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L'identité narrative dans la clinique des enfants violents accueillis en ITEP / L'identità narrativa nella clinica dei bambini violenti ospitati in ITEP / The narrative identity in the clinic of the violent children hosted in ITEP

Cacchioli-Georgelin, Mélanie 26 November 2018 (has links)
Notre recherche porte sur l'identité narrative chez des enfants âgés de 6 à 12 ans accueillis en ITEP. Psychologue auprès d'«enfants violents» durant cinq ans, notre thèse est le fruit d'une démarche originale, qui s'appuie à la fois sur la psychopathologie, la psychanalyse, la philosophie et différentes sources culturelles. Pour Paul Ricœur, philosophe, l'homme est un être résolument narratif, un être pour qui l'impérieuse nécessité de raconter le monde et de se raconter fonde son essence même. Il s'agit de considérer ce qui demeure de la singularité d'un être au fil du temps, la façon dont il se vit et se raconte. Au travers de ce concept se fait jour une dialectique entre soi et l'autre, entre soi et l'étranger en soi (la mêmeté et l'ipséité). L'identité narrative, c'est la possibilité d'un écart réflexif face à l'évènement, c'est la fondation de l'expérience au regard de la temporalité. C'est donc un aspect de la conscience de soi, une expérience de l'intime, l'expression de la subjectivité telle qu'elle peut être partagée et transformée. Or, dans la clinique des enfants violents, nous observons que tous ont en commun d'échouer à se constituer un récit de vie, à se forger une expérience. Tout se passe comme si le sentiment de continuité dans l'existence (Winnicott) était un canevas troué, sans cesse remis sur le métier. La psychopathologie des enfants dits « violents » est complexe, elle se compose d'une symptomatologie très hétérogène, ancrée bien que possiblement labile, qui s'origine dans les liens précoces. On note la prévalence des difficultés d'apprentissage en lecture et écriture, des agirs violents plutôt qu'une mise en mots, un vécu émaillé de ruptures et d'évènements traumatiques, un difficile ancrage identitaire et filial et des identifications en souffrance. Au début de notre recherche, notre travail s'est orienté par ce que nous avons repéré comme les difficultés éprouvées par l'enfant violent à raconter une histoire et a fortiori à mettre en récit la sienne propre. Mais cette démarche se prolonge en ce qu'il s'agit de se demander en quoi l'identité narrative est un concept clé pour apporter une contribution à la compréhension des processus psychiques en jeu. Nous suivons ainsi la piste des processus de pensée obérés sur un fond temporel non constitué en tant que période de latence. En outre, il s'agit d'interroger la pertinence et les limites d'un tel abord psychothérapeutique, questions que nous posons à partir de 12 vignettes et de 8 cas d'enfants suivis en psychothérapie analytique 1 à 3 fois par semaine durant 1 à 4 années. Notre méthodologie de recherche repose sur des retranscriptions de séances de psychothérapie par le jeu, le dessin, les dialogues imaginaires et la parole. Nous avons pensé notre pratique clinique comme un espace pour mettre en mouvement les processus de subjectivation, choisissant ainsi de faire feu de tout bois à partir du matériau apporté par l'enfant. Nous portons notre attention sur les processus de symbolisation et leurs entraves, perceptibles dans le transfert. Le maniement de celui-ci permet de rejouer des enjeux présents, trop présents mais non psychisés, dans le lien aux objets premiers de ces enfants. Nous nous écartons résolument d'une logique évaluative et comportementale pour affirmer la valeur et l'actualité de la clinique du transfert dans ce champ, que l'on peut dénommer clinique de l'extrême. Nous nous appuyons principalement, à partir de la métapsychologie freudienne, sur les apports de Winnicott, de Ferenczi et de l'École lyonnaise. Nous précisons en quoi la philosophie ricœurienne constitue une figure d'altérité