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La réinsertion sociale au féminin : étude du point de vue des femmes marginalisées à l'égard des services du Centre Femmes aux 3A

Tessier-Juneau, Marie-Pier 12 November 2023 (has links)
Au cours du XXe siècle, plusieurs publications ont fait naître des réflexions sur les changements à apporter dans la réinsertion sociale des contrevenantes (Bertrand, 2002). Toutefois, peu de distinctions au sein des écrits existent entre le retour en collectivité des hommes et des femmes malgré la présence de divers obstacles oppressants (inégalités des genres, l'exposition à la violence, etc.) qui freinent, spécifiquement, le retour en communauté des femmes. Une grande majorité des recherches sur le sujet se limite généralement aux contrevenants et généralisent leurs conclusions à l'ensemble des personnes en démarche de réinsertion sociale, laissant de côté les particularités qui distinguent la réalité des femmes (Gagnon, 2006). Il apparait donc pertinent de documenter la réinsertion sociale des femmes au Québec, telle que vécue par celles-ci, afin d'appréhender leurs réalités, comprendre leurs trajectoires et leurs besoins et explorer différentes pistes d'action à promouvoir dans leurs parcours. L'intersectionnalité et la phénoménologie proposent d'explorer la réalité des femmes ayant des besoins de réinsertion sociale en tenant compte de la singularité de chaque femme, ainsi que de la pluralité des expériences de violence et d'oppression selon leurs perspectives et compréhensions. En collaboration avec le Centre Femmes aux 3A, un organisme offrant des services à des femmes en démarche de réinsertion sociale, le discours de douze usagères et quatre intervenantes a été approfondi lors d'une entrevue semi-structurée afin de mieux illustrer comment s'opère, concrètement, le processus de réinsertion sociale chez les femmes marginalisées par la délinquance. Les résultats des analyses démontrent que les trajectoires de victimisation et d'isolement social sont dépeintes comme des éléments nuisant à la sécurité émotionnelle, l'identité, l'appartenance et la compétence des femmes. La consolidation de ces besoins semble fondamentale pour accroître le pouvoir d'agir des usagères et permettre leur intégration sociale. Pour ce faire, accueillir ces femmes, apprendre à les connaitre et à les amener à se connaitre elles-mêmes, ainsi que leur donner accès à l'information sont tous des éléments phares à encourager au sein des interventions. Nos analyses démontrent qu'une redéfinition de la réinsertion sociale chez les femmes semble pertinente aux yeux des usagères elles- mêmes et des intervenantes. Une co-construction entre les différents acteurs permet de concrétiser ce processus, faciliter l'atteinte des objectifs de chacun et finalement, diffuser les différentes manières de remplir cette mission. Cette nouvelle conceptualisation doit s'inquiéter du continuum violence- oppression qui maintient les femmes en marge, promouvoir un partage des responsabilités au sein de la collectivité et finalement, miser sur la reprise du pouvoir d'agir des femmes. / During the twentieth century, many publications have brought out reflections concerning the changes to be made in the social reintegration of women offenders (Bertrand 2002). However, even today, the state of knowledge remains neglected in the literature. Not much distinction exists in the writings concerning the return of men and women to the community despite the presence of various structural issues (gender inequalities, exposure to violence, etc.) which specifically hinder the return to the community of women. A large majority of research on the subject is limited to offenders and generalizes their conclusions to all people in the process of social reintegration, leaving aside the particularities that distinguish the women reality (Gagnon 2006). It therefore appears relevant to document the social reintegration of women in Quebec, as experienced by them, in order to understand their realties, their trajectories, their needs, in order to promote different avenues in their reintegration efforts. Intersectionality and phenomenology propose to explore the reality of women with social reintegration needs taking into account the uniqueness of each woman, the plurality of experiences of violence and oppression according to their perspectives and understandings. In collaboration with the CF3A, an organization concerned with the women's reality in the process of social reintegration, the views of twelve women in this process of social reintegration and four workers has been analysed during a semi structured interview in order to better illustrate how, in concrete terms, the process of this reintegration operates among the women marginalized by delinquency. The results of the analyzes show that the trajectories of victimization and social isolation are depicted as elements that undermine women's emotional security, identity, belonging and competence. The consolidation of these needs seems fundamental to increase the women's power in this process and allow their social integration. To do this, welcoming these women, getting to know them and getting them to know themselves, as well as giving access to information are key elements to be encouraged within the interventions. Our analyses show that a redefinition of social reintegration among women seems relevant for the users themselves and for the workers. A collaboration between different actors makes it possible to define this process, to facilitate the achievement each one's objectives and finally, to disseminate the different ways of fulfilling this mission. The new conceptualization must be concerned with the violence-oppression continuum that keeps women on the margins, promote a sharing of responsibilities within the community and ultimately, focus on the empowerment.
