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Étude exploratoire des perceptions des adolescents présentant des troubles de comportement relativement à leur plan d'intervention personnalisé

Souchon, Claire January 2008 (has links) (PDF)
Au Québec, le plan d'intervention est une pratique légale qui a pour objectif de contribuer aux apprentissages et à l'insertion sociale des élèves handicapés ou en difficulté en se basant sur une démarche de concertation entre l'équipe-école, les parents et l'élève lui-même (Gouvernement du Québec, 2002). La Loi, les politiques ministérielles et la recherche prônent la participation des élèves à leur plan d'intervention et encouragent ceux-ci à assumer des rôles actifs dans le processus de prise de décision. Les nombreux bienfaits d'une telle participation active sont notés dans la littérature (Agran, Snow et Swaner, 1999; Arndt, Konrad et Test, 2006; Jonhson et Emanuel, 2000). Cependant, la participation effective et l'implication des élèves à leur propre plan sont loin d'être évidentes (Beaupré, Roy et Ouellet, 2003). Or, la démarche entourant le plan d'intervention n'a de sens que si l'élève lui-même participe. Face à ce constat, plusieurs outils tels que des guides, des stratégies d'enseignement ou des programmes de formation spécifique sont développés pour encourager l'engagement des élèves (Bourdages et Chouinard, 1992; McGahee-Kovac, 2002; ministère de l'Éducation de l'Alberta, 2006; Strickland et Turnbull, 1990; Van Reusen et Bos, 1990). Bien que la pertinence de tous ces outils ne soit plus à prouver; il demeure que la réussite des interventions éducatives ne peut avoir lieu que si les élèves adhèrent à ces interventions et les veulent (Desbiens et Massé, 2006). Par conséquent, il s'avère nécessaire de prendre connaissance des opinions des élèves relativement à leur plan d'intervention et d'évaluer la pratique auprès de ces derniers. L'objectif principal de cette étude est de recueillir le point de vue de 28 garçons âgés de 14 à 18 ans provenant de cinq écoles secondaires spécialisées dans les difficultés et ordre comportemental. Un questionnaire, validé par des experts, et contenant des questions fermées, semi ouvertes et ouvertes leur est administré en entrevue. Ce dernier traite de leurs connaissances et de leurs perceptions sur le plan d'intervention personnalisé ainsi que sur la préparation à cette démarche. Il aborde également leurs perceptions relativement aux étapes menant à la réalisation du plan (la réunion et le document écrit en découlant). Enfin, leurs perceptions sur un plan d'intervention qui serait idéal ainsi que leurs suggestions d'améliorations à la démarche actuelle sont recueillies. Les résultats de cette étude indiquent que les élèves de l'ordre secondaire savent ce qu'est un plan d'intervention et sont capables de le définir. Ils le perçoivent positivement: ils sont d'accord pour en avoir un et pensent que ce dernier leur est utile et aidant. Toutefois, selon leurs perceptions, plusieurs éléments restent à bonifier; en particulier leur participation à la réunion ainsi qu'à la rédaction du document qui en découle. Les élèves déplorent le fait de ne pas être préparés à la démarche du plan d'intervention. Pour eux, le personnel scolaire participe activement au sein de leur plan; il est perçu comme ayant le plus d'influence dans cette démarche en comparaison avec les parents, les intervenants extérieurs et l'élève lui même. À contrario, leurs parents sont décrits comme étant absents des réunions ou peu influents s'ils y sont présents. La discussion met en parallèle ces résultats avec quelques études américaines sur les perceptions des élèves en regard du plan d'intervention. Ainsi, la satisfaction des élèves ayant participé à cette étude semble plus élevée que celle des élèves américains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Plan d'intervention, Participation de l'élève, Perceptions des élèves.
