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Parcours des usages de drogues en France : observation et analyse démographique

Nicolas, Cauchi-Duval 20 November 2009 (has links) (PDF)
L'épidémie de SIDA a impliqué, au milieu des années 1980, une accélération de la réorientation des politiques publiques à l'égard des usagers de drogues. Elle a notamment conduit à la mise en place d'un système de soins chargé d'accueillir les toxicomanes. Indirectement, cela a permis de bénéficier de nouvelles sources de données qui ont autorisé une meilleure connaissance du phénomène d'usage de drogues. Néanmoins, les parcours d'usage ne peuvent que rarement être étudiés. Soit les sous-populations sont non représentatives de l'ensemble des usagers de drogues, soit le mode de collecte biaise les indicateurs qui peuvent être obtenus. Nous avons donc d'une part présenté la sélection opérée sur les différentes sous-populations d'usagers de drogues et proposé les méthodes de collecte qui éviteraient de telles sélections. D'autre part, nous avons élaboré, à partir des principes de l'analyse démographique, une estimation des biais induits par l'utilisation d'enquêtes en population générale afin de nous assurer de leur possible utilisation. Il semble que les biais sont assez faibles pour que puissent être réalisées des études qui n'en souffrent pas trop. Ce n'est toutefois que par le renouvellement de ce type d'enquêtes que les mesures pourront être affinées et nous en convaincre avec certitude. Il est toutefois dès à présent certain qu'une amélioration des données collectées est nécessaire pour comprendre la dynamique qui participe au renouvellement des sous-populations d'usagers de drogues. Il est à ce jour évident que plusieurs types d'usage de drogues existent, mais aucune source de données ne permet en France de mesurer la modification d'un type d'usage à un autre.
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"Spécialistes par obligation" Des parents face au handicap mental : théories diagnostiques et arrangements pratiques

Eideliman, Jean-Sébastien 17 October 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse vise à comprendre les arrangements pratiques auxquels ont recours les familles lorsqu'elles sont confrontées aux difficultés d'ordre mental d'un enfant ou adolescent. Mon enquête ethnographique sur 42 familles de la région parisienne, complétée par des données statistiques locales et nationales, met l'accent sur les théories diagnostiques que les proches de l'enfant sont amenés à formuler pour expliquer, décrire et prévoir son comportement. Si ces théories sont largement influencées par les discours professionnels recueillis, elles sont au croisement d'enjeux multiples : rapports de force avec les professionnels de la santé, avec les professionnels du champ de prise en charge de l'enfance handicapée, enfin avec les membres de l'entourage de l'enfant. Démêler la relation entre ces enjeux et les théories diagnostiques permet de mieux comprendre les décisions prises par l'entourage de ces adolescents et la manière dont elles varient d'une configuration à l'autre.
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Convergences entre économie et sociologie autour du concept de réseau social

