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Rôles des coopératives financières en microfinance

Dicko, Ténin Fatimata January 2009 (has links) (PDF)
Les nombreuses études réalisées en microfinance mettent surtout l'accent sur ses impacts; peu d'entre elles se sont attardées sur les formes d'organisation adoptées par les institutions financières en microfinance (IMF). Or, il existe actuellement dans le secteur diverses formes allant de la société projet en passant par les associations et les coopératives jusqu'aux sociétés par actions. Cette recherche se concentre sur les organisations coopératives en microfinance. Son but est de contribuer à la littérature sur les rôles et l'efficacité des coopératives financières (CFs) en microfinance. De ce fait, elle aborde d'une part la microfinance sous l'angle de l'économie du développement, à cause de sa capacité de lutte contre la pauvreté et l'exclusion bancaire des particuliers, et de son soutien à des programmes de développement communautaire et, d'autre part sous l'angle de la théorie économique des organisations à travers l'asymétrie d'information, la relation d'agence et les coûts de transaction qu'implique l'activité de microfinance au sein des IMF. Pour y arriver, nous avons eu recours à l'analyse des réponses à des questionnaires distribués aux coopératives membres du réseau Proxfin de Développement International Desjardins (DID). À travers cette étude, nous avons constaté que les CFs en microfinance en tant que forme d'organisation contribuent au développement de l'individu et de sa communauté. En effet, elles appartiennent et sont gérées par leurs membres. Elles les responsabilisent et contribuent à leur autonomie. Elles leur offrent à la fois l'accès au capital, tant dans le milieu rural qu'urbain, à la micro-assurance, et aussi à l'éducation financière. Cela permet à ces derniers d'atténuer leur vulnérabilité face aux aléas de la vie et de briser le cycle de la pauvreté. Les CFs de notre échantillon combinent cette offre de service avec une taille moyenne des prêts supérieure au revenu national brut/habitant de leur pays d'origine, et un taux de recouvrement élevé, ce qui contribue à leur performance et à leur autonomie financière. D'après les réponses de la section Prêts du questionnaire, nous remarquons que la taille moyenne des prêts de nos coopératives résulte d'un choix stratégique qu'elles ont fait. En effet, le soutien et le conseil à l'entreprenariat constitue le principal objectif de leurs activités de prêts. Toujours d'après les réponses du questionnaire, nous avons classé les CFs de notre échantillon dans l'approche institutionnaliste de la microfinance identifiée par Morduch (2000). Cette approche regroupe les IMF qui concilient les objectifs sociaux, humanitaires avec les objectifs de performance et d'autonomie financière. Nous avons constaté également à travers cette étude que les taux d'intérêt appliqués par les coopératives de notre échantillon dépendent largement des frais généraux. Ceci justifie la nécessité de développer des formes d'organisation qui permettent de diminuer ces frais, et non de les plafonner comme l'exigent les règles appliquées dans les pays de l'Union Économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMAO). Nous avons réalisé également que la communauté d'intérêt et d'esprit des CFs combinée avec le prêt collectif diminuent les coûts de recherche d'information sur les emprunteurs ainsi que les coûts de surveillance, ce qui les permet d'atténuer les problèmes d'asymétrie d'information, de sélection adverse et d'aléa moral ex-post. À travers les CFs, les membres bénéficient d'un capifal social individuel mais aussi communautaire. Nous avons constaté à travers cette recherche que les outils et mesures de performance principalement sociale ne rendent pas fidèlement compte de la réalisation de ce capital social. Cette conclusion incite à mettre l'accent sur le développement d'outils et d'indicateurs de performance plus fidèles dans les études futures dans ce secteur. De plus, comme cette recherche s'est limitée aux coopératives, il serait intéressant de procéder à une étude comparative entre ces dernières et les autres formes d'organisations que nous retrouvons dans le secteur de la microfinance afin d'analyser quelle forme d'organisation se révèle plus efficace dans un contexte donné pour offrir des services de microfinance. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Microfinance, Coopératives financières, Microcrédit, Performance sociale, Asymétrie d'information, Coût de transaction, Avantages coopératives, Proxfin.