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La justice réparatrice en contexte de violence conjugale : pour quelles résistances?

Voyer, Catherine 02 February 2024 (has links)
Différents services d'aide et de soutien sont à la portée des femmes victimes de violence conjugale au Québec. La plupart d'entre eux sont vus comme légitimes, alors que d'autres semblent susciter une polémique. C'est le cas des pratiques réparatrices effectuées en contexte de violence entre partenaires intimes. La difficulté de concevoir qu'une victime de violence conjugale puisse s'engager dans une rencontre dialogue avec son agresseur provient des vifs débats sur l'applicabilité de la justice réparatrice à la complexité des violences faites aux femmes. Cette recherche vise à explorer et documenter les points de vue des intervenantes travaillant en maison d'hébergement pour femmes victimes de violence conjugale en ce qui concerne les programmes de dialogue appartenant au paradigme réparateur. Cette étude qualitative et exploratoire a permis de recueillir des données par l'entremise d'entrevues individuelles semi-dirigées auprès de neuf professionnelles travaillant dans le domaine des violences conjugales et familiales. L'analyse des résultats de notre étude illustre i) la représentation que ces professionnelles se font des dangers et des bénéfices pour les femmes qui s'engagent dans une démarche réparatrice avec leur agresseur, ii) la singularité perçue du phénomène de la violence conjugale, et les conditions qu'elles estiment nécessaires pour rendre plus adéquats les programmes, ainsi que iii) les différentes attentes des intervenantes au regard de l'adaptabilité et de l'adéquation de ces services destinées à leur clientèle. Les résultats permettent enfin de rendre visible les différents contextes dans lesquels œuvrent ces féministes. Ces contextes ont une influence non négligeable dans les perceptions qu'elles arborent vis-à-vis de la justice réparatrice. Afin d'être en mesure de faire reconnaître les démarches réparatrices en contexte de violence conjugale au Québec, les promoteurs de la justice réparatrice doivent ouvrir le dialogue avec les centres d'hébergement pour gagner leur confiance. Ce lieu d'échange permettrait de mieux comprendre l'origine des résistances des intervenantes et d'inclure leur expertise, et ce, en ouvrant à la collaboration et au partenariat avec les milieux féministes.
