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Karl Mannheim et la question des intellectuels sous la République de Weimar

Hébert, Kavin January 2006 (has links)
Cette thèse de doctorat se penche sur la contribution de la pensée sociologique de Karl Mannheim (1893-1947) à la question des intellectuels sous la République de Weimar. L’objectif de notre recherche est de montrer que la sensibilité de Mannheim à l’égard de la détresse spirituelle et de la précarité matérielle des intellectuels allemands constitue le fil conducteur de sa pensée sociologique de 1921 à 1933. À cet effet, le concept d’intelligentsia sans attaches occupe une place centrale dans notre analyse, car il permet à Mannheim d’expliquer cette détresse sur le plan sociologique et de repenser les fondements de l’autonomie politique des intellectuels. Notre démarche méthodologique privilégie une histoire intellectuelle qui fait ressortir dans notre analyse une tension heuristique entre d’une part, la signification du concept d’intelligentsia sans attaches dans le cadre de l’histoire de la crise d’autonomie des intellectuels allemands dans le premier tiers du XXe siècle et d’autre part, les implications théoriques de ce concept dans le développement de la pensée sociologique de Mannheim. La tension entre l’étude du contexte historique et celle de l’évolution de l’oeuvre de Mannheim se reflète dans la structure de la thèse qui se divise en deux grandes parties : 1- Les deux premiers chapitres délimitent le contexte historique qui a présidé l’émergence du concept d’intelligentsia sans attaches. Dans le premier chapitre, nous situons le concept en question dans le contexte du déclin de l’hégémonie culturelle de la bourgeoisie éduquée allemande ("Bildungsbürgertum") et de l’émergence d’une nouvelle génération d’intellectuels gravement affectée par la crise économique des années 1920. Le deuxième chapitre fait état des premiers débats théoriques et des controverses politiques qui sont à l’origine de la sociologie des intellectuels au début du XXe siècle. Une attention particulière est portée à deux sociologues importants, Max et Alfred Weber, parce qu’ils contribuent à problématiser la question du statut politique des intellectuels weimariens et inspirent à Mannheim le concept d’intelligentsia sans attaches. 2- Les trois autres chapitres font état de l’évolution du concept d’intelligentsia sans attaches dans les écrits sociologiques de Mannheim. Le troisième chapitre met en lumière la première ébauche de la théorie sociologique des intellectuels dans sa thèse d’habilitation (1925). En imputant les origines historiques des intellectuels sans attaches aux penseurs conservateurs du début du XIXe siècle, Mannheim s’intéresse à la première crise existentielle qui déchira l’intelligentsia allemande, partagée entre la nécessité de s’engager en politique ou de s’enfermer dans un idéal culturel apolitique. Dans le quatrième chapitre, nous voyons que le concept d’intelligentsia sans attaches devient le nerf du programme politique que Mannheim élabore dans son célèbre ouvrage "Ideologie und Utopie" (1929) dans le but de consolider l’autonomie de l’intelligentsia allemande. Dans le cinquième chapitre, nous analysons comment un tel projet est aux prises avec des contradictions que le sociologue est incapable de résoudre dans les dernières années de la République de Weimar. Ces contradictions concrétisent l’échec du concept d’intelligentsia sans attaches dans sa tentative de devenir un modèle d’autonomie pour les intellectuels allemands.
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La philosophie des formes symboliques dans le champ des sciences de la culture : principes de conceptualisation et d'interprétation chez Ernst Cassirer

Pugliese, Maude January 2010 (has links) (PDF)
L'objectif principal de ce mémoire est de proposer une interprétation du système conceptuel développé par Ernst Cassirer dans sa Philosophie des formes symboliques, de manière à en relever la fonction et la valeur pour les sciences de la culture. Pour y arriver une approche comparative est employée. La conception de Cassirer à propos de la fonction et de la valeur du concept -en particulier des concepts mathématiques -en sciences de la nature est d'abord analysée et ensuite prise comme représentant le positionnement épistémologique général de Cassirer, valide pour tous les types de connaissance proprement scientifique. Par la suite, ce positionnement épistémologique est mobilisé comme point d'appui et hypothèse pour analyser les fonctions ainsi que la valeur qu'ont les concepts de formes symboliques pour une connaissance scientifique des phénomènes de culture, c'est-à-dire des phénomènes de constitution de signification. La conclusion tirée de cette étude est que le système cassirerien des formes symboliques, couplé à une méthode d'interprétation appropriée que Cassirer développe en s'inspirant des théories de la mesure, consiste en une méthode d'analyse de la culture, mais ne parvient pas à expliciter adéquatement les relations qui font le mouvement historique de la culture. Suite à ce constat, quelques axes futurs de recherches pouvant permettre de compléter le système des formes symboliques de façon à combler cette lacune sont identifiés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ernst Cassirer, Formes symboliques, Épistémologie, Sciences de la culture, Sociologie de la culture, Constitution des significations.
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Sozialinnovatives Wissen in der Wissensgesellschaft /

