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De l'asile à la ville : une géographie de la prise en charge de la maladie mentale en France

Coldefy, Magali 22 June 2010 (has links) (PDF)
Le développement de la psychiatrie française est fortement marqué territorialement, depuis les grandes structures asilaires du XIXe siècle à la politique de sectorisation, qui a inscrit la désinstitutionalisation (soit la fermeture de lits d'hospitalisation et l'ouverture de structures implantées dans la communauté) dans un cadre territorial. Le développement des services de santé mentale implantés au plus proche du lieu de vie du patient, dans le sillage de la désinstitutionalisation, est un processus avec de nombreuses implications géographiques. Malgré la forte dimension spatiale des politiques de soins en santé mentale en France, le champ de recherche de la géographie des soins psychiatriques est très peu développé dans notre pays, comparé aux autres pays occidentaux. Dans cette recherche, nous analysons la localisation des services de santé mentale du XIXe siècle à nos jours, démontrant l'extrême difficulté d'achever les ambitions thérapeutiques initiales de la politique de sectorisation. Les critères administratifs, économiques et sociaux, ainsi que des pratiques d'exclusion, ont souvent dépassé les objectifs cliniques. En combinant approches qualitative et quantitative, analyses à l'échelle nationale et locale, cette recherche propose une lecture spatiale de l'histoire de la psychiatrie française institutionnelle et ouvre un large champ de recherches potentielles dans notre pays.
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Déterminants relationnels de la santé mentale périnatale : approche psychosociale

Saïas, Thomas 28 September 2009 (has links) (PDF)
La seconde moitié du XXe siècle a été marquée par un mouvement de médicalisation de la maternité et de la périnatalité, au détriment de l'intérêt porté aux déterminants relationnels de la santé mentale périnatale. L'approche communautaire de la santé mentale périnatale constitue le principe de subsidiarité applicable dans ce champ d'exercice : il est nécessaire de promouvoir les ressources sociales interpersonnelles si celles-ci peuvent se substituer à l'action médico-sociale. Ce travail de doctorat questionne l'impact du support social et de ses différentes formes (émotionnel, matériel, financier, informatif, socialisation, valorisation) sur les indicateurs de santé mentale et particulièrement sur la prévention de la dépression post-natale. A l'aide d'une méthodologie de psychologie sociale de la santé, 80 jeunes femmes en situation de grande vulnérabilité sociale et participant à une recherche-action de promotion de la santé mentale ont été questionnées sur leurs réseaux sociaux, sur le soutien social reçu et le soutien social perçu sur chacune des six dimensions du support social. L'analyse des données met en évidence qu'en contexte de grande précarité, on observe des liens différents entre support social et santé mentale que ceux habituellement reportés. La discussion porte sur les modèles de recherche et d'intervention spécifiques aux contextes de vulnérabilité psychosociale. Des perspectives sur les actions en psychologie communautaire sont proposées
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Travail par quarts, conflit travail-famille et santé mentale : vérification d'une explication sociale

Ngweyeno-Owanlélé, Gwenaëlle-Sonia January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les enjeux sociopolitiques de l'émergence du burnout : réflexion sur les effets des nouvelles formes de domination et de normativité en milieu de travail

