnelle, comme la minimisation, l’isolement ou le déni. La thèse se conclut sur une discussion de la manière dont la disponibilité et la qualité des ressources individuelles et organisationnelles, telles que le soutien des superviseurs, influent grandement sur l’adaptation des intervenants lorsque ces derniers sont confrontés aux agressions commises par leurs usagers. En effet, il est possible que des intervenants ne puissent pas compter sur leurs supérieurs en cas de besoin, soit en raison de la mauvaise qualité de leur relation, soit en raison d’autres facteurs, comme les contraintes de temps à cause d’une charge de travail excessive. Cela exerce une pression supplémentaire sur ces intervenants, qui doivent trouver d’autres modes d’adaptation pour gérer seuls leur détresse. Ceci conduit parfois à l’utilisation plus fréquente de modes d’adaptation qui menacent leur bien-être à long terme. À l’aide de la théorie des ressources et exigences liées à l’emploi (Demerouti et coll., 2001), cette thèse révèle que le contexte organisationnel limite et influence la manière dont les intervenants choisissent de s’adapter. En effet, l’adaptation ne dépend pas seulement de l’apport de l’intervenant ou de son superviseur, mais aussi des ressources rendues disponibles par leur employeur. Malheureusement, cette thèse décrit aussi à quel point ces ressources organisationnelles sont souvent insuffisantes pour permettre aux intervenants de gérer les conséquences des agressions qu’ils vivent ainsi que d’autres aspects négatifs de leur emploi. Considérant cela, cette thèse fait plusieurs suggestions qui pourraient aider les établissements à soutenir leurs intervenants en supprimant les contraintes qui favorisent l’adoption de modes d’adaptation inefficaces et en augmentant la disponibilité et la qualité des ressources qui favorisent des stratégies d’adaptation plus efficaces. / While performing their mandate, child protection workers (CPWs) are exposed to numerous occupational hazards. One such hazard is the psychological abuse and physical hostility directed at them by service users. Since many families view a CPW’s involvement in their lives as an unwelcome intrusion, CPWs frequently find themselves needing to de-escalate tense situations, some of which devolve into abusive acts. Over time, these emotionally charged encounters can interfere with CPW health and wellbeing. This thesis aims to further our current understanding of how CPWs cope in the aftermath of abusive acts perpetrated upon them by service users in the work setting. The thesis project opens with a comprehensive overview of the current scientific literature on the topic, followed by three scientific articles—two qualitative and one quantitative—that contribute much-needed information on the experience of at-risk CPWs. The first thesis article—a thematic analysis of 30 CPWs’ experiences—then provides an overview of the abusive acts that are directed at CPWs in the workplace. Specifically, it describes the various forms of hostility or abuse the CPWs experience, along with their subjective perception of it and the coping strategies they employ. This first article highlights more specifically how service-user hostility is a constant concern for CPWs, whether they practice in the community or in residential treatment centers. CPWs draw upon a variety of positive coping methods as adjustment strategies, such as teamwork and supervisor support; and sometimes employ harmful coping strategies, such as denial and minimization, in order to keep fulfilling their mandate. The author reveals that feeling “safe” whilst being confronted with repeated acts of aggression proves a constant struggle for CPWs, who often report high levels of distress and few sources of organizational support. Findings from the first article suggest that CPW distress sometimes leads to their mishandling tense situations. In consideration of this, the main objective of the second article was to study the interrelationship between emotional distress and revictimization. Using cross-lagged panel analysis, this second article reveals that the emotional distress reported by 173 CPWs subsequent to a potentially traumatic workplace event can in fact be linked to higher rates of revictimization when dealing with service users up to two months later, but not six or twelve months later. This suggests that CPWs are particularly at risk of hostile acts recurring after a recent distressing event in their work setting. Although supervisor support can be correlated with lower levels of emotional distress after a potentially traumatic event, this variable does not moderate the relationship between emotional distress and revictimization, suggesting that its influence is more complex than previously described. Mixed results from the second article motivated a more thorough analysis of the CPWs who seek support from their