Roßmanith, Birgit. January 2003 (has links)
Diss.--Saarbrücken, 2003. / Bibliogr. p. 275-284.
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Émile Durkheim et Marcel Mauss

Morin, Dominique, January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Université Laval, 2003. / Titre de l'écran-titre (visionné le 29 novembre 2004). Bibliogr. Publié aussi en version papier.
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Sens de l'existence et société : recherche théorique et épistémologique sur le sens social de l'existence

Simard, Steve 17 April 2018 (has links)
Ce mémoire se veut une recherche exploratoire visant à établir des bases théoriques et épistémologiques, tant sur des plans philosophiques que sociologiques, pour l'étude du sens de l'existence et ses rapports avec le monde social. L'existence et le sens sont d'abord analysés de manière à situer ce qui fonde le social et à comprendre ce qui est sous-jacent à la représentation. Notre vision du sens de l'existence est ensuite exposée, donnant une large place à l'exploration, au dépassement et à l'évolution, elle sert en outre de point de référence pour l'interprétation des différentes représentations sociales du sens de l'existence. L'analyse se resserre enfin sur les manières dont on se construit une représentation pour culminer dans ses rapports avec la société, voyant dans la culture un champ d'interactions entre unités idéelles où se dessinent un ou des courants sociaux dominants. Il en ressort du mémoire des bases pour une théorique sociologique se centrant sur la représentation, qui comprend essentiellement la société et son devenir à partir des finalités et des valeurs collectives qui en découlent.
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Les obstacles épistémologiques et l'origine sociale

Aberouch, Mohamed 25 April 2018 (has links)
Il est facile de constater que la connaissance scientifique est fort peu présente dans les explications que les élèves donnent aux phénomènes naturels. Ils nous livrent des modèles spontanés qui sont des représentations préscientifiques dont on ne tient pas encore compte dans l'élaboration de stratégies pédagogiques. Ces représentations pré-scientifiques sont aussi appelées obstacles épistémologiques que G. Bachelard a classés, dans son livre intitulé "La formation de l'esprit scientifique", en plusieurs catégories: l'expérience première, la généralisation hâtive, le substantialisme, l'animisme, le mythe de la digestion, la libido, l'obstacle verbal, l'obstacle unitaire, l'obstacle pragmatique et l'obstacle quantitatif. Ces obstacles, qui sont des représentations de la réalité, résultent d'un mécanisme complexe interactionnel et cybernétique entre l'individu et son milieu ambiant. Et vu la diversité des milieux sociaux et de leur influence sur le développement intellectuel, il serait logique de s'attendre à ce que ces obstacles soient colorés d'une teinte sociale. C'est pourquoi notre hypothèse prévoyait la variation des obstacles épistémologiques selon l'origine sociale des individus. Dans notre recherche nous nous sommes adressés à des élèves de la septième année - sciences expérimentales (au Maroc) appartenant à deux origines sociales: le milieu favorisé et le milieu défavorisé. La méthode utilisée pour la cueillette des données consiste à interviewer un certain nombre d'élèves individuellement sur des thèmes nécessitant pour leur explication des notions de biologie traitées au cours des études secondaires. Nous avons aussi administré un questionnaire pour avoir des indices supplémentaires. L'analyse des réponses qui nous ont été fournies a montré que les élèves issus des deux milieux sociaux différents manifestent tous des obstacles épistémologiques. L'obstacle verbal, l'expérience première et l'obstacle unitaire sont communs aux élèves et se manifestent indépendamment de l'origine sociale. Cependant les élèves issus du milieu fortuné ont légèrement tendance à manifester l'obstacle verbal et l'obstacle unitaire plus que ne le font leurs confrères du milieu défavorisé, et c'est l'inverse pour l'expérience première. La généralisation hâtive constitue l'obstacle qui fait le plus de différence entre les groupes d'élèves, car il semble lié aux conditions du milieu favorisé. Les différences en termes d'obstacles, selon l'origine sociale, paraissent alors minces et notre hypothèse n'a été que partiellement confirmée. Peut-être n'avons-nous pas choisi de bons thèmes à exploiter? Ou peut-être aussi que la faiblesse des différences est liée à la complexité des phénomènes sociaux que nous avons abordés. Il est évident que nous ne pouvons pas extrapoler les résultats obtenus à l'ensemble de la population des élèves du secondaire car, d'une part, le nombre d'élèves intéressés par la recherche est très restreint è cause des exigences de la méthodologie employée et d'autre part, à cause de la difficulté de l'analyse des réponses, puisque certains obstacles sont liés comme par exemple la généralisation hâtive et l'expérience première. Au point de vue fréquence il est important de souligner que l'obstacle verbal est le plus fréquent, suivi de l'expérience première, puis de l'obstacle unitaire et de la généralisation. Nous avons eu l'occasion de rencontrer d'autres obstacles qui ne se sont manifestés que très faiblement. C'est le cas de la libido, du substantialisme, de l'animisme et du pragmatisme. Peut-être les thèmes choisis ne constituent-ils pas des occasions de manifestations de ce type d'obstacles. Au terme de cette étude il est utile de retenir que la connaissance chez nos élèves est entravée par plusieurs obstacles malgré l'enseignement des sciences. Il serait alors d'un grand intérêt de tenir compte de cette situation dans notre enseignement. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Le domaine des recherches. L'émergence et le développement des bioénergies comme cadre de production de connaissances / The Quest for the Oily Grail : The emergence of a research area on bioenergy and its role in the production of knowledge

