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Des mathématiques à leurs utilisations, contribution à l'étude de la productivité praxéologique des institutions et de leurs sujets / Le travail personnel au cœur du développement praxéologique des élèves en tant qu'utilisateurs de mathématiquesCastela, Corine 07 October 2011 (has links) (PDF)
Cette note de synthèse pour une Habilitation à Diriger des Recherches aborde, dans le cadre de la Théorie Anthropologique du Didactique, deux thématiques qui ont en commun d'être issues d'une réflexion sur la résolution de problèmes en mathématiques. La première s'intéresse aux développements praxéologiques que les élèves et étudiants doivent mener à bien pour utiliser avec une certaine réussite le savoir théorique mathématique, compte tenu du parcours de résolution de problèmes que leur font emprunter les systèmes scolaire et universitaire. Ces développements étant pour une large part non explicitement accompagnés par les systèmes didactiques, le travail personnel apparaît comme jouant un rôle déterminant, puisque les élèves doivent investir un espace d'étude autonome qui s'élargit de manière abrupte aux changements institutionnels collège/lycée//supérieur. Cette direction est présentée dans les deux premiers chapitres de la note de synthèse. La deuxième thématique situe la réflexion sur l'utilisation des savoirs dans les problèmes mathématiques au coeur d'une thématique beaucoup plus ample puisqu'il s'agit de s'intéresser, cette fois au niveau des institutions, aux dynamiques qui animent la vie des praxéologies : émergence, stabilisation et institutionnalisation dans une institution créatrice, diffusion, utilisation et transposition dans de nouvelles institutions. Prenant appui sur des exemples correspondant à des moments variés de la vie des praxéologies, le chapitre 3 propose une certaine réorganisation du modèle praxéologique, avec la double intention 1. d'expliciter la diversité des savoirs qui peuvent entrer dans le bloc technologico-théorique, 2. de figurer les liens de la praxéologie aux institutions qui la (co)déterminent. Ce modèle est succinctement mis en relation avec quelques travaux de didactique des mathématiques mais aussi d'ergonomie cognitive et de clinique de l'activité.
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Politiques du savoir. Une approche communicationnelle des rapports entre sciences, technologies et participation en France (1968 - 1983)Quet, Mathieu 08 December 2009 (has links) (PDF)
Le champ scientifique n'a pas été épargné par les contestations sociales de l'après 1968. Au cours des années 1970, il fait l'objet de débats intenses et se trouve sous le feu de critiques en provenance de milieux divers. Militants, universitaires, ou encore journalistes et administrateurs de politique de recherche s'interrogent sur les voies d'un développement scientifique et technologique plus démocratique. Dans ce contexte, de nouvelles manières de dire la science et de régler ses rapports avec le politique apparaissent. Un régime de discours émerge, réclamant la participation du public aux choix scientifiques et technologiques. L'analyse de cette émergence est l'objet de ce travail. L'apparition d'une exigence de participation aux sciences et aux techniques est décrite, à travers l'étude de trois pôles de réflexion particulièrement attentifs à la question de la participation : le courant d'autocritique des sciences, la division des politiques scientifiques de l'OCDE et la nouvelle sociologie des sciences. L'approche privilégiée est généalogique et centrée sur les discours. Elle permet d'observer à la fois la diversité des conceptions de la participation en jeu à cette époque, et la façon dont elles s'articulent pour donner lieu à une définition commune. De plus, elle invite à reconsidérer les enjeux de la participation à l'aune de son inscription historique. L'exigence participative formulée au cours des années 1970 joue un rôle dans la généalogie de la participation contemporaine, mais ne s'y réduit pas. Elle couvre un champ de significations variées qu'il importe de mieux caractériser. Ceci conduit à prendre la mesure des autres interprétations, mais aussi des autres " modes de gouvernementalité " auxquels correspond la participation. Une attention spécifique est portée au modèle de la politique expérimentale. Le premier chapitre, sur les modes de désignation du pouvoir, fonde la démarche théorique et méthodologique adoptée, et indique la perspective d'une approche communicationnelle. Puis, après un état des lieux des discours sur " science et politique " au tournant des années 1970 (chapitre 2), l'analyse porte successivement sur trois définitions émergentes de la participation, données par la critique des sciences, l'OCDE et le domaine STS (chapitres 3, 4, 5). Le chapitre 6 analyse les opérations de circulation par lesquelles ces définitions se rencontrent et forment un régime de discours nouveau. Ce régime de discours, en reconfigurant les représentations de la science et de la politique, impose des modes de gouvernement. L'un d'eux fait l'objet d'une analyse plus développée et sera caractérisé par l'expression de " politique expérimentale ".