supervisors after having suffered an abusive encounter with a service user. The last article consists of a qualitative longitudinal study of the lived realities of 30 CPWs who had recently been subjected to an act of aggression. Findings reveal that the quality of the supervisor/CPW relationship greatly influences how CPWs manage their distress and how they seek out and perceive support from their supervisors. Indeed, when CPWs have a strong and open relationship with their supervisors, they express emotions more freely and are more open to involving their supervisors in their adjustment efforts which, in turn, leads to more favorable outcomes (e.g., less emotional distress, greater professional growth, meaning-making). To the contrary, when the supervisor/CPW relationship is perceived as poor, CPWs have low expectations and choose to manage the distress on their own—which sometimes translates into their opting for strategies which may lead to greater emotional distress over time, such as minimization or denial. The thesis closes with a discussion on how the availability and quality of personal and organizational resources—such as supervisor support—greatly influence the adjustment capacity of CPWs when facing abusive encounters with service users. In fact, CPWs may not be able to rely on their supervisors when in need, either due to the poor quality of the relationship or due to other factors such as time constraints resulting from excessive workloads. This places additional pressure on CPWs who must find alternative strategies to manage distress on their own—which sometimes means more frequent recourse to ineffective coping strategies. Using Job Demands and Resources Theory (Demerouti et al., 2001), this thesis concludes by explaining how the organizational context can constrain and shape the way CPWs choose to adapt. Indeed, adaptation does not solely depend on workers or their supervisors, but also on the resources made available by their employer. Unfortunately, this thesis also describes how organisational resources are often insufficient to counteract the effects of job demands, such as repeated aggression. Still, this thesis recommends several avenues that could help organizations to provide CPWs with more effective support by eliminating some constraints that promote ineffective coping strategies and by increasing both the availability and the quality of resources that encourage the adoption of more effective coping strategies.
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Risque et gestion du social : le retrait de l'activité professionnelle durant la grossesse

Malenfant, Romaine, Malenfant, Romaine 31 October 2024 (has links)
Le travail des femmes est au cœur du questionnement qui accompagne cette fin de siècle. La remise en question de la division sexuelle du travail qu'il provoque ébranle les structures sociales et a des impacts sur toutes les dimensions de la vie sociale. Forces structurelles et stratégies individuelles se conjuguent ou se confrontent, dans la vie privée comme sur la sphère publique, dans un univers social où les repères traditionnels et les visions d'avenir sont brouillés. C'est sur la trilogie femmes, travail, grossesse que nous avons posé un regard sociologique, thème qui nous est apparu porteur d'un débat social fondamental. Au Québec, ce débat s'est cristallisé autour d'un courant marquant des sociétés modernes, la gestion du risque. Gestion du risque et gestion du social sont étroitement liées et leur action concertée assure la stabilité des institutions sociales. Le présent ouvrage s'ouvre sur un portrait de l'évolution de la participation des Québécoises au marché du travail depuis les années 1970 et un état de la recherche sur la santé des femmes au travail. Les chapitres suivants sont regroupés en trois parties. La première partie porte sur la législation québécoise et internationale relative à la protection des femmes au travail. La deuxième partie, axée sur la notion de risque, rend compte du discours scientifique et du discours des acteurs sur le risque; le dernier chapitre de cette deuxième partie dégage la structure dans laquelle s'inscrit l'action des travailleuses. Enfin, la troisième partie de l'ouvrage analyse les impacts des stratégies individuelles en fonction des transformations qu'a connues le marché du travail au cours des dernières décennies et se termine par une réflexion sur l'organisation sociale du travail dans les sociétés modernes avancées. Notre but est d'éclairer la complexité des enjeux personnels et sociaux que mettent en cause les mesures de protection des femmes au travail, de trouver les bases à partir desquelles s'échafaudent la construction sociale d'un risque et la logique qui sous-tend l'action des sujets; enfin, nous voulons poser les interrogations fondamentales auxquelles nous convie la présence des femmes dans le monde du travail.