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Étude des représentations sociales de la violence sexuelle chez les immigrantes africaines à Québec

Ndao, Adja Diodio 27 January 2024 (has links)
Dans la ville de Québec, les immigrantes africaines fréquentent peu les services d’aide aux victimes de violence sexuelle. Pour comprendre ce phénomène, nous avons élaboré cette étude mixte à perspective constructiviste dont les objectifs étaient de connaitre la représentation de la violence sexuelle chez les immigrantes africaines à Québec et de savoir comment ces dernières se représentent l’aide disponible pour les femmes victimes. Pour y répondre, nous avons utilisé trois instruments de collecte de données, soit le questionnaire sociodémographique, le guide d’entretien individuel semi-dirigé et la technique de l’association libre. Au total, onze immigrantes provenant de huit pays de l’Afrique francophone, âgées de 18 à 30 ans et vivant à Québec depuis moins de dix ans ont participé à l’étude. Les résultats ont démontré que le viol est pour les participantes la principale forme de violence sexuelle. À cela se sont ajoutées d’autres violences plus spécifiques à leur milieu d’appartenance dont l’excision et le mariage forcé. Elles expliquaient principalement cette violence par des facteurs sociaux. Ainsi, les victimes sont selon elles plus blâmées que l’agresseur, qu’il soit connu ou non dans la société africaine. La peur de disloquer la famille si l’auteur en est un membre proche ou le conjoint ainsi que la banalisation de certaines formes de violence sexuelle sont pour elles des obstacles à leur dénonciation. En ce qui concerne la non-fréquentation des services, les participantes expliquaient que l’aide psychologique est réservée chez elles aux «Blancs» ou aux «fous», donc peu utile. Celle du système judiciaire est présentée comme peu efficace en raison des stéréotypes sur les victimes et de la subjectivité dans le travail des policiers. Toutes ces informations sont discutées en lien avec la recension des écrits et le cadre d’analyse. Nous avons également suggéré des recommandations pour la recherche et pour l’intervention en service social. / In Quebec City, there is a low attendance of African immigrant women in the services for victims of sexual violence. To understand this phenomenon, we developed this mixed study with a constructivist perspective on social representations of sexual violence and the available assistance. Its aims were to find out how African immigrant women in Quebec City represent sexual violence and the available assistance. To answer these questions, we used three data collection instruments: the sociodemographic questionnaire, the semi-directive interview guide, and the free association technique. A total of eleven immigrant women aged between 18 and 30 years participated in this study. They came from eight francophone countries in Africa and lived in Quebec for less than ten years. The results showed that rape was the main form of sexual violence for the participants. In addition to this, they enumerated other forms of violence more specific to their environment, such as female genital cutting and forced marriage. They mainly explained this violence by social factors. Thus, according to them, in African society, the victims are more blamed than the perpetrator, whether he is known or not. In addition to that, they considered as obstacles to their denunciation: the fear of breaking up the family, if the perpetrator is a close member or the husband, as well as the trivialization of certain forms of sexual violence. Regarding their perception of the psychological assistance, participants believed that it is reserved for «white» or «crazy people» and not very useful in African society. The assistance from the judicial system is presented as ineffective due to stereotypes about victims and subjectivity in the work of the police officers. We discussed all the study results with both our literature review and analysis framework. We also suggested recommendations for both research and social work intervention.
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Perspectives d'intervenantes sur les pratiques d'intervention à privilégier auprès des femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés

Kitoko, Elisabeth 17 April 2019 (has links)
Ce mémoire s’intéresse aux perspectives d’intervenantes/travailleuses sociales sur les pratiques d’intervention à privilégier auprès de femmes victimes de violence conjugale et présentant des troubles mentaux modérés. L’étude a été effectuée auprès de six intervenantes/travailleuses sociales issues de centres de différents services sociaux spécialisés de la région de Québec et possédant de nombreuses années d’expérience de travail avec des femmes victimes de violence conjugale et aux prises avec des troubles mentaux modérés. Les perspectives d’intervention de nos intervenantes reposent sur plusieurs approches, mais elles privilégient l’approche féministe puisque, selon elles, elle permet aux femmes de comprendre à la fois la dynamique et la cause sociétale de la violence conjugale à laquelle elles font face. Dans leur