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Les Valoristes : étude sociologique du cas de la récupération informelle des matériaux à Montréal

Bordeleau, François 08 1900 (has links)
No description available.
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Transformer le travail domestique ?Femmes migrantes et politique de formalisation à Bruxelles

Camargo Magalhaes, Beatriz 18 March 2016 (has links)
La problématique de cette thèse est celle de la formalisation du travail domestique. Au-delà de la mise en œuvre de la politique des titres-services, cette thèse ouvre le questionnement sur les possibilités et le limites de la professionnalisation d’une quelconque politique pour le travail domestique. Sur base de notre recherche qualitative, trois constats inédits émanent de nos résultats.Le premier constat inédit émerge de l’étude de la politique des titres-services et de sa mise en œuvre en Région bruxelloise. Celle-ci a montré que les entreprises agréées en titres-services ne veulent pas embaucher des chercheures d’emploi de longue durée, qu’elles associent aux "Belges" et au manque de motivation à travailler dans le secteur. Les entreprises cherchent principalement à engager des travailleuses migrantes avec expérience sur le marché au noir et qui, de préférence, amènent leur clientèle avec elles. Ces travailleuses sont plus autonomes et exigent très peu de travail de la part des entreprises de titres-services. Cette préférence de recrutement des entreprises agréées va jusqu’à mettre en place des pratiques d’évitement des circuits officiels d’offre d’emploi. Ce constat fait ressortir en outre l’importance des liens ethniques dans la formation du marché du travail domestique formel. Le deuxième constat inédit est le rôle de la régularité de séjour comme déterminant pour l’accès à une vraie transformation identitaire et l’émancipation des travailleuses domestiques migrantes, en opposition à l’accès à un travail formel. Être "migrante sans papiers" et les conséquences de ce (manque de) statut dans les sociétés d’accueil ont déjà été décrites par plusieurs auteurs (Andall 2000; Anderson 2000; Parreñas 2001; Lutz 2011; Ambrosini 2012; Schwenken & Heimeshoff 2013). Nos analyses démontrent, par la situation contraire du passage à la régularité de séjour et à la formalité du travail, que l’entrée dans le travail formel est incapable d’amener seule une vraie transformation identitaire. Ainsi, si du point de vue statutaire les travailleuses en titres-services ont expérimenté un type de reconnaissance par la fiche de paie, les droits sociaux et un salaire direct et indirect, leur vie dans les faits n’a pas été changée et elles continuent à travailler aux mêmes endroits dans des conditions similaires. Et surtout, elles continuent à être vues de la même manière par elles-mêmes, par leurs employeuses devenues clientes et par la société. Enfin, l’opportunité d’un marché du travail formel est insuffisante pour résoudre la question de l’empowerment des travailleuses migrantes et de l’accomplissement de la professionnalisation – un processus en cours mais qui n’avance que lentement.Le troisième constat inédit de cette thèse est l’évidence que le règlement des titres-services et la logique qui structure cette politique ne favorisent ni la qualité d’emploi ni la valorisation de la profession, pour plusieurs raisons, entre autres la libre concurrence de ce quasi-marché, le fait que les travailleuses sont des salariées "entrepreneures d’elles-mêmes" et le manque de responsabilisation des clientes. / This PhD investigates the transition of the domestic work market in Brussels to formalization through the implementation of the housework voucher policy by the Belgian government in 2004 (the “titres-services” policy).Now existing for about ten years, one can say that the voucher policy has been a success in bringing from the shadow to formal market many domestic work employers and workers. In terms of valorization of paid domestic work, however, changes were meagre: if the housework voucher opens to domestic workers the possibility to access a formal job and its related social rights, domestic work in Brussels is still not attractive enough for nationals and is dominated by mainly newly arrived migrant women. The fact the work is formal does not change the image of the job as a ‘dirty work’. The main beneficiaries of the policy are, in fine, middle or upper classes, which can achieve work/life balance by meeting their demand of housework services at a much lower price than they used to pay in the informal sector.This PhD brings up three new results.Firstly, authorized