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L'utilisation de la stimulation cérébrale non-invasive pour réduire les symptômes de stress-post traumatique chez les militaires

Levasseur-Moreau, Jean 13 June 2024 (has links)
Introduction. Le trouble de stress post-traumatique (PTSD) est une condition psychiatrique sévère pouvant atteindre 8% de la population générale et 30% de la population militaire. Malgré l'existence de plusieurs traitements tels que la psychothérapie et la pharmacothérapie, les taux de rémission demeurent sous les 50%. Il est donc crucial de développer de nouveaux traitements. Desétudes de validation de concept utilisant la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) ont rapporté des résultats prometteurs chez des patients avec PTSD. La stimulation dite intermittent theta burst (iTBS) est un nouveau paradigme de rTMS qui pourrait s’avérer plus efficace que la rTMS conventionnelle entres autres en raison de ses effets plus durables. Objectifs et hypothèses. Notre objectif était d’approfondir les connaissances sur les effets de la iTBS chez des patients avec PTSD. Pour ce faire, nous avons testé les effets de la iTBS sur des variables cliniques, cognitives et neurobiologiques chez des militaires avec PTSD. Notre hypothèse était que la iTBS active, comparativement à la iTBS placébo, en modulant des aspects neurobiologiques pertinents au PTSD, entraînerait également une diminution des symptômes associés à cette pathologie ainsi qu’une amélioration au niveau cognitif. Méthodologie Nous avons mené une étude randomisée en double aveugle et contrôlée par condition placébo, testant les effets de 5 jours consécutifs de iTBS, à raison d’une session par jour, administrée au même moment de la journée (entre 7h00 et 10h00) active ou placébo au niveau du cortex préfrontal dorsolatéral droit chez 28 patients militaires avec PTSD. Les mesures cliniques consistaient en des échelles standardisées auto-rapportées mesurant 1- les symptômes de PTSD ; 2- les symptômes d’anxiété ; 3- les symptômes de dépression ; et 4- la qualité de vie. Les mesures cognitives consistaient en deux tâches attentionnelles (Dot probe et Rapid serial visual presentation) évaluant le biais attentionnel envers des stimuli exprimant de la colère. Les mesures neurobiologiques consistaient en 1- la connectivité fonctionnelle telle que mesurée par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle ; 2- les métabolites (NAA et GABA) tels que mesurés via spectroscopie par résonance magnétique ; et 3- le cortisol tel que mesuré à partir d’échantillons salivaires. Toutes ces mesures étaient prises avant et après la iTBS. Les mesures cliniques et de cortisol salivaire étaient également prises en suivi, soit 1 mois après la dernière session de la iTBS. Résultats La iTBS s’est avérée sécuritaire et bien tolérée par les patients avec PTSD. Nous n’avons rapporté aucune différence statistiquement significative quant aux symptômes de PTSD, de dépression et d’anxiété entre le groupe ayant reçu la iTBS active et le groupe ayant reçu la iTBS placébo. Nous avons toutefois rapporté une diminution significative de la sévérité des symptômes au fil du temps pour ces trois échelles cliniques chez nos deux groupes de iTBS. Nous avons rapporté une différence significative au niveau de la qualité de vie entre les deux groupes à différents moments pour chacun des groupes par rapport au temps de mesure. Nous n’avons rapporté aucun effet de la iTBS sur le biais attentionnel. Une augmentation significative de la connectivité entre le DLPFC droit et le mPFC ainsi que le noyau caudé a été observée chez les patients ayant reçu la iTBS active comparativement à ceux ayant reçu la iTBS placébo. En raison de la mauvaise qualité des données de spectroscopie, nous n’avons pas procédé aux analyses statistiques. Les patients ayant reçu la iTBS active présentaient une augmentation du niveau de cortisol salivaire comparativement aux patients ayant reçu la iTBS placébo. Conclusion Une diminution (non statistiquement significative) de la sévérité des symptômes de PTSD, d’anxiété et de dépression ainsi qu’une augmentation (statistiquement significative) de la qualité de vie a été observée chez les patients avec PTSD ayant reçu la iTBS active et placébo. La iTBS active semble moduler certains substrats neurobiologiques pertinents au PTSD tel que la connectivité fonctionnelle entre des régions clés de cette pathologie ainsi que la concentration de cortisol salivaire. D’autres études utilisant la iTBS avec des protocoles de stimulation sur une plus longue période de temps seront nécessaires afin de mieux déterminer le potentiel clinique de la iTBS comme traitement chez des patients avec PTSD / Introduction. Posttraumatic stress disorder (PTSD) is a psychiatric condition that occurs in 8% of the general population and up to 30% of the military population. Despite several existing treatments, such as psychotherapy and pharmacotherapy, responsiveness rates in PTSD remain below 50%. There is thus a need to develop novel therapeutic approaches. Randomized controlled trial studies have reported promising results using repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) to alleviate PTSD symptom severity. An analogue technique to rTMS, intermittent theta burst stimulation (iTBS), is believed to produce longer lasting effects through long-term potentiation. Objectives and hypotheses Our general objective was to develop a greater understanding of the effects of iTBS in patients with PTSD. Therefore, we aimed at testing the safety, as well as the effects of active iTBS on clinical, cognitive and neurobiological variables in military personnel diagnosed with PTSD, compared to sham iTBS. Our hypothesis was that active iTBS, by modulating neurobiological aspects relevant in PTSD, would decrease symptom severity associated with PTSD, and induce cognitive improvements, compared to sham iTBS. Method This study was a two-arm, 1-month prospective, double blind, randomized, sham-controlled study. Twenty-eight military patients with PTSD received daily iTBS session applied over the right dorsolateral prefrontal cortex (DLPFC) for 5 consecutive days, at the same time of the day (between 7:00 and 10:00 am). We measured clinical symptoms using standardized questionnaires assessing 1- PTSD symptoms; 