Barbié, Olivier 20 November 2010 (has links) (PDF)
Il est notoire que la relation traditionnelle entre économie et sociologie est le conflit. Mais je montre que l'importance de ce conflit est minorée par les économistes. Car si la sociologie, initialement positiviste, s'est construite par opposition à l'économie classique, l'ensemble des écoles économiques marginalistes se sont elles aussi construites par opposition à la sociologie positiviste. Lorsque le dialogue théorique existe, il passe par la sociologie économique. Certains voudraient assimiler la sociologie économique à une branche de la sociologie [Smelser, Swedberg, 1994]. Je montre que la forme traditionnelle prise par la sociologie économique passe par la reconstruction de l'autre science (et non la coopération) et que ce processus de reconstruction à mobilisé des auteurs de chaque camp, et pas seulement des sociologues durkheimiens. Actuellement, le pilier sociologique de la sociologie économique est fortement associé au courant de pensée gravitant autour du sociologue Mark Granovetter, et se réclamant de Max Weber [Smelser, Swedberg, 1994, repris par Steiner, 1999]. Ce courant de pensée se sent quelques affinités avec le courant institutionnaliste. Il a aussi été signalé des affinités avec les travaux d'Alan Kirman. [Steiner, 2005]. En sélectionnant trois concepts issus de la nouvelle sociologie économique (le capital social, l'encastrement social et le réseau social), je montre qu'en fait Alan Kirman représente ici de nombreux économistes. Sachant que les concepts de capital social et d'encastrement social peuvent se ramener au concept de réseau social, il est tentant de réduire l'étude des réseaux sociaux à la seule analyse des réseaux sociaux produite par les granovetteriens tels que Linton Freeman et Stanley Wasserman [Freeman, 2004]. Or, une ligne de clivage importante sépare la définition des réseaux qui les considère comme des objets réels (substantivisme) et la définition qui les considère comme de purs concepts mathématiques (structuralisme) [Mercklé, 2004]. Je montre que cette ligne de clivage a laissé des traces au coeur même de l'analyse des réseaux sociaux. Il est connu que l'approche structurale des réseaux est dominante, et représenté l'état le plus avancé de l'analyse des réseaux sociaux [Mercklé, 2004]. Mais si cette approche existe, c'est parce que les sociologues qui l'ont fondée (Harrison White et Mark Granovetter) ont identifié structure sociale et réseau social. Autrement dit, le point central de convergence entre économistes et sociologues n'est pas méthodologique (l'usage des réseaux sociaux définis structuralement) mais théorique (l'identification de la structure sociale à un réseau social). Je montre ensuite que l'économie des réseaux, largement initiée par Alan Kirman à partir des années 1990, s'inscrit dans une logique où le système des prix est déterminé par une structure sociale réticulaire. Parmi toutes les approches économiques qui utilisent le concept de réseau, l'économie des réseaux est donc celle qui est la plus proche de la sociologie de Harrison White et de Mark Granovetter. Je me suis alors attaché à retracer l'histoire de l'économie des réseaux, ce qui n'avait pas été fait jusqu'à ce jour. Une fois assuré que la sociologie économique contemporaine concentre l'essentiel des relations théoriques entre sociologie et économie, et que le lien le plus étroit unie d'une part la nouvelle sociologie économique, formalisée ou non par l'analyse des réseau sociaux, et d'autre part l'économie des réseaux, j'ai ensuite cherché à décrire cette proximité méthodologique et théorique, en auscultant les modèles mathématiques existants. L'économie des réseaux repose sur un formalisme apte à uniformiser l'écriture de la plupart des modèles économiques [Sanjeev Goyal, 2007]. Malheureusement, ce méta modèle n'a été que partiellement construit. Je me suis donc attaché à achever sa formalisation. Ensuite, j'ai vérifié que ce méta-modèle pouvait prendre en charge l'intégralité de l'analyse des réseaux sociaux. Le propos de la thèse est donc démontré : le concept de réseau social permet l'établissement d'une convergence méthodologique et théorique entre l'économie des réseaux et la sociologie structurale, que cette dernière soit formalisée selon l'analyse des réseaux sociaux ou non. Toutefois, ce résultat peut être étendu. Je montre en effet que les modèles d'Alan Kirman, typiques de l'analyse des réseaux, peuvent être traduits dans le langage de l'analyse complexe, y compris pour les modèles les plus proches de la sociologie. En appliquant le formalisme de l'analyse complexe à la théorie des marchés de Harrison White, je montre enfin que cette forme particulière de sociologie économique s'intègre parfaitement au cadre général de l'analyse systémique. La conclusion qui s'impose est que l'important rapprochement entre disciplines permis par l'analyse des réseaux sociaux fusionnée à la théorie des jeux au sein de la théories des jeux en réseaux (telle que pratiquée par l'économie des réseaux) n'est qu'une modeste partie des convergences bien plus importantes encore qui sont en train de se mettre en place entre sciences à travers l'émergence du paradigme de la complexité.
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Sfax : de la ville régionale au projet métropolitain

