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Une ontologie de l'espace-temps, ou, L'abîme temporel du Cycle de Dune : de la prescience à la mémoire génétique

Gaudreault, Marc January 2009 (has links) (PDF)
Toute la réflexion contenue dans ces pages porte sur un seul postulat: peut-on prédire l'avenir? À partir de ce questionnement, se dessine la nécessité d'élaborer une ontologie du temps qui prend son assise non seulement dans la métaphysique, mais aussi dans la physique et la littérature. Cette dernière vient agir comme balise, puisque l'imaginaire se met au service d'une réflexion sur la structure même du temps à travers la représentation esthétique qu'une oeuvre d'anticipation en particulier traite comme objet du discours -soit Le Cycle de Dune de Frank Herbert. Puisque l'anticipation, en tant que sous-genre de la science-fiction, emprunte certaines de ces conceptions à la science exacte, cette balise esthétique particulière permet ainsi à cette ontologie du temps de référer directement à la science. L'oeuvre d'Herbert, parce qu'elle met en scène des protagonistes dotés de pouvoirs temporels, comme la prescience et la mémoire génétique, ouvre de facto la porte à une ontologie du temps qui s'articule selon quatre axes méthodologiques -chacun de ces chapitres renvoyant directement sa réflexion physique, métaphysique et littéraire à l'imaginaire dépeint dans la fiction du Cycle de Dune. Primo, une ontologie du futur, qui est rendue possible par une analyse de la prescience, cette capacité à voir le temps de manière omnisciente -laquelle omniscience permet d'élaborer un modèle physique du temps, ou plutôt de l'espace-temps, puisqu'il est démontré que temps et espace sont indissociables. Secundo, une ontologie de la mémoire et sa relation avec le passé et l'historicité, grâce à l'étude de la mémoire génétique qui révèle l'immortalité de cette mémoire, laquelle demeure néanmoins subjective et sujette, dans sa fonction de témoignage, au parjure. Tertio, une ontologie du présent, nuancée par une distinction entre le présent physique et le présent phénoménologique, ce dernier créant des conséquences particulièrement néfastes pour les protagonistes d'Herbert, soit une perte de repère temporel, un risque de possession et l'ennui causé par un futur décidé qui fixe le présent du prophète en un déterminisme figé. Quarto, un examen de la forme temporelle du Cycle de Dune, où les exergues adoptent une temporalité indépendante du reste de la narration qui rend cette dernière assimilable à un simulacre de récit, au point où, de façon surprenante, il devient possible d'affirmer que les exergues seraient le véritable présent diégétique, et la narration, une reconstruction du passé faussée par des preuves documentaires erronées et un éloignement temporel cinq fois millénariste. Finalement, il semble que l'avenir peut être prédit dans le modèle d'espace-temps ontologique proposé, mais qu'une telle prédiction est une arme à deux tranchants, une chose peu souhaitable parce que contraignant le prophète à déterminer, de façon figée, lequel des futurs possibles deviendra l'à venir du présent -comme les protagonistes d'Herbert le font dans le Cycle de Dune, afin d'assurer la survie de l'humanité par une corruption volontaire de la mémoire collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ontologie de l'espace-temps, Le Cycle de Dune de Frank Herbert, Science-fiction, Science et littérature, Prédiction du futur, Histoire et mémoire collective, Phénoménologie du présent, Exergues et simulacre de récit.
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Les somnambules d'Hermann Broch : roman de la connaissance irrationnelle et philosophie scientifique

Casgrain, Charles-Philippe 02 1900 (has links) (PDF)
L'écrivain doit « "[c]réer la valeur" », puis « reconstruire un édifice de valeurs ». Cet impératif formulé par Broch dans son essai « Le Mal dans les valeurs de l'art » constitue aussi le programme narratif de son roman Les Somnambules, œuvre polyhistorique - pour recourir à l'appellation générique qu'emploie le romancier - qui mime, et peut-être même accomplit, le processus à l'issue duquel les forces de l'Irrationnel sont canalisées pour faire l'objet d'une rationalisation. La nouvelle rationalité que s'efforce de créer Broch au moyen du polyhistoricisme, genre associé par l'auteur au « roman nouveau dans sa polyphonie à la fois rationnelle et irrationnelle », doit selon lui fournir un socle aux nouvelles croyances religieuses appelées à supplanter celles véhiculées par le christianisme, ce système axiologique totalisant qu'il convient, estime-t-il, de remplacer par un nouveau, dont la création est d'ailleurs anticipée dans l'ensemble de sa production littéraire. Roman polyphonique au sens où le discours scientifique s'y présente comme le contrepoint du discours irrationnel, Les Somnambules se propose, plus précisément, de fonder la nouvelle rationalité à partir de la prise en considération des motions psychiques inconscientes qui structurent la pensée. Le rapprochement entre la raison et ce qui excède les frontières imparties à l'entendement n'étonne guère lorsqu'à la lecture de Broch, on constate que toute grande religion permet de convertir de nouveaux fidèles, c'est-à-dire de susciter chez eux une illumination mystique ne pouvant être décrite autrement qu'irrationnellement, même si les membres de cette religion poursuivent, en contrepartie, des objectifs définis, le plus souvent, rationnellement. Ainsi, les dévots luttent, dans le meilleur des cas, contre le paganisme et sont appelés, toujours selon Broch, à faire de même en ce qui concerne les avatars de cette religion - fascisme, totalitarisme - cela en vue de prévenir l'apparition des symptômes se manifestant lors du déclenchement de délires collectifs. L'œuvre romanesque de Broch, envisagée ici à l'aune des Somnambules, est travaillée de fond en comble par les antinomies (rationnel/irrationnel, proche/lointain, souvenir/oubli, familiarité/étrangeté); il en va de même en ce qui a trait aux publications « scientifiques » de Broch, commentées en ces pages dans le cadre d'une analyse portant sur la doctrine axiologique incorporée à l'intrigue romanesque des Somnambules et sur la Théorie de la folie des masses, du même auteur. La stratégie de lecture adoptée dans le présent mémoire consiste à déplacer les frontières, voire à remettre en question leur légitimité, tracées - parfois arbitrairement par les critiques fréquentant l'œuvre de Broch - entre le roman de la connaissance irrationnelle et son indispensable complément, la philosophie scientifique, dont l'apport est susceptible de contribuer, croit le romancier, à éveiller (au sens métaphorique du terme) ses contemporains; notre auteur incite ceux-ci à re-découvrir les fondements de la Réalité, lesquels résident dans l'amitié, le sentiment amoureux et l'expérience de la mort, comme il l'écrit dans La Mort de Virgile. Les trois composantes du Réel sont également appréhendées lors de l'acquisition de la connaissance irrationnelle : le noyau de la science est le pré-savoir acquis intuitivement par le somnambule ou le rêveur. Ce noyau ainsi que ce qui l'enveloppe constituent le cœur de notre propos. Nous nous intéresserons donc, dans les pages à venir, à la dialectique du Rationnel et de l'Irrationnel. Les théories de la connaissance de Platon, Descartes, Kant, Cassirer, Jung, susciteront aussi un engouement chez nous. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : polyhistoricisme, littérature religieuse, roman gnoséologique, philosophie du roman, langage de l'immédiateté, position de valeurs, éthique, esthétique.
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La crise des sciences chez Edmund Husserl et Michel Freitag

