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Les derniers feux de la tragédie classique : étude du genre tragique en France sous la Restauration et la Monarchie de Juillet / The last manifestations of classical tragedy : a study of the tragic genre in France during the Restoration and the July MonarchyMelai, Maurizio 31 May 2011 (has links)
La présente étude porte sur la pratique du genre de la tragédie classique au XIXe siècle, en particulier sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Ce qui nous intéresse, ce sont les développements les plus tardifs du genre tragique en France, genre dont nous documentons l’évolution et le déclin progressif au cours de la première moitié du XIXe siècle, c’est-à-dire jusqu’à sa disparition des théâtres français, qui a lieu autour de 1850. En nous basant sur un corpus de quatre-vingt pièces, nous essayons de brosser un tableau complet de la tragédie et des auteurs tragiques de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, ou plus exactement des quarante années comprises entre 1814 et 1854. Conçu comme l’étude d’un code littéraire, ce travail s’articule en deux parties : dans la première, nous définissons le code tragique post-napoléonien sur la base des constantes formelles qui le caractérisent, en montrant l’évolution que le genre connaît des points de vue stylistique, structurel et plus strictement dramaturgique ; dans une seconde partie, nous examinons les constantes thématiques de ce code, en étudiant les stratégies par lesquelles la tragédie transpose, à travers les sujets historiques fortement allusifs qu’elle traite, les grandes problématiques politico-sociales de son temps. En documentant la continuité qui existe entre cette tragédie tardive et le drame romantique, nous cherchons enfin à valoriser les pièces de notre corpus et à mettre en évidence leurs traits modernes, ce qui nous conduit à rechercher les raisons de la persistance d’un genre traditionnel comme la tragédie classique et les facteurs qui déterminent sa revitalisation au XIXe siècle. / This study concerns the practice of the genre of classical tragedy in the nineteenth century, particularly during the Restoration and the July Monarchy. It focuses on the last developments of tragedy in France and documents the evolution and the progressive decline of this genre during the first half of the nineteenth century; that is until its disappearance from French theatres, which took place around 1850. By considering a corpus of eighty plays, this work aims to give a clear picture of the tragic genre and tragic authors of the Restoration and the July Monarchy, or more exactly of the forty years from 1814 to 1854. This work is conceived as the study of a literary code and is divided into two parts: in the first part, we try to define the tragic code of the post-Napoleonic era on the basis of the formal constants which characterise it, showing the evolution of the stylistic, structural and dramaturgic features of tragedy. In the second part, we look at the thematic constants of this code, studying the strategies that tragedy uses to transpose – through the historical and highly allusive subjects that it treats – the principal social and political problems of its time. Finally, by showing the continuity which exists between the declining tragic genre and the romantic drama, we try to valorise the texts in our corpus and to underline their modern features. This leads us to look for the reasons behind the persistence of a traditional genre like the classical tragedy and for the factors which revitalise it in the nineteenth century.