Kirouac, Laurie January 2007 (has links) (PDF)
Depuis que le premier cas de burnout fut diagnostiqué dans les années 1970 par le psychologue et psychanalyste Freudenberger, ce phénomène de « fatigue pathologique » a connu une popularité considérable en Occident. Depuis lors, même si la littérature publiée sur le phénomène semble quantitativement importante, une analyse plus approfondie montre que la littérature s'en tient généralement à traiter le problème du burnout sous un angle soit psychologique, soit médical. Très peu d'analyses soulèvent les dimensions politiques, économiques et culturelles pour tenter d'expliquer le retentissement que connaît cette figure contemporaine de la fatigue pathologique. Pourtant, les problèmes de santé mentale au travail concernent un nombre croissant d'individus. L'objectif de cette recherche est d'alimenter une analyse macrosociologique critique du phénomène du burnout qui ose prendre ses distances avec l'angle psychologique généralement adopté. Alors que le traitement de la maladie privilégie une approche à la fois « psychologisante » et à la fois « individualisante », la présente recherche propose d'apporter un nouvel éclairage à la compréhension du phénomène du burnout et aux réponses sociales (changements dans l'organisation du travail) et thérapeutiques (médicaments psychotropes, psychothérapies) en centrant notre regard sur ce qui caractérise les transformations de son contexte d'émergence. Nous questionnerons le rapport entre facteurs d'émergence du burnout et normativité contemporaine (Ehrenberg, 2000, 1996, 1991; Enriquez; 1983; Otero, 2003, 2005). Nous mettrons aussi à contribution l'apport théorique de Martuccelli (2004, 2005) sur les nouvelles figures de la domination pour discuter certaines pratiques de gestion répandues dans le domaine du travail. Cette étude des nouvelles formes de normativité et des nouvelles figures de domination autour desquelles se structure l'ordre social actuel servira à faire ressortir les nouveaux types d'épreuves psychiques que sont de plus en plus susceptibles de « vivre » les travailleuses et travailleurs dans la période contemporaine. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Burnout, Santé mentale, Normativité, Travail, Organisation du travail contemporain, Figures de domination.
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La dépression postnatale, un diagnostic spécifique? : étude de la présence de symptômes de dépression chez les mères dans les cinq années suivant l'accouchement

Nicole, Gabrielle 12 1900 (has links) (PDF)
L'objectif principal de cette recherche est d'étudier le caractère spécifique de la dépression postnatale dans le but de voir si ce type de dépression se distingue, par sa fréquence et les facteurs qui y sont associés, des dépressions présentes plus tard chez une mère. Nous rapportons les résultats d'une étude longitudinale sur un échantillon de plus de 1700 mères, de cinq mois à cinq ans après l'accouchement. Cet échantillon a été tiré de l'Étude longitudinale sur le développement des enfants du Québec (ÉLDEQ) menée par l'Institut de la statistique du Québec (lSQ) entre 1998 et 2003. La présence de symptômes dépressifs a été mesurée à l'aide de l'échelle Center for Epidemiologic Studies Depression Scale (CES-D). Pour ce faire, deux voies d'analyse sont empruntées. Tout d'abord, nous avons cherché à comparer la proportion de mères présentant des symptômes de dépression à chacun des temps étudiés. Ensuite, pour chacun des temps, à l'aide d'analyses bivariées et de modèles de régression logistique, nous avons comparé les facteurs associés à la présence des symptômes dépressifs. Les résultats démontrent qu'une proportion plus élevée de mère présente des symptômes de dépression cinq ans après l'accouchement que cinq mois après celui-ci. De plus, les facteurs associés à la présence de symptômes dépressifs sont très semblables au fil du temps. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dépression postnatale, dépression, santé mentale des mères, étude longitudinale
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Stigmatisation ou démystification? : représentations de la maladie mentale dans les principaux médias écrits francophones du Québec en 2007

Dion, Catherine 11 1900 (has links) (PDF)
Bien que la maladie mentale touche un Canadien sur cinq au cours de sa vie (Fondation des maladies mentales, 2008) et qu'elle entraîne de lourdes pertes économiques et sociales, elle demeure un sujet stigmatisé et associé à divers préjugés. Concrètement, quand il est question de maladie mentale, le grand public a tendance à s'informer auprès des médias de masse (Canadian Mental Health Association, 2004). Ainsi, ils sont naturellement appelés à jouer un rôle dans la démystification de la maladie mentale. L'objectif de ce mémoire est de dresser un portrait des représentations de la maladie mentale dans les principaux quotidiens francophones au Québec. Nous désirons savoir s'ils contribuent à sa stigmatisation ou à sa démystification. Nous supposons que ces médias dressent un portrait négatif, subjectif et émotif de la maladie mentale en évoquant des stéréotypes et des stigmates qui y sont associés. De plus, nous présumons qu'ils laissent de côté la prévention et la sensibilisation au profit du sensationnalisme. Afin d'évaluer le traitement que la presse écrite fait de la maladie mentale, un échantillon de 22 articles dont le sujet principal est un trouble spécifique de santé mentale a été sélectionné. Le contenu des articles a été étudié selon la méthode d'analyse de presse de Chartier (2003). Pour ce faire, une grille d'analyse a été construite selon différents critères dont les concepts de stigmates et d'étiquette sociale (Goffman, 1975), du groupe de référence (Swain et Gauchet, 1994), de la partialité et du ton du journaliste (Martin-Lagardette, 2006 et Chartier, 2003) ainsi que de stéréotypes (Day et Page, 1986). L'analyse et l'interprétation des résultats démontrent que les médias étudiés dressent un portrait humain et réaliste de la maladie mentale. Ils contribuent à la démystification et à la sensibilisation en favorisant une approche à la fois objective et subjective. Malgré la rigueur journalistique observée, les articles étudiés sont teintés de partialité en mettant de l'avant certains stigmates et stéréotypes encore associés aux maladies mentales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Maladie mentale, journaux, traitement journalistique, santé mentale.
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Les relations interpersonnelles au travail comme médiateur entre souffrance et plaisir chez le travailleur en centre d'appels