voucher service companies avoid hiring job-seekers, although job creation is one of the policy goals. Companies prefer to hire workers that were previously in the informal domestic work market, as they consider these workers are used to the job, motivated and often bring their clients with them.Secondly, the migrant status of domestic workers switching to the formal market appears as a decisive factor for them to experience a change in their identity as workers and citizens. The mere change from an informal labor market to a formal labor market is insufficient for the workers to challenge their (often low) self-esteem and to allow them empower themselves (Adjamago & Calvès 2012). Thirdly, this research brings evidence that the voucher service system fails to enhance job quality and to upgrade the domestic work sector. Among other factors, because of the livre market competition, voucher employees being “entrepreneurs without enterprise” (Granovetter 1995), and the lack of voucher clients’ responsibility within the policy. This PhD research shows that the commodification of domestic work in Brussels did not change the fact that domestic tasks are gendered as ‘women’s work’ and hence did not bring changes whereby couples share the tasks. Besides, voucher agency publicities and leaflets reflect this gendered norm, in focusing on woman’s choice to commodify domestic tasks and earn ‘quality time’ with her beloved ones or for herself.Finally, it points policymaking difficulties in bringing a specific job, historically informal and personalized, to the formal labor market. Policymaking cannot evade the question of who is doing the housework, and should therefore look at the interaction of care, gender and migration regimes. Otherwise, gender equality in the labor market will continue to be met only by middle and upper class, and only through domestic work outsourcing (to other women), perpetuating gender, class and 'race' dominating positions. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'innovation managériale et la modernisation des entreprises

Vandewattyne, Jean 24 March 1998 (has links)
<p align="justify">Partant du mouvement managérial de remise en cause de l'organisation classique aussi appelée bureaucratie mécaniste ou encore entreprise taylorienne et fordienne qui a pris vigueur au début des années 80, l'architecture de cette thèse se structure en trois parties étroitement interdépendantes.</p><p><p><p align="justify">La première partie porte sur l'innovation managériale, c'est-à-dire sur les doctrines et les outils de gestion qui, à partir de la fin du siècle passé et du début de ce siècle, ont façonné l'histoire du management. Le regard porté conduit à relativiser voire à rompre avec certains lieux communs. Ainsi force est de constater que l'entreprise classique a fait l'objet au cours du temps d'un certain nombre de critiques, d'un certain nombre de tentatives d'aménagement voire même de dépassement. Notons toutefois que, par rapport aux tentatives précédentes, celle qui a débuté au début des années 80 apparaît beaucoup plus profonde au niveau des intentions et surtout beaucoup plus largement partagée par les managers. Par ailleurs, la lecture avancée insiste sur la dimension cyclique de l'histoire du management. Enfin, concernant la période actuelle, l'idée de mode est réfutée au profit de celle d'un construit étalé dans le temps.</p><p><p><p align="justify">La deuxième partie est consacrée à une étude de cas portant sur une grande entreprise sidérurgique. L'analyse faite s'articule autour du concept de bloc sociotechnologique dont la paternité revient à Pierre Bouvier (Le travail au quotidien: une démarche socio anthropologique, Paris, PUF, 1989). Dans cette optique, l'histoire récente de l'entreprise peut être posée comme celle du passage d'un bloc à un autre, c'est-à-dire d'une articulation relativement cohérente entre des variables différentes sociale, économique, politique, technologique. à une autre. Pour le faire ressortir, trois histoires connexes ont été relatées et analysées en détail:</p><p><p><p align="justify">La première histoire est micro-économique. Elle fait une large place à la crise comme élément de rupture par rapport au passé et aux restructurations successives qu'elle a entraînées. Sur la durée, celles-ci sont particulièrement révélatrices de l'évolution des rapports de force entre les acteurs. Elles mettent également en lumière les "dégâts" humains et sociaux provoqués par la modernisation.