Ali, Bennasr 16 June 2006 (has links) (PDF)
A l'aube de la mondialisation, Sfax donne l'image d'une ville qui n'a cessé de cumuler les retards : un aménagement urbain déficient sous les effets conjugués de l'absence de politique volontariste et de l'irréalisme des documents d'urbanisme utilisés jusqu'ici et un tissu économique principalement industriel et de services en perte de vitesse. Soumise sous diverses mutations urbaines et économiques, dont une grande partie reste très mal maîtrisée, la ville de Sfax connaît un essoufflement manifeste et paraît aujourd'hui comme faiblement compétitive. Ainsi, le manque de dynamisme économique ressenti par le deuxième centre économique du pays depuis la fin des années 1970 a continué de se creuser. La faible implication de l'acteur public dans l'effort de développement économique et urbain de la ville, l'émergence d'autres centres industriels"initiés" par l'Etat et les limites objectives du capital privé et de l'entrepreneuriat endogène, expliquent la perte de vitesse de la ville. Les changements à l'échelle mondiale et leurs impacts sur la ville, joints à la lenteur et au retard de réalisation des grands projets d'aménagement ont privé Sfax d'une occasion d'aménagement de son espace urbain. La gestation des grands projets a trop duré, ceux qui sont réalisés ou démarrés ont été parfois détournés de leurs objectifs initiaux sous la pression des sociétés d'aménagement et des promoteurs en quête d'une maximisation de profits. Les projets qui devraient être mis en place dans les années 1970, tels les périmètres d'intervention foncière et le projet Sfax-el-Jadida n'ont été concrétisés que 20 ans plus tard, ce qui a limité leur portée et leurs effets sur l'étalement urbain.
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Recherches sur la philosophie naturelle à l'âge classique. Vol. I, Mémoire de synthèse

Roux, Sophie 10 December 2010 (has links) (PDF)
Je récapitule mon itinéraire intellectuel. l'identité que je défends n'est pas l'identité d'un programme ou d'une spécialisation. C'est une forme d'identité intellectuelle un peu plus risquée, qui se constitue à travers un itinéraire dont les étapes sont initialement incertaines. Contrairement au programme et à la spécialisation, l'itinéraire fait place à une contingence qui n'était pas anticipée et il autorise une diversité d'interventions. Faire le récit d'un itinéraire rend cependant rétrospectivement sa cohérence manifeste. Il y a bien des rencontres, mais tout ne se fait pas au petit bonheur la chance : certains sentiers se barrent pour avoir été parcourus, et, même lorsqu'on peut revenir en arrière, ce ne sont plus exactement sur les mêmes lieux, car d'autres chemins ont été empruntés entretemps. Il y a bien diversité dans les interventions, mais, d'une intervention à l'autre, des thèmes sont repris et des questions méthodologiques sont approfondies, de sorte qu'on se retrouve effectivement avoir accompli un voyage. Ainsi, ce mémoire de synthèse commence-t-il comme un récit. Dans " Les années d'apprentissage ", je retrace le parcours qui m'a menée d'un mémoire de maîtrise aux premiers articles conséquents que j'ai publiés après ma thèse. Il s'agit à la fois d'exposer les origines de mon intérêt pour l'histoire de la philosophie naturelle à l'âge classique et de présenter les questions de méthode qui ont mis en branle mes recherches. C'est cependant la seule partie où je me conforme à peu près à un récit chronologique ; pour des raisons de simplicité discursive, les trois parties suivantes ont été ordonnées thématiquement. Dans chacune de ces trois parties, " Réception de la physique cartésienne ", " Mécaniques à l'âge classique " et " Recherches en épistémologie ", avant de présenter les travaux particuliers que j'ai effectivement menés à bien, je commence par expliciter ce qui fut, sinon le programme auquel ils furent subordonnés, du moins l'horizon dans lequel ils s'inscrivirent ou bien, dans le cas de la troisième, l'intention générale qui l'anima.
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Inégalités sociales en Chine : quelle réalité ?

Labar, Kelly 28 March 2008 (has links) (PDF)
Au regard des distorsions sociales qui ont suivi le mouvement de réformes initié en Chine à la fin des années 1970, cette thèse étudie les évolutions récentes relatives à trois principaux sujets : le marché du travail, le niveau d'éducation et le niveau de santé. En utilisant la base de données CHNS, je considère dans un premier temps les rendements du capital humain en Chine, étant donnés les besoins en gains de productivité liés à une économie plus compétitive. Je souligne l'augmentation des rendements de l'éducation et de la nutrition en Chine depuis 1991, soulignant également l'impact des réformes sur la manière dont les salaires sont fixés aujourd'hui. Cette conclusion apparaît dans un premier temps positive pour l'augmentation de la productivité et de la croissance dans l'avenir. Cependant, si les individus ne bénéficient pas d'un égal accès à l'éducation et à la santé, une plus forte rémunération de ces facteurs peut mener à une détérioration en termes d'inégalités. C'est pourquoi je me focalise dans un deuxième temps sur l'évolution relative au niveau d'éducation et de santé depuis le mouvement de réformes à travers deux canaux : la possible transmission du statut social des parents à leurs enfants, i.e. la mobilité sociale ; puis les inégalités de bien-être dans trois dimensions sociales que sont le revenu, l'éducation et la santé. Grâce à l'utilisation de matrices de mobilité ainsi que de stratégies économétriques, je démontre un niveau de mobilité salariale et en terme d'éducation en Chine dans la moyenne en comparaison à celui d'autres pays développés ou en développement. Cependant, l'impact croissant du salaire des parents sur la scolarisation des enfants peut se traduire par une mobilité plus faible dans le futur, dans la mesure où cela renforce les dynamiques inégalitaires. Mis en parallèle avec les résultats de l'analyse multidimensionnelle des inégalités de bien-être, je conclus que les inégalités sociales en Chine sont amenées à augmenter dans les années à venir, nécessitant des mesures politiques en faveur de l'amélioration de l'accès à l'éducation et à la santé.
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A l'ombre des biotechnologies : reformuler la production de savoirs par la bio-ingénierie en France et aux Etats-Unis / In the shadow of biotech : reformulating the production of knowledge through bioengineering in France and the United States

