Cette thèse s’intéresse particulièrement à un aspect de la durabilité sociale des transports urbains à Cotonou au Bénin :la mobilité des populations pauvres. L’objectif global est de contribuer à l’amélioration des transports à Cotonou en faveur des populations pauvres de la ville. De façon spécifique, la thèse se propose de mettre en lumière le processus de mise à l’écart des citadins pauvres depuis les origines de la ville jusqu’à la formation des quartiers précaires, et d'en observer les ruptures et continuités. Dans un deuxième temps, elle ambitionne analyser l’offre de transport à Cotonou et étudier fondamentalement la mobilité des citadins pauvres. Elle propose enfin des solutions de politiques améliorantes afin de mieux intégrer la satisfaction des besoins de mobilité et d’accessibilité des populations défavorisées dans le système de transport urbain et d’y assurer plus d’équité. <p>Le recours à l'approche historique a permis d'analyser le processus de mise à l'écart des pauvres, tandis qu'une enquête individuelle de mobilité a permis d'étudier leurs habitudes de déplacement. Cette enquête a pris en compte un échantillon représentatif de 660 personnes pauvres âgées de 15 à 59 ans, issus de 4 quartiers très pauvres de Cotonou. Elle a été complétée par une démarche plus qualitative par l'administration de questionnaires semi-structurés à 20 enquêtés. La dernière démarche a consisté à investiguer le système de transports urbain dans ses trois dimensions (infrastructures, services de transport et aspects institutionnels) afin d'en saisir les contraintes et réalités.<p>Cette étude montre une expression de mobilité atypique des citadins pauvres. Les analyses entreprises sur les caractéristiques socio-économiques de cette population pauvre montrent un sous équipement en moyens de transport dans un contexte de difficulté d’accès aux transports publics. On note de rares utilisations du transport public, les déplacements sont courts, rares et s’inscrivent dans l’utile, il s’agit prioritairement des déplacements contraints. Mais ces habitudes coopèrent également avec des stratégies d’auto-emploi à domicile ou dans le quartier qui permettent ainsi à beaucoup de pauvres d’éviter les dépenses en transport. Les témoignages permettent de lire également les stratégies de gestion à moindre coût des déplacements lorsque les populations se résolvent à les mener :combinaison de la marche avec d’autres moyens, aides de proches, etc. D’autres logiques gouvernent également à certaines habitudes et qui sont plus culturelles avec des orientations liées au genre. Dans cette même mouvance, on note différents rapports des individus à l’espace et qui participent de la logique des courts déplacements dans les environs du domicile. Les habitudes de déplacement des pauvres participent d’un isolement qui n’autorise que fort peu leur contribution à la vie de la cité et à son développement. Dans ces conditions, leur sortie du cercle vicieux de la pauvreté est mise à l'épreuve.<p>D’un autre côté, le système de transport à Cotonou révèle des défaillances qui, à l’analyse, renforcent la pénibilité des déplacements des citadins pauvres. L’offre de transport évolue dans un désordre favorisé par la démission des puissances publiques et l’afflux dans le secteur de milliers d’opérateurs artisanaux qui gèrent en partie, exploitent et régulent le système. Le réseau routier est dégradé et faiblement revêtu alors que l’aménagement des routes bitumées et pavées n’intègre guère leur exploitation aisée et planifiée, par des services de transport public structurés. <p>L’ampleur des défaillances dans les divers compartiments de l’offre de transport ainsi que la pénibilité des conditions de déplacement des pauvres nécessitent impérativement un remède adapté. De là vient la prospection de plusieurs pistes pour l’amélioration du système de transport. Mais le fonctionnement de ces pistes nécessite à la fois un effort d’organisation et de régulation du système. D’où des analyses et suggestions pour un portage institutionnel adéquat. Mais l’opérationnalisation d’une telle option équivaut au réglage d’une suite de complexes défis.<p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished

As a sub-component of “green economy”, “the green transport” phrase is used interchangeably with eco-mobility, sustainable transport and clean transport. It has gained momentum as a way of addressing several socio-economic and environmental challenges associated with the conventional fossil-based transportation systems. Governments across the world have since developed policies and financial support mechanisms to pursue a greener transportation path. As a player in the global system, South Africa is expected to play a particular role. While research has been conducted in South Africa on various themes of transport greening, there seemed to be a lack of academic, integrated and comprehensive analyses of policy responses to these themes. This research