</p><p><p><p align="justify">La deuxième histoire est relative à l'évolution technologique. En sidérurgie, comme dans la plupart des secteurs traditionnels, les nouvelles technologies de l'information et de la communication sont venues véritablement bouleverser les univers de travail. A ce niveau, l'analyse s'est centrée sur les multiples effets socio-organisationnels liés à l'informatisation des outils.</p><p><p><p align="justify">La troisième et dernière a trait à la modernisation managériale. Dans le cas particulier de l'entreprise, elle débute à la fin des années 70 avec l'arrivée d'un nouveau directeur général. Toutefois, ce n'est qu'au début des années 80 que la volonté de renouveau managérial commence réellement à se concrétiser avec le développement des cercles de qualité et de progrès. Par la suite, l'entreprise ne cessera d'innover. Ainsi, vers la fin des années 80, la direction adopte la qualité totale comme mode de management. Dans ce cadre, elle multiplie les nouveaux concepts et les nouveaux outils de gestion: plan d'amélioration de la qualité, assurance qualité, topomaintenance, statistical process control, prime de progrès, etc. Enfin, après avoir réalisé d'importantes économies et fiabilisé son processus de production, vers le milieu des années 90, la direction témoigne d'une volonté de repenser son mode d'organisation et de gestion du personnel. Ainsi, par exemple, il est de plus en plus question d'organisation apprenante ou qualifiante.</p><p><p><p align="justify">Chacune de ces innovations a fait l'objet d'une présentation et d'une analyse socio-organisationnelle approfondie. Sans entrer dans les détails, soulignons cependant que la mise en oeuvre d'une nouvelle organisation du travail et d'une gestion individualisée des carrières vient en quelque sorte finaliser l'émergence d'un nouveau bloc sociotechnologique.</p><p><p><p align="justify">Quant à la troisième partie, elle est consacrée à une lecture théorique de l'innovation managériale à partir des concepts de l'analyse stratégique. Toutefois, la mobilisation du cadre théorique développé par Michel Crozier et Erhard Friedberg a également conduit à en souligner certaines limites dont le rejet de la dimension historique de l'organisation et de ses acteurs.</p><p><p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sociologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'entrée sur le marché du travail des jeunes adultes : enquête longitudinale auprès de diplômés de second cycle à Montréal

Houdelinckx, Alizé 01 1900 (has links)
À partir d’une enquête longitudinale menée auprès de dix diplômés de maîtrise à Montréal, cette recherche propose un approfondissement des temps courts du processus d’entrée sur le marché du travail, en révélant les tensions subjectives entre un épanouissement au travail par l’apprentissage et la construction de l’indépendance par l’emploi. Menée mensuellement de mai à décembre 2016, cette enquête fait ressortir quatre phases successives du processus d’entrée sur le marché du travail des jeunes adultes diplômés : la phase de la projection professionnelle (par la formulation d’un projet professionnel), la phase de l’attente (marquée par un ajustement à de nouveaux rythmes et par le développement de l’apprentissage autonome), la phase de la confrontation au réel (par la réalisation ou non des projets professionnels) et la phase du choix professionnel (caractérisée par des modèles effectifs d’entrée sur le marché du travail et de représentation de la jeunesse et de l’âge adulte). L’analyse de ces phases éclaire les rapports contemporains au travail et à l’emploi des jeunes adultes et les composantes symboliques qui en découlent, en lien avec l’entre-deux âges que constitue le devenir adulte. / Based upon a longitudinal study about ten graduate students in Montreal, this research uses a short temporal perspective of entering into labour market, and highlights the subjective tensions between personal fulfilment at work through constant learning, and economic independence through employment. Monthly interviews from may to december 2016 were made, from witch four consecutive phases emerged : the phase of professional prospection (through the formulation of a professional project), the phase of waiting and delay (by adjusting to new rhythms and autonomous learning), the phase of confrontation with the job market reality (with the potential achievement of professional project), and the phase of professional choice (characterized by labour market integration and by youth and adulthood representations). To that end, this study emphasizes the relationship between work and employment of young adults and its symbolic components, linked to the in-betweenness of emerging adulthood.