Raimbault, Benjamin 21 September 2018 (has links)
Qu’est-ce que la bio-ingénierie ? Assimilée à l’essor des nouvelles manières de manipuler et contrôler le vivant par la modification du génome depuis les années 70-80, la bio-ingénierie est fréquemment identifiée et restreinte aux biotechnologies à ADN. Ingénieriser le vivant est alors synonyme du développement des plantes génétiquement modifiées et des transformations de l’industrie pharmaceutique qui témoignent de l’apparition d’un nouvel agencement entre science, industrie et politique. Au milieu des années 2000, une communauté d’ingénieurs se rassemble autour du terme de « biologie synthétique » avec pour ambition de faire advenir la « vraie » bio-ingénierie. Davantage qu’un nouveau domaine scientifique, cette communauté naissante revendique une véritable utopie technique de modification du vivant sur le modèle de l’électronique et de l’informatique en rupture avec les biotechnologies à ADN et leurs régulations. Cette utopie est néanmoins marginalisée et la biologie synthétique se range alors comme un domaine scientifique stabilisée.La thèse enquête à partir de l’émergence de la biologie synthétique pour interroger les pratiques et les régulations de la bio-ingénierie depuis le milieu des années 80. Suivre la bio-ingénierie permet alors de mettre à jour un régime de production de savoir à l’ombre des biotechnologies à ADN et des récits dominants sur la manière dont le savoir contemporain est produit. L’expression « à l’ombre » renvoie alors aux régulations délaissées, aux applications peu révolutionnaires, aux acteurs puissants et discrets, aux secteurs économiques peu enquêtés, aux programmes peu étudiés pour rendre compte de ce que l’on appelle les biotechnologies et de la production de savoirs contemporaine. / What is bioengineering? Associated to the rise of the ways of manipulating and controlling the living through the modification of the genome since the 70s-80s, bioengineering is frequently identified and restricted to DNA biotechnologies. Engineering the living is then synonymous with the development of genetically modified plants and transformations of the pharmaceutical industry which testify to the appearance of a new arrangement between science, industry and politics. In the mid-2000s, a community of engineers gathered around the term "synthetic biology" with the ambition to bring about the "true" bio-engineering. More than a new scientific field, this emerging community claims a real technical utopia of modification of life based on the model of electronics and computer technology breaking with DNA biotechnologies and their regulations. This utopia is nevertheless marginalized and synthetic biology ranks as a stabilized scientific domain.The thesis starts from the emergence of synthetic biology to interrogate the practices and regulations of bioengineering since the middle of the 80's. Following bioengineering then allows to update a regime of production of knowledge in the shadow of DNA biotechnologies and dominant narratives of how contemporary knowledge is produced. The term "in the shadow" then refers to neglected regulations, non-revolutionary applications, powerful and discrete actors, the economic sector under investigation, under-researched programs to account for is commonly called biotechnology and contemporary knowledge production.
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Sociologie du marché. Le commerce équitable : des échanges marchands contre le marché et dans le marché