2- anxiety symptoms; 3- depression symptoms; and 4- quality of life. Cognitive measures consisted of 2 attentional tasks (Dot Probe and Rapid serial visual presentation) assessing attentional bias for stimuli expressing anger. Neurobiological measurements included resting state functional connectivity using magnetic resonance imaging and metabolites concentration (NAA et GABA), as well as cortisol levels using salivary samples, before and after the iTBS regimen. All these measures were taken before and after iTBS. Clinical and cortisol assessments were also taken at follow-up, one month after the last iTBS session. Results The iTBS was safe and well tolerated. There was no significant difference between active and sham iTBS on PTSD, anxiety and depression outcomes. However, symptom severity significantly decreased over time for patients from both iTBS conditions. There was a significant difference between iTBS groups on quality of life that varied across time points assessments. We did not report any effect on attentional bias. Statistical analyses were not performed on metabolites concentrations due to poor data quality. There was a significant increase in cortisol levels for patients who received active iTBS as compared to those who received sham iTBS. There was also a significant increase in functional connectivity between the right DLPFC, the mPFC and the right caudate nucleus in patients who received iTBS compared to those who received sham iTBS. Conclusion We reported a decrease (not statistically significant) in symptoms of PTSD, anxiety and depression, as well as an improvement (statistically significant) in quality of life for the group who received the active iTBS. Active iTBS also modulated neurobiological substrates relevant in PTSD, such as the functional connectivity between key regions involved in this pathology, as well as salivary cortisol concentration. Other iTBS studies with longer lasting protocol could help shed some light on its clinical efficacy in treating PTSD
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Vivre avec un syndrome de stress post-traumatique : l'expérience et l'impact du diagnostic pour des militaires français

Roupnel, Servane 03 January 2025 (has links)
Ce mémoire de maitrise porte sur deux axes principaux : la mise en diagnostic et les enjeux que cela représente pour l’individu ainsi que la question du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) dans une population particulière, celle des militaires français. À travers une étude de différents concepts anthropologiques tels que la sous-culture militaire, l’anthropologie du corps, de la mémoire et du discours, le travail de terrain a permis de mettre de l’avant l’expérience et l’impact du diagnostic du syndrome de stress post-traumatique. Les différentes étapes de la mise en diagnostic sont présentées afin de découvrir comment est vécue l’officialisation de ce trouble. Il est alors expliqué le paradoxe propre à ce diagnostic qui est posé, peu importe le type de choc traumatique à l’origine du SSPT. Cela permet de comprendre pourquoi le diagnostic du syndrome de stress post-traumatique reste un véritable enjeu lorsqu’il est question de la population militaire. Bien que de plus en plus de recherches existent sur le sujet au Canada ou aux États-Unis, la question en France reste encore en développement. C’est pourquoi cette recherche permet de découvrir la perception du trouble pour l’individu atteint et ses proches, la prévention et la prise en charge du stress post-traumatique à travers le diagnostic proposé actuellement. / This master's thesis focuses on two main areas: the problem for the implementation of the diagnosis with the challenges that this represents for the individual; and the issue of post-traumatic stress disorder in a particular population, the French military. Through a study of different anthropological concepts such as military subculture, anthropology of the body, memory and discourse, field work has put forward the experience and impact of the diagnosis of post-traumatic stress disorder. The various stages of diagnosis implementation will be presented in order to discover how the officialization of this disorder is lived. The paradox to this diagnosis will then be put forward, regardless of the type of traumatic shock. This will explain why the diagnosis of post-traumatic stress disorder remains a real problem when it comes to the military population. Although research exists on the subject in Canada and the United States, the matter in France is still in development. This is why this research makes it possible to discover the perception of the disorder for the affected individual as well as his family, its prevention and management through the diagnosis currently proposed.
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La thérapie par révision et répétition de l'imagerie mentale appliquée au traitement des cauchemars post-traumatiques militaires

Brochu, Valérie January 2012 (has links)
Les anciens combattants qui reviennent de mission sont fréquemment sujets à avoir des cauchemars récurrents, et ce, durant de nombreuses années. Au moyen d'une expérimentation auprès d'un ancien combattant souffrant de cauchemars récurrents et présentant un état de stress post-traumatique, la présente étude de cas vise à évaluer l'efficacité d'un traitement propre à ce type de cauchemar, soit la thérapie par révision et répétition d'imagerie. L'évaluation avant, pendant et suivant le traitement psychologique porte sur la fréquence, l'intensité et le contenu des cauchemars. De plus, à l'aide de mesures polysomnographiques et actigraphiques, la qualité du sommeil est évaluée, de manière objective. Les symptômes de dépression et d'anxiété ainsi que la qualité de vie du participant sont également évalués avant et après traitement. Les résultats indiquent une diminution de la fréquence et de l'intensité des cauchemars ainsi que des symptômes de dépression, en plus d'une augmentation de la qualité de vie. La thérapie n'a pas eu d'effet significatif sur les données subjectives et objectives du sommeil, à l'exception du nombre d'éveils, qui a diminué d'un point de vue subjectif. Pour ce qui est du contenu des rêves, on observe une tendance vers la diversification du contenu onirique, moins axé sur les combats militaires.