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Réguler l’emploi, le salaire et le travail par le maintien du contrat de travail : le cas de la Cassa Integrazione Guadagni en Italie / Regulating employment, wage and work by maintaining the employment contract : the example of the Cassa Integrazione Guadagni in Italy

Bisignano, Maria-Rosaria 10 December 2014 (has links)
Depuis les années 1990 en Europe, les mesures et les dispositifs publics adoptés au nom de l’emploi trouvent notamment leur expression dans les principes guidant le débat sur la flexisécurité. Ainsi, au niveau national émergent des politiques visant à encadrer les transitions professionnelles dans un contexte de flexibilité et de précarisation accrue du marché du travail. Si au niveau européen nous pouvons observer une tendance assez transversale, les orientations sous-jacentes aux dispositifs de la politique de l’emploi encadrant les transitions professionnelles demeurent spécifiques aux contextes sociétaux. La situation italienne, où le maintien du contrat de travail dans le chômage partiel par la Cassa Integrazione Guadagni a été longtemps préféré à l’indemnisation du chômage sur le marché du travail, fait l’objet de cette thèse. La thèse s’attache à révéler les enjeux d’une régulation de l’emploi, du salaire et du travail fruit de l’action revendicative syndicale d’opposition à la logique des mobilités sur le marché du travail. Elle repose sur l’analyse diachronique et synchronique de l’action revendicative des principaux acteurs syndicaux structurée autour du maintien du contrat de travail. Si l’analyse diachronique (1941-2013) a permis de retracer un projet syndical de revendication de régulation des mobilités professionnelles dans l’emploi, l’analyse synchronique a montré à partir des registres de justifications véhiculés par les acteurs, l’appropriation d’un dispositif de garantie dans l’emploi. / Since the 90s in Europe, the measures and public schemes on behalf of employment have been largely covered by the debate on flexicurity. Thus, at the national level, some policies aiming at framing the career transitions, in a context of labour market flexibility and ever-increasing precarity, have emerged. If, at the European level we can observe a rather transverse trend, the underlying orientations for employment policy schemes relative to career transitions, specifically depend on societal contexts. This thesis will highlight the Italian situation, for which the work contract maintained by the Cassa Integrazione Guadagni into the short-time working has been for a long time preferred to the unemployment compensation. The work will be particularly focused on the stakes of the employment, wage and labour regulation, supported by the industrial action which is opposed to mobility on the labour market. It will be based on the diachronic and synchronic analysis of the industrial action led by the main union actors in order to maintain the work contract. On the one hand the diachronic analysis (1941-2013) allowed us to consider a project of union action concerning the regulation of work-related mobility, and on the other hand the synchronic analysis showed, from the actors’ justifications, the appropriation of an employment security scheme.