Le Velly, Ronan 02 December 2004 (has links) (PDF)
Nous présentons d'abord les travaux de la "Nouvelle sociologie économique" et décrivons la riche théorie de l'action que permet une approche en terme d'encastrement. Dans cette optique, le marché en tant que réalité identifiable disparaît pour être remplacé par des échanges marchands variés, socialement et localement construits. Nous montrons ensuite que la "Nouvelle sociologie économique" gagnerait à mieux considérer le poids des contraintes économiques liées à la participation à l'ordre marchand. Pour démontrer cette insuffisance, nous nous appuyons sur une enquête de terrain portant sur les deux organisations françaises majeures du commerce équitable, Artisans du Monde (importation, boutiques et promotion) et Max Havelaar (labellisation et promotion). Nous décrivons la façon dont les promoteurs du commerce équitable pensent, construisent et mettent en scène leur commerce « pas comme les autres ». Puis, nous montrons comment ces agents perçoivent et répondent aux obligations économiques liées à leur participation au système capitaliste. La construction d'une filière intégrée en remplacement des importations directes des boutiques, puis la création d'une filière labellisée afin d'augmenter encore les débouchés, se font au prix de renoncements douloureux. La prédiction webérienne de l'impersonnalisation et de la difficile rationalisation matérielle des activités économiques, dès lors qu'elles participent au capitalisme, se vérifie sur ce marché particulier
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La politique de rénovation urbaine des gouvernements New Labour après 1997: l'exemple du Borough d'Islington à Londres.

Vallejos, Thierry 10 December 2010 (has links) (PDF)
La politique urbaine a pour objet d‟agir sur la gestion des villes afin d‟améliorer le bien-être des résidants. En Angleterre, l‟Etat est intervenu dès le XVIIème siècle afin de soulager les mauvaises conditions de vie des plus pauvres en agissant sur l‟hygiène et le logement. Puis la ville s‟agrandissant, les désordres liés au surpeuplement se sont multipliés, spécialement dans les zones les plus dépourvues des centres-villes. C‟est à Londres que ceux-ci ont été les plus criants et les besoins de solutions les plus urgents. Ainsi, pour permettre une gestion plus efficace des délits urbains, la gouvernance de la capitale britannique a été réformée. C‟est ce à quoi se sont attelés les Travaillistes dès leur arrivée au pouvoir en 1997, et ils ont en même temps donné une nouvelle impulsion à la politique en direction des villes en favorisant les aspects sociaux, environnementaux de la rénovation urbaine, tout en comptant sur l‟investissement des communautés. Et l‟adoption de la politique dite de la Troisième Voie fut un pas essentiel en ce qu‟elle ne rejetait plus le secteur privé mais l‟acceptait, au contraire, comme partenaire privilégié. Islington, l‟un des boroughs les plus petits de Londres, a la particularité de jouxter une des zones les plus prospères du monde : la City de Londres. Cependant, il présente des caractéristiques sociales communes aux zones les plus pauvres du pays. Les programmes qui y ont été lancés ont pris en compte cette spécificité. L‟analyse de ces projets nous permet de passer en revue la politique de rénovation telle qu‟elle a été voulue par les Travaillistes de 1997 à 2010, d‟essayer d‟en tirer des bilans et de tenter de pointer les défis auxquels les villes vont être confrontées.
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LE COMITE NATIONAL D'EVALUATION : LES EFFETS DE L'AUTOEVALUATION

Macarie Florea, Monica Roxana 07 July 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse propose d'identifier les effets de l'évaluation dans les établissements d'enseignement supérieur en France. Les questions de notre recherche se sont centrées autour des effets de l'autoévaluation (« évaluation interne ») proposée par le Comité national d'évaluation (CNE) à partir du guide d'évaluation interne le Livre des références (2003). Une étude de terrain, à base d'entretiens auprès de 37 responsables de 17 établissements d'enseignement supérieur évalués par cette procédure, examine les effets obtenus. Les responsables d'établissements ont exprimé librement ce qu'ils ont vécu pendant et après ces évaluations, quels en ont été les effets, quelle est leur position concernant la procédure et le guide d'évaluation utilisé. Les cadres de nos analyses ont été les sciences de l'éducation (pour l'« évaluation » et le système d'enseignement supérieur) et la sociologie des organisations (pour l'organisation et le fonctionnement des institutions publiques, universités et autres). On conclue sur la situation actuelle de l'évaluation institutionnelle : la création de la nouvelle Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES, 2007), et le passage d'évaluations « formatives » développées par les CNE, à des évaluations « sommatives ». Les établissements sont mis devant de nouvelles responsabilités centrées, non sur les processus qu'ils mettent en oeuvre, mais sur les résultats à obtenir.

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