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Analyse institutionnelle de la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives

Ramboarisata, Lovasoa Nirina January 2009 (has links) (PDF)
« Comment se construit la stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) des institutions financières coopératives (IFC)? ». Telle a été notre question initiale de recherche. Les initiatives s'affirmant du domaine de la « finance responsable » sont en profusion, et les institutions financières, individuellement, ont formalisé leur engagement en faveur de la RSE et du développement durable, notamment en publiant des politiques formelles de RSE, en adoptant des codes d'éthique, en publiant des rapports RSE audités, en créant des fonds tamisés répondant à des critères éthiques et environnementaux, en adoptant un programme de gestion environnementale certifié, etc. Les coopératives n'ont pas échappé à ce mouvement, et la plupart d'entre elles ont formalisé leur démarche, bien qu'elles aient été longtemps considérées comme des acteurs de la cohésion sociale, mobilisées par les valeurs de responsabilité sociale et de démocratie. Nous avons jugé que cette formalisation de la stratégie RSE des IFC est un phénomène récent qui mérite d'être exploré. Néanmoins, nous avons fait face dès le départ à une problématique théorique. Les connaissances actuelles en cette matière s'avèrent limitées, plus particulièrement, pour les chercheurs en théories des organisations et en stratégie que nous sommes. La posture normative de la littérature sur la RSE, focalisée sur la recherche de la définition tous azimuts des principes de la RSE et des modèles substantif et procédural idéaux de son opérationnalisation, a coincé l'objet dans un carcan théorique désincarné et ahistorique, tenant rarement compte des conditions institutionnelles d'émergence, de développement, de transformation et même de la disparition de l'objet RSE et de son caractère localement construit. De plus, sur le plan méthodologique, le choix des entreprises étudiées s'est exclusivement arrêté sur les grandes multinationales et les firmes privées. Il est pourtant reconnu que, sur la base de leurs valeurs et principes, les IFC sont des organisations bien particulières, différentes des banques capitalistes. En même temps, elles évoluent dans le même contexte institutionnel que ces dernières et les concurrencent. De plus, ces dernières années, elles ont été exposées à un environnement fortement déstabilisant et ayant eu notamment comme conséquence la démutualisation, sinon, pour celles qui n'ont pas choisi cette formule, la dysfonction de la gouvernance associative, l'ouverture du capital, la banalisation des offres de produits et services et la montée des risques de perte de légitimité du modèle coopératif, soit des ingrédients de la dénaturation, et ce, combinés au questionnement sur la performance sociétale et environnementale. L'objectif de la thèse a été double: 1) se doter d'un cadre théorique offrant une conceptualisation de la RSE qui pallierait aux limites de la littérature normative, en saisissant ce concept en tant qu'objet institutionnellement ancré et localement construit, compte tenu de son appropriation par différents types d'organisations dans différents contextes; 2) comprendre empiriquement l'appropriation de la RSE par les institutions financières coopératives, soit la construction de la stratégie RSE de celles-ci, et ce, en tenant compte de notre conceptualisation relationnelle du lien entre la structure et l'agence. Cette conceptualisation stipule que comme les structures sociales sont produites et reproduites par l'action individuelle, et cette dernière, contrainte et partiellement déterminée par les structures sociales; les actions des organisations ou des acteurs organisationnels ne sont pas entièrement volontaires ni les effets des structures ou des institutions, entièrement déterminants. La problématique et le double objectif de la thèse précédemment décrits ont confirmé la pertinence de notre question principale de recherche mais ont aussi impliqué la nécessité de la préciser davantage. Notre question initiale s'est alors précisée dans sa déclinaison en trois sous-questions: o Quelle(s) perspective(s) les analystes des organisations devraient privilégier pour faire avancer la compréhension de la RSE ? o Quelle(s) stratégie(s) RSE sont déployées par les institutions financières en contexte coopératif ? o Quelle différenciation en matière de stratégie(s) RSE est observée chez les institutions financières coopératives malgré les contraintes du contexte institutionnel dans lequel elles sont encastrées ? Une revue de la littérature sur la RSE nous a permis de conclure que les perspectives d'avancement du champ d'étude de cet objet résideraient dans les recherches interprétatives et dialogiques, caractérisées par une orientatiton vers la compréhension théorique et empirique versus la recherche et la prescriptions des meilleures substances et