Paradis, Nathalie 04 1900 (has links) (PDF)
Devant les pressions économiques grandissantes, plusieurs organisations se sont tournées vers les centres d'appels afin d'améliorer leur productivité et leur rentabilité. Les centres d'appels, en pleine expansion depuis les années 90, représentent une sorte d'eldorado pour les organisations. Toutefois, ils représentent aussi un retour au taylorisme, mais cette fois dans le domaine du service. Ce mémoire présente les enjeux liés à cette forme d'organisation du travail mise en place dans les centres d'appels actuels dans la société occidentale. Il met en évidence le vécu de l'agent de service à la clientèle. Le but consiste à mieux comprendre les sources de plaisir et de souffrance liées à l'organisation du travail mécaniste et les stratégies de résistance déployées par les hommes et les femmes qui travaillent dans ces entreprises. Les intuitions de la chercheuse ont orienté l'investigation vers les interactions relationnelles et les pratiques relationnelles des agents comme possible source de protection identitaire. Cette recherche vise à comprendre le vécu du travailleur en centre d'appels. Elle s'appuie donc sur une approche compréhensive. La collecte de données a eu lieu dans un centre d'appels offrant des services et des produits financiers à une clientèle canadienne anglophone et francophone. Deux équipes de travail ont été observées pendant cinq semaines afin que la chercheuse se familiarise avec le langage commun et les pratiques de travail. Ensuite, des entretiens semi-dirigés ont été complétés avec onze agents. Les données analysées démontrent que les agents de service à la clientèle éprouvent de la souffrance au travail liée à l'organisation du travail rationalisée et à l'activité du travail formalisée et contrôlée. L'individualisation des objectifs et de l'activité du travail tend à diviser les collègues de l'équipe de travail plutôt qu'à les unir. Les conditions dans lesquelles ils exercent leur travail nuisent à la création de leur identité puisqu'ils font face à plusieurs obstacles compromettant la construction d'un collectif de travail leur permettant d'avoir accès à une idéologie défensive de métier. De ce fait, ils restent souvent seuls dans l'épreuve. Toutefois, devant la souffrance, les agents de service à la clientèle construisent des stratégies de défenses afin de protéger leur identité au travail. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Santé mentale, identité, centre d'appel, interaction relationnelle, stratégie de résistance
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Quand la conciliation travail-vie personnelle et les communications interpersonnelles sont un enjeu quotidien : récits de femmes cadres intermédiaires en centre hospitalier universitaire