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Pratiques agricoles et dynamique socio-techniques: cas des éleveurs agriculteurs de la commune rurale de Ben Smim Moyen Atlas Maroc

Abdellaoui, El 14 January 2005 (has links) (PDF)
L’agriculture est un secteur d’activité privilégié pour notre objet qui est l’étude de la dynamique sociotechnique et du travail. Nous montrons dans cette étude comment des éleveurs transformés de plus en plus en agro-pasteurs, à la suite de la sécheresse et la surcharge des hommes et du cheptel sur les ressources naturelles des parcours collectifs, sont amenés à changer progressivement leurs systèmes de production et partant leurs rapports sociaux.<p><p>Au-delà d’une vision figée et homogénéisante de la paysannerie véhiculée par certains modèles sociologiques et par la vulgarisation agricole au Maroc, nous mettons l’accent sur l’hétérogénéité de la paysannerie et les aspects dynamiques de l’activité agricole et de ses acteurs.<p><p>Bien que les éleveurs/agriculteurs évoluent dans un environnement physique et économique souvent défavorable à leurs activités, ils manifestent de différentes stratégies pour améliorer leurs conditions de vie ou renforcer leurs acquis. <p><p>A partir d’une étude sur le terrain rurale de la Commune de Ben Smim, au Moyen Atlas berbère marocain et ayant mobilisé différents instruments de recueil d’informations, nous avons relevé que l’activité agricole n’est pas simplement une activité de production mais aussi de repositionnement des acteurs dans le système social. L’ethnique, le social et le politique se mêlent dans l’orientation des rapports de production. C’est pourquoi il est difficile d’isoler une pratique agricole des autres pratiques qui lui sont intimement liées et qui peuvent concerner d’autres domaines de vie des agriculteurs.<p><p>Avec la crise du nomadisme, les éleveurs/agriculteurs se fixent dans les douars ou les villages et élargissent ainsi leurs réseaux sociaux et professionnels. Ils deviennent ainsi de plus en plus perméables aux innovations techniques et organisationnelles et améliorent la performance de leurs troupeaux, introduisent de nouvelles cultures de marché et diversifient leurs stratégies de vente. Les minorités du point de vue ethnique et économique, d’intégration dans le système social local, les notables sont à même d’apporter de nouvelles variantes à leurs systèmes de production.<p><p>En fin de compte, chacun, en fonction de sa situation et de son projet, participe à la dynamique socio-technique locale. <p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sciences du travail / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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QUITTER LA CLASSE : La mobilité professionnelle en cours de carrière des enseignants du premier degré, épreuve cruciale individuelle et analyseur du groupe professionnel

QUINSON, François 21 June 2004 (has links) (PDF)
Étudier les évolutions de carrière en général et les bifurcations en particulier, quoi de plus banal, finalement, pour qui s'intéresse à un groupe professionnel ? Cela constitue simplement un angle d'attaque permettant d'examiner les phénomènes de socialisation professionnelle selon un axe d'analyse mieux spécifié. Et pourtant, appliquer cette démarche à l'enseignement du premier degré va à l'encontre d'évidences sociales solidement ancrées. Cela permet et exige de mettre à distance la conception traditionnelle du métier d'instituteur qui le présente comme une vocation marquée par l'oblation et "l'amour des enfants". Rompant avec cette perception d'un métier à part, l'analyse des processus de mobilité professionnelle amène à considérer l'institutorat comme un métier parmi d'autres. Chercher à comprendre pourquoi on quitte un métier en cours de carrière conduit à réinterroger les raisons pour lesquelles on le choisit, et celles qui font que l'on s'y maintient. L'analyse des modalités de départ depuis un groupe professionnel permet de reconsidérer sa position relative parmi d'autres professions, ainsi que les compétences et les ressources professionnelles de ses membres. Les traits structurants des parcours de mobilité sont donc fortement liés aux caractéristiques sociohistoriques du groupe professionnel d'origine. Mais les trajectoires objectives de mobilité professionnelle doivent être confrontées au sens que les acteurs sociaux leur attribuent, et, sans céder au subjectivisme, il est loisible de considérer la mobilité professionnelle en cours de carrière des enseignants du premier degré comme l'aventure personnelle de mobilité à l'épreuve du social.