procédures de la RSE et par un discours qui se dissocie de celui normatif. Comme l'ambition de notre thèse est de participer à cette tournure interprétative et dialogique du champ, nous avons fait le choix d'opter pour une démarche méthodologique constructiviste dans la conduite de nos études théorique et empiriques. Quatre articles rendent compte des résultats de ces dernières. L'article intitulé « Émergence de nouveaux discours de recherche sur la RSE: les contributions et le potentiel de l'analyse institutionnelle » répond directement à notre première sous-question. II caractérise d'une part, la manière dont les recherches basées sur l'analyse institutionnelle ont contribué à la structuration du champ d'étude de la RSE, et d'autre part, le potentiel que cette perspective offre aux analystes des organisations voulant faire avancer à la fois la connaissance de et sur la RSE et le courant institutionnel d'analyse des organisations. Cinq principales écoles ont été mobilisées par les travaux sur la RSE ayant favorisé l'analyse institutionnelle (la variété du capitalisme, les théories de la régulation sociale et de la régulation économique, l'approche de la construction de sens, la théorie néoinstitutionnelle et la théorie des conventions). La théorie néo-institutionnelle s'avère particulièrement féconde mais devrait tenir compte des récents points à l'agenda de l'analyse institutionnelle des organisations en général, soit les impératifs de réarticuler les dimension structure et agence, de traiter de niveaux d'analyse autres que le champ et d'explorer des terrains autres que les traditionnelles firmes cotées et multinationales. Dans l'article intitulé « Des appropriations différenciées de la RSE en contexte coopératif: une analyse du rôle de la normativité dans la structuration de la stratégie », nous rendons compte des résultats de l'étude empirique dont l'objectif a été de caractériser la manière dont les IFC instrumentalisent le concept de RSE, le mettent en oeuvre et construisent les discours sur les principes qui le supportent. Plus précisément, il y est question du rôle de la distinction coopérative comme source de normativité endogène. L'étude visait à examiner dans quelles mesures la distinction coopérative, comme norme, structure la stratégie RSE des IFC. Cinq grandes IFC européennes et nord-américaines ont constitué notre échantillon. Nos résultats démontrent que si les IFC étudiées se rejoignent sur les principaux principes définissant la RSE, la traduction de ces principes en dispositifs de gestion et en indicateurs de performance est fortement hétérogène. D'autre part, les stratégies déployées ne sont pas toutes propres aux coopératives, certaines ayant été observées chez les banques à charte cotées. Nous en avons conclu que les stratégies des IFC reflètent une hybridation de positionnement stratégique et d'affirmation identitaire. L'intensité de la normativité de la distinction coopérative s'avère variable. Ces résultats rappellent la multiplicité des registres normatifs auxquels réfèrent les organisations, particulièrement celles de nature hybride comme les coopératives, faisant des stratégies déployées des bricolages. Compte tenu du fait que les IFC évoluent dans un contexte fortement turbulent, amplifié notamment par une tendance à l'uniformisation des modes d'évaluation de leur performance plutôt qu'à la considération des caractéristiques distinctives; et compte tenu du fait, tel qu'exposé dans notre deuxième article, que la distinction coopérative n'est ni la seule ni nécessairement la plus importante règle qui structure la stratégie RSE de ces organisations, la question à savoir s'il il y a de la place à l'innovation a été fortement pertinente. En théorie néoinstitutionnelle des organisations, le concept de capacité d'innovation est directement lié à l'agence, soit la capacité des organisations et des acteurs organisationnels à se différencier malgré leur encastrement dans un contexte contraignant et favorisant le mimétisme. Les troisième et quatrième articles abordent cette dimension de l'agence dans la construction de la stratégie. L'article intitulé « Relating governance to sense-making process: The case of co-operative organizations' CSR performance evaluation » évalue dans quelles mesures la gouvernance des organisations coopératives explique leur prédisposition à favoriser la construction de sens face à une nouvelle réalité. La nouvelle réalité étudiée a été l'évaluation de la performance sociétale. L'argument est basé, d'une part, sur l'approche de la « construction de sens encastrée » combinée à une conceptualisation sociologico-économique de la gouvernance; et d'autre part, sur les résultats de l'étude des cas du Mouvement Desjardins et de Vancity Group au Canada. Les résultats de l'étude empirique ont révélé que la gouvernance de ces deux institutions a bel et bien contribué à la construction d'une compréhension commune de la performance sociétale à l'intérieur de chacune