pour la psychanalyse et dégageons les lignes de tension épistémologiques entre l'un et l'autre champ. Enfin, notre recherche est animée par une visée politique : nous souhaitons témoigner de l'urgence humanitaire que constitue la situation de ces enfants en même temps que la nécessité, l'intérêt et la fécondité du travail thérapeutique auprès d'eux. / Our research focuses on the narrative identity of children aged 6 to 12 who are living with ITEP. Psychologist with "violent children" for five years, our thesis is the fruit of an original approach, which is based on both psychopathology, psychoanalysis, philosophy and different cultural sources. For Paul Ricoeur, philosopher, the man is a resolutely narrative being, a being for whom the imperious need to tell the world and to tell stories is the basis of its very essence. It is a question of considering what remains of the singularity of a being over time, the way he lives and tells himself. Through this concept comes a dialectic between oneself and the other, between oneself and the stranger in oneself (sameness and ipseity). The narrative identity is the possibility of a reflexive difference with the event, it is the foundation of the experience with regard to temporality. It is therefore an aspect of self-awareness, an experience of intimacy, the expression of subjectivity as it can be shared and transformed. However, in the clinic of violent children, we observe that all have in common to fail to constitute a story of life, to forge an experience. Everything happens as if the sense of continuity in existence (Winnicott) was a perforated canvas, constantly put back on the job. The psychopathology of so-called "violent" children is complex, it is composed of a very heterogeneous symptomatology, anchored although possibly labile, which originates in the early links. We note the prevalence of learning difficulties in reading and writing, violent acts rather than a putting into words, a lived enamelled ruptures and traumatic events, a difficult identity and filial anchorage and identifications in pain. At the beginning of our research, our work was guided by what we saw as the difficulties experienced by the abusive child in telling a story, let alone in narrating his own story. But this approach is prolonged in that it is a question of wondering why the narrative identity is a key concept to make a contribution to the understanding of the psychic processes at stake. We thus follow the path of the processes of thought obsessed on an unincorporated timebase as a latency period. In addition, it is questioning the relevance and the limits of such a psychotherapeutic approach, questions that we ask from 12 vignettes and 8 cases of children followed in analytical psychotherapy 1 to 3 times per week during 1 at 4 years old. Our research methodology is based on retranscriptions of psychotherapy sessions through play, drawing, imaginary dialogues and speech. We have thought of our clinical practice as a space to set in motion the processes of subjectivation, thus choosing to fire any wood from the material brought by the child. We focus our attention on symbolization processes and their hindrances, perceptible in the transfer. The handling of this one allows to replay present issues, too present but not psychised, in the link to the first objects of these children. We deviate resolutely from an evaluative and behavioral logic to assert the value and timeliness of the transfer clinic in this field, which can be called clinical extreme. We mainly rely, from Freudian metapsychology, on the contributions of Winnicott, Ferenczi and the Lyons school. We specify in what Ricerc philosophy constitutes a figure of otherness for the psychoanalysis and release the epistemological lines of tension between the one and the other field. Finally, our research is driven by a political aim: we wish to testify to the humanitarian urgency that is the situation of these children at the same