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État de la recherche sur la mise en œuvre des stratégies de transfert de connaissances en santé et sécurité du travail : une revue de la portée

Chabot, Catherine 12 1900 (has links)
Le domaine de la santé et la sécurité du travail (SST) bénéficie de l'application des connaissances issues de la recherche (CIR) par la mise en œuvre d'une panoplie d’interventions en milieux de travail. Ces stratégies de transfert de connaissances (TC) ont pour but d’améliorer la santé et la sécurité des travailleurs. Toutefois, malgré les preuves disponibles sur la mise en œuvre de ces interventions, il existe encore peu d’orientations sur les pratiques de mise en œuvre dans ce domaine. Le présent mémoire vise à faire l’état de la recherche actuelle sur les facteurs qui font obstacle ou facilitent leurs mises en œuvre. Pour ce faire, une revue de la portée a été réalisée. Au total, 30 études ont été retenues. Trois cadres conceptuels ont été mobilisés lors de l’analyse. Dans l'ensemble, les stratégies de TC répertoriées sont mises en œuvre dans des contextes très variés, mettant en évidence la complexité inhérente à ce domaine de recherche et de pratiques. Ces stratégies revêtent également de nombreuses formes (p. ex. activités de formation) et s’adressent à divers utilisateurs (p. ex. travailleurs, gestionnaires, etc.). Plusieurs facteurs notables exercent une influence sur la mise en œuvre des stratégies de transfert de connaissances, englobant quatre domaines du Consolidated Framework for Implementation Research (CFIR) : les caractéristiques de l’intervention, le contexte interne, les caractéristiques des individus et le processus d’implantation. La spécificité de ces facteurs dans le contexte de la SST est discutée. En conclusion, nous proposons des pistes de réflexion pour guider les recherches futures sur le sujet. / The field of occupational health and safety (OHS) benefits from the application of research-based evidence (RBE) through the implementation of various workplace interventions. These knowledge transfer (KT) strategies aim to enhance the health and safety of workers. However, despite available evidence on the implementation of these interventions, there is still a lack of guidance on implementation practices in this field. This study aims to review current research on factors hindering or facilitating their implementation. To achieve this, a scoping review was conducted, identifying a total of 30 studies. Three conceptual frameworks were used for the results analysis. Overall, the listed KT strategies are implemented in highly diverse contexts, highlighting the inherent complexity of this research and practice field. These strategies also take various forms (e.g., training activities) and target different users (e.g., workers, managers, etc.). Several significant factors influence the implementation of KT strategies, encompassing four domains of the Consolidated Framework for Implementation Research (CFIR): the intervention characteristics, the inner setting, the characteristics of the individuals and the process of implementation. The specificity of these factors in the OHS context is discussed. In conclusion, we propose avenues for future research in this area.
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«Estamos aquí para aceptar lo que ellos digan» : les déterminants sociaux de la santé des travailleurs étrangers temporaires en agriculture au Québec / Déterminants sociaux de la santé des travailleurs étrangers temporaires en agriculture au Québec

Tessier, Véronique 20 November 2024 (has links)
En 2023, 23 295 travailleurs étrangers temporaires (TET) ont voyagé au Québec pour permettre aux entreprises agricoles de combler leur besoin de main-d'œuvre (Statistique Canada, 2024). De nombreux facteurs structuraux, tels que le permis de travail nominatif et leur déportabilité, limitent la possibilité de ces travailleurs de prioriser leur santé. L'objectif de cette recherche de type mixte est de documenter certains déterminants sociaux de la santé des TET agricoles au Québec ainsi que leurs liens avec leur santé perçue. Trois catégories de déterminants sont étudiées : les conditions d'emploi, les conditions de travail et la connaissance du système de santé québécois. Pour ce faire, un questionnaire a été administré à 200 répondants en 2022, en collaboration avec le Réseau d'aide aux travailleuses et travailleurs migrants agricoles du Québec (RATTMAQ). L'échantillon obtenu est composé de TET aux contextes de travail variés : ils travaillaient dans 13 des 17 régions du Québec et pour des entreprises de 13 différents types de production agricole. Les résultats brossent le portrait d'une population dont les expositions aux risques pour la santé sont loin d'être homogènes. Des caractéristiques des travailleurs, tels que le pays d'origine, et des caractéristiques des entreprises les embauchant, telles que le type de production agricole, influencent significativement l'exposition des travailleurs aux facteurs de risque. Les résultats illustrent également à quel point les contextes socio-économiques des pays d'origine des TET influencent leur perception de leur expérience au Québec. De plus, il existe des associations fortes entre les conditions de travail des participants et leur état de santé perçu, ainsi