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Évaluation du programme La grande Marelle : le parcours de participantesVachon, Caroline 18 April 2018 (has links)
Ce mémoire a comme sujet les femmes itinérantes. Il effectue l'évaluation d'un programme de réinsertion sociale nommé La grande Marelle. Ce programme est offert par l'organisme YWCA de Québec. L'objet de ce mémoire de maîtrise est l'évaluation des services existants dans le but de documenter si le programme répond aux besoins des participantes et d'identifier des pistes d'amélioration possibles. Dans une perspective qualitative, la recherche analyse le discours de huit participantes. Le travail se base sur le modèle proposé par Alain et Dessureault (2009). L'évaluation est effectuée en considérant les besoins, le processus et les effets perçus du programme. Les résultats démontrent que le programme répond en grande partie aux besoins des femmes. Ils ciblent également plusieurs pistes d'amélioration et de consolidation des services.
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Tracer son chemin : la transition à la vie adulte des femmes ayant expérimenté l'itinéranceLapointe, Frédérique 12 December 2024 (has links)
Certains groupes de la population sans domicile fixe sont identifiés comme particulièrement vulnérables. Les femmes et les jeunes adultes en font partie. En plus d’être spécifiquement touchées par certaines formes d’adversité au courant de leur vécu de rue, ces franges minorisées des populations en situation d’itinérance sont rarement représentées dans les politiques sociales et les dénombrements entourant ce phénomène. Le but de cette recherche est de faire entendre les voix de femmes ayant expérimenté l’itinérance sur la façon dont elles vivent ou ont vécu leur transition à la vie adulte. Prenant appui sur la perspective intersectionnelle socioconstructionniste, cette étude a cherché à éclairer leur expérience et leur compréhension de leur situation, tout en mettant en lumière les mécanismes d’oppression et les stratégies de résistance présents dans leur parcours. Misant sur une approche narrative, cette recherche qualitative a été réalisée par le biais d’entretiens individuels auprès de cinq jeunes femmes afin de recueillir le récit personnel de leur passage à la vie adulte. Ainsi, le parcours singulier de chacune de ces femmes de même que les similitudes et les différences entre leurs situations respectives ont été analysées pour mieux comprendre leurs expériences semblables et variables de l’itinérance au cours du passage à la vie adulte. Les résultats décrivent des parcours faits de départs, de nouvelles rencontres et de prises de décisions menant vers diverses situations de revenus et d’hébergement. Au-delà des interprétations qu’elles font de leur vécu respectif, les participantes éclairent les mécanismes d’oppression auxquels elles sont confrontées, incluant diverses formes de mise à l’écart et de violence, ainsi que les stratégies qu’elles emploient pour améliorer leur sort. / Some groups of the homeless population are identified as particularly vulnerable. Women and young adults are part of them. In addition to being specifically affected by certain forms of adversity when they are on the streets, these minority fringes of homelessness are rarely represented in social policies and are not included in the numbers regarding this phenomenon. The purpose of this research is to put forward the experience of transition to adulthood of women who experience, or have experienced, homelessness. Drawing on the intersectional socioconstructionist perspective, this study sought to shed light on their path and understanding of their situation, while highlighting the mechanisms of oppression and the strategies of resistance. Using a narrative approach, this qualitative research was conducted through individual interviews with five young women. Thus, each of these women's unique pathways as well as the similarities and differences between their respective situations were analyzed to better understand their similar and variable experiences of homelessness during the pathway of adult life. The results describe journeys made of departures, new encounters and decision-making leading to various income and housing situations. Beyond the interpretations they make of their experiences, the participants shed light on the oppression mechanisms they face, including various forms of exclusion and violence, as well as the strategies they employ to improve their lives.
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Le réseau comme organisation du travail en itinérance : le cas de la (ré)intégration socioprofessionnelle des femmes dans la ville de MontréalPlamondon, Gabrielle 13 December 2024 (has links)
Ce mémoire porte sur le réseau de services qui sous-tend les trajectoires de (ré)intégration socioprofessionnelle des femmes en situation d'itinérance. Puisque le réseau est traité comme une organisation du travail, notre objectif est de décrire comment le travail y est divisé, puis réuni par le biais de mécanismes de coordination. Leur mise à jour est particulièrement pertinente puisque la (ré)intégration socioprofessionnelle suppose l'existence d'une intervention globale et individualisée qui ne peut exister sans collaboration interorganisationnelle. Au travers des résultats colligés, nous remarquons que ce sont les ajustements mutuels conjoints – soit des échanges directs – qui sont les plus répandus dans le réseau. Ils impliquent plusieurs OBNL du secteur communautaire, mais également des acteurs provenant d'autres secteurs d'activités tels que le RSSS et le RESS. La division verticale du travail est aussi abordée afin de montrer le rôle prépondérant des bailleurs de fonds sur l'offre de service disponible dans le réseau. Finalement, nous étudions quelques-unes des tensions que nous avons répertoriées entre les acteurs, notamment la course au financement. Ce mémoire tente également d'évaluer l'impact que la spécificité de l'itinérance au féminin a sur les services offerts dans le réseau. Nous remarquons entre autres une concentration des services sur l'insertion sociale plutôt que sur l'intégration professionnelle. De plus, nous observons des défauts de collaboration entre les maisons d'hébergement pour femmes et les OBNL qui spécialisent leur offre de service en employabilité. Ces raisons, en plus des obstacles à l'emploi liés aux causes de l'itinérance au féminin et aux besoins des femmes en situation d'itinérance, font en sorte que celles-ci participent moins aux activités d'employabilité que leur contrepartie masculine. Mots-clés : réseau, intégration socioprofessionnelle, femmes en situation d'itinérance, organisation du travail, ajustements mutuels.--Mots-clés : réseau, intégration socioprofessionnelle, femmes en situation d’itinérance, organisation du travail, ajustements mutuels.