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La qualité de vie liée à la santé et les coûts associés au syndrome de stress post-traumatique chez les personnes âgées / Health-related quality of life and healthcare costs associated with post-traumatic stress syndrome in older adults

Lamoureux-Lamarche, Catherine January 2015 (has links)
Résumé : Les conséquences individuelles et populationnelles associées au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) sont de plus en plus connues dans la littérature. Toutefois, peu d’études ont documenté cette problématique dans une population générale de personnes âgées ayant vécu différents types d’évènements traumatiques. Les objectifs de ce mémoire sont de documenter l’association entre le syndrome de stress post-traumatique, la qualité de vie et les coûts du système de santé dans une population de personnes âgées de 65 ans et plus qui consultent en médecine générale. Ce projet de mémoire consiste à l’analyse secondaire des données provenant de l’Étude sur la Santé des Aînés (ESA)-Services qui a été conduite entre 2011-2013 et qui inclut une population de personnes âgées de 65 ans et plus qui consultent en médecine générale au Québec. Les données de l’étude ESA-Services ont été appariées aux données individuelles provenant des bases de données administratives de la Régie d’Assurance Maladie du Québec (RAMQ). Le SSPT a été mesuré à partir de l’échelle du SSPT. La qualité de vie auto-rapportée a été mesurée à partir de trois instruments : l’EQ-5D-3L, l’Échelle Visuelle Analogue et l’Échelle de Satisfaction de Vie. L’évaluation des coûts a été effectuée selon la perspective du système de santé. L’utilisation des services de santé a été mesurée à partir des données individuelles provenant des bases de données administratives. Des régressions linéaires multivariées ont été utilisées pour vérifier l’association entre le SSPT et la qualité de vie. Des modèles généralisés avec distribution gamma ont été utilisés pour évaluer l’association entre le SSPT et les coûts reliés à l’utilisation des services de santé. Une augmentation des symptômes du SSPT était associée avec une plus faible qualité de vie liée à la santé (EQ-5D-3L) et à une plus faible satisfaction de la vie (Échelle de Satisfaction de Vie). Nos résultats ont aussi montré que la présence du SSPT était associée avec des coûts totaux du système de santé plus élevés. Nous suggérons la conduite d’études supplémentaires afin de mieux comprendre l’association entre le SSPT et ses conséquences sur le bien être des individus et sur le système de santé. / Abstract : Individual and societal consequences associated with post-traumatic stress syndrome (PTSS) have been documented in the literature. However, few studies have documented these issues in a population of older adults who have experienced different types of traumatic events. The objectives of this thesis are to document the quality of life and healthcare costs associated with PTSS in a population of older adults aged 65 years and over. Secondary data analyses were carried out on data from the ESA (Étude sur la Santé des Aîné(e)s)-Services study conducted between 2011-2013 and included a general population of older adults aged 65 years and over who consulted in the general medicine sector in Quebec. Data from the ESA-Services study was linked with individual information from the RAMQ (Régie d’Assurance Maladie du Québec) administrative database. PTSS was measured using the PTSS scale. Self-reported quality of life was measured using three instruments: EQ-5D-3L, Visual Analog Scale and Satisfaction With your Life Scale. Costs associated with health service use were estimated from the healthcare system perspective. Healthcare use was measured using data available in the RAMQ administrative database. Multivariate linear regressions were used to study the association between the PTSS and quality of life. Generalized models with gamma distribution were used to evaluate the healthcare costs associated with PTSS. An increase in PTSS symptoms was found to be associated with a lower health-related quality of life (EQ-5D-3L) and a lower life satisfaction (Satisfaction With Life Scale). Our results also showed that the presence of PTSS was associated with higher total healthcare costs. We suggest that further studies be conducted to better understand the association between PTSS and its consequences on individual well-being and on the healthcare system.
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Étude clinique et neurobiologique de la réponse comportementale à l'agression aigüe systémique / Stress neurobiology and its modulation : a study on critical care patients and a murine model of severe sepsis

Mazeraud, Aurélien 06 January 2017 (has links)
La réponse à l’agression est à la fois neuroendocrinienne, neurovégétative et comportementale. Elle implique particulièrement l’amygdale. Celle-ci joue en effet un rôle dans l’anxiété et la peur mais également dans la constitution d’un syndrome de stress post-traumatique (i.e. SSPT). La réponse comportementale à une situation de stress a été peu étudiée chez les patients admis dans un service de Réanimation, alors que des études indiquent qu’une réponse inadaptée de l’axe corticotrope ou du système nerveux autonome serait associée à une surmortalité ou la survenue d’une défaillance multiviscérale. Au décours de leur séjour en réanimation, les patients sont à haut risque de développer des troubles psychologiques (i.e. anxiété, dépression et SSPT) et cognitifs (i.e. affectant préférentiellement la mémoire et les fonctions exécutives) qui ont un impact majeur sur leur qualité de vie et qui seraient proportionnels à la sévérité de leur maladie aiguë et de son retentissement neuro-comportemental. L’objet de notre travail a été d’une part, de décrire quantitativement et qualitativement l’anxiété des patients admis de réanimation et d’en déterminer sa valeur pronostique ; d’autre part, d’étudier le lien entre activation amygdalienne et syndrome post-traumatique dans un modèle murin de sepsis par ligature-ponction caecale (i.e. CLP). Notre étude observationnelle a porté sur 354 patients (Age, 63 ans [49-73] ; Sexe