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Effet des inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie

Chouinard, Sylvie January 2009 (has links) (PDF)
La schizophrénie est une psychopathologie caractérisée par une perturbation du fonctionnement cognitif. Malgré l'efficacité de certains traitements antipsychotiques en regard de certains symptômes négatifs et positifs, il n'en demeure pas moins que les troubles cognitifs demeurent présents. Ce travail doctoral a pour but d'examiner l'effet des inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie, afin d'en vérifier l'efficacité. Il s'agit d'une famille de médicaments utilisés pour d'autres pathologies où des problèmes cognitifs, en particulier mnésiques, apparaissent liés à un neurotransmetteur particulier, l'acétylcholine. Après une introduction sur les troubles cognitifs en tant qu'éléments importants du tableau clinique de la schizophrénie, nous présentons les diverses avenues de recherche en pharmacologie visant l'amélioration du fonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Cette présentation, sous la forme d'un article intitulé « On the trail of a cognitive enhancer for the treatment of schizophrenia » met en évidence l'implication du système cholinergique dans les troubles cognitifs de la schizophrénie. Sur la base de cette littérature, nous avons effectué une étude sur les effets de la rivastigmine, un inhibiteur d'acétylcholinestérase, chez des patients atteints de schizophrénie et présentant des troubles cognitifs. Les résultats de cette étude clinique menée auprès de patients sous médication neuroleptique et rivastigmine de manière concomitante n'ont pas révélé d'effet particulier de la rivastigmine sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Les données contradictoires entre les études récentes sur l'effet des inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le fonctionnement cognitif dans la schizophrénie, et la nôtre nous ont incité à effectuer une méta-analyse. Le but de cette méta-analyse était de statuer sur les effets des différents inhibiteurs d'acétylcholinestérase sur le dysfonctionnement cognitif dans la schizophrénie. Les résultats de cette méta-analyse ont montré une faible contribution des inhibiteurs d'acétylcholinestérase dans l'amélioration des fonctions mnésiques chez les patients atteints de schizophrénie. Nos résultats expérimentaux et méta-analytiques ne permettent pas de confirmer notre hypothèse initiale stipulant que les inhibiteurs d'acétylcholinestérase puissent être efficaces pour le traitement des troubles cognitifs dans la schizophrénie. En fait, les faibles résultats obtenus apparaissent liés à des facteurs méthodologiques et un effet de pratique. En outre, plusieurs études récentes mieux contrôlées ne révèlent pas d'effet du traitement. Il ne semble donc pas prometteur de poursuivre des études dans ce domaine de recherche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Schizophrénie, Fonctionnement Cognitif, Mémoire, Inhibiteur d'Acétylcholinestérase, Rivastigmine.
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Intégrité des composantes prospective et rétrospective de la mémoire prospective dans la maladie d'Alzheimer

Lecomte, Sarah January 2010 (has links) (PDF)
La mémoire prospective (MP) renvoie au fait de se souvenir d'effectuer une action à un moment particulier dans le futur, comme par exemple, se souvenir du moment d'un rendez-vous ou de prendre ses médicaments à heure régulière. Toute tâche prospective est constituée d'une composante prospective (CP) qui consiste en l'identification d'un moment opportun auquel l'action doit être effectuée et d'une composante rétrospective (CR) qui est nécessaire à la rétention de l'action à accomplir et du moment. Alors que les études s'étant intéressées à la mémoire rétrospective auprès d'une population atteinte de la maladie d'Alzheimer (MA) abondent, très peu se sont intéressées à la MP. Toutefois, il y a des raisons de croire que les processus sous-jacents à la MP seraient particulièrement vulnérables aux atteintes typiques de la MA. Jusqu'à présent les quelques études ayant étudié la mémoire prospective dans la MA ont été confrontées à divers problèmes dont la présence d'effets plancher et le manque de sensibilité des épreuves. Cette étude a pour objectif de vérifier quelles composantes de la MP sont affectées dans la MA. Pour ce faire, nous contrôlons des facteurs reconnus pour influencer spécifiquement la CP, telle la saillance de l'indice prospectif, et la CR, telle la force d'association entre l'indice et l'action prospective. Nous étudions également l'effet de l'implication du participant dans la réalisation d'une action prospective. Cette étude vise aussi à examiner la contribution des déficits de mémoire rétrospective, des