pratique quotidienne, les intervenantes participantes à notre étude estiment que les troubles mentaux des victimes sont mal diagnostiqués. Elles expliquent que les médecins en santé mentale traitent les symptômes de santé mentale des victimes sans vraiment tenir compte de la dynamique de violence conjugale dans laquelle elles vivent. Ce qui nous permet de déduire qu’actuellement l’approche médicale prend le dessus sur l’approche psychosociale et que les répercussions de la violence conjugale sur les victimes sont catégorisées comme de simples problèmes de santé mentale. L’exploration et l’analyse des résultats des avis des intervenantes confirment d’une part, que les conséquences sur le plan de la santé mentale sont inhérentes au vécu de victimisation et qu’une portion non négligeable des femmes victimes de violence conjugale développeront des troubles mentaux dans ce contexte; d’autre part, ils montrent que la collaboration entre les professionnels en santé mentale (médecins et psychiatres) et les intervenantes des centres spécialisés en violence conjugale est essentielle pour bien cerner cette problématique et mieux répondre aux besoins des femmes violentées. / This research focuses on perspectives of intervention practices for victims of domestic violence, with moderate mental health disorders. It was conducted among six social workers from various centers, specialized in social services in the Quebec City region, who possessed many years of experience working with victims of domestic violence affected by moderate mental health disorders. The perspectives of intervention emanating from our participants, were based on several approaches. They prioritized the feminist approach, because, from their point of view, it allows women to understand both the dynamics and societal causes of the domestic violence they face. In their daily practice, the participants of our study believe that the mental disorders of the victims are misdiagnosed. They explain that mental health physicians treat victims' mental health symptoms without really considering the dynamics of the domestic violence in which the victims live. This allows us to deduce that currently, the medical approach is taking over the psychosocial approach, and that the repercussions of domestic violence on victims are categorized as simple mental health problems. The exploration and analysis of the results of the participants’ opinions confirm, on one hand, that the mental health consequences are inherent in the victimization experience and that a significant portion of the women victims of domestic violence will develop mental disorders in this context. On the other hand, they show that collaboration between mental health professionals (doctors and psychiatrists) and the professionals of centers specialized in domestic violence, is essential to properly understand this problem and better respond to the needs of abused women.
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La contribution des centres ressources à la réduction de la pauvreté des femmes monoparentales de la ville de Québec /

Gahongayire, Odette. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2007. / Bibliogr.: f. 95-104. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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La réinsertion sociale au féminin : étude du point de vue des femmes marginalisées à l'égard des services du Centre Femmes aux 3A

Tessier-Juneau, Marie-Pier 18 October 2022 (has links)
Au cours du XXe siècle, plusieurs publications ont fait naître des réflexions sur les changements à apporter dans la réinsertion sociale des contrevenantes (Bertrand, 2002). Toutefois, peu de distinctions au sein des écrits existent entre le retour en collectivité des hommes et des femmes malgré la présence de divers obstacles oppressants (inégalités des genres, l'exposition à la violence, etc.) qui freinent, spécifiquement, le retour en communauté des femmes. Une grande majorité des recherches sur le sujet se limite généralement aux contrevenants et généralisent leurs conclusions à l'ensemble des personnes en démarche de réinsertion sociale, laissant de côté les particularités qui distinguent la réalité des femmes (Gagnon, 2006). Il apparait donc pertinent de documenter la réinsertion sociale des femmes au Québec, telle que vécue par celles-ci, afin d'appréhender leurs réalités, comprendre leurs trajectoires et leurs besoins et explorer différentes pistes d'action à promouvoir dans leurs parcours. L'intersectionnalité et la phénoménologie proposent d'explorer la réalité des femmes ayant des besoins de réinsertion sociale en tenant compte de la singularité de chaque femme, ainsi que de la pluralité des expériences de violence et d'oppression selon leurs perspectives et compréhensions. En collaboration avec le Centre Femmes aux 3A, un organisme offrant des services à des femmes en démarche de réinsertion sociale, le discours de douze usagères et quatre intervenantes a été approfondi lors d'une entrevue semi-structurée afin de mieux illustrer comment s'opère, concrètement, le processus de réinsertion sociale chez les femmes marginalisées par la