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Nouvelle économie et contrôle de l'emploi: l'inspection du travail face à la conciliation

Laalai, Fériel 16 October 2008 (has links)
L’idée de la législation sociale est contemporaine de l’émergence d’un droit protecteur des travailleurs puisqu’il traduit la volonté politique de faire appliquer ses normes pour que chaque homme accède à un travail décent. Principe au demeurant fécond, puisqu’il a pour corollaire celui de l’égalité de traitement, la régulation des rapports sociaux et la satisfaction du besoin de justice et de paix sociale <p>Dés lors, conçu pour les grandes industries, le droit du travail a pu croître et embellir pendant les trente Glorieuses, porté par une croissance économique sans précédent et structuré sur le modèle de la révolution industrielle, l’univers du travail s’étant trouvé modifié en profondeur.<p>Seulement, ce bon vieux temps est révolu :actuellement les entreprises se restructurent profondément et un fort courant d’internationalisation des marchés et de mutations techniques et technologiques ont ébranlé les acquits sociaux :Ainsi, précarité, contrat de sous-traitance, externalisation de la main d’œuvre sont désormais les contraintes majeures qu’il faut prendre en compte pour déterminer les relations de travail. <p>Au cœur de ses déconvenues se trouve l’inspection du travail et les lois organisant les relations professionnelles qui ne peuvent se définir que par rapport à une réalité, laquelle dépend des intérêts des employés et de la régulation des mécanismes du marché. <p>Dans cette perspective, l’amélioration du sort des hommes au travail apparait ainsi comme un effet naturel de la croissance économique et de l’application effective de cette législation sociale. <p>Partant de ce constat, c’est d’une réflexion portant sur le lien existant entre le développement progressif du droit du travail et le concept de contrôle et de conciliation dont il sera question dans le cadre de notre thèse. <p>En effet, face à la régulation des rapports sociaux, principalement dans les rapports entre employeurs et salariés, l’inspection du travail en Tunisie, s’est forgé progressivement une identité forte de considération car débordant le domaine de la protection ouvrière au sens étroit du terme, son rôle qui puise sa source dans le caractère généraliste de cette institution, va en dépasser la structure. Elle ne peut pas ne pas toucher à l’application concrète de la règle, et par conséquent au rôle de l’inspecteur du travail, acteur clé de l’exécution de ses lois. <p>A ses missions traditionnelles, 1'exigence de la paix sociale en Tunisie ajoutait celle, toute nouvelle, de rapprocher les parties sur le terrain, en essayant de convertir au droit les plus sceptiques et de hâter l’intégration du syndicat dans la stratégie de développement. <p>Avec un effort de consolidation de quelques années, plus précisément depuis 1976, l’inspection tunisienne du travail intervient dans un champ particulier dans le domaine de conciliation. <p>Cette institution deviendra l’un des rouages essentiels de la pacification sociale. Tel un coupe-circuit empêchant la solidarité base de la paix sociale de disjoncter, elle sera tout à la fois le reflet des insuffisances des pouvoirs publics et celui des revendications ouvrières.<p>Chose étrange, 1'Inspection ne trouvera pourtant que fort peu d'appui hors de son sein, comme si la nature même de sa mission sociale 1'exposait sans défense aux critiques les plus virulentes. <p>Les nombreux problèmes et dysfonctionnement que connaît actuellement l’inspection du travail, certains sont fort anciens, notamment ceux liés à l’insuffisance de moyens face à l’élargissement des prérogatives, aux réalités rencontrées surtout que ces fonctions sont indissociables de l’action de l’Inspection du travail et d’autres problèmes de fond lié à un dysfonctionnement organisationnel ou un malaise latent inhérent selon certains à l’évolution des missions de l’inspection du travail. Dans cette perspective le problème s’accentue davantage puisque la définition du champ d’intervention de l’inspection du travail, de son rôle bascule entre deux fonctions. <p>La première fonction est le contrôle qui témoigne plutôt, d'une conception généraliste la seconde concerne la conciliation exprimant une extension des missions et caractérise 1'essor autour d’un consensus que l’Etat veut imprimer sur les relations du travail. Cependant, si le rôle de l’inspecteur du travail avait acquis une crédibilité certaine par ses attributions de contrôleur en lui permettant de préserver sa légitimité institutionnelle, la situation est