time as the necessity, the interest and the fertility of the therapeutic work with them. / La nostra ricerca si concentra sull'identità narrativa dei bambini dai 6 ai 12 anni che vivono con ITEP. Psicologa con "bambini violenti" per cinque anni, la nostra tesi è il frutto di un approccio originale, che si basa sia su psicopatologia, psicoanalisi, filosofia e diverse fonti culturali. Per Paul Ricoeur, filosofo, l'uomo è un essere risolutamente narrativo, un essere per il quale l'imperioso bisogno di dire al mondo e di raccontare storie è la base della sua stessa essenza. Si tratta di considerare ciò che rimane della singolarità di un essere nel tempo, il modo in cui vive e si racconta. Attraverso questo concetto nasce una dialettica tra sé e l'altro, tra se stessi e lo straniero in se stessi (identità e ipseità). L'identità narrativa è la possibilità di una differenza riflessiva con l'evento, è il fondamento dell'esperienza in relazione alla temporalità. È quindi un aspetto dell'auto-consapevolezza, un'esperienza di intimità, l'espressione della soggettività come può essere condivisa e trasformata. Tuttavia, nella clinica dei bambini violenti, osserviamo che tutti hanno in comune il non riuscire a costituire una storia di vita, a forgiare un'esperienza. Tutto accade come se il senso di continuità dell'esistenza (Winnicott) fosse una tela perforata, costantemente rimessa sul lavoro. La psicopatologia dei cosiddetti bambini "violenti" è complessa, è composta da una sintomatologia molto eterogenea, ancorata sebbene possibilmente labili, che ha origine nei primi legami. Notiamo la prevalenza di difficoltà di apprendimento nella lettura e nella scrittura, atti violenti piuttosto che una messa in parole, una rottura smaltata vissuta e eventi traumatici, un'identità difficile e ancoraggio filiale e identificazioni nel dolore. All'inizio della nostra ricerca, il nostro lavoro è stato guidato da quelle che abbiamo visto come le difficoltà incontrate dal bambino violento nel raccontare una storia, per non parlare della sua storia. Ma questo approccio si prolunga nel fatto che si tratta di chiedersi perché l'identità narrativa sia un concetto chiave per dare un contributo alla comprensione dei processi psichici in gioco, quindi seguiamo il percorso dei processi di pensiero ossessionati da una base dei tempi non incorporata come periodo di latenza. Inoltre, mette in discussione la rilevanza e i limiti di un tale approccio psicoterapeutico, domande che chiediamo da 12 vignette e 8 casi di bambini seguiti in psicoterapia analitica 1-3 volte a settimana durante 1 a 4 anni. La nostra metodologia di ricerca si basa sulla ritrasmissione di sedute di psicoterapia attraverso il gioco, il disegno, i dialoghi immaginari e il parlato. Abbiamo pensato alla nostra pratica clinica come a uno spazio per mettere in moto i processi di soggettivazione, scegliendo così di licenziare qualsiasi legno dal materiale portato dal bambino. Concentriamo la nostra attenzione sui processi di simbolizzazione e sui loro ostacoli, percepibili nel trasferimento. La gestione di questo permette di riprodurre i problemi presenti, troppo presenti ma non psicizzati, nel collegamento ai primi oggetti di questi bambini. Ci scostiamo risolutamente da una logica valutativa e comportamentale per affermare il valore e la tempestività della clinica di trasferimento in questo campo, che può essere definito clinicamente estremo. Principalmente ci affidiamo, dalla metapsicologia freudiana, ai contributi di Winnicott, di Ferenczi e della scuola di Lione. Specifichiamo in che cosa la filosofia Ricœuriana costituisce una figura di alterità per la psicoanalisi e libera le linee di tensione epistemologica tra l'una e l'altra materia. Infine, la nostra ricerca è guidata da un obiettivo politico: desideriamo testimoniare l'urgenza umanitaria che è la situazione di questi bambini nello stesso momento della necessità, l'interesse e la fertilità del lavoro terapeutico con loro.