délinquance. Les résultats des analyses démontrent que les trajectoires de victimisation et d'isolement social sont dépeintes comme des éléments nuisant à la sécurité émotionnelle, l'identité, l'appartenance et la compétence des femmes. La consolidation de ces besoins semble fondamentale pour accroître le pouvoir d'agir des usagères et permettre leur intégration sociale. Pour ce faire, accueillir ces femmes, apprendre à les connaitre et à les amener à se connaitre elles-mêmes, ainsi que leur donner accès à l'information sont tous des éléments phares à encourager au sein des interventions. Nos analyses démontrent qu'une redéfinition de la réinsertion sociale chez les femmes semble pertinente aux yeux des usagères elles- mêmes et des intervenantes. Une co-construction entre les différents acteurs permet de concrétiser ce processus, faciliter l'atteinte des objectifs de chacun et finalement, diffuser les différentes manières de remplir cette mission. Cette nouvelle conceptualisation doit s'inquiéter du continuum violence- oppression qui maintient les femmes en marge, promouvoir un partage des responsabilités au sein de la collectivité et finalement, miser sur la reprise du pouvoir d'agir des femmes. / During the twentieth century, many publications have brought out reflections concerning the changes to be made in the social reintegration of women offenders (Bertrand 2002). However, even today, the state of knowledge remains neglected in the literature. Not much distinction exists in the writings concerning the return of men and women to the community despite the presence of various structural issues (gender inequalities, exposure to violence, etc.) which specifically hinder the return to the community of women. A large majority of research on the subject is limited to offenders and generalizes their conclusions to all people in the process of social reintegration, leaving aside the particularities that distinguish the women reality (Gagnon 2006). It therefore appears relevant to document the social reintegration of women in Quebec, as experienced by them, in order to understand their realties, their trajectories, their needs, in order to promote different avenues in their reintegration efforts. Intersectionality and phenomenology propose to explore the reality of women with social reintegration needs taking into account the uniqueness of each woman, the plurality of experiences of violence and oppression according to their perspectives and understandings. In collaboration with the CF3A, an organization concerned with the women's reality in the process of social reintegration, the views of twelve women in this process of social reintegration and four workers has been analysed during a semi structured interview in order to better illustrate how, in concrete terms, the process of this reintegration operates among the women marginalized by delinquency. The results of the analyzes show that the trajectories of victimization and social isolation are depicted as elements that undermine women's emotional security, identity, belonging and competence. The consolidation of these needs seems fundamental to increase the women's power in this process and allow their social integration. To do this, welcoming these women, getting to know them and getting them to know themselves, as well as giving access to information are key elements to be encouraged within the interventions. Our analyses show that a redefinition of social reintegration among women seems relevant for the users themselves and for the workers. A collaboration between different actors makes it possible to define this process, to facilitate the achievement each one's objectives and finally, to disseminate the different ways of fulfilling this mission. The new conceptualization must be concerned with the violence-oppression continuum that keeps women on the margins, promote a sharing of responsibilities within the community and ultimately, focus on the empowerment.
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Étude sur la violence et le support social chez les jeunes couples

Poulin, Stéphanie 03 March 2021 (has links)
Peu d ’études examinent la relation entre la violence et le support social chez les jeunes couples. Le but de la présente recherche vise à étudier l’usage des conduites violentes et le support social chez les jeunes adultes québécois. Cent quatre-vingt-un étudiants répondent à des questionnaires concernant la fréquence de recours à des conduites violentes au sein de leur couple, la disponibilité perçue et la satisfaction ressentie vis-à-vis leur support social. Les résultats suggèrent qu’il y a une faible corrélation négative et significative entre le nombre de gens consultés et le nombre de conduites violentes physiques et physiques mineures de la part du partenaire amoureux. Il n’y a pas de différence sexuelle significative concernant le nombre de gens consultés pour de l’aide et la satisfaction vis-à-vis l’aide reçue. Finalement, il y a trois corrélations négatives et significatives qui appuient faiblement que plus une personne est satisfaite du support qu’elle a, moins il y a des conduites violentes dans son couple.