qu'un déficit de prévention des risques auprès chez les TET. Ce mémoire constitue une contribution empirique à l'étude des déterminants sociaux de la santé d'un groupe de travailleurs à statut précaire et une contribution méthodologique à la recherche auprès des populations difficiles à joindre. / In 2022, 23 295 temporary foreign workers (TFW) came to Quebec to work for agricultural businesses to address their significant labour shortage (Statistique Canada, 2024). Many structural factors, such as the work permit linked to a specific employer and their deportability, limit the ability of these workers to take care of their health during their work stay. The objective of this mixed method research is to document some social determinants of health of TFWs in agriculture in Quebec, as well as the links between these determinants and their self-perceived health status. The determinants studied fall into three categories: employment conditions, work conditions and knowledge of Quebec's health system. For this purpose, an original research questionnaire was administered to 200 agricultural TFW in 2022 with the support of Réseau d'aide aux travailleuses et travailleurs migrants agricoles du Québec (RATTMAQ). The sample is composed of workers living diverse work contexts: they work in 13 of the 17 regions of Quebec and for 13 different types of agricultural production. The results paint a picture of a population whose risk factors are far from homogeneous. In fact, certain of workers' characteristics, such as their country of origin, and those of the companies hiring them, such as the type of agricultural production, significantly influence the workers' exposure to some risk factors. The results also illustrate the extent to which the socio-economical contexts of TFWs' countries of origin influence their perception of their experience in Quebec. In addition, there are strong associations between participants' working conditions and their self-perceived health status, as well as a risk-prevention deficit among TFWs. This thesis brings an empirical contribution to the study of the social determinants of health of workers with precarious status and a methodological contribution to research with hard-to-reach populations.
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Analyse d’implantation d’un système de gestion intégrée en environnement et en santé et sécurité du travail

Savary, Saôde 09 1900 (has links)
Les systèmes de gestion intégrée en environnement et en santé et sécurité du travail (SGI) sont un nouveau paradigme de gestion dans les organisations modernes. Ces systèmes sont construits à partir des normes ISO 14001 et d’OHSAS 18001, basées sur la prévention des risques et le principe de précaution. La littérature sur les SGI témoigne d’un marasme conceptuel prédominant depuis plus de 10 ans; elle insiste sur l’urgence d’un consensus taxinomique et conceptuel afin de définir les systèmes de gestion intégrée et de différencier le mécanisme d’intégration de celui de l’implantation. Cette lacune conceptuelle enlise les connaissances dans un fossé épistémologique, retardant ainsi le débat dans ce nouveau champ d’études. Les rares connaissances dont nous disposons dans ce domaine proviennent de quelques études théoriques et de six études empiriques, toutes préoccupées par la compatibilité des multiples systèmes et des avantages économiques de leur intégration. Les évidences engendrées par ces études sont insuffisantes pour appréhender la dynamique du nouveau paradigme dont les effets demeurent peu connus. Cette situation révèle l’urgence d’agir dans un contexte où l’utilisation des SGI se multiplie, et où leur tendance à minimiser l’importance des risques devient de plus en plus préoccupante. Aucune étude ne s’est encore penchée sur l’implantation d’un SGI en environnement et en santé et sécurité du travail construit uniquement à partir des normes ISO 14001 et d’OHSAS 18001. Cette connaissance est importante pour expliquer les effets de tels systèmes. C’est dans cette perspective que nous avons réalisé cette première étude empirique d’un SGI selon les normes ISO 14001 et d’OHSAS 18001. Nos questions de recherche portent sur le mode, le degré d’implantation, les effets du SGI, ainsi que sur les facteurs contextuels qui interviennent pour expliquer les variations dans le degré d’implantation et les effets du SGI. Il s’agit d’une recherche à prélèvement qualitatif qui repose sur un devis d’étude de cas, avec des niveaux d’analyse imbriqués, et comportant une double visée descriptive et explicative. Notre échantillon, de type raisonné, regroupait trente-cinq intervenants provenant de différentes instances hiérarchiques ; il incluait également des représentants syndicaux. Notre échantillon était composé de 7 usines, accréditées aux normes ISO 14001, OHSAS 18001, et dispersées dans différentes villes du Québec. Ces usines différaient tant par leur technologie, leur âge, leur taille, et leurs types de production. Nos données ont été recueillies en 2004; elles sont basées sur des entrevues semi dirigées, sur des observations directes lors de la visite des lieux; elles s’appuient aussi sur des consultations de documents internes et sur des outils électroniques implantés. La transcription des entrevues effectuée, le contenu des discours a été catégorisé selon