Tari, Thomas 14 December 2015 (has links)
Un rattachement ou une formation disciplinaire, pas plus que la relation à des espaces de travail et des instruments spécialisés, ne suffisent seuls à définir une culture scientifique. Ce sur quoi des chercheurs issus d’horizons divers travaillent, construit un mode singulier de conception de leurs activités, pratiques et rapport au monde. Leur réussite est irrémédiablement liée à un sujet, à la fortune que rencontre celui-ci comme innovation dans un contexte social qui le borne et qu’il crée simultanément. Comment s’organise cette (re)conversion vers une nouvelle thématique, alors que l’évolution des modes de financement privilégie aujourd’hui précisément ce cadrage ? Cette thèse propose une enquête sur la notion de « domaine de recherche », que nous définissons a priori comme le cadre des interactions entre l’activité professionnelle de chercheurs et la société autour d’un thème partagé ; elle défend sa dimension épistémique.Ce manuscrit décrit en parallèle le développement des bioénergies, une des principales formes d’énergie dites renouvelables ou encore durables, issue de la biomasse, ses acteurs et leurs jeux d’actions, dans un contexte de forte incitation à conduire une transition énergétique globale, mais aussi de controverses sociales vives. Les deux objectifs de cette thèse convergent :décrire le style de pensée inhérent à un domaine de recherche particulier est nécessaire à l’appréhension, au-delà des seuls discours et promesses, des modes effectifs de développement d’une innovation (ici la mobilisation à grande échelle de végétaux, microorganismes ou déchets pour produire des biocarburants) et donc in fine, à l’évaluation par tout un chacun, de sa pertinence. / Neither academic training within scientific disciplines, nor the daily work in the lab involving specialised equipments, define alone a scientific culture. What diverse researchers from various backgrounds work on, builds a specific way of designing their own activities, practices and relationships with the world. Their individual success is irrevocably bound to a subject, to its fortune as an innovation within the boundaries of a social context it simultaneously changes. How do they perform this (re)conversion to a new domain, as funding agencies nowaday favor this thematic framing? This thesis proposes an investigation into the notion of “research area”, which we a priori define as the frame of interactions between the professional activity of researchers and society around a shared theme; it stands up for its epistemic dimension.This manuscript parallelly describes the “bioenergy” development, a major form of renewable or sustainable energy derived from biomass, its social actors and their interrelations, as strong incentives towards a global energy transition meet sharp social controversies. The two objectives of this thesis meet: describing the inherent style of thinking within a particular research area is required to grasp, beyond the hopes and promises, the actual patterns of development of an innovation (in this case, the large-scale mobilisation of plants, microorganisms or waste to produce biofuels) and thus, ultimately, to collectively evaluate its relevance.
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Les sociologies de la connaissance de Norbert Elias & Günter Dux comme outils (re) constructifs du concept de psychogenèse : pour une critique socio-historique de la notion de « nature créatrice » / The sociologies of knowledge of Norbert Elias & Günter Dux as (re) constructive tools of the concept of psychogenesis : for a socio-historical critique of the notion of "creative nature"