F/H, 137/217) admis dans trois services de réanimation d’Île de France entre Janvier 2014 et Septembre 2016. L’anxiété était en médiane d’intensité modérée, selon l’échelle visuelle analogique (4 [1-6) et le questionnaire STAI (41 [31-53]). La moitié des patients rapportaient se sentir vulnérables (54%) ; considérer leur état grave (67 %) et avoir peur de mourir (45%). Une défaillance d’organe a été observée chez 157 (45%) des patients. Une valeur de STAI ≥ 40 (OR 1,69, 95%CI [1,02-2,84]) était associée à la survenue d’une défaillance d’organe après ajustement sur le score de défaillance d’organe SOFA à J1, la mise en route d’une ventilation mécanique non-invasive (OR 4,93 ; 95%CI [2,9-9,4]) et la gravité d’une pathologie préexistante selon le score Knaus (OC2,01 95%CI [1,21-3,33]) et la peur de mourir (OR 0,55 [0,33-0,92]). Celle-ci était significativement associée à un risque moindre de défaillance parmi les patients ayant une maladie aiguë sévère, définie par un score IGS-2 > 30 (58% vs. 37%). Cette étude indique que l’évaluation de l’anxiété est utile pour estimer le risque d’aggravation des patients de réanimation mais indique également que si son intensité est positivement corrélée à la survenue d’une défaillance, un défaut de perception d’un danger (tel que l’exprimerait la peur de mourir) en augmenterait le risque. Notre étude expérimentale a mis en évidence une activation précoce (i.e. à H6 de la CLP) et transitoire des neurones CAMK-II positif du noyau central de l’amygdale (CeA) et des anomalies tardives (i.e. J15 après CLP) de l’open-field test (test en libre champ) et du Fear-conditionning (test de formation de la mémoire aversive), traduisant respectivement un comportement type anxieux et une hypermémorisation de la peur, qui s’apparenterait à un SSPT. Nous avons procédé à une inhibition pharmacogénétique par transfection virale des neurones CAMKII, qui a entraîné une réduction de l’hyper-mémorisation aversive induite par le sepsis. L’enregistrement électrophysiologique intra-amygadalienne a mis en évidence une activité pro-épileptique ou épileptique chez les souris septiques. L’administration d’un antiépileptique, le levetiracetam au cours des 24 premières heures de la CLP a résulté en une diminution de la mortalité, de l’activation des neurones CAMKII du noyau central de l’amygdale et de l’hyper-mémorisation aversive induites par le sepsis. (...) / Systemic insults trigger neuroendocrine, neurovegetative and behavioural responses. Amygdala is particularly involved in anxiety and fear but also in the generation of post-traumatic stress disorder (i.e. PTSD). Amygdala is part of the limbic system and modulates the neuroendocrine and the autonomous nervous system activity. Behavioural changes to critical illness has been poorly studied in ICU-admited patients, despite studies showing that non-adapted corticotropic axis or autonomic nervous system responses correlate with a higher mortality or organ failures. During their ICU stay, patients are at high risk of developing psychological (e.g. anxiety, depression or PTSD), and cognitive alterations (e.g. memory and executive functions) with a major impact on their long-term quality of life. Such alterations intensity is correlated with the severity of critical illness. Our present work aimed, on the one hand at assessing at ICU admission patients’ anxiety and its prognostic value, and on the other hand, at characterizing the link between amygdalar activation and PTSD in a murine model of caecal ligation and puncture (i.e. CLP). 354 patients were included in our observational study (median age 63 [IQR 49-73], sex 137W/217M), from 3 Ile-De-France ICU between January 2014 and September 2016). Median anxiety was moderate according to both visual scale (4 [1-6]) and STAI questionnaire (43[32-53]). Half of participants declared (54%) feeling vulnerable; considered their state to be severe (67%) and feared to die (45%). One organ failure – mostly neurological, but also the need for mechanical ventilation, dialysis or vasopressive catecholamines during the first 7 days – was present in 157 (45%) patients. A STAI index ≥ 40 (OR 4.93 ; 95% CI[1.02 – 2.84]) was associated with the occurrence of an organ failure, even after adjusting for the day-1 SOFA score, the onset of a mechanical ventilation (OR 4.93, 95CI [2.9 – 9.4]), the Knaus score of prior pathologies severity (OC 2.01, 95CI [1.21 – 3.33]) and fear of death. (OR 0.55 [0.33 -0.92]). The latter significantly associating with a decreased risk of organ failure among patients with a severe acute pathology as defined by a IGS-2 >30 (58% vs. 37%). This study shows that evaluating early anxiety can prove useful in predicting patient aggravation risk in ICU, but also indicates that if its intensity positively predicts the onset of organ failures, the lack of perceived severity (lower fear of death) would also associate with an increased risk of failure. Our experimental study higlighted an early (i.e. 6H post CLP) and transitory activation of Central Amygdala (CeA) CAMK-II positive neurons, and delayed (i.e D15 post CLP) alterations in open field and fear-conditioning tests, respectively indicating an anxious behaviour and fear hypermnesia, both critical aspects of PTSD. Pharmacogenetic inhibition of CAMK-II neurons by viral transduction led to a decrease in aversive sepsis-induced hypermnesia. Administration of Levetiracetam, an antipeileptic drug, during the first 24h post-CLP led to a decrease in sepsis-induced mortality, in CAMK-II CeA neurons activation and in aversive memory. Amygdalar neuronal activation was also associated with microglial morphological alterations, partly prevented by levetiracetam, and reminiscent of alterations seen in septic shock autopsic samples. Our experimental work shows an increased activity in CAMK-II amygdalar neurons during early sepsis, potentially implicated in the onset of sepsis-induced anxiety and PTSD. this constitutes a plausible neuro-anatomical and neuro-biological background to our clinical study showing the prognostic interest of early anxiety assessment in ICU patients, as it positively correlates with both stress intensity and the misperception of danger.