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La théorie des courbes et des équations dans la Géométrie cartésienne : 1637-1661. [version corrigée]Maronne, Sebastien 19 September 2007 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous étudions trois thèmes qui nous sont apparus centraux dans la Géométrie cartésienne : le problème de Pappus, le problème des tangentes et des normales, et un problème de gnomonique connu sous le nom de Problema Astronomicum. Par " Géométrie cartésienne ", nous entendons le corpus formé non seulement par la Géométrie, publiée en 1637, mais également par la Correspondance cartésienne et les deux éditions latines placées sous la direction de Frans van Schooten, publiées respectivement en 1649 et 1659-1661. Nous étudions la genèse de la théorie des courbes géométriques définies par des équations algébriques en particulier à travers les controverses qui apparaissent dans la correspondance cartésienne : la controverse avec Roberval sur le problème de Pappus, la controverse avec Fermat sur les tangentes, et la controverse avec Stampioen sur le Problema astronomicum. Nous souhaitons ainsi montrer que la Géométrie de la Correspondance constitue un moyen terme entre la Géométrie de 1637 et les éditions latines de 1649 et 1659-1661, mettant en lumière les enjeux et les difficultés du processus de création de la courbe algébrique comme objet. D'autre part, nous examinons la méthode des tangentes de Fermat et la méthode des normales de Descartes, en les rapportant à une matrice commune formée par le traité des Coniques d'Apollonius, plus précisément, le Livre I et le Livre V consacré à une à théorie des droites minimales.
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La théorie des courbes et des équations dans la Géométrie cartésienne : 1637-1661. [version déposée]Maronne, Sebastien 19 September 2007 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous étudions trois thèmes qui nous sont apparus centraux dans la Géométrie cartésienne : le problème de Pappus, le problème des tangentes et des normales, et un problème de gnomonique connu sous le nom de Problema Astronomicum. Par " Géométrie cartésienne ", nous entendons le corpus formé non seulement par la Géométrie, publiée en 1637, mais également par la Correspondance cartésienne et les deux éditions latines placées sous la direction de Frans van Schooten, publiées respectivement en 1649 et 1659-1661. Nous étudions la genèse de la théorie des courbes géométriques définies par des équations algébriques en particulier à travers les controverses qui apparaissent dans la correspondance cartésienne : la controverse avec Roberval sur le problème de Pappus, la controverse avec Fermat sur les tangentes, et la controverse avec Stampioen sur le Problema astronomicum. Nous souhaitons ainsi montrer que la Géométrie de la Correspondance constitue un moyen terme entre la Géométrie de 1637 et les éditions latines de 1649 et 1659-1661, mettant en lumière les enjeux et les difficultés du processus de création de la courbe algébrique comme objet. D'autre part, nous examinons la méthode des tangentes de Fermat et la méthode des normales de Descartes, en les rapportant à une matrice commune formée par le traité des Coniques d'Apollonius, plus précisément, le Livre I et le Livre V consacré à une à théorie des droites minimales.
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Männlichkeit in der SoziologieScholz, Sylka 26 April 2017 (has links)
Erst recht spät, durch Impulse der internationalen Forschung in den 1980er Jahren, etablierte sich in den deutschsprachigen Ländern ab den 1990er Jahren eine Männlichkeitsforschung innerhalb der Soziologie. Besonders wirkmächtig wurde dabei Connells Konzept der hegemonialen Männlichkeit. Männlichkeit wird hierbei als plural und variabel theoretisiert und konsequent mit einem Macht- und Herrschaftskonzept verbunden. Die Männlichkeitssoziologie thematisiert unter anderem (Prekarisierung der) Erwerbsarbeit, Sozialisation, Gewalt, Familie und Reproduktion aber auch neuere Felder der Geschlechtersoziologie wie Heteronormativität, Migration oder Körper.
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Races et dégénérescence. L'émergence des savoirs sur l'homme anormalDoron, Claude-Olivier 26 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse fait l'histoire conjointe des notions de " race " et de " dégénération/ dégénérescence " entre le XVIIe et le XIXe siècle. Elle envisage cette histoire tant du point de vue d'une épistémologie historique - " comment race et dégénérescence sont devenues les concepts de savoirs divers " (histoire naturelle, anthropologie, psychiatrie) - et d'une histoire des pratiques de gouvernement - " comment race et dégénérescence sont devenues des problèmes de gouvernement ". En prenant au sérieux la liaison entre ces deux notions, on vise à rendre compte de la formation, au XIXe siècle, d'un champ de savoirs qui se donnent pour objet ce que nous appelons " l'homme anormal ", c'est-à-dire cette figure bien particulière en laquelle la folie, la criminalité et les races " inférieures " viennent communiquer comme autant de déviations de la norme humaine, à la lisière du normal et du pathologique. Notre thèse décrit les catégories fondamentales qui organisent ce champ de savoirs. Plus profondément, il s'agit ainsi de montrer comment, loin d'être exclusif d'un discours universaliste et humaniste, loin d'être systématiquement corrélé à un dispositif d'exclusion, le discours de la race et de la dégénérescence est intimement lié à un humanisme théorique et pratique, ainsi qu'à des pratiques d'inclusion qui se focalisent non sur la race, la folie et le crime comme altérités radicales, mais comme des altérations qu'il convient de régénérer, de corriger et de perfectionner par des dispositifs de pouvoir particuliers. Ce sont les ambiguïtés et les apories qui logent au cœur de cette volonté d'inclusion et dans cette analyse de réalités hétérogènes en termes d'altérations d'une norme que nous étudions à travers ce parcours historique. Nous démontrons en particulier le lien profond qui existe entre l'entrée de la notion de " race " dans le champ naturaliste et une position monogéniste ; et d'autre part, qu'on ne saurait comprendre l'entrée de la même notion dans le champ politique et - plus généralement - le développement de tout un ensemble de savoirs sur l'homme anormal, sans les resituer dans la logique du libéralisme politique du début du XIXe siècle.
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