Bourgoin, Mélissa 09 1900 (has links) (PDF)
De nombreuses femmes occupent des postes de cadres dans le réseau de la santé québécois et sont aux prises avec le défi quotidien de la conciliation travail-vie personnelle; en plus d'occuper un poste stratégique exigeant une charge de travail colossale, elles doivent concilier d'autres rôles dont ceux de mère et de conjointe. Dans un contexte où l'organisation .du travail est peu propice à l'émergence d'échanges informels et de moments de plaisir au travail, il y a lieu de se demander comment font ces femmes pour préserver leur santé mentale au travail. Cette surcharge de rôles entraîne une souffrance, au sens entendu par la psychodynamique du travail, qui pousse l'individu à élaborer des stratégies défensives pour faire face aux situations vécues. Parmi celles-ci, nous avons déterminé les communications interpersonnelles au travail comme une stratégie incontournable. Nous avons mené cette recherche exploratoire selon une approche qualitative et compréhensive auprès de quatre femmes cadres intermédiaires travaillant dans un centre hospitalier universitaire du Québec. La méthode du récit de vie a guidé la cueillette de données, et nous avons utilisé les outils d'investigation de l'entretien semi-dirigé et du journal de bord. Les données recueillies et l'analyse thématique qui a suivi ont révélé que les paradoxes organisationnels et relationnels sont des sources de souffrance récurrentes qui poussent la femme cadre intermédiaire à adopter des stratégies de communications interpersonnelles pour créer une zone de confort et agir en cohérence avec ses valeurs. Nous avons également compris le caractère soutenant d'un environnement relationnel, tant professionnel que personnel, qui facilite la conciliation travail-vie personnelle, en réduisant les effets délétères des paradoxes organisationnels et relationnels. Les relations interpersonnelles de la cadre, en plus de permettre le plaisir au travail, doivent être significatives, c'est-à-dire utiles, réciproques et intenses. À partir de nos résultats, nous avons également émis l'idée que la communication intrapersonnelle est une piste de réflexion intéressante pour créer une zone de confort chez la femme cadre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : cadre intermédiaire, communications interpersonnelles, psychodynamique du travail, femme, paradoxe organisationnel.
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Entre mémoire vive, connexion et récit-projet : une analyse sociologique du rapport au temps chez les individus « dépressifs »

Moreau, Nicolas January 2009 (has links) (PDF)
Ce qu'on désigne aujourd'hui sous le terme de dépression n'est pas chose nouvelle dans le monde occidental. En effet, même si ce trouble mental fut nommé différemment et prit des formes variées selon les époques et les cultures, on peut presque considérer qu'il naquit en même temps que l'être humain. La dépression, entendue ici comme forme de mal-être, fait donc partie de l'histoire occidentale et ses manifestations et traitements se sont développés parallèlement à l'évolution de la pensée médicale, philosophique et religieuse. Si le phénomène de dépression n'est pas apparu d'un coup de baguette magique, il n'en demeure pas moins qu'au cours des 25 dernières années ce trouble mental et ses remèdes médicamenteux sont passés sur le plan épidémiologique d'un quasi anonymat à une diffusion élargie. Sociologiquement parlant, les troubles dépressifs, devenus aujourd'hui «notre principal malheur intime», présentent en outre la caractéristique de désigner l'envers de la normativité sociale. En ce sens, notre travail s'inscrit dans la lignée de ceux d'Ehrenberg, mais aussi de ceux (déjà anciens, mais toujours pertinents) de Bastide, pour qui les névroses demeurent un objet de travail privilégié pour le sociologue. Utiliser les troubles dépressifs pour comprendre, par un jeu de miroir, les injonctions normatives contemporaines constitue le coeur et le fil conducteur de ce travail. Plus précisément, nous nous attarderons sur la question temporelle. En effet, malgré que la sociologie du temps constitue un champ de réflexion relativement ancien, les différentes approches sociologiques et conceptuelles présentent de nombreuses limites. De plus, l'inflation des discours sociaux sur le thème du rapport au temps laisse à penser que cette question a pris une nouvelle dimension et constitue un enjeu des sociétés capitalistes avancées. En nous basant sur le discours des individus présentant des troubles dépressifs, nous avons pu réinterroger le rapport au temps sous un angle novateur et sociologique, c'est-à-dire dans sa totalité. Afin de circonscrire notre objet de recherche, nous avons élaboré un concept opératoire de «rapport au temps dépressif». Il découle, premièrement, d'une analyse chronotopique d'une socio-historique du rapport au temps et, deuxièmement, des caractéristiques du «rapport au temps dépressif» définies classiquement par le champ psychiatrique. Ce concept opératoire fut confronté au «rapport au temps dépressif» empirique, c'est-à-dire ayant émergé de notre terrain. En effet, 20 entrevues furent effectuées dans la région métropolitaine de Montréal avec des hommes et des femmes adultes présentant des troubles dépressifs afin de saisir comment ces derniers se manifestaient concrètement chez eux. De notre collecte de données, quatre dimensions dans leur forme générique furent extraites du «rapport au temps dépressif». La première est celle de rythme, entendu ici comme suite d'événements. Les trois autres catégories sont celles classiquement utilisées pour situer un événement sur la ligne du temps: les rapports au temps passé, présent et futur. À la suite du jeu d'opposition «conforme»/ «non-conforme», nous nous sommes attardé sur les formes contemporaines du «rapport au temps normal», c'est-à-dire en tant que produit des normes sociales. Trois caractéristiques temporelles principales peuvent y être dégagées. La première résulte du concept de mémoire vive, autrement dit d'un rapport au temps passé instantané et volatile. La seconde est celle de la nécessaire connexion permanente de l'individu avec lui-même ainsi qu'avec son environnement. Enfin, la troisième caractéristique est celle du récit-projet, c'est-à-dire une multiplicité de projets investie subjectivement par l'individu. Nous avons exploré le rapport au temps dans notre étude, mais d'autres éléments d'analyse auraient été possibles. En ce sens, notre travail constitue une illustration de ce que peut apporter une étude du phénomène de la dépression et demeure, par le fait même, une prise de position pour le développement des études sociologiques dans le champ de la santé mentale. Les troubles dépressifs, en tant qu'expérience totale pour l'individu (au sens où ce dernier ne peut prendre congé de son état, ne serait-ce que pour quelques heures), constituent un analyseur social des plus pertinents et ce travail s'est attardé à le montrer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Santé mentale, Troubles dépressifs, Antidépresseurs, Régulation sociale, Normativité sociale, Individualité contemporaine, rapport au temps.
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Le soutien social et l'anxiété : les prédicteurs de la santé mentale et validation d'un nouvel instrument de mesure