fonctions exécutives, de l'attention et de la vitesse de traitement de l'information dans l'émergence des troubles de MP chez les patients atteinte de la MA. Quarante participants, soit 20 MA et 20 témoins appariés pour l'âge et le niveau de scolarité, prennent part à cette étude. Tous sont soumis à une évaluation neuropsychologique complète et aux cinq tâches de MP élaborées. La tâche de la sonnerie et la tâche de l'enveloppe sont légèrement modifiées de leur procédure originale afin de favoriser l'implication du participant dans la tâche. La troisième, la tâche des visages, a pour objectif de mesurer l'impact de la saillance de l'indice prospectif sur la MP. Les deux dernières tâches (décision lexicale et dénomination) sont des tâches expérimentales ayant pour objectif de vérifier l'impact de la force du lien indice-action sur la performance prospective. Afin de contourner les déficits de MR et de s'assurer que les paires indice-action sont bien encodées, nous utilisons la technique de récupération espacée. Les résultats montrent que la MP est très affectée dans la MA. Des effets planchers sont par ailleurs observés à la majorité des tâches prospectives et limitent les analyses statistiques possibles. Les résultats indiquent que les CP et CR de la performance prospective sont toutes deux affectées dans la maladie. Par ailleurs, les résultats à la tâche des visages suggèrent que le groupe témoin, et plus particulièrement le groupe MA, bénéficient de l'augmentation, par la couleur, du caractère saillant de l'indice. La tâche de récupération espacée et de décision lexicale a, quant à elle, montré que la force du lien indice-action a un impact bénéfique sur la récupération de l'intention d'action (CR), mais aucun sur la détection de l'indice (CP). La maximisation de l'encodage des paires indice-action via la technique de récupération espacée n'améliore toutefois pas le rendement prospectif global du groupe DTA, car il persiste une difficulté à détecter l'indice prospectif. L'implication du participant dans la tâche prospective ne semble pas avoir d'impact sur la performance prospective des groupes MA et témoins. Finalement, on retrouve très peu de liens entre la performance prospective et le rendement aux épreuves neuropsychologiques du groupe MA. L'étude des corrélations montre que c'est la mémoire rétrospective qui semble le mieux expliquer le rendement prospectif, alors qu'on observe très peu de corrélations significatives avec le fonctionnement exécutif. Il serait intéressant de bâtir des tâches de mémoire prospective sollicitant beaucoup moins la mémoire rétrospective afin d'examiner la contribution de la mémoire de travail et des fonctions exécutives dans la performance prospective des individus atteints de MA. Par ailleurs, compte de la vulnérabilité de la MP à la MA, il serait très pertinent d'effectuer des études auprès d'une population atteinte de déficits cognitifs légers afin de permettre une plus grande variabilité dans les résultats et d'éviter les effets planchers. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mémoire prospective, Mémoire rétrospective, Fonctions exécutives, Maladie d'Alzheimer.
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Prévalence et dépistage des attaques de panique et du trouble panique chez les patients qui consultent dans des départements d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées

Foldes-Busque, Guillaume 02 1900 (has links) (PDF)
Les douleurs thoraciques sont l'une des causes les plus fréquentes de consultation dans les départements d'urgence. Cependant, jusqu'à 80% des cas de douleurs thoraciques demeurent inexpliqués au terme de l'évaluation médicale. Il est possible que certaines de ces douleurs, notamment celles dont l'étiologie demeure indéterminée, soient causées par des symptômes physiques associés à la présence d'anxiété de type panique, soit les attaques de panique et le trouble panique. Ce projet de thèse doctorale tente d'atteindre trois objectifs principaux. D'abord, établir la prévalence de l'anxiété de type panique chez les patients consultant dans un département d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées. Ensuite, examiner les caractéristiques des individus avec et sans anxiété de type panique, ainsi que le taux de dépistage par le médecin d'urgence. Enfin, développer et valider un instrument pour faciliter le dépistage de l'anxiété de type panique dans cette population. Le premier chapitre de la thèse présente les caractéristiques des douleurs thoraciques inexpliquées et leurs conséquences sur les individus. Il comprend également une synthèse des écrits portant sur l'anxiété de type panique chez les patients consultant dans un département d'urgence pour des douleurs thoraciques inexpliquées. La recension des écrits