les cinq dimensions du SGI: engagement, planification, mise en opération, contrôle et revue de la direction. Une condensation horizontale avait précédé l’analyse de chaque cas et l’analyse transversale des cas selon une approche à la fois inductive et déductive. Les résultats de notre recherche ont révélé deux modes d’implantation : le mode d’enrichissement et le mode de fusion. Ces modes dépendaient de la nature des structures fonctionnelles en place. La visée d’amélioration continue à la base du SGI n’avait pas réussi à concilier les approches traditionnelles bottom up et top down qui ont dominé cette implantation; son mécanisme était guidé par 4 types de stratégies : l’économie des ressources, le contrôle des forces d’influences, la stratégie des fruits faciles à cueillir et la stratégie à petits pas. Pour analyser le degré d’implantation, nous avons tenu compte de l’effort de structuration du SGI et de la force d’utilisation des processus implantés à chacune des cinq dimensions du SGI. Les résultats de notre recherche révèlent une variabilité certaine du degré d’implantation entre les usines d’une part, et entre les processus associés aux cinq dimensions du SGI d’autre part. L’analyse des discours a permis de produire cinq hypothèses qui soutiennent l’effort de structuration et la force d’utilisation du SGI: (i) l’hypothèse de la force de cohésion, (ii) l’hypothèse de la spécificité du processus, (iii) l’hypothèse de la portée du processus, (iv) l’hypothèse de la capacité organisationnelle, (v) l’hypothèse de l’acceptation du changement. L’implantation du SGI était soumise à l’influence de multiples facteurs; ils étaient de nature politique, structurelle et organisationnelle. Ces facteurs avaient agi sur le processus d’implantation en amorçant une cascade d’interactions au cours desquelles leurs forces d’influences se renforçaient, se neutralisaient ou s’additionnaient pour affecter le degré d’implantation. Les facteurs facilitant touchaient surtout l’effort de structuration ; ils incluaient : l’expérience des systèmes de gestion, l’implication de la direction, celle du syndicat ou du CSS, la structure organisationnelle, le niveau d’éducation, l’âge et la taille de l’usine. Quant aux facteurs contraignants, ils agissaient sur la force d’utilisation ; ils incluaient : la lourdeur procédurale, le manque de temps, le manque de formation, le manque de ressources, la culture organisationnelle, la structure organisationnelle, le fossé intergénérationnel, l’absence du syndicat et l’âge de l’usine. Trois effets proximaux escomptés par l’entreprise ont été observés. (i) La rigueur de la gestion était associée à l’application des exigences du SGI; elle touchait la gouvernance en environnement et en santé et sécurité du travail, les mécanismes de gestion et les procédés de production. (ii) La standardisation était reliée au mode d’implantation du SGI; elle concernait les pratiques, les outils, les méthodes de travail et l’organisation des ressources. (iii) La rupture des silos est un effet relié au mode d’implantation du SGI; elle touchait les structures départementales, les frontières professionnelles, les relations et climat de travail. Ces effets proximaux avaient provoqué plusieurs effets émergents, plus distaux: une augmentation du pouvoir de contrôle syndical, un renforcement de la légitimité des recommandations soumises par les spécialistes professionnels, la création de réseaux inter organisationnels et le transfert du savoir. L’implantation du SGI avait transformé la gouvernance et les pratiques en environnement et en santé et sécurité du travail dans les sept usines. Toutefois, elle ne semblait pas garantir l’immunité du processus de gestion des risques à l’environnement ni à la santé et sécurité du travail. Sa capacité à diluer les risques devait retenir l’attention des politiques de santé publiques et des programmes de prévention des risques à l’environnement et à la santé et sécurité du travail. L’amélioration de la gestion des risques demeurait un effet attendu non observé et soumis à des facteurs contextuels qui pourraient l’empêcher de se concrétiser. À cet égard, le transfert du savoir, renforcé par l’émergence des réseaux inter organisationnels, semblait offrir une avenue beaucoup plus prometteuse et accessible. C’est l’une des contributions de cette recherche. Elle a aussi (i) proposé une typologie des modes d’implantation et des effets du SGI (ii) préconisé une méthode détaillée d’une meilleure appréciation du degré d’implantation (iii) précisé le rôle des facteurs contextuels dans l’explication des variations du degré d’implantation et dans la production des effets, (iv) proposé des hypothèses sur la structuration et l’utilisation du SGI (v) offert une perspective plurielle et approfondie de la dynamique de l’implantation du SGI grâce à la variété de l’échantillon des répondants et des usines. Il s’agit de la première étude de terrain dans le domaine. À notre connaissance, aucune autre étude n’a eu de tels résultats. Mots Clés : ISO 14001, OHSAS 18001, gestion intégrée, environnement, santé et sécurité du travail, risques environnementaux, risques en santé et sécurité du travail, analyse d’implantation, degré d’implantation, SGI, transfert du savoir. / Integrated environmental, health and safety management systems (IMS) are a new management