St-Jean-Trudel, Edith January 2009 (has links) (PDF)
Les troubles anxieux font partie des troubles mentaux les plus prévalents depuis les dernières années. Il est démontré que ceux-ci altèrent de façon significative le fonctionnement quotidien des individus tout en exerçant un impact significatif sur les interactions sociales, surtout dans le cas du trouble d'anxiété sociale et du trouble panique avec ou sans agoraphobie. Le soutien social est un construit multidimensionnel reconnu comme étant une variable importante agissant sur la santé mentale. Malgré cela, peu d'études se sont penchées sur les liens entre les différentes fonctions du soutien social (émotionnelles, tangibles, affectives, informationnelles, positives, etc.) et les troubles anxieux. De plus, plusieurs études démontrent des relations significatives entre le soutien social et la détresse psychologique de même qu'entre le soutien social et le bien-être psychologique, par contre peu d'études ont tenté d'examiner simultanément les relations entre ces variables et aucune ne l'a fait chez une population d'hommes et de femmes avec un trouble anxieux. Pourtant, une meilleure compréhension de ces liens pourrait avoir des retombées majeures sur les services offerts aux individus qui présentent un trouble anxieux. Par ailleurs, l'évaluation précise du soutien social et des interactions sociales négatives chez les gens avec un problème d'anxiété s'avère une avenue idéale pour dépister les individus vivant des déficits au niveau du soutien social. Une telle analyse pourrait également permettre une intervention plus spécifique auprès des personnes anxieuses et de ses proches. Suite à l'exposé des différentes variables à l'étude et d'une brève recension des écrits sur les liens entre le soutien social et la santé mentale, deux études empiriques, qui tentent d'examiner les liens entre les différents types de soutien social et le fonctionnement des gens ayant un trouble anxieux ou vivant une situation d'anxiété, sont présentées. Les résultats de la première étude permettent de constater que le soutien social émotionnel/informationnel, affectif et les interactions sociales positives représentent des variables prédictives puissantes d'un niveau élevé de bien-être psychologique chez les femmes avec un trouble d'anxiété sociale, un trouble panique sans agoraphobie et une agoraphobie sans attaques de panique. Ensuite, les résultats de la deuxième étude présentent les propriétés psychométriques suite au développement et à la validation d'un nouveau questionnaire mesurant les différents comportements de soutien social en situation d'anxiété. Trois facteurs centraux sont retenus, dont un évalue les interactions sociales négatives et les deux autres, le soutien social. Finalement, le dernier chapitre est constitué d'une discussion générale des résultats obtenus, des contributions théoriques, des forces et des limites des études en plus d'examiner des pistes de recherches futures ainsi que certaines considérations cliniques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Soutien social, Trouble anxieux, Anxiété, Bien-être psychologique, Détresse psychologique, Questionnaire, Mesure.

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