révèle que l'anxiété de type panique est fréquente et sous-diagnostiquée chez ces patients. De plus, il n'existe actuellement aucun instrument de dépistage bref et efficace qui permet d'identifier les cas d'anxiété de type panique lors d'une consultation dans un département d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées. Le second chapitre présente la prévalence de l'anxiété de type panique chez les patients qui consultent dans un département d'urgence pour des douleurs thoraciques inexpliquées. Ensuite, il décrit et compare les caractéristiques sociodémographiques, psychiatriques et médicales des patients avec et sans anxiété de type panique. Enfin, le chapitre II présente le taux de dépistage de l'anxiété de type panique par le médecin d'urgence. Les résultats indiquent que la prévalence de l'anxiété de type panique est de 44% et que le taux d'identification de cette condition par le médecin d'urgence est de 7,4%. De plus, les résultats démontrent que les participants avec anxiété de type panique sont en moyenne plus jeunes et présentent une détresse psychologique plus importante que ceux sans anxiété de type panique. Le troisième chapitre porte sur le développement et la validation d'un instrument de dépistage de l'anxiété de type panique chez les patients consultant un médecin d'urgence en raison de douleurs thoraciques inexpliquées. Les résultats démontrent que le Quebec Panic Attack Screening Aid (QUE-PASA) possède une sensibilité de 56,2% à 67,9% pour identifier les cas d'anxiété de type panique et que sa sensibilité est de six à onze fois supérieure à celle de l'évaluation clinique des médecins d'urgence. Le dernier chapitre présente une discussion générale des résultats, les implications cliniques et les considérations méthodologiques du programme de recherche. Il soulève aussi des pistes pour les recherches futures. En ce qui a trait aux implications cliniques, les données épidémiologiques concernant l'anxiété de type panique pourraient sensibiliser les médecins d'urgence à l'importance de cette problématique. L'utilisation de l'instrument de dépistage développé et validé pourrait améliorer l'identification de l'anxiété de type panique dans les départements d'urgence, ce qui pourrait avoir pour conséquences d'améliorer la qualité de vie des patients et désengorger les départements d'urgence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Anxiété, attaque de panique, trouble panique, douleur thoracique, médecine d'urgence, épidémiologie, dépistage
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Les comportements sexuels problématiques des enfants : étiologie et persistance

Lévesque, Mireille 05 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat s'intéresse à certaines difficultés comportementales observées chez les enfants dans le système de protection de l'enfance. Précisément, certains de ces enfants présentent des gestes et des verbalisations sexuels qui se situent au-delà de ce qui est attendu compte tenu de leur jeune âge ou de leur stade de développement. Ces agissements, constatés chez des enfants de 12 ans et moins, sont dirigés sur des parties sexuelles, sont jugés inappropriés ou potentiellement dommageables pour soi ou les autres, et sont qualifiés de comportements sexuels problématiques (CSP). Cette thèse s'attarde aux déterminants et à la persistance propres aux CSP en les comparant aux problèmes extériorisés (PE). Un devis longitudinal sur une année du développement des enfants a été utilisé et l'échantillon initial était composé d'enfants de six à onze ans référés pour une prise en charge par les Centres jeunesse des régions de Montréal, de Québec, de l'Estrie ou de la Côte-Nord. Des enfants de quatre et cinq ans ont été intégrés par la suite à l'échantillon initial. Les données ont été recueillies par questionnaires auprès du parent ou du tuteur de l'enfant. Cette thèse comporte deux articles. Le premier article porte sur les déterminants propres aux CSP et aux PE. L'objectif consistait à déceler les facteurs familiaux et personnels susceptibles de prédire respectivement le développement des CSP et des PE. Les résultats suggèrent que près d'un enfant sur trois manifeste des CSP. Des analyses de régressions logistiques ont été utilisées. Elles indiquent que les enfants qui présentent des CSP et ceux qui ont des PE montrent certaines expériences de vie et caractéristiques personnelles différentes. En effet, les enfants qui présentent des CSP se distinguent par leur vécu dans un environnement familial marqué par une plus grande sexualité et par leur jeune âge. En ce qui concerne les enfants qui présentent des PE, ils se différencient par un passé teinté d'une négligence se présentant sous la forme d'une supervision parentale négligente. Cependant, les enfants qui manifestent