paradigm of modern organizations. These systems are built mainly from the ISO 14001 and OHSAS 18001 norms, which are based on risk prevention and the precautionary principles. For the past ten years, the literature on IMS has been governed by a conceptual stagnation, which is now begging for a taxonomic consensus in order to define IMS, clarify both integration and implementation processes, and to move beyond structures to address processes. As a result, the knowledge about IMS has been embroiled in an epistemological ditch, thus delaying debates in this emerging field of study. Scarce publications about IMS come from a few theoretical papers and six empirical investigations, all preoccupied by systems compatibility and the economic advantages of management systems integration. Evidence generated by these studies is not sufficient to apprehend the dynamics of the new paradigm, whose effects remain little known about until now. This situation is becoming alarming in a context where the use of integrated environmental health and safety management systems is increasing and where these IMS are raising concerns about their capacity to minimize risk in one domain or another. So far, no study has investigated the implementation of integrated environmental health and safety management systems built from ISO 14001 and OHSAS 18001 norms. Such knowledge is cardinal to help explain the effects of such IMS. It is in this perspective that we have undertaken this first empirical study of an IMS built from ISO 14001 and OHSAS 18001. Our research questions address the mode of implementation, the degree of implementation and the effects of the IMS, as well as the contextual factors whose influence on the implementation help explain the variations in the degree of implementation and the effects of the IMS. This qualitative inquiry uses a single case study with multiple levels of analysis. Our purposeful sample of thirty five participants was drawn from different levels of hierarchy, including union executives and representatives. Our purposeful sample of plants consisted of seven ISO 14001 and OHSAS 18001 certified plants located in different cities in Quebec, Canada. These plants differed by their technology, their age, their size and their types of production. Our data were collected in 2004 from semi-directed interviews, direct observation during site visits, and consultation of documentation and assessment of functionalities of implemented management tools. Interviews were transcribed verbatim and their content was categorized based on the five dimensions of the IMS: commitment policy, planning, deployment, control and management review. Horizontal condensation preceded within case and transversal analysis, using both inductive and deductive approaches. Our results indicate two implementation modes: the enrichment mode and the fusion mode, both related to the functional structures in place. Despite its aim of continuous improvement, the IMS was unable to reconcile the two traditional approaches of top down and bottom up, which have dominated this implementation which was supported by four strategies: economy of resources, control of influence, low hanging fruits and the small steps strategy. In order to analyze the degree of the IMS implementation, we have taken into consideration two aspects of the process: The effort of structuring the IMS and the scope of utilization of the implemented processes. Our results showed evidence of variation in the degree of IMS implementation; this variation was observed among the plants as well as among the processes implemented at each one of the five IMS steps. The analysis of discourses has allowed the production of five hypotheses that support IMS structuring and utilization (i) Cohesion forces hypothesis (ii) Process specificity hypothesis (iii) Scope of process hypothesis (iv) Organizational readiness hypothesis (v) Acceptance of change hypothesis. IMS implementation was influenced by political, structural and organizational factors. These factors have played their influence by catalyzing non -linear interactions, during which their influence could be neutralized, added or reinforced, hence generating variations in the degree of implementation. Facilitating factors have affected the effort of IMS structuring and included: experience working with management system, upper management commitment, implication of union or of health and safety committee representatives, organizational structure, level of education, plant age and plant size. Inhibiting factors have affected mainly the utilization of implemented processes. These factors included: procedural heaviness, lack of time, lack of training, lack of resource, organizational culture, organizational structure, intergeneration gap and lack of union implication. Three proximal effects anticipated by the organization under study were observed. (i) Increase in the rigor of management is an effect which was associated with the application of IMS requirements. It implied EHS governance, integrated management mechanisms and production processes (ii) Standardization is an effect which was associated rather with the implementation mode. It implied EHS practices, tools, work methods and organization of resources. (iii) Rupture of departmental silo is an effect associated with the mode