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La revitalisation du quartier Saint-Roch (Ville de Québec) et ses effets sur l'expérience d'exclusion des femmes itinérantesBourgeois, Fanny 12 April 2018 (has links)
La revitalisation amorcée dans le quartier Saint-Roch fait couler beaucoup d'encre depuis quelques années. Ce quartier a vécu de nombreuses transformations depuis sa création, devenant tour à tour un quartier marchand, ouvrier et industriel avant de connaître son déclin. Depuis, des tentatives de revitalisation ont eu lieu mais sans grand succès. Or, c'est l'initiative du plan d'action « RevitalisAction au cœur de la capitale » amorcée au cours des années 1990 qui donne lieu à la revitalisation que nous connaissons actuellement. Les points de vue divergent toutefois quant aux effets d'une telle revitalisation du quartier. Certains la perçoivent comme un second souffle alors que d'autres y constatent davantage une forme d'exclusion territoriale des personnes itinérantes, que l'on nomme aussi gentrification. Dans ce débat d'opinion très actuel, on remarque que l'avis des personnes itinérantes prend très peu de place alors qu'elles sont directement touchées par les transformations qui s'opèrent dans leur milieu de vie. C'est pour cette raison que nous ayons décidé, dans le cadre de ce mémoire, de rendre la parole aux principales personnes concernées. Toutefois, puisque l'itinérance se caractérise par des parcours de vie extrêmement diversifiés, nous avons choisi de nous limiter à la réalité de l'itinérance au féminin. Ainsi, nous nous sommes demandé si la revitalisation du quartier Saint-Roch est expérimentée comme un processus d'exclusion territoriale par les femmes itinérantes. Plus précisément, nous étudions les changements urbains au plan socio-politique, au plan économique et au plan symbolique liés à la revitalisation du quartier, afin de mieux cerner les dimensions qui peuvent accroître ou diminuer l'expérience d'exclusion. Nous avons donc donné la parole à quarante-quatre femmes itinérantes afin de mieux connaître leur expérience et leur opinion en matière d'exclusion territoriale.
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Prévalence du jeu pathologique dans les organismes communautairesLepage, Claudine 11 March 2021 (has links)
Au Québec, la dernière étude de prévalence auprès de la population générale observe un taux de 2,1% de joueurs pathologiques (Ladouceur, Jacques, Ferland & Giroux,1997). Les études auprès des populations particulières (Castellani et al., 1996; Othsuka et al., 1997) rapportent des taux de prévalence plus élevés que dans la population générale. La présente étude a pour but d’estimer la prévalence du jeu pathologique auprès d’un échantillon de personnes ayant recours aux organismes communautaires offrant de l’assistance financière, matérielle ou de l’hébergement. Les participants sont pour la majorité ni aux études et ni à l’emploi. Les résultats indiquent que 17,2% des personnes sont joueurs pathologiques dont 80% d’hommes et 20% de femmes. Cette recherche permet de joindre des joueurs pathologiques exclus des dernières études de prévalence menées par téléphone. À l’intérieur de la discussion, les particularités de cette population sont mises en relation avec les problèmes de jeu.