Sierra, David 02 July 2018 (has links)
Ce travail propose un ensemble d’analyses sociogénétiques et psychogénétiques, fondées sur les sociologies de la connaissance de Norbert Elias et Günter Dux, portant sur les conséquences qui découlent de l’utilisation de causes premières dans l’explication des phénomènes du monde. L’enjeu de l’analyse, en termes généraux, a consisté en rendre visible le fait que la structure de la logique, en tant que produit des processus psychogénétiques, et lorsqu’elle n’a pas été réorganisée en termes systémiques par les transformations sociogénétiques de la modernité, a conduit dans le passé de nos sociétés à revêtir les causes premières de caractéristiques subjectives. Le concept de « nature » dans l’Allemagne du XVIIIe siècle, forgé et utilisé par la philosophie et le naturalisme, en est un exemple clair. Nous illustrons à travers nos analyses le fait que, grâce à la structure de la logique, la « nature » était « créatrice » dans la vision du monde des membres de la société allemande de l’époque, c’est-à-dire, une entité dotée d’intentionnalité et de capacité d’action.À la croisée de la sociologie de la connaissance et de l’épistémologie historico-génétique, l’enquête porte, dans un premier temps, sur la place occupée par le concept de « nature » dans les systèmes philosophiques d’Emmanuel Kant et de Johann Herder, afin de retrouver son fondement subjectiviste et les limitations qu’il imposait, à l’époque, à la construction de l’explication séculaire de l’esprit. Puis, dans un deuxième temps, nous illustrons quelques transformations importantes de la structure de la logique, tant dans la théorie biologique et psychologique du XIXe siècle que dans la psychologie et la sociologie du XXe siècle, ayant conduit à l’exploration systémique de la cognition à travers le concept de « psychogenèse ». Ces éclaircissements instaurent la possibilité, selon nous, d’envisager la construction de modèles scientifiques ayant comme but, entre autres, de surmonter l’opposition « nature/culture » qui affecte de nos jours la théorie de la connaissance. / This work proposes a set of socio and psychogenetic analyzes, based on the sociologies of knowledge of Norbert Elias and Günter Dux, on the consequences that arise from the use of primary causes in the explanation of the phenomena of the world. Our challenge, in general terms, has been to make visible that the structure of logic, as a product of psychogenetic processes, has led in the past of our societies to invest primary causes of subjective characteristics, when it has not been reorganized into systemic terms by modernity’s sociogenetic transformations. The concept of "nature", forged and used by philosophy and naturalism in eighteenth-century Germany, is a clear example. We illustrate through our analyzes that, due to the structure of logic, "nature" was "creative" in the world view of the members of the German society of the time, that is to say, an entity with intentionality and ability to act.At the crossroads of historico-genetical epistemology and the sociology of knowledge, the inquiry begins with the place of the concept of "nature" in the philosophical systems of Emmanuel Kant and Johann Herder, in order to find its subjectivist foundation and the limitations it imposed, at the time, to the construction of a secular explanation of the mind. Then, in a second step, we illustrate some important transformations in the structure of logic, as much in the nineteenth-century biological and psychological theory as in the psychology and sociology of the twentieth century, leading to the systemic exploration of cognition through the concept of "psychogenesis". These clarifications establish the possibility, in our opinion, of considering the construction of scientific models whose aim, among other things, is to overcome the opposition "nature / culture" which affects today the theory of knowledge.
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Connaissance et société chez Norbert Elias : contribution à une théorie dialectique de la société

Desbiens, Patrick 05 December 2018 (has links)
Figure encore largement incomprise, Norbert Elias est d’abord connu pour sa théorie sur le processus de civilisation. Or, il a consacré tout autant ses efforts dans l’élaboration d’une théorie de la connaissance sociologique qu’à l’observation empirique de la réalité sociale. Réfléchir sur l’essor et la possibilité des sciences de la nature ainsi que des sciences sociales et humaines lui permet de poser les jalons d’une véritable sociologie scientifique qui servirait à orienter l’activité des individus vivant en société vers les lieux utopiques de la vie harmonieuse. Ses observations empiriques sur la société de cour et sur la dynamique de l’Occident ont servi à mettre à l’épreuve sa théorie de la société des individus, dans laquelle la société est comprise comme un processus configurationnel envisagé sur le très long terme. Cette théorie institue les principes fondamentaux de la « société ce processus », principes qui serviront de guide à ses réflexions sur la possibilité de la connaissance sociologique scientifique. Comme toute connaissance qui se veut scientifique se construit à partir des caractéristiques de son objet, je réponds en premier lieu dans ce mémoire à la question « qu’est-ce que la société selon Norbert Elias? ». Dans un deuxième temps, à partir de sa définition de la société, j’examine pourquoi il se sent autorisé à affirmer avec conviction que sa sociologie peut se qualifier de scientifique. Autrement dit, j’expose ce qui rend possible selon l’auteur la capacité à observer les processus sociaux « du dehors » de la société. Parce que là est le nœud du problème : c’est toujours de l’extérieur de la société qu’il est possible de l’observer scientifiquement. En analysant ces deux aspects, je réponds ultimement à la question « qu’est-ce que la connaissance sociologique selon Norbert Elias? ».
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Les représentations sociales du politique: une analyse sémantique de l'idéologie nationale fédéraliste québécoise durant les deux périodes référendaires