tout autre aujourd’hui :l’histoire se renouvelle et on va reprocher à l’inspecteur de porter une vision de la société étriquée et plutôt traditionnelle. <p>Ainsi, l’étendue des prérogatives confiées à l’inspecteur dans la conciliation et le conseil le place dans une position stratégique car ne se limitant plus à normaliser les dispositifs des relations professionnelles ou à promouvoir les démarches globales de contrôle, mais plutôt à accompagner et à anticiper les évolutions des relations professionnelles. <p>L'examen du fonctionnement de l’inspection du travail, avec la prise en compte des caractéristiques du métier de l’inspecteur du travail et de sa composition, nous permettra de mettre l’accent sur le degré d’adaptation et d’efficacité de cette institution, caractérisant fondamentalement le rôle que l’Etat entend jouer dans la régulation des rapports sociaux et principalement dans les rapports entre employeurs et salariés. <p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sciences du travail / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Libéralisation du marché de l'énergie, réorganisation du travail et mobilisation collective dans l'entreprise : le cas de Gaz de Bordeaux

Dif-Pradalier, Maël 13 November 2009 (has links)
Jusqu’ici en situation monopolistique et fonctionnant sur un mode politico-administratif, Gaz de Bordeaux est une industrie de réseau s’inscrivant désormais dans un marché concurrentiel. Cette étude de cas a cherché à cerner la nature et à mesurer les effets de la modernisation de ce service public local, aussi bien sur les systèmes de régulation sociale et les identités professionnelles, que sur les capacités d’action et les formes d’appropriation/résistance développées par les différentes catégories d’acteurs. D’un point de vue méthodologique, elle a combiné approches qualitative et quantitative et a cherché à articuler l’analyse du travail en train de se faire avec celle de l’action collective. Au moment où le travail gagne en intensité, au double sens de pression productive, mais aussi d’intérêt, l’entreprise apparaît trop irrespectueuse de la qualité du travail possible et des capacités mobilisables par les individus que le management moderne a précisément contribué à développer. Face à cette réorganisation du travail, les syndicats peinent de leur côté à saisir les enjeux contenus dans la relation de travail moderne et à traduire les plaintes individuelles renouvelées en revendications collectives. Parce que le développement de comportements individuels de retrait n’empêche pas les collectifs de travail de se recomposer sur de nouvelles bases, nous reconsidérons l’origine de la souffrance au travail et mettons en évidence un des problèmes majeurs lié à ses transformations contemporaines : celui qui se joue autour de ce que les salariés nomment « le travail bien fait » au moment même où le discours managérial affiche la qualité au centre de ses préoccupations. / Formerly in a monopolistic situation and running on a politico-administrative mode, Gaz de Bordeaux is a network industry now part of a competitive market. The present case study of this local public utility is meant to identify the nature of its modernisation and to measure its effects as well on the system of social regulations and professional identities, as on the capacities of action and forms of appropriation/resistance developed by the various categories of actors within the company. From a methodological point of view, we pledged ourselves with a combination of qualitative and quantitative approaches, aiming at articulating analysis of the work being done with that of collective action, both considered as linked realities. As work gains in intensity, in both senses of productive pressure (do more in less time and with fewer staff) and interest (given the need expressed by every person to come true by the reality of its work), the company appears as disrespectful of the quality of work possible and the capacities mobilized by individuals that modern management precisely contributed to develop. Faced with this reorganisation of work, labor unions struggle to grasp the issues at stake in modern employment relationships and translate individual complaints in renewed collective claims. Despite increasing individual withdrawal behaviours, working collectives recompose on new bases. We therefore revisit the origin of suffering at work; from its contemporary mutations, we present evidence for what we believe is one of its current major problems: the one at stake around what employees call a "well done work", at the very moment when management is concerned with quality.