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La cohabitation dans les espaces publics: Conflits d'appropriation entre riverains et personnes marginalisées à Montréal et ParisMargier, Antonin 12 December 2013 (has links) (PDF)
Constituant des réflecteurs d'urbanité, les espaces publics font aujourd'hui l'objet d'une attention accrue de la part des aménageurs et des planificateurs dans un contexte de compétition urbaine où l'attractivité devient l'une des principales stratégies de développement (Harvey, 1989). Dans cette perspective, de nombreuses transformations touchent les espaces publics, à l'instar de leur privatisation (Zukin, 1995 ; Le Goix et Loudier Malgouyres, 2005), de leur marchandisation (Sorkin, 1992 ; Zukin, 1995) ou de leur sécurisation (Németh et Hollander, 2010), soulevant alors des conflits d'appropriation. Les fonctions associées aux espaces publics, de sociabilité, d'interaction et de libre accessibilité (Ghorra-Gobin, 2001), évoluent donc considérablement. Ces changements ont été analysés par de nombreux auteurs, lesquels ont révélé les dynamiques de mise à l'écart et d'exclusion des personnes les plus marginalisées (Smith, 1996 ; Mitchell, 1997), dont la visibilité limite la portée des politiques urbaines de revitalisation. Pourtant, au-delà des espaces publics centraux et iconiques et de l'action des pouvoirs publics, des conflits d'appropriation se manifestent également dans les espaces publics ordinaires (Paddison et Sharp, 2007) et résidentiels. En construisant leurs " mondes ", certains groupes peuvent restreindre celui d'autres groupes et déclencher des cohabitations parfois difficiles. Comprendre ces conflits nécessite alors d'intégrer à l'analyse les rapports qu'entretiennent les citadins à leurs espaces de vie, primordiaux dans la structuration des espaces publics. En effet, dans leurs pratiques, dans la projection de soi dans l'espace urbain, les citadins participent à leur production (De Certeau, 1990 ; Lefebvre, 2000), et les appropriations mises en œuvre peuvent être vectrices de conflits, de mises à l'écart ou d'inaccessibilité à certains espaces publics. Plus particulièrement à une époque où les espaces publics tendent à être investis comme une extension du chez-soi, leur production dans la proximité et la participation des résidents peuvent déclencher des processus d'exclusion (Fleury, 2007) et de résistance des populations marginalisées qui investissent aussi ces lieux comme un " chez-soi ". Nous proposons dans cette thèse d'analyser ce type de conflits d'appropriation. Dans cette perspective, nous inscrivons notre réflexion dans l'interprétation de l'espace géographique comme structure topologique de positions (Desmarais, 1992 ; Hubert, 1993 : Parazelli, 1997). Ces préceptes épistémologiques nous permettent d'aborder le partage des espaces publics à travers les concepts d'appropriation et d'habiter, et de porter une attention particulière aux pratiques mises en œuvre par les riverains et les personnes marginalisées dans leurs espaces de vie. Cela nous permet notamment d'éclairer le sens de l'appropriation des espaces publics et d'expliciter les significations relatives aux conflits. En tissant également des liens théoriques avec les concepts de purification de l'espace (Sibley, 1995) et d' " out of place " (Cresswell, 1996), il s'agit de comprendre comment les pratiques mises en œuvre dans ces appropriations peuvent se contraindre les unes les autres et marginaliser davantage les personnes marginalisées. Nous nous sommes alors intéressés à deux quartiers, la Goutte d'Or à Paris et le Village Shaugnessy à Montréal, à vocation davantage résidentielle qu'iconique, et au sein desquels se manifestent des conflits pour l'appropriation des espaces publics. À travers une cinquantaine d'entrevues avec divers acteurs : des riverains et des personnes marginalisées ou des travailleurs communautaires mais également des responsables politiques, des urbanistes et architectes, nous montrons comment les espaces publics s'avèrent particulièrement importants dans les pratiques d'habiter. Ceux-ci constituent des positions attractives que les personnes marginalisées et les riverains investissent de manière à se les approprier et à pouvoir s'y reconnaître. Par les socialisations et leur occupation, les personnes marginalisées parviennent ainsi à constituer un " chez-soi " identificatoire tandis que par leur réappropriation, par l'animation et leur embellissement, les riverains les instituent comme une extension résidentielle du " chez-soi ". Or, ces dynamiques d'appropriation, et les prégnances qu'elles inscrivent dans l'espace, vont à l'encontre les unes des autres. L'inadéquation de la présence et des comportements des personnes marginalisées avec le mode de vie résidentiel désiré du quartier constitue l'un des éléments moteurs de la mobilisation des riverains et des désirs de purification de l'espace (Sibley, 1995). Face aux pratiques des personnes marginalisées s'affirment alors le " commun " des valeurs résidentielles désirées et la constitution d'un " nous ". Or ces exigences résidentielles renvoient à la volonté des riverains de créer un " intérieur coexistentiel " (Sloterdijk, 2005) protecteur dans l'ensemble des espaces publics du quartier, au sein duquel les personnes marginalisées ne sont pas incluses, à moins de s'y conformer. La diffusion de valeurs résidentielles dans les espaces publics limiterait ainsi les prégnances associées à la marginalité, réduisant leur sentiment d'appartenance au quartier et la reconnaissance de soi, et les incitant alors à se déplacer, à adopter des tactiques de résistance pour maintenir leur occupation des lieux ou à normaliser leurs comportements. De fait, dans ces espaces publics ordinaires, des rapports de force se manifestent également pour leur appropriation, mettant en lumière des rapports de pouvoir qui s'éloignent du revanchisme ou de la tolérance zéro. Ceux-ci prennent une forme plus subtile de dispersion, à travers le contrôle des références topologiques associées aux diverses positions. Ces résultats invitent alors à interroger le partage des espaces publics à travers la cohabitation et à réfléchir aux moyens de faire des espaces publics des lieux dans lesquels l'ensemble des habitants d'un quartier puisse se reconnaître.
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La presse écrite et les représentations des personnes en situation de marginalitéRobitaille, Charles 04 1900 (has links)
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La production de savoirs d'expérience chez des intervenantes d'organismes communautairesRacine, Guylaine January 1995 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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