Gendreau-Beauchamp, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la crise des sciences, telle que l'ont analysée Edmund Husserl et Michel Freitag, selon leurs points de vue respectifs. Dans la foulée d'un renouveau d'intérêt pour la phénoménologie en sciences sociales, nous souhaitons éclairer les liens que ces deux auteurs font entre la science, la société et l'histoire. Ce mémoire s'inscrit donc dans le sillage des réflexions et des préoccupations sur l'avenir de la science, remontant pour ce faire aux sources de celle-ci, selon la démarche en ce sens commune aux deux auteurs. Dans un premier temps, une réflexion sur les implications herméneutiques du mémoire permettra de montrer qu'en posant la question spécifique de la crise des sciences, nous évitons une comparaison en termes historiques ou disciplinaires, voire psychologiques. Cet aspect d'interdisciplinarité transparaîtra donc dans la nécessité d'une épistémologie sociologique herméneutique. Dans un deuxième temps, nous verrons que des éléments de réflexion sur les rapports entre la science et la société, ainsi que la science et l'histoire, se retrouvent chez les deux auteurs. En s'interrogeant sur les sources de l'objectivité, ils démontrent que celle-ci n'appartient pas exclusivement à la science ou, plutôt, que l'objectivité scientifique ne saurait se fonder elle-même, mais qu'elle renvoie en tous les cas au monde préscientifique. Ils s'intéressent par le fait même aux présupposés de la science, affirmant que l'objectivité n'est jamais donnée d'emblée, mais qu'elle est toujours dérivée du monde vécu, qu'elle se présente comme une idéalisation, une abstraction. Dans un troisième temps, le concept d'idéalisation sera plus substantiellement défini, d'abord par un survol de la pensée de Husserl concernant l'histoire des sciences, des origines « intuitives » de la géométrie, puis de la mathématisation de la nature par la physique galiléenne. La notion de « substruction » sera mise de l'avant comme étant la principale cause de la crise du sens des sciences modernes. En exposant les principales critiques que Freitag formule à l'égard des diverses épistémologies existantes, nous mettrons en lumière les lacunes et les inconsistances ontologiques du discours objectiviste en général et sociologique en particulier. Husserl et Freitag proposent des solutions certes différentes à la crise des sciences, qui consistent à remettre à sa juste place l'objectivité, notamment en reconnaissant le caractère fondateur du monde vécu et donc de la subjectivité humaine. Ils soulignent ainsi l'importance de la normativité et conservent également un idéal de connaissance objective. Enfin, nous nous attarderons sur les notions d'historicité de la connaissance, soulignant que Husserl et Freitag convergent à ce sujet en affirmant un soubassement intuitif de la science et de tout type de connaissance dans le monde vécu, mais en échappant à un constat relativiste où vérité et rationalité deviendraient inconcevables. Par la notion husserlienne d'a priori de l'histoire, et celle de modes de reproduction sociétale freitagiennes, tous deux ont véritablement tenté de penser l'historicité de la connaissance et du monde en évitant de tomber dans l'historicisme. Par des moyens différents, ils en sont aussi venus à poser le caractère historique au sens fort, voire même téléologique, de la pensée elle-même, soulignant ainsi l'inéluctable enchevêtrement de l'ontologique, de l'historique et du philosophique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conceptualisation, Épistémologie, Historicité, Idéalisation, Mathématisation, Monde de la vie, Normativité, Objectivation, Objectivité, Ontologie, Rationalité, Relativisme, Sciences modernes, Sciences sociales, Subjectivité, Transcendantal.

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