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Les stratégies de coping en contexte de violences conjugales : étude de leurs effets sur la souffrance psychique et la qualité de vie des femmes victimes de violences conjugales / Coping strategies in the context of domestic violence : study of their effects on mental suffering and life quality of women victims of domestic violence

Hamdi, Hinda 21 November 2017 (has links)
Introduction : Les violences conjugales constituent une source de stress importante pour les femmes qui en sont victimes. Pour faire face au stress perçu, ces dernières ont tendance à mettre en place des stratégies d’adaptation au stress dites stratégies de coping. Si celles-ci sont dysfonctionnelles, elles peuvent menacer la santé mentale. Dans cette perspective, l’objectif principal de la présente thèse est de mesurer l’efficacité potentielle de plusieurs stratégies de coping sur l’intensité de diverses dimensions psychologiques (l’anxiété état-trait, la dépression, le stress post-traumatique, la dissociation et la perception de la qualité de vie) dans un contexte spécifique de violences conjugales. Et ce, de façon à dégager des applications psychothérapeutiques centrées sur l’apprentissage de stratégies de coping qui joueraient un rôle bénéfique sur la santé mentale de femmes victimes de violences conjugales. L’objectif secondaire de cette thèse est de proposer une étude comparative entre un groupe de femmes victimes de violences conjugales et un groupe témoin de femmes non victimes de violences issues de la population générale, selon les variables mesurées. Méthode : Les données ont été recueillies, selon une approche quantitative (questionnaires d’auto-évaluation scientifiquement valides) et qualitative (guide d’entretien semi-structuré), auprès de 78 femmes victimes de violences conjugales et de 99 femmes issues de la population générale. Des analyses bivariées, multivariées et des tests de comparaison ont été effectués pour tester, sur le plan statistique, nos hypothèses de recherche. Résultats : Les résultats principaux indiquent que chez des femmes victimes de violences conjugales, les stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur la résolution de problème et centrées sur l’évolution personnelle sont particulièrement efficaces pour le niveau d’anxiété-dépression et pour permettre une perception satisfaisante de la qualité de vie. Les stratégies de coping centrées sur l’autocontrôle jouent un rôle bénéfique sur la perception de la qualité de vie. En revanche, des stratégies de coping telles que celles centrées sur l’évasion apparaissent comme néfastes pour toutes les variables psychologiques étudiées. Les stratégies de coping centrées sur l’émotion et centrées sur l’acceptation jouent un rôle délétère sur le niveau de stress post-traumatique. Enfin, aucune des stratégies de coping mesurées n’a eu de liens favorables avec le niveau de dissociation. Les femmes victimes de violences conjugales souffrant de dissociation à un degré pathologique constituent une population fortement à risque. Concernant l’étude comparative, nos résultats révèlent que les femmes victimes de violences conjugales sont plus anxieuses, plus dépressives, plus psychotraumatisées, plus dissociées et ont une moins bonne perception de la qualité de vie que les femmes issues d’un groupe témoin. Elles utilisent plus de stratégies de coping centrées sur le problème, centrées sur l’acceptation et centrées sur l’évasion, et moins de stratégies de coping centrées sur la recherche de soutien social que celles issues du groupe témoin.Conclusion : Des pistes de réflexion intégrant la question des stratégies de coping ont été proposées pour améliorer la prise en charge psychothérapeutique des femmes victimes de violences conjugales. La création de nouvelles stratégies de coping davantage spécifiques et adaptées à un contexte de violences conjugales a également été suggérée, et des propositions ont été faites. / Introduction : Domestic violence constitutes an important source of stress for women who are victims. To face the stress felt, the latter tend to set up strategies of adaptation to this stress called coping strategies. If these are dysfunctional, they can threaten mental health. In this perspective, the main objective of the present thesis is to measure the potential efficiency of several coping strategies on the intensity of diverse psychological dimensions (anxiety-state-trait, depression, post-traumatic stress, dissociation and perception of life quality) in a specific context of domestic violence. And thus, to bring out psychotherapeutic applications centered on the learning of coping strategies which would play a beneficial role on the mental health of women victims of domestic violence. The secondary objective of this thesis is to propose a comparative study between a group of women victims of domestic violence and a control group of women who have not been victims of violence, stemming from the general population, according to the measured variables.Method : The data were collected, according to a quantitative approach (questionnaires of self-assessment scientifically valid) and qualitative (semi-structured interview guide), amongst 78 women victims of domestic violence and 99 women stemming from the general population. Bivariate, multivariate analyses and comparative tests were carried out to test, at a statistical level, our hypotheses of research.Results : The main results indicate that concerning women victims of domestic violence, the coping strategies centered on the problem, centered on the resolution of the problem, and centered on personal evolution are particularly effective for the level of anxiety-depression and to allow a satisfactory perception of life quality. The coping strategies centered on the autocontrol play a beneficial role on the perception of life quality. However, coping strategies such as those centered on escaping, appear as detrimental for all the psychological variables studied. The coping strategies centered on emotion and centered on acceptance play a noxious role on the level of post-traumatic stress. Finally, none of, the coping strategies measured had favorable links on the level of dissociation. Women victims of domestic violence suffering from dissociation at a pathological degree constitute a population strongly at risk. Concerning the comparative study, our results reveal that women victims of domestic violence are more anxious, more depressive, more pathologically traumatized, more dissociated and have a poorer perception of life quality than women stemming from a control group. They use more coping strategies centered on the problem, centered on acceptance and centered on escaping, and fewer coping strategies centered on research for social support than those stemming from the control group.Conclusion : Lines of thought integrating the topic of coping strategies were proposed to improve the psychotherapeutic care of women victims of domestic violence. New strategies of coping, more specific and adapted to a context of domestic violence, have also been suggested, and proposals were made.