thus sought to investigate and provide insight on the government’s responses to the transport greening revolution. It sought to benchmark this country against leading global players, making recommendations on policy directions for five transport greening themes: fuel quality, fuel economy, fuel switch, technology switch and non-motorised transportation. The aim was to contribute to the green economy body of knowledge, while assisting in guiding policy direction to enhance the country’s response system to the transport greening transition. Primary data were collected from interviews largely with representatives of key government departments at national and provincial levels as well as from attendance at various government and industry fora. Secondary data were obtained from policy, legislative and regulatory documents as well as official reports. Both primary and secondary data were analysed qualitatively using content analysis and presented using graphic, tabular and verbatim techniques. Using ideas borrowed from interventionist, systems, sustainability and globalisation conceptual frameworks, this research describes how South Africa is lagging behind the rest of the world in terms of transport greening policies and related financial and non-financial support mechanisms. Examples of good practice are nonetheless evident within the governance system. These include the adoption of globally accepted emissions and fuel economy standards, inclusion of transport greening agenda in various domestic legislative and policy frameworks, through to the exemption of certain transport greening products from import and local taxes. Many gaps still exist such as lack of incentives actively stimulating the demand and supply of green transport goods and services. This research therefore calls for more state intervention to address these gaps and strengthen existing policy and legislative frameworks. Due to the small sample of data sources used, the results are not generalisable, but nonetheless provide insight on green transportation and what South African policy makers should consider to improve the status quo. / Environmental Sciences / Ph. D. (Environmental Management)

the decades after World War II the United States became the most prosperous nation in the world. Yet, that prosperity and growth had a negative impact on the environmental quality of the nation. By the mid 1960s there was a rise in concern over environmental issues in the American public. Consequently, President Richard M. Nixon in his determination to give the American people what they sought decided to enact policies to bring the environmental crisis to an end. Among the environmental policies of the Nixon Administration was the Clean Air Act of 1970, a highly controversial piece of legislation that placed tough regulations on the automobile industry. Due to the significant role of the auto industry in the American economy, and Nixon's concerns over reelection, there were two major shifts in business/government relations during this era. The first one was characterized by determination to protect the environment with little attention to complaints from the industry. The second one was about protecting the profitability of the industry while giving little attention to environmental problems. / by Erwin Mauricio Escobar. / Thesis (M.A.)--Florida Atlantic University, 2013. / Includes bibliography. / Mode of access: World Wide Web. / System requirements: Adobe Reader.

A mobilidade urbana tem na bicicleta o seu símbolo de meio de transporte ecologicamente mais sustentável do planeta, título conferido pelas Organizações das Nações Unidas (ONU). No entanto, as cidades sofrem com congestionamentos decorrentes do crescimento da frota automobilística, que ocasiona um tempo maior de deslocamento, prejuízos para o meio ambiente, financeiros e de qualidade de vida. A fim de moldar de forma sustentável a mobilidade urbana, fazem-se necessárias políticas públicas que incentivem a sociedade a utilizar, preferencialmente, o transporte coletivo ou o não motorizado. No intuito de colaborar com o poder público e com a sociedade civil, intenta-se neste estudo, por meio de análise sobre o Programa de Extensão Universitária da UFPR – Ciclovida, propor a elaboração de uma política pública de mobilidade urbana sustentável, com ênfase no uso da bicicleta. Referencialmente, discutem-se os conceitos de Sociedade, Estado e Governo, bem como as políticas públicas, que vão das responsabilidades do Estado e Governo aos ciclos, e apresentam-se as Políticas Públicas de Mobilidade Urbana Sustentável (PPMUS) no Brasil. Aborda-se também o transporte cicloviário como opção de mobilidade sustentável. Metodologicamente, o estudo é de cunho empírico-social, com emprego do método qualitativo e observacional, caracterizando-se, ainda, quanto ao nível de pesquisa como exploratório, tendo o envolvimento da pesquisadora na forma participante, haja vista sua atuação no