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Contribution à une étude des transformations de la fonction ressources humaines et de la culture organisationnelle dans un contexte de fusion-acquisition: approche par l'analyse des normes et des représentations des acteurs sociaux (cas de Fortis Banque)

Outmane, Saïd 29 June 2009 (has links)
Les changements qui caractérisent le secteur bancaire belge par le processus des fusions-acquisitions constituent un point de départ de notre recherche. Cet environnement mouvant dans lequel se situent les banques, est contraignant et les force à chercher de nouveaux modes d’adaptations sur tous les plans, technique, gestionnaire, organisationnel et humain.<p><p>Cette recherche s’est consacrée à une réflexion sur la normalisation des organisations et à l’étude de la problématique de la normalisation comme instrument de régulation. En particulier, il s’agit de s’interroger sur les mécanismes d’ajustements tels que la normalisation et la régulation d’une organisation issue d’une fusion bancaire. Nous nous intéressons principalement aux ajustements relatifs aux pratiques de gestion des ressources humaines et aux transformations des cultures organisationnelles.<p><p>Ainsi, l’objectif principal que nous nous étions assigné dans cette étude consistait à appréhender le processus de transformation du système de gestion des ressources humaines et de cerner les mutations de la culture d’une entreprise, inscrite dans une problématique de modernisation et de changement organisationnel. Il s’agissait, en particulier, d’étudier en profondeur le cas la C.G.E.R. et la Générale de Banque, ayant fusionnées en vue de la création d’une entité unique :la Fortis Banque et de s’interroger sur les rôles de normalisation et de régulation qu’avait cette dernière. <p><p>Nous nous sommes attachés, tout d’abord dans la première partie, à expliciter l’histoire de deux banques – C.G.E.R. et Générale de Banque – ayant donné naissance à Fortis Banque. Nous avons essayé de mettre en exergue les différentes étapes de leur développement depuis leur origine jusqu’à leur fusion, en reprenant les grands événements ayant jalonné leur histoire et ayant joué, directement ou indirectement, un rôle dans leur transformation au fil du temps :les évolutions économiques, les transformations socio-organisationnelles, les réformes structurelles, les modifications au sein du top management, les périodes de crises, les tentatives de réforme qui s’y sont succédées, les routines de comportement qui s’y sont cristallisées, etc.<p><p>Et pour compléter cette perspective historique, nous avons mobilisé concepts et théories développés dans d’autres champs notamment la théorie des représentations sociales, l’approche par les normes. Nous avons souhaité montrer l’utilité des recherches sur les représentations sociales et les normes sociales pour le management interculturel.<p><p>De point de vue empirique ou le plan d’application, cette étude a permis de savoir de quelle manière les représentations collectives propres à chacune des deux organisations étudiées se comparaient. La mise en commun de ces deux banques fusionnées a révélé des différences majeures dans leur contexte et dans leur fonctionnement interne, ce qui laissait présager d’entrée en jeu, une intégration difficile.<p><p>D’abord, afin de rendre compte des perceptions des acteurs par rapport à des pratiques de gestion (dont la GRH), nous avons défini un ensemble de questions qui portent sur les représentations que les individus sont amenés à exprimer au sujet du rôle de la gestion des ressources humaines aux travers un ensemble de dimensions. Ces dernières sont rapportées à plusieurs rôles assignés à la GRH :rôle stratégique et d’innovation, rôle de médiation normative, rôle de maintien des règles et rôle de soutien des personnes.<p><p><p>Nos résultats ont mis en exergue un écart entre les trois catégories de sujets retenues - Ex-C.G.E.R. Ex-Générale de Banque et Nouveaux Fortis -, dans leurs représentations sociales des pratiques de gestion des ressources humaines et ont montré l’existence dans l’entreprise des sous-groupes, aux pratiques hétérogènes. Étant donné que c’est la diversité des individus dans l’organisation qui nous a intéressée, nous avons jugé préférable que le regroupement entre ces individus se fasse en fonction de leur communauté de représentation. L'objectif consistait en la compréhension différentielle conjointe des représentations des acteurs. En effet, l’étude a fait ressortir les représentations ambivalentes des acteurs concernés face au changement mis en œuvre au sein de la banque étudiée.<p><p> / Doctorat en sciences sociales, Orientation sciences du travail / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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