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Les sens attribués à la justice selon les victimes de violence sexuelle dans un contexte de dénonciation numérique

Harvey Labbé, Gabrielle 27 January 2024 (has links)
Ce mémoire se veut une étude exploratoire portant sur les sens de justice attribués selon les victimes de violences sexuelles ayant participé à un mouvement de dénonciation numérique. La présente étude tente de compléter les connaissances déjà présentes sur les mouvements de dénonciation numérique en explorant les perceptions des victimes ayant participé au mouvement. Plus précisément, l'objectif principal est de comprendre l'influence, s'il a lieu, entre les perceptions du système de justice, la participation à un mouvement de dénonciation numérique ainsi que les sens donnés au concept de justice dans sa pluralité. La théorie tridimensionnelle de la justice par Nancy Fraser est utilisée comme cadre théorique. Les résultats de la présente étude sont analysés en considérant les différents types de justice élaborés par Fraser soit les notions de reconnaissance, de distribution et de représentation politique. Étant basé sur une méthodologie qualitative et à l'aide d'entrevue semi-dirigée, huit personnes furent rencontrées. L'analyse des résultats de notre étude permet d'explorer, d'abord 1) la perception et les motivations des répondants face à la dénonciation numérique des violences sexuelles; ensuite, 2) les attentes et les obstacles face à la dénonciation judiciaire en matière de violences sexuelles et, enfin, 3) les sens de considération, de sécurité et d'empowerment attribués à la justice par les répondants. Les résultats permettent de mieux comprendre l'utilisation des médias sociaux et de percevoir que l'utilisation des mouvements de dénonciation numérique semble ne pas représenter une substitution au système de justice pénale. Notamment, les deux espaces de dénonciation comprennent des distinctions, mais aussi des similarités qui peuvent répondre à différents besoins des victimes à ce qui a trait à la dénonciation des violences sexuelles.
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La maternité en contexte de violences interpersonnelles et de trouble de santé mentale : l'expérience des mères au sein des services publics

Rochefort, Émilie 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 13 décembre 2023) / Appartenant au champ d'intérêt du travail social, cette étude qualitative s'intéresse plus précisément à l'expérience des mères ayant vécu des violences interpersonnelles et vivant avec un trouble de santé mentale [TSM] dans leurs rapports avec les services publics. De fait, elle vise à répondre aux questions suivantes : Dans leurs rapports avec les services publics, quels sont les défis rencontrés par les mères ayant reçu un ou des diagnostics en santé mentale et ayant vécu des violences interpersonnelles ? Quelles ont été leurs stratégies mobilisées, dans leurs rapports avec ces institutions, pour répondre à leurs besoins et à ceux de leurs enfants ? L'approche féministe intersectionnelle, comme cadre théorique, permet de considérer le système patriarcal comme une construction sociale dans laquelle interagissent les différentes formes d'oppressions. Dans le cas de ce travail, les systèmes d'oppression principaux sont ceux du sexisme et du sanisme. Cette posture permet d'observer un processus de reproduction des inégalités à l'intérieur même des services publics. Cette recherche suggère donc que les mères victimes de violences interpersonnelles et vivant avec un TSM se retrouvent à l'intersection d'au moins deux systèmes d'oppression, dans une société patriarcale, qui se manifestent également au sein même des services publics qu'elles fréquentent. Il est considéré que le fait de vivre plusieurs formes d'oppressions engendre des conséquences et des expériences particulières dans la vie des mères qui les subissent. Les résultats permettent d'exposer la complexité des expériences des mères victimes de violences interpersonnelles et vivant avec un TSM à travers leurs parcours au sein des services publics. Différentes trajectoires sont donc exposées, révélant les rapports qu'entretiennent ces mères avec les différents secteurs publics impliqués dans leur vie, tels que la protection de la jeunesse, le système de justice, le secteur psychiatrique et le milieu communautaire. Les résultats mettent également de l'avant les stratégies mobilisées par les mères afin de répondre à leurs besoins ainsi qu'à ceux de leurs enfants à travers leurs parcours. Les perspectives pour la recherche et la pratique y sont présentées abordant l'importance que les connaissances en matière de violences interpersonnelles sexistes et de santé mentale soient davantage répertoriées et que les intervenant$.$es impliqué$.$es dans la vie de ces mères soient mieux informé$.$es et outillé$.