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La prévention des symptômes d'intrusions traumatiques : une approche cognitive / Prevention of Traumatic Intrusions Symptoms : a Cognitive Approach

Godard, Rebecca 18 December 2013 (has links)
Le jeu de « Tetris » peut-il vraiment diminuer la survenue des intrusions traumatiques ? C’est ce qu’indique une étude récente de Holmes et al. (2009). Les intrusions traumatiques représentent un des trois symptômes majeurs de l’état de stress post traumatique. Lors de l’exposition à un évènement traumatique, le traitement de l’information ne s’effectue pas de la même manière que dans une situation quotidienne. Les informations sont principalement traitées dans leurs composantes perceptives et sensorielles et manquent à la fois de conceptualisation et de contextualisation. Ce déséquilibre empêche l’intégration de la représentation de l’événement traumatique au sein de la mémoire autobiographique. Riches en détails sensori-perceptifs, les intrusions traumatiques contribuent à la survenue des manifestations d’hyperactivation neurovégétatives et induisent une détresse émotionnelle et psychique importante lors de leur réactivation en mémoire. Les connaissances actuelles des sciences cognitives nous permettent une meilleure compréhension des processus à l’œuvre lors de la formation des intrusions. Au travers de cette recherche, nous proposons d’approfondir la compréhension de la genèse des intrusions traumatiques. Nous souhaitons poursuivre les travaux publiés par l’équipe de recherche du Professeur Emily Holmes indiquant que la réalisation d’une tâche visuo-spatiale permettrait de diminuer la survenue des intrusions traumatiques / Can Tetris game really reduce analogue traumatic intrusions? A recent research conducted by Holmes et al. (2009) show this conclusion. Traumatic intrusions are one of three main symptom of post-traumatic stress disorder. During exposition to a traumatic event, information processing is not the same that usually. Under extreme stress, perceptual information is mainly processed leading to a lack of conceptual framework. This maladjustment prevent the build of integrate representation to autobiographical memory. Full of sensorial and perceptive details, traumatic intrusions lead to neurovegetative hyperarousal, emotional and psychological distress when reactivated. Current know to cognitive sciences we allow better understanding to processing at work in build of traumatic intrusions. We want to continue the research of Holmes et al. indicating that the realization of visuospatial task reduces traumatic intrusions
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Base physiologique commune entre état de stress post-traumatique et dépendance aux drogues : caractérisation comportementale et tentative thérapeutique chez le rat / Common physiological basis between posttraumatic stress disorder and drug addiction : behavioral characterization and therapeutic approach in rats

Toledano, Daniel 07 April 2014 (has links)
Cette thèse propose que l'état de stress post-traumatique (ESPT) et l'addiction impliquent un dysfonctionnement de la réactivation mnésique qui serait responsable des reviviscences intenses qui les caractérisent. Ce dysfonctionnement pourrait reposer sur un découplage des systèmes monoaminergiques, déjà mis en évidence après des expositions répétées aux drogues, qui se traduit par une sensibilisation comportementale et neurochimique, dépendantes du système noradrénergique. Nos données montrent que 1) le modèle animal de l'ESPT adopté (le SPS), reproduit des symptômes de l'ESPT dont une réactivité aux indices de rappel , 2) le SPS induit une sensibilisation locomotrice, dépendante du système noradrénergique et modulée par la recherche de nouveauté, 3) des injections répétées d'amphétamine reproduisent des symptômes de l'ESPT et induisent une sensibilisation modulée par la réaction à la nouveauté , 4) une sensibilisation locomotrice peut se manifester par l'exposition à des indices associés à la prise de drogue et, 5) un traitement combinant un état positif à une réactivation de la mémoire traumatique réduit les symptômes de l'ESPT, suggérant qu'un remodelage émotionnel pourrait constituer une nouvelle approche thérapeutique. Ce premier corpus de résultats supporte notre hypothèse de bases physiologiques communes entre ESPT et addiction. / The present thesis proposes that posttraumatic stress disorder (PTSD) and addiction both involve dysfunctions of memory reactivation, which might be responsible for the frequent and intense revivals that characterized them. This dysfunction could be based upon the uncoupling of monoaminergic systems, already demonstrated after repeated drugs exposures, resulting in noradrenergic dependent behavioral and neurochemical sensitizations. Our data show that 1) the selected PTSD animal model (SPS) reproduces PTSD symptoms, including a reactivity to reminder cues, 2) SPS induced a noradrenergic dependent locomotor sensitization, modulated by the novelty seeking 3) repeated injections of drugs mimic several PTSD symptoms and induce a behavioral sensitization modulated by novelty seeking, 4) locomotor sensitization can also be induced by exposure to drug associated cues and 5) a treatment combining both a positive state and a traumatic memory reactivation reduces PTSD symptoms, suggesting an emotional remodeling, which could be considered as a new therapeutic approach. This first corpus of results supports our hypothesis of common physiological basis between PTSD and addiction.