d'elles, soit une compréhension différente de celle dominante dans leur champ. Le rôle de la gouvernance y a été défini comme à la fois pragmatique et procédural. De façon pragmatique, la gouvernance a fourni le langage commun pour l'argumentation (arguing) et l'engagement (committing) dans le processus de création de sens. De façon procédurale, les mécanismes démocratiques de la gouvernance ont été mobilisés pour donner de la légitimité au sens ainsi créé (performance), imputabilité aux agents de changements et ont été utilisés comme des vecteurs potentiels d'affectio societas. La gouvernance devient ainsi le médiateur entre les structures contraignantes du champ et la capacité d'innovation organisationnelle. L'article intitulé « Co-operative values as potential hypernorms: Evidence from large cooperative banks », tout en prenant en compte le rôle de l'agence versus le déterminisme environnemental dans la construction de la stratégie, contribue en même temps à nuancer cette notion d'agence. Ainsi, cette dernière n'est pas détachée des structures plus larges. Au contraire, elle les met à profit pour se différencier. L'argument de cet article, utilisant les présupposés de l'Integrative Social Contracts Theory (ISCT) est le suivant. Si être éthique en affaires ou être socialement responsable signifie être apte à se conformer tant aux contrats sociaux plus larges, ou normes universelles appelées aussi hypernormes, qu'à ceux de niveau local, alors les IFC sont mieux disposées que leurs pendants capitalistes à répondre à ce défi. Cet argument est basé sur la caractérisation de l'attribut hypernormatif des valeurs coopératives, d'une part, et des résultats de nos recherches empiriques dont les résultats ont été présentées dans les deux articles précédents, qui ont corroboré que les plus grandes institutions financières coopératives européennes et canadiennes ont utilisé leurs valeurs comme règles de second ordre servant à légitimer leurs stratégies au niveau local. L'agence est ainsi contextualisée contrairement à sa mobilisation normative dans les écrits antérieurs en éthique.
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La cité-jardin au Québec : l'idée d'une forme de ville pour le XXe siècle

Julien, Barbara 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse propose de retracer l'histoire d'une forme urbaine, la cité-jardin. Avec l'objectif d'analyser la cité-jardin au Québec, à la fois sous l'angle de la projection d'une idée de la forme urbaine sur la configuration physique de la ville et sous celui des rapports entre les cités construites, les doctrines et les courants de l'histoire de l'architecture, j'étudierai ainsi « l'atterrissage » des modèles de la garden city au Québec. Je propose de vérifier si l'idée de la cité-jardin a contribué à la formation d'une idée de la ville au Québec, en offrant aux planificateurs un espace d'expérimentation. La cité-jardin québécoise serait peut-être alors une des formes les plus abouties de la garden city, dans la mesure où, en plus de faire appel aux fondements esthétiques et aménagistes du modèle, elle en perpétuerait l'idéal social. Pour ce faire, j'emprunterai à Lucie K. Morisset la démarche sémiogénétique et morphogénétique. Composée en trois parties, cette recherche propose de retracer chronologiquement l'histoire de la cité-jardin au Québec, de 1900 à la fin des années 1940. La thèse s'articule en trois parties. La première partie, intitulée « La cité-jardin au Québec et l'énoncé d'une forme urbaine pour la ville du XXe siècle », présente le sujet. Les deux premiers chapitres visent, à la lumière des questionnements de la littérature envers la cité-jardin, à dresser un portrait du sujet d'étude. En cherchant à saisir le sens investi, les concepts et les notions définies nous aborderons dans un troisième chapitre la cité-jardin le cadre du Québec. Le quatrième chapitre sera consacré à la compréhension des fondements théoriques, afin d'exposer la méthode de recherche, la question de recherche et sa déclinaison en hypothèse(s). Les deux autres parties de la thèse retracent l'évolution chronologique de la cité-jardin au Québec. La deuxième partie, intitulée « La cité-jardin d'entreprise et la mise en ordre du territoire », analyse comment les premières cités-jardins ont servi à mettre en ordre le territoire québécois. La troisième partie, titrée « La cité-jardin coopérative canadienne française », examine les liens qui unissent la cité-jardin au coopératisme canadien-français à partir des années 1930. Dans cette partie, je démontrerai comment le concept de cité coopérative canadienne-française développé par Collin pourrait s'appliquer à la cité-jardin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cité-jardin, Québec, morphogenèse, sémoigenèse
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Mouvement coopératif paysan et SYAL au Nicaragua : leviers d'écodéveloppement ? / Nicaraguan peasant cooperative movement and LAFS : a lever for ecodevelopment ?