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"L'Italiano". Un foglio letterario nella Parigi della Monarchia di Luglio. / « L’Italiano ». Une gazette littéraire dans le Paris de la Monarchie de Juillet. / «L’Italiano». A Literary Magazine in the July Monarchy Paris.Gabbani, Ilaria 15 December 2015 (has links)
Ce travail se propose de reconstruire une page peu connue de l'histoire de la diaspora de l'époque du Risorgimento, écrite autour d'un journal littéraire publié à Paris entre les mois de mai et octobre 1836, «L’Italiano. Foglio letterario».Conçu en Suisse par Mazzini et certains de ses compagnons d'exil, «L’Italiano» vit le jour grâce à la collaboration d'un groupe d'exilés italiens résidant dans la capitale française.Par rapport à l'idée d'origine née au sein de la Jeune Italie, le journal dut se confronter à des intellectuels aux parcours culturels et politiques divers qui collaborèrent pour « inaugurer une nationalité, soit-elle littéraire ».Contrairement à son prédécesseur parisien, «L'Exilé» (1832-1834), qui avait l'ambition d'offrir au public italien et français une histoire de la littérature italienne, «L'Italiano» proposait un programme de « critique éducatrice » en s'adressant principalement aux intellectuels de la péninsule.Outre le partage d'une conception éthique et civique de la littérature, le socle culturel sur lequel reposait le journal se fondait sur l'adhésion à une philosophie spiritualiste qui, tout en se revendiquant exclusivement italienne, était alimentée par la rencontre avec certains penseurs français de la Restauration, comme Pierre Leroux et Philippe Buchez.Le programme littéraire du journal s'appuyait sur le théâtre dramatique et sur le mélodrame, considérés comme des dispositifs de mobilisation politique aptes à transposer l'idée de nation sur un plan émotif et symbolique mais aussi à toucher les classes populaires sans avoir recours à la médiation de la parole écrite. / The research aims at reconstructing a neglected episode in the cultural life of the Italian exiles in the Age of the Risorgimento and is centered on a literary magazine published in Paris, from May to October 1836: «L'Italiano. Foglio letterario».«L'Italiano» was envisaged by Mazzini in Switzerland, together with his companions ofexile, and was eventually published with the aid of a group of Italian refugees in Paris. The journal was originally conceived within the context of the «Giovine Italia», but had to face up to a number of intellectuals whose cultural and political background was extremely various and whose intent was to cooperate in order to «principiare una nazionalità, sia pure letteraria».While «L’Exilé» (1832-1834) – the nearest antecedent of this magazine – aspired to provide an history of Italian literature for the Italian and French readers, «L'Italiano» presented rather a program of «critica educatrice» and it was especially addressed to the Italian intellectuals.The circle which arised around the journal was cemented not only by an ethic and engaged conception of literature, but also by a spiritualist philosophy: even if the proponents defended the Italian character of this philosophy, it was developed through a continuous exchange with French Philosophers of the Age of Reaction, such as Pierre Leroux and Philippe Buchez.The journal's proposal was centered on dramatic theatre and melodrama, insofar as theywere considered as instruments for political mobilization, apt to set on an emotional and symbolic dimension the idea of nation, as well as to affect the working-class, without the need for written words. / Questo lavoro si propone di ricostruire una pagina poco nota della diaspora risorgimentale, sorta attorno a un giornale letterario che si pubblicò a Parigi tra il maggio e l'ottobre del 1836, «L’Italiano. Foglio letterario». Concepito in Svizzera da Mazzini e da alcuni suoi compagni d’esilio, «L’Italiano» vide finalmente la luce grazie alla collaborazione di un gruppo di esuli italiani residenti nella capitale francese. Rispetto all’idea originaria, sorta in seno alla Giovine Italia, il giornale dovette confrontarsi con intellettuali dai percorsi culturali e politici assai diversi tra loro, che si trovarono a cooperare per «principiare una nazionalità, sia pure letteraria».Diversamente dal suo precedente parigino, «L'Exilé» (1832-1834), che ambiva a offrire al pubblico italiano e francese una storia della letteratura italiana, «L'Italiano» proponeva, invece, un programma di «critica educatrice» rivolto principalmente agli intellettuali della penisola. Oltre alla condivisione di una concezione etica e civile della letteratura, il sodalizio culturale sorto attorno al giornale si fondava sull’adesione a una filosofia di stampo spiritualista che, pur rivendicando un’origine tutta italiana, si alimentava grazie al confronto con alcuni pensatori francesi della Restaurazione, come Pierre Leroux e Philippe Buchez.La proposta letteraria del giornale poggiava sul teatro drammatico e sul melodramma, in cui riconosceva dei dispositivi di mobilitazione politica che, oltre a proiettare l’idea di nazione su un piano emotivo e simbolico, potevano raggiungere le classi popolari senza la mediazione della parola scritta.
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