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Modos de subjetivação dos trabalhadores de saúde mental e os processos micropolíticos no discurso da desinstitucionalização da loucura / Ways of subjectivization of mental health workers and the micropolitic processes in the discourse of desinstitutionalization of madness / Modi di soggettivazione dei lavoratori di salute mentale e i processi micropolitici nel discorso della deistituzionalizzazione della pazzia

Argiles, Carmen Terezinha Leal 08 August 2016 (has links)
Submitted by Aline Batista (alinehb.ufpel@gmail.com) on 2018-04-12T12:24:24Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Tese_Carmen_Terezinha_Leal_Argiles.pdf: 3947533 bytes, checksum: 8d53f4ca2d517c897d13254b6a603cc0 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-04-12T14:55:22Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 0 bytes, checksum: d41d8cd98f00b204e9800998ecf8427e (MD5) Tese_Carmen_Terezinha_Leal_Argiles.pdf: 3947533 bytes, checksum: 8d53f4ca2d517c897d13254b6a603cc0 (MD5) Previous issue date: 2016-08-08 / Sem bolsa / Esta tese tem como objetivo analisar os modos de subjetivação dos trabalhadores em saúde mental e as micropolíticas produzidas no serviço de CAPS a partir do processo de desinstitucionalização da atenção psiquiátrica brasileira. Este processo propõe mudanças paradigmáticas significativas em relação à concepção de loucura e das práticas desenvolvidas na atenção psiquiátrica, o que pressupõe sua relevância para o campo da saúde mental e para a formação nesta área. Utilizamos o referencial de Michel Foucault, para pensar os modos como os trabalhadores se subjetivam através dos discursos e práticas, que circulam em nosso tempo, e os efeitos destes na constituição dos sujeitos. Trabalhamos com suas concepções e proposições de análise, para mapear os modos de subjetivação dos trabalhadores de CAPS, espaço que se constitui a partir do discurso desinstitucionalizante. A perspectiva de proposição de um trabalho com pressupostos de criação, de singularização, de multiplicidade, desafia os trabalhadores e a micropolítica no campo da saúde mental. Este exige além da formação técnica, a implicação política e subjetiva para que estas relações se constituam neste campo. Gilles Deleuze e Felix Guattari nos apresentam conceitos, tais como: agenciamentos, rizoma, territórios existenciais, entre outros, para pensar os movimentos e acontecimentos neste processo. A desinstitucionalização da loucura configura-se uma proposta arrojada, no mundo contemporâneo, onde a vida é cada vez mais concebida como um produto, com valor flutuante. Franco Basaglia, neste cenário colocou em prática essa ousadia, deixando aos profissionais de saúde mental, o legado de fazê-la possível estabelecendo parâmetros éticos na área de atenção psiquiátrica. O estudo realizou-se no CAPS de Alegrete-RS e os sujeitos do estudo compreendem a totalidade dos trabalhadores deste serviço. Como instrumento de informações utilizou-se entrevistas semi-estruturadas e observação participante. Como parte desta análise foram acessados os bancos da pesquisa CAPSUL. Ainda foram usados dados de observação e de depoimentos dos trabalhadores dos serviços de saúde mental de Trieste-Itália onde realizou-se estágio do doutorado sanduíche. A análise realizada subsidia a tese de que o discurso da desinstitucionalização da loucura constituí-se como um novo regime de verdade no campo da saúde mental, este materializa-se nos serviços de CAPS, respondem a um conjunto de enunciados que problematizam a loucura, e os modos de relação desta com a sociedade. A produção deste discurso afeta os modos de subjetivação dos trabalhadores, produzindo processo de singularização, de agenciamentos e transformações nos modos de existência, implicando-se no cuidado do outro. A micropolítica do trabalho a partir do discurso da desinstitucionalização pressupõe a problematização das relações saber-poder que permeiam o campo psicossocial, e as relações da sociedade com a loucura, elaborando assim outros enunciados, que colocam este discurso como uma política de verdade no campo da saúde mental. / The purpose of this thesis is to analyze the ways of subjectivization of mental health workers and the micro politics produced within CAPS service resulting from the deinstitutionalization process of the Brazilian psychiatric attention. Such process proposes significant paradigmatic changes concerning both, the conception of madness and the practices used in psychiatric attention. These propositions are relevant to the mental health field itself as well as to its education. Michel Foucault‟s theoretical framework was used to approach the ways one attains subjectivization through discourses and practices which circulate in our times as well as their effects in the constitution of subjects. Foucaultian‟s conceptions and propositions for analysis were used in order to identify the ways of subjectivization employed by CAPS workers. CAPS is a service constituted by the deinstitutionalization discourse. The proposition of a work founded on presuppositions of creation, singularization and multiplicity challenges the workers and the micro politics in the field of mental health.Besides the demands of technical education, such work has political and subjective implications so that these relations be produced in this field. Concepts put forward by Gilles Deleuze e Felix Guattari, such as agency, rhizome, existential territories among others, served as basis to consider the movements and happenings which take place in this process. The deinstitutionalization of madness is a daring proposition in the contemporary world, in which life is conceived of as a product with a fluctuating value. In this context, Franco Basaglia put such boldness into practice, leaving to the mental health professionals the duty of making it possible by establishing ethical parameters in the field of psychiatric attention. The present study took place at the CAPS in the city of Alegrete, RS. The participants in the study were the group of its workers. Semi-structured interviews and participant observation were used to collect the data. Additionally, the CAPSUL databank was accessed as well as information collected by observations and interviews given by mental health workers in Trieste, Italy, where a part of this research was developed. The results confirm the initially proposed thesis that the discourse of the deinstitutionalization of madness is constituted as a new regimen of truth in the field of mental health. Such discourse is materialized in the CAPS services as an answer to a set of enunciations which problematize the madness and its ways of relation with the society. The production of this discourse affects the ways of subjectivization of workers, producing processes of singularization, of agency as well as transformations in the existence modes, resulting in the care of the other. The micro politic of work generated by the discourse of deinstitutionalization presupposes the problematizing of the knowledgepower relations which permeate the psychosocial field and the relations of society with madness, elaborating other enunciations which place this discourse as a politics of truth in the field of mental health. / Questa tesi ha come obiettivo analizzare i modi di soggettivazione del lavoratore in salute mentale e le micropolitiche prodotte nel servizio di CAPS a partire dal processo di deistituzionalizzazione dell‟attenzione psichiatrica brasiliana. Questo processo propone cambiamenti paradigmatici significativi relativo alla concezione di pazzia e delle pratiche sviluppate nell‟attenzione psichiatrica, questo pressuppone sua rilevanza per il campo della salute mentale e per la formazione in quest‟area. Utilizziamo il referenziale di Michel Foucault, per pensare il modo come ci soggettiviamo attraverso i discorsi e pratiche, che ci sono nel nostro tempo, e i loro effetti nella costituzione dei soggetti. Abbiamo lavorato con le sue concezioni e proposizioni di analisi, per conoscere i modi di soggettivazione dei lavoratori del CAPS, spazio che si costituisce a partire del discorso deistituzionalizzante. La prospettiva di proposizione di un lavoro con pressuposti di creazione, di singolarità, di moltiplicità, sfida i lavoratori e la micropolitica nel campo della salute mentale. Questo richiede oltre alla formazione tecnica, d‟implicazione politica e soggetiva affinché questi rapporti si costituiscano in questo campo. Gilles Deleuze e Félix Guattari ci presentano concetti, così come: il suscitare, rizoma, territori esistenziali, tra altri, per pensare i movimenti e avvenimenti in questo processo. La deistituzionalizzazione della pazzia si configura una proposta audace, nel mondo contemporaneo, dove la vita è sempre di più concepita come un prodotto, con valore incostante. Franco Basaglia, in questo scenario ha messo in pratica questa audacia, lasciando ai professionisti della salute mentale, il legato di farla possibile stabilendo parametri etici nell‟area di attenzione psichiatrica. Lo studio si è realizzato nel CAPS di Alegrete –RS e i soggetti dello studio comprendono la totalità dei lavoratori di questo servizio. Come istrumenti di informazioni sono state utilizzate interviste semistrutturate e osservazione partecipante. Come parte di questa analisi si accesserà i banchi della ricerca CAPSUL. Useremo ancora dati di osservazione e testemonianze dei lavoratori dei servizi di salute mentale di Trieste – Itália dove si è realizzato parte del tirocinio di dottorato. I risultati confermano la tesi costruita dal quale il discorso della deistituzionalizzazione della pazzia si costituisce come un nuovo regime di verità nel campo della salute mentale, questo si materializza nei servizi CAPS, respondono ad un insieme di enunciati che problematizzano la pazzia, e i suoi modi di relazione con la società. La produzione di questo discorso affetta i modi di soggettivazione dei lavoratori, producendo processi di singolarità, di suscitare trasformazioni nei modi di esistenza, implicandosi nella cura dell‟altro. La problematizzazione delle relazioni sapere-potere che permeano il campo psicosociale, e le realzioni della società con la pazzia, elaborando così altri enunciati, che mettono questo discorso come una politica di verità nel campo della salute mentale.

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