$es sur cette réalité complexe. / Belonging to social work's field, this qualitative study focuses more specifically on the experiences of mothers who have experienced interpersonal violence and living with a mental health disorder [MHD] in their relationship with public services. In fact, this work aims to answer the following questions: In their dealings with public services, what are the challenges encountered by mothers who have received one or more mental health diagnoses and who have experienced interpersonal violence ? What strategies have they adopted, in their relations with these institutions, to meet their needs and those of their children? The approach of intersectional feminism as a theoretical framework makes it possible to consider the patriarchal system as a social construction in constant interaction with the oppression systems, in the case of this work the main oppression systems are those of sexism and sanism. This posture makes it possible to observe a reproduction of inequalities within public services themselves. This research therefore suggests that mothers who are victims of interpersonal violence and living with an MHD find themselves at the intersection of two oppression systems, in a patriarchal society. This position would engender consequences and experiences in the women's lives, which are reproduced within the very public services they frequent. Because of the results it is possible to expose the complexity of the experiences of mothers who are victims of interpersonal violence and living with an MHD through their journeys within public services. Different trajectories are therefore exposed revealing the relationships that they maintain with the various public sectors involved in their lives, such as Youth protection, justice system, psychiatric sector and community services. Results also highlight the strategies used by mothers to meet their needs and those of their children throughout their journeys. Perspectives for research and practice are presented addressing the importance that gender-based violences and mental health knowledge can be better documented and also that the intervenants involved in these mothers' lives can have better access to that knowledge and have better formations on this complex reality.
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Tracer son chemin : la transition à la vie adulte des femmes ayant expérimenté l'itinérance

Lapointe, Frédérique 14 December 2019 (has links)
Certains groupes de la population sans domicile fixe sont identifiés comme particulièrement vulnérables. Les femmes et les jeunes adultes en font partie. En plus d’être spécifiquement touchées par certaines formes d’adversité au courant de leur vécu de rue, ces franges minorisées des populations en situation d’itinérance sont rarement représentées dans les politiques sociales et les dénombrements entourant ce phénomène. Le but de cette recherche est de faire entendre les voix de femmes ayant expérimenté l’itinérance sur la façon dont elles vivent ou ont vécu leur transition à la vie adulte. Prenant appui sur la perspective intersectionnelle socioconstructionniste, cette étude a cherché à éclairer leur expérience et leur compréhension de leur situation, tout en mettant en lumière les mécanismes d’oppression et les stratégies de résistance présents dans leur parcours. Misant sur une approche narrative, cette recherche qualitative a été réalisée par le biais d’entretiens individuels auprès de cinq jeunes femmes afin de recueillir le récit personnel de leur passage à la vie adulte. Ainsi, le parcours singulier de chacune de ces femmes de même que les similitudes et les différences entre leurs situations respectives ont été analysées pour mieux comprendre leurs expériences semblables et variables de l’itinérance au cours du passage à la vie adulte. Les résultats décrivent des parcours faits de départs, de nouvelles rencontres et de prises de décisions menant vers diverses situations de revenus et d’hébergement. Au-delà des interprétations qu’elles font de leur vécu respectif, les participantes éclairent les mécanismes d’oppression auxquels elles sont confrontées, incluant diverses formes de mise à l’écart et de violence, ainsi que les stratégies qu’elles emploient pour améliorer leur sort. / Some groups of the homeless population are identified as particularly vulnerable. Women and young adults are part of them. In addition to being specifically affected by certain forms of adversity when they are on the streets, these minority fringes of homelessness are rarely represented in social policies and are not included in the numbers regarding this phenomenon. The purpose of this research is to put forward the experience of transition to adulthood of women who experience, or have experienced, homelessness. Drawing on the intersectional socioconstructionist perspective, this study sought to shed light on their path and understanding of their situation, while highlighting the mechanisms of oppression and the strategies of resistance. Using a narrative approach, this qualitative research was conducted through individual interviews with five young women. Thus, each of these women's unique pathways as well as the similarities and differences between their respective situations were analyzed to better understand their similar and variable experiences of homelessness during the pathway of adult life. The results describe journeys made of departures, new encounters and decision-making leading to various income and housing situations. Beyond the interpretations they make of their experiences, the participants shed light on the oppression mechanisms they face, including various forms of exclusion and violence, as well as the strategies they employ to improve their lives.

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