Metereau, Renaud 21 October 2016 (has links)
L’organisation du système agroalimentaire du Nicaragua est fortement influencée par le Mouvement Coopératif Paysans (MCP) hérité de la révolution sandiniste. Dans un contexte de réaffirmation du rôle des agricultures familiales et paysannes dans les trajectoires de développement, cette thèse en économie politique propose une réflexion prospective sur des leviers potentiels d’accompagnement de stratégies d’écodéveloppement. Fruit d’une recherche qualitative de terrain, l’analyse des entretiens menés auprès de paysans et paysannes dans trois zones rurales du Nicaragua permet de dresser un panorama motivationnel de l’organisation en coopérative. Cette recherche aboutit en premier lieu à l’identification et à la qualification de dynamiques de type « SYAL-Coopérative » (Système Agroalimentaire Localisé de base Coopérative). Rapprochant agroécologie et écologie industrielle radicale, elle permet en second lieu de questionner le rôle de l’idéal-type de l’écosystème dans la structuration des systèmes agroalimentaires ainsi que dans la définition des trajectoires d’écodéveloppement. / The Nicaraguan agrifood system organization is strongly influenced by the Peasant Cooperative Movement (MCP) inherited from the Sandinist Revolution. In a context in which the role of family farming and peasant agriculture in development trajectories tend to be reaffirmed, this thesis in political economics offers a prospective reflexion on potential levers to support Ecodevelopment strategies. As the fruit of a qualitative field research, the analysis of the interviews carried out with peasants in three rural areas of Nicaragua enables us to draw a motivational panorama of cooperative organization. This research results firstly in the identification and qualification of Cooperative-LAFS (Cooperative based Localized Agri-Food Systems) dynamics. Secondly, it enables, while bringing together agroecology and radical industrial ecology, to question the part of the ideal-type ecosystem in structuring agrifood systems, as well as in defining and accompanying Ecodevelopment trajectories.
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Associations et coopératives, hier et aujourd'hui : un regard sur la Sicile à partir du capital social

Cohendet, Elisabetta 24 May 2011 (has links) (PDF)
Les associations contribuent à garder en vie les espaces de pluralisme indispensables à la démocratie. Un lien est établi entre vitalité associative et production de capital social, car les associations participent à la généralisation de la confiance, nécessaire au bon fonctionnement institutionnel et économique. Cependant, la notion de capital social se fonde sur des postulats discutables : l'un " déterministe " et l'autre " libéraliste ". Ainsi, à partir d'une réalité " complexe ", celle de la Sicile, nous avons essayé de déconstruire ces a priori théoriques. Ceci afin d'utiliser la notion de capital social dans un cadre interprétatif plus ample qui, d'une part ne s'arrête pas à la seule analyse des interactions sociales au sein des réseaux mais prend en compte la nature spécifique de leur contexte. Et, d'autre part, puisse réintroduire les modalités d'interaction entre associations et pouvoirs publics ainsi que le rôle des institutions dans la production de capital social.