Programa objeto. Quanto ao delineamento da pesquisa, deu-se de forma bibliográfica, documental e estudo de caso, utilizando-se da amostragem não paramétrica por acessibilidade ou conveniência. Quanto à técnica de coleta de dados, fez-se uso de entrevistas estruturadas com questionário autoaplicado e observação participante natural. Consoante ao objetivo e à questão de pesquisa, o resultado confirmou que o Programa Ciclovida da Universidade Federal do Paraná (UFPR) pode contribuir efetivamente na formulação de uma proposta de PPMUS com ênfase no uso da bicicleta. Assim, construiu-se uma proposta de política com redação de forma livre, a fim de subsidiar políticas tanto institucionais quanto públicas de MUS por meio do uso da bicicleta e assim auxiliar na mobilidade, contribuindo, também, com a sustentabilidade e com o planejamento de desenvolvimento público. / The urban mobility has in the bicycle its symbol of the most environmentally sustainable modal of transportation of the planet, title conferred by the United Nations Organization (ONU). Nevertheless, the cities suffer with the traffic jam caused by the automobile fleet growth, what implies in a larger displacement time, injuries to the environment, to financials and to the quality of life. In order to build in a sustainable way the urban mobility, public policies are necessary to encourage the preferential usage, by the society, of the mass transit or the non-motorized type of transportation. Objecting cooperate with the public power and the civil society, this study intents to, through an analysis about the UFPR Extension Program - CICLOVIDA, propose a sustainable urban mobility public policy development, with emphasis in the bicycle´s usage. eferentially, it is discussed concepts such as Society, State and Government as well as public policies, which go in cycles to the State´s and Government´s responsibilities; and are presented the Sustainable Urban Mobility Public Policies (PPMUS) in Brazil. Also, it is debated about the transport by bicycle as an option to the sustainable mobility. Methodologically, the study is of an empiric-social nature, with the application of both qualitative and observational methods, what characterizes as an exploratory level of research, with the researcher´s involvement in the participant form, due to her acting on the Program. Regarding the research lineation, it was used the bibliographic and documental form as well as case study, by means of the nonparametric sampling by accessibility or convenience. Related to the data collection technique, it was used structured interviews with self-applied questionnaires and natural participant observation. Aligned with the research´s objective and matter, the outcome confirmed that the Extension Program CICLOVIDA of the Federal University of Paraná (UFPR) may effectively contribute in the development of a PPMUS proposal with emphasis in the bicycle usage. Thus, it was built a political proposal with a free form writing, objecting subsidize policies both institutional as public MUS through the bicycle usage and therefore, support the mobility, also contributing to the sustainability and to the public development planning.

La ville d'Abidjan est aujourd'hui confrontée à l'instar de toutes les grandes villes d'Afrique subsaharienne à un défi majeur dans le secteur des transports: une population urbaine en augmentation constante qui exige des moyens de transport appropriés. Cette question faisant l'objet de notre étude est cruciale. Il ne fait aucun doute que la ville d'Abidjan est confrontée à une crise des transports urbains.<p><p>Depuis le début des années 80, Abidjan a connu une dynamique spatiale et une croissance démographique constante. On note à Abidjan une séparation des fonctions, les emplois étant concentrés dans les quartiers au Sud de la ville tandis que le Nord constitue une zone résidentielle. Dans un tel contexte, le défi est donc de savoir quels sont les voies et moyens pour rendre le transport public efficace et durable.<p><p>Cette thèse vise l'accroissement et la diversification de l'offre de transport en commun par l'utilisation du plan d'eau lagunaire pour désengorger les voies terrestres, le développement de moyens de transport alternatifs, la lutte contre la pollution de l'environnement. Elle vise à promouvoir le transport lagunaire de personnes comme une solution aux problèmes de mobilité qui se posent à la population abidjanaise et à susciter un transfert modal d'autres modes de transports — tels que les voitures particulières, les bus, les taxis, les taxis wôrô-wôrôs — vers les bateaux-bus.<p><p>On note actuellement que l'exploitation du plan d'eau lagunaire est encore à l'état embryonnaire malgré la présence de la lagune dans onze des quatorze communes que compte le district d'Abidjan. / Doctorat en Sciences de l'ingénieur / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Indiana University-Purdue University Indianapolis (IUPUI)