of implementation. It involved organizational structures, professional boundaries and the working relations and climate. These proximal effects have induced several emerging effects, which were more distal. These were: increased control power of the union; increased legitimacy of recommendations by EHS professionals; creation of inter-organizational network and knowledge transfer. The implementation of an integrated management system in environment, occupational health and safety has transformed EHS governance and practice in all seven plants. However, this was not sufficient to grant immunity to EHS risk management processes. The potential of IMS to dilute risks should be of concern to public health policies, as well as to risk prevention programs on environment and on occupational health and safety. Improvement of EHS risk management was an expected effect but was not observed at the moment of our study. Several contextual factors may have intervened to alter its occurrence. To this regard, knowledge transfer, reinforced by the emergence of intra-organizational networks, seem to offer a very promising and affordable alternative. This is one of the contributions of our study research, which, in addition has (i) proposed a nomenclature to classify the modes of implementation and effects of IMS (ii) proposed a detailed method to appreciate the degree of implementation (iii) stated the roles played by contextual factors in explaining variations in the degree of IMS implementation and in the production of effects (iv) proposed a hypothesis on IMS structuring and utilization (v) through the diversity of our sample, offered a plural and sound perspective on the dynamics of IMS implementation. This is the first field study of this new paradigm. To our knowledge, no other study has produced such results. Keywords : ISO 14001, OHSAS 18001, integrated management system, IMS, environment, Occupational Health and Safety, environmental risks, occupational health and safety risks, implementation analysis, implementation level, knowledge transfer.
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Effets des changements climatiques sur la santé et la sécurité des travailleurs au Québec

Adam-Poupart, Ariane 09 1900 (has links)
Les impacts des changements climatiques sur la population sont nombreux et ont été relativement bien documentés, ce qui n’est pas le cas de ces impacts sur la santé et la sécurité des travailleurs. L’objectif de cette thèse est de documenter les effets négatifs des changements climatiques sur la santé et la sécurité des travailleurs dans une région d’un pays industrialisé à climat tempéré, comme le Québec. Pour y arriver, deux approches ont été utilisées : a) les dangers et les effets sanitaires ont été identifiés par une revue de la littérature validée par des experts nationaux et internationaux, et des priorités de recherche ont été établies à l’aide d’une méthode de consultation itérative, b) des modèles statistiques, utiles à l’estimation des impacts sanitaires des changements climatiques, ont été développés pour apprécier les associations entre la survenue de lésions professionnelles et l’exposition des travailleurs aux chaleurs estivales et à l’ozone troposphérique, deux problématiques préoccupantes pour le Québec. Le bilan des connaissances a mis en évidence cinq catégories de dangers pouvant affecter directement ou indirectement la santé et la sécurité des travailleurs au Québec (vagues de chaleur, polluants de l’air, rayonnements ultraviolets, événements météorologiques extrêmes, maladies vectorielles transmissibles et zoonoses) et cinq conditions pouvant entraîner des modifications dans l’environnement de travail et pouvant ultimement affecter négativement la santé et la sécurité des travailleurs (changements dans les méthodes agricoles et d’élevage, altérations dans l’industrie de la pêche, perturbations de l’écosystème forestier, dégradation de l’environnement bâti et émergence de nouvelles industries vertes). Quant aux modélisations, elles suggèrent que les indemnisations quotidiennes pour des maladies liées à la chaleur et pour des accidents de travail augmentent avec les températures estivales, et que ces associations varient selon l’âge des travailleurs, le secteur industriel et la catégorie professionnelle (manuelle vs autre). Des associations positives statistiquement non significatives entre les indemnisations pour des atteintes respiratoires aiguës et les concentrations d’ozone troposphérique ont aussi été observées. Dans l’ensemble, cette thèse a permis de dégager douze pistes de recherche prioritaires pour le Québec se rapportant à l’acquisition de connaissances, à la surveillance épidémiologique et au développement de méthodes d’adaptation. Selon les résultats de cette recherche, les intervenants en santé au travail et les décideurs devraient déployer des efforts pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs et mettre en place des actions préventives en vue des changements climatiques. / The impacts of climate change on human health are multiple and have been extensively studied in the general population, whereas these impacts on the working population have received little attention. In this perspective, the objective of this research is to document the negative effects of climate change on Occupational health