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Les Valoristes : étude sociologique du cas de la récupération informelle des matériaux à Montréal

Bordeleau, François 08 1900 (has links)
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Reconnaissance identitaire et mouvement coopératif dans l’expérience des Inuit du Nunavik

Merrien, Anne-Marie 12 1900 (has links)
Les coopératives évoluent dans une multitude de régions et de cultures. Plus qu’un élément secondaire, l’aspect culturel et identitaire du développement coopératif est au cœur de ses enjeux de développement et de sa définition-même. En effet, historiquement, l’implantation et le développement des coopératives ont été associés à des réalités identitaires importantes, comme l’illustrent les expériences coopératives acadiennes, basques, québécoises et inuites. Cette thèse étudie l’expérience des 14 coopératives du Nunavik et de leur fédération. Coopératives de consommateurs multiservices, dont les membres sont presque tous Inuit, elles sont l’initiative d’acteurs variés (État, religieux, gérant de magasins). Les premières coopératives ont été mises sur pied à partir de la fin des années 1950 et ont rapidement été gérées par les Inuit eux-mêmes. Venues briser le monopole qu’avait la Compagnie de la Baie-d’Hudson, l’établissement des coopératives au Nunavik correspond également à un changement fondamental dans l’économie et la politique du territoire et des communautés qui y vivent. Grâce à une soixantaine d’entretiens semi-dirigés et plusieurs séjours sur place, cette étude de cas suggestif permet de comprendre la contribution des coopératives membres de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ) à la reconnaissance identitaire des personnes et des collectivités touchées par leurs activités. En mobilisant la théorie de la reconnaissance et de la liberté sociale d’Axel Honneth (2000, 2014) et l’approche du triple mouvement coopératif (Draperi, 2007), l’analyse de l’expérience des coopératives du Nunavik révèle des attentes et des effets de reconnaissance associés à la reconnaissance affective, juridique et de la contribution à la société. Ces effets agissent sur différents types de capitaux, par le biais de moyens mis en place par les coopératives. Certaines conditions internes spécifiques aux coopératives influencent également la reconnaissance identitaire des Inuit. Cette thèse contribue à une meilleure compréhension des coopératives en matière de reconnaissance identitaire et culturelle. Elle rend compte de l’imbrication des besoins et aspirations des membres et offre des précisions de définitions quant à ces deux termes centraux aux théories coopératives. De l’expérience des coopératives du Nunavik, on peut dégager le constat que la prise en compte profonde et concomitante des trois mouvements coopératifs (mouvement de pensée, mouvement social et mouvement d’entreprise) produit une reconnaissance identitaire des personnes et des collectivités. Les coopératives constituent un moyen et un lieu de reconnaissance affective (par la réponse aux besoins de base et la mise en place d’un lieu de rencontre), de reconnaissance juridique (par le biais des principes démocratiques, de responsabilisation et des valeurs d’égalité et d’équité) et de reconnaissance des particularités et compétences (par la participation de chacun à la réalisation d’une mission commune et leurs activités d’éducation et de formation). Ultimement, elles permettent aux individus et aux collectivités d’exercer leur liberté sociale et d’assurer le respect de leur dignité. / Cooperatives operate in a multitude of regions and cultures. More than a secondary element, the cultural and identity aspect of cooperative development is at the heart of its development issues and its very definition. Indeed, historically, the establishment and development of cooperatives have been associated with important identity realities, as illustrated by the Acadian, Basque, Quebecois and Inuit cooperative experiences. This thesis studies the experience of the 14 Nunavik cooperatives and their federation. Multiservice consumer cooperatives, whose members are almost all Inuit, they are the initiative of various actors (state, religious, store managers). The first cooperatives were established in the late 1950s and were quickly managed by the Inuit themselves. Coming to break the monopoly of the Hudson's Bay Company, the establishment of cooperatives in Nunavik also corresponds to a fundamental change in the economy and politics of the territory and the communities that live there. Through some sixty semi-structured interviews and several on-site visits, this suggestive case study allows us to understand the contribution of the member cooperatives of the Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ) to the recognition of the persons’ and communities’ identities affected by their activities. By mobilizing Axel Honneth's theory of recognition and social freedom (2000. 2014) and the triple cooperative movement approach (Draperi, 2007), the analysis of the experience of Nunavik cooperatives reveals recognition expectations and effects associated with emotional recognition, legal recognition and the recognition of the contribution to society. These effects act on different types of capital, through means set up by cooperatives. Certain internal conditions specific to cooperatives also influence identity recognition of Inuit. This thesis contributes to a better understanding of cooperatives in terms of identity and cultural recognition. It accounts for the interweaving of the needs and aspirations of members and provides clarification of the definitions of these two central terms of cooperative theories. From the experience of the Nunavik cooperatives, we can see that the profound and concomitant consideration of the three cooperative movements (thought movement, social movement and business movement) produces recognition of the identity of individuals and communities. Cooperatives are a mean and a place of emotional recognition (by responding to basic needs and setting up a meeting place), of legal recognition (by means of democratic principles, mutual responsability and values of equality and equity) and of recognition of particularities and skills (through everyone’s participation in the achievement of a common mission and their education and training activities). Ultimately, they enable individuals and communities to exercise their social freedom and ensure respect of their dignity.