Andre, Morgane 10 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous proposons l’étude des représentations sociales du politique dans la presse quotidienne. Notre objet d’étude est le sens de la nation au Québec dans une période historique où la notion idéologique de nation s’avère un cadre de référence en profonde mutation dans de nombreuses sociétés. Plus particulièrement, nous voulons nous situer au centre des tensions à propos de la représentation sociale nationale en prenant comme observatoire un travail idéologique fédéraliste par des Québécois, qui à la fois se posent comme promoteurs de la nation, et visent une intégration dans un autre espace national et juridique : le Canada. Les résultats de cette étude qualitative sont issus d’une analyse sémantique du discours éditorial du journal La Presse. Nous avons ainsi examiné les différentes catégories de connaissance mobilisées lors de l’évocation de l’espace national, ainsi que la façon dont elles sont organisées au sein du discours lors des deux périodes référendaires, soit en 1980 et 1995. C’est donc dans le cadre d’une sociologie de la connaissance journalistique que nous menons cette étude. Le discours social, à partir de l’étude des théories des représentations sociales et de la sociologie des contenus médiatiques, ne peut se considérer qu’à travers l’ensemble des relations sociales dont il est le produit. Nous nous attachons ici à définir d’une part les spécificités du discours éditorial, et d’autre part les différentes catégories de connaissances utilisées dans notre corpus qui font sens. On perçoit alors, grâce à une description diachronique, l’évolution des représentations sociales ayant a trait à l’espace national québécois entre les deux périodes étudiées. Après avoir défini ce dont on parle lorsqu’il est question de l’espace national, nous nous emploierons à analyser la façon dont ce discours est organisé. Ainsi, nous mettons en avant d’une part, les différentes formes discursives, rhétoriques et argumentatives, mises en place dans le but de persuader et de justifier l’action (le rejet des deux référendums, et l’adhésion aux promesses de renouvellement du fédéralisme), et d’autre part la logique discursive mobilisée consistant à placer la nation comme un objet politique rationnel ou non. En effet, le discours éditorial nous permet de mettre au jour une organisation cognitive de la connaissance, qui à quelques nuances près, est structurée de façon manichéenne entre le rationnel (l’éditorialiste, le fédéralisme, l’économique, l’universalisme, la raison de sens commun) et l’irrationnel (le souverainisme, ses dirigeants n’étant que des rêveurs et des passionnés), se plaçant dès lors dans un rapport de communication politique, plus proche de la propagande que de l’exemplarité réflexive que pose le discours éditorial. / In this paper we will look at socio-political roles in the daily media. The objective of this study is to understand the meaning of national space in Quebec during a historical period of transformation that was taking place in numerous societies. More specifically, we aim to examine the conflict at the heart of the nation’s social role, from the perspective of an ideological federalist work by the Quebecois, who see themselves as promoters of their nation while simultaneously integrated in Canada’s national jurisdiction. The results of this qualitative study come from a semantic analysis of editorial articles from the newspaper La Presse. We have analyzed the different categories of information made available while the national space movement was taking place, as well as how they were organized around views during two referendums in 1980 and 1995. This study is therefore created in a context of socio-journalistic information. The social view points, derived from the study of social roles and sociology in the media, can only be considered in the context of the network of social relationships of which they are a product. Here we are trying to define the meaning of the specifications in editorial views, as well as the various areas of knowledge used in this text. Thanks to a diachronic description we can look at the evolution of social roles within Quebec’s national space between the two periods of time studied. Once we’ve defined our subject concerning national space, we will then analyze the way in which the views are structured. Through this process of identifying the different types of view; rhetorical and argumentative, created to persuade and justify the action (the rejection of the two referendums, and the adhesion to promises of renewed federalism), and the logic of the views used to show the nation as a rational political focus or not. Definitively, the editorial views help us to shed light on the cognitive organization of knowledge, which is almost mechanically structured between the rational (editorialism, federalism, economics, universalism, accepted social thinking) and the irrational (souverainism, having only dreamers and idealists as leaders), situated, since then, in a political debate more resembling propaganda than an admirable initiative proposed by editorial views.

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