and safety (OHS) in northern industrialized countries with a temperate climate, such as in Quebec. To achieve this goal, two approaches were used: a) exposure/hazards and potential effects of climate change on OHS were identified using a narrative review of the scientific literature validated by a working group of international and national experts and Quebec’s stakeholders, and research priorities applicable to the Quebec context were established by a consensus approach, b) statistical models, useful for quantifying the health impacts of climate change, were developed to estimate the associations between occupational illnesses, injuries and exposure to summer outdoor temperatures or tropospheric ozone, as these climate conditions are among the most preoccupying issues related to climate change in Quebec. The literature highlighted five categories of hazards that are likely to impact OHS in Quebec (heat waves/increased temperatures, air pollutants, UV radiation, extreme weather events, vector-borne/zoonotic diseases) and five conditions that could potentially affect the working environment and negatively impact the OHS (changes in agriculture/breeding methods, alterations in the fishing industry, disruptions of the forest ecosystem, deterioration of the built environment and emerging green industries). The modeled associations suggest that daily compensations for heat-related illnesses and work-related injury increase with ambient temperature, and that these relations vary according to workers age, industries and physical demand of the occupation (i.e. manual vs other type). Positive non-statistically significant associations were observed between acute respiratory problems compensations and levels of ozone. Overall, this work produced a list of twelve research topics for the Quebec context, all related to the knowledge acquisition, the surveillance of diseases or the development of adaptation strategies. According to this thesis, stakeholders and decision-makers should make effort to increase the protection of workers health and safety in the context of climate change.
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De la grève de l'amiante au lobby pro-chrysotile : la question de l'amiante chez les syndicats québécois de l'amiante, 1973-1983

Marier, Micheline 04 1900 (has links)
Au début des années 1970, les travailleurs de l'amiante de Thetford Mines et d'Asbestos ont entrepris un combat pour assainir leurs milieux de travail et leurs villes, dans lesquelles les mines étaient imbriquées. À Thetford Mines, ils ont mené une longue grève de sept mois et demi qui a conduit à la mise sur pied du Comité d'étude sur la salubrité dans l'industrie de l'amiante, puis, avec l'élection du jeune Parti québécois, à la Loi sur la santé et la sécurité du travail qui introduisait les principes de l'élimination des dangers à la source et de la participation des travailleurs à son application. La crédibilité de leurs syndicats s'en trouvait renforcée. Mais bientôt la montée d'un mouvement international visant à bannir l'amiante et la crise économique du début des années 1980 allaient porter un dur coup à l'industrie et entrainer un déclin que rien ne pourrait arrêter. Les travailleurs miniers, qui s'étaient unis contre leurs employeurs et parfois contre l'État dans leur combat pour la santé, s'allièrent dès lors à leurs entreprises et aux pouvoirs publics pour promouvoir le minéral et tenter de préserver leurs emplois et la vitalité de leurs régions. Ils n'ont jamais envisagé l'arrêt de la production d'amiante car ils ont toujours considéré qu'il est possible d'en maitriser les risques et ils défendirent bec et ongles leur produit en arguant du caractère sécuritaire de ses utilisations modernes, malgré un consensus international grandissant à l'encontre de cette thèse. / The asbestos workers in the cities of Thetford Mines and Asbestos launched a campaign for better working conditions and healthier living conditions despite the entanglement of the mines in the heart of their cities, in the early 1970s. The unions in Thetford Mines together led a long, seven-and-a-half month strike, which culminated with the establishment of a committee on hygiene in the asbestos industry (Comité d’étude sur la salubrité dans l’industrie de l’amiante), and then, with the election of the young Parti Québécois, with a new occupational safety and health law which implemented the principles of eliminating dangers at their source, as well as that of worker participation in the endeavour. The asbestos unions had become credible political players. But the rise of an international movement to ban asbestos, along with the economic crisis of the early 1980s, dealt a crushing blow to the industry from which it would never recover. The miners, who had come together to take on their employers - and the government in some cases – to better their health, soon sided with industry and the public authorities to promote asbestos as a way to preserve their jobs and the life of their surrounding areas. They had never considered ceasing asbestos production because they believed the hazards could be controlled, and they persisted in their steadfast defense of the safety of the product even as an international consensus formed against this thesis.

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