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Associations et coopératives, hier et aujourd’hui : un regard sur la Sicile à partir du capital social

Cohendet, Elisabetta 24 May 2011 (has links)
Les associations contribuent à garder en vie les espaces de pluralisme indispensables à la démocratie. Un lien est établi entre vitalité associative et production de capital social, car les associations participent à la généralisation de la confiance, nécessaire au bon fonctionnement institutionnel et économique. Cependant, la notion de capital social se fonde sur des postulats discutables : l’un « déterministe » et l’autre « libéraliste ». Ainsi, à partir d’une réalité « complexe », celle de la Sicile, nous avons essayé de déconstruire ces a priori théoriques. Ceci afin d’utiliser la notion de capital social dans un cadre interprétatif plus ample qui, d’une part ne s’arrête pas à la seule analyse des interactions sociales au sein des réseaux mais prend en compte la nature spécifique de leur contexte. Et, d’autre part, puisse réintroduire les modalités d’interaction entre associations et pouvoirs publics ainsi que le rôle des institutions dans la production de capital social. / Non-profit organizations (NPO) help in keeping alive those pluralist places which are vital for democracy making processes. The link between the vitality of the voluntary sector and the production of social capital is established because NPO take an active part in the confidence spreading process which is necessary for smooth institutional and economic management. However, the concept of social capital is based on arguable postulates: a «determinist» and a «liberal» one. In the thesis, we have thus tried to deconstruct these theoretical a priori constructions in the complex reality of Sicily in order to use the concept of social capital in a wider interpretative framework. This interpretative framework is thus not limited to the exclusive analysis of social interactions within networks but takes into account the specific nature of their background. Hence, it is possible to re-introduce the modalities of interaction between NPO and authorities as well as the role of the institutions in the production of social capital.
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Associations et coopératives, hier et aujourd’hui : un regard sur la Sicile à partir du capital social / Past and present day cooperatives and associations : looking at the sicilian context trougth the social capital

Cohendet, Elisabetta 24 May 2011 (has links)
Les associations contribuent à garder en vie les espaces de pluralisme indispensables à la démocratie. Un lien est établi entre vitalité associative et production de capital social, car les associations participent à la généralisation de la confiance, nécessaire au bon fonctionnement institutionnel et économique. Cependant, la notion de capital social se fonde sur des postulats discutables : l’un « déterministe » et l’autre « libéraliste ». Ainsi, à partir d’une réalité « complexe », celle de la Sicile, nous avons essayé de déconstruire ces a priori théoriques. Ceci afin d’utiliser la notion de capital social dans un cadre interprétatif plus ample qui, d’une part ne s’arrête pas à la seule analyse des interactions sociales au sein des réseaux mais prend en compte la nature spécifique de leur contexte. Et, d’autre part, puisse réintroduire les modalités d’interaction entre associations et pouvoirs publics ainsi que le rôle des institutions dans la production de capital social. / Non-profit organizations (NPO) help in keeping alive those pluralist places which are vital for democracy making processes. The link between the vitality of the voluntary sector and the production of social capital is established because NPO take an active part in the confidence spreading process which is necessary for smooth institutional and economic management. However, the concept of social capital is based on arguable postulates: a «determinist» and a «liberal» one. In the thesis, we have thus tried to deconstruct these theoretical a priori constructions in the complex reality of Sicily in order to use the concept of social capital in a wider interpretative framework. This interpretative framework is thus not limited to the exclusive analysis of social interactions within networks but takes into account the specific nature of their background. Hence, it is possible to re-introduce the modalities of interaction between NPO and authorities as well as the role of the institutions in the production of social capital.

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