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L’EMDR dans l’évolution de la prise en charge du TSPT : psychothérapie de la dissociation par les Stimulations Bilatérales Alternées Auditives / EMDR in the evolution of the treatment of PTSD : Psychotherapy of a dissociation by auditory alternated bilateral

Viard, Florent 08 December 2018 (has links)
Contexte scientifique : Les Stimulations Bilatérales Alternées (SBA) sont des techniques portant sur les modalités visuelles, tactiles ou auditives utilisées dans la psychothérapie EMDR « Eyes Movement Desensitization And Reprocessing ». Les recherches isolant les SBA portent souvent sur la modalité visuelle et relatent son effet sur la perturbation subjective à partir de la diminution de l'activité végétative observée. Or certains TSPT ne présentent pas d'activité végétative marquée, ceci corrélativement à la présence de dissociation (Choi et al., 2017; Sack, Cillien, & Hopper, 2012; Briere, Weathers, & Runtz, 2005) Aussi, peu d'études sont consacrées aux SBA auditives sauf pour signaler leur effet moindre comparativement aux autres modalités (Van Den Hout et al, 2012). Par ailleurs, le lien entre les SBA auditives et la dissociation n'a jamais fait l'objet de publication.Problématique : Quel est l'effet des SBA auditives sur l'intensité des signes de dissociation et de perturbation liées à un événement ?Méthode : Après avoir défini la dissociation comme un processus de perception du vécu subjectif qui échappe à la conscience, nous utilisons une méthode expérimentale incluant 40 participants volontaires pour offrir un argument en faveur de l’intérêt des SBA auditives dans le traitement de la dissociation. L'étude comprend 40 participants sains ayant une activité végétative stable pendant le rappel d'un souvenir inquiétant. Les sujets sont distribués au hasard pour la phase de traitement au cours de laquelle ils se rappellent l'événement simultanément à des SBA auditives (n = 20) ou sans SBA auditive (n = 20). L'intensité des signes de dissociation et de perturbation est mesurée en pré-traitement et post-traitement à partir des scores moyens dans le questionnaire RSDI «Response to script Driven imagerie» (Hopper et al, 2007). Résultats : Pour la dissociation, il y a une interaction significative entre les variables Groupe et Moment, F(1, 38) = 5.25, p= .03. Avec SBA auditives, on observe une différence des scores en pré et post traitement significative V = 134, n = 20, p = .03 ; dans le sens d'une diminution. Pour la perturbation subjective, il n'y a pas d'interaction significative entre les variables et la différence des scores n'est pas significative.Discussion : la technique SBA auditive diminue l'intensité des signes de dissociation. Cela ne génère pas forcément un vécu subjectif perturbant. Ces résultats préliminaires ouvrent un champ de recherche sur la psychopathologie dissociative et des SBA auditives. À partir des travaux de Stanislas Dehaene sur « l’espace de travail neuronal global » et la conscience, nous proposons un nouveau modèle théorique de l’action des SBA en intégrant ses effets sur la dissociation. À terme, des recommandations méthodologiques sont envisagées. / Scientific background: The alternate bilateral stimulations (ABS) are techniques relating to the visual, tactile or aural modalities used in the psychotherapy EMDR "Eyes Movement Desensitization And reprocessing". Insulating research the SBA often focus on visual modality and relate its effect on subjective disturbance from the decline in observed vegetative activity. However, some PTSD do not exhibit marked vegetative activity, this correlatively with the presence of dissociation (Choi et al., 2017; Sack, Cillien, & Hopper, 2012; Briere, Weathers, & Runtz, 2005) Also, few studies are devoted to auditory ABS except to indicate their lesser effect compared to other modalities (Van Den Hout et al, 2012). On the other hand, the link between the auditory ABS and the dissociation has never been the subject of publication.Problem: What is the effect of auditory ABS on the intensity of event-related dissociation and disturbance signs?Method : After defining dissociation as a process of perception of subjective experience that escapes consciousness, we use an experimental method including 40 voluntary participants to offer an argument in favor of the interest of the auditory ABS in the treatment of dissociation. The study includes 40 healthy participants with stable vegetative activity during the recall of a disturbing memory. The subjects are randomly distributed for the treatment phase during which they recall the event simultaneously to auditory SBA (n = 20) or without hearing SBA (n = 20). The intensity of the signs of dissociation and disturbance is measured in pre-treatment and post-treatment from the average scores in the questionnaire RSDI "Response to script Driven imaging" (Hopper and LA, 2007). Results : For dissociation, there is a significant interaction between the variables group and Moment, F (1, 38) = 5.25, p =. 03. With SBA auditory, there is a difference in pre-and post-treatment scores of significant V = 134, n = 20, p =. 03; In the sense of a decrease. For subjective disturbance, there is no significant interaction between the variables and the difference in scores is not significant.DISCUSSION : The auditory technique reduces the intensity of the dissociation signs. This does not necessarily generate a disturbing subjective experience. These preliminary results open a field of research on dissociative psychopathology and of auditory ABS. Based on the work of Stanislas Dehaene on the "Global Neural work space" and consciousness, we propose a new theoretical model of ABS action by integrating its effects on dissociation. Methodological recommendations are envisaged.
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La dépendance alimentaire comme une adaptation à un historique traumatique et un obstacle au traitement

Legendre, Maxime 09 November 2022 (has links)
La dépendance alimentaire s'observe par les mêmes symptômes que la dépendance aux substances (p. ex., tolérance, sevrage, perte de contrôle) et mène généralement à l'obésité. Les études portant sur la dépendance alimentaire ont utilisé la Yale Food Addiction Scale (YFAS), un questionnaire inspiré des critères diagnostiques de la dépendance à une substance du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition (DSM-5). Jusqu'à présent, les études ont montré que la dépendance alimentaire était associée à un indice pondéral plus élevé, une forte comorbidité avec d'autres troubles des conduites alimentaires dont le trouble accès hyperphagiques et une détresse psychologique marquée. Ces associations amènent certain(e)s auteur(e)s à considérer la dépendance alimentaire comme une forme sévère de pathologie alimentaire. L'objectif général de la thèse était de poursuivre l'investigation de la dépendance alimentaire comme un marqueur de la sévérité psychopathologique (1) en s'intéressant à l'historique traumatique des personnes qui en souffrent et (2) en évaluant l'impact sur la réponse à un traitement. Afin d'avoir la représentation la plus juste possible de la sévérité psychopathologique, la dépendance alimentaire a été évaluée selon l'approche de sévérité (nombre de symptômes) et l'approche diagnostique de la YFAS de même qu'à l'aide du Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), une mesure alternative de la dépendance alimentaire. Au total, 187 participant(e)s qui ont initié une demande d'aide au Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) de l'Université Laval pour des problèmes liés au poids et à l'alimentation ont été recruté(e)s. Les participant(e)s ont complété une entrevue diagnostique des troubles des conduites alimentaires et une batterie de questionnaires sur LimeSurvey. Les questionnaires ont permis de récolter des informations sur l'évolution du poids ainsi que d'évaluer la sévérité de la dépendance alimentaire, des accès hyperphagiques, du grignotage, de la restriction alimentaire, de l'insatisfaction corporelle, des symptômes dépressifs et des traumatismes pendant l'enfance et l'adolescence (abus, négligence parentale et intimidation). Dans une première étude, le AEBS a été traduit et validé en français montrant une structure factorielle, une cohérence interne et une validité de construit adéquate. Comme il permettait une évaluation de la dépendance alimentaire similaire à la YFAS, il n'a pas été utilisé pour les études subséquentes. Dans une deuxième étude, la dépendance alimentaire a montré des corrélations positives faibles à modérées avec toutes les mesures de traumatismes, à l'exception de la négligence physique. Une régression hiérarchique incluant les accès hyperphagiques, le grignotage, les symptômes dépressifs, l'âge et les traumatismes a permis d'expliquer 55% de la variance de la dépendance alimentaire, avec 7% de la variance expliquée uniquement par les traumatismes. Dans une troisième étude, il a été démontré que les abus sexuels étaient la forme de traumatisme qui était associée au risque le plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,73 et 2,07). La sévérité de l'abus sexuel (relation avec l'agresseur, type d'abus sexuel et nombre d'abus) était également associée à un risque plus élevé de dépendance alimentaire (rapports de cotes de 1,26 à 1,50). Ces deux études confirment que la dépendance alimentaire est liée aux traumatismes vécus au cours de l'enfance et fournit une explication potentielle sur l'association entre la dépendance alimentaire et une plus grande sévérité psychopathologique. Dans une quatrième étude, l'efficacité d'un traitement psychologique de groupe de type thérapie cognitive-comportementale de 12 séances sur six mois a été évalué et l'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur la réponse au traitement a été testé. Les participant(e)s (N=60) ont été divisé(e)s en deux groupes selon leur nombre de symptômes de dépendance alimentaire (dépendance alimentaire absente à légère ou modérée à sévère). Les effets du groupe et du traitement étaient significatifs pour les accès hyperphagiques et le grignotage, mais pas pour les symptômes dépressifs. Les effets d'interaction n'étaient pas significatifs indiquant une absence d'effet modérateur de la dépendance alimentaire sur l'efficacité du traitement. Globalement, les deux groupes ont bénéficié du traitement avec une amélioration similaire, mais le groupe avec de la dépendance alimentaire modérée à sévère a terminé à un niveau de sévérité encore près du seuil clinique. En somme, la thèse appuie une sévérité accrue associée à la dépendance alimentaire potentiellement expliquée par un historique traumatique et demandant un traitement plus long ou plus intensif. / Food addiction is characterized by symptoms similar to substance use dependence (e.g., tolerance, withdrawal, loss of control) and usually leads to obesity. Studies that have investigated food addiction have used the Yale Food Addiction Scale (YFAS), a questionnaire based on the diagnostic criteria for substance use dependence in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5th edition (DSM-5). To date, studies have shown that food addiction is associated with a higher body mass index, high comorbidity with other eating disorders, including binge eating disorder and higher psychological distress. These associations lead some authors to consider food addiction as a severe form of eating pathology that underlies a traumatic history and is likely to interfere with the effectiveness of a psychological treatment. The general objective of the project was to further investigate food addiction as a marker of psychopathological severity by (1) examining the traumatic history and (2) assessing the impact on treatment response. To have the most accurate representation of the psychopathological severity, food addiction was assessed according to the severity approach (number of symptoms) and the diagnostic approach of the YFAS and using the Addiction-like Eating Behavior Scale (AEBS), an alternative measure of food addiction. A total of 187 participants presenting to the Centre d'Expertise Poids, Image et Alimentation (CEPIA) at Université Laval for weight and eating-related problems were recruited. They completed a diagnostic interview for eating disorders and answered a battery of questionnaires on LimeSurvey. The questionnaires collected information on the evolution of weight and assessed the severity of food addiction, binge eating, grazing, dietary restraint, body dissatisfaction, depressive symptoms and childhood trauma (abuse, neglect, and victimization). In the first study, the AEBS was translated and validated in French, showing adequate factor structure, internal consistency and construct validity. Because it provided an assessment of food addiction similar to the YFAS, it was not used in subsequent studies. In a second study, food addiction showed small to moderate positive correlations with all measures of childhood trauma except for physical neglect. A hierarchical regression including binge eating, grazing, depressive symptoms, age, and childhood trauma explained 55% of food addiction variance, with 7% of the variance explained by childhood trauma alone. In a third study, sexual abuse was shown to be the form of childhood trauma that was associated with the highest risk of food addiction (odds ratios of 1.73 and 2.07). The severity of sexual abuse (relationship with the abuser, type of sexual abuse, and number of abuses) was also associated with a higher risk of food addiction (odds ratios of 1.26 to 1.50). These two studies confirm that food addiction is related to childhood trauma and provide a potential explanation for the association between food addiction and greater psychopathological severity. In a fourth study, the effectiveness of a 12-session cognitive-behavioral group therapy over the course of 6 months was evaluated, and the moderating effect of food addiction on treatment response was tested. Participants(N=60) were divided into two groups based on their number of food addiction symptoms. Group and treatment effects were significant for binge eating and grazing but not for depressive symptoms. The interaction effects were not significant, indicating an absence of a moderating effect of food addiction on treatment response. Overall, both groups benefited from the treatment with similar improvement, but the group with moderate to severe food addiction ended up at a level of severity still close to the clinical threshold. In sum, the thesis supports a marked severity associated with food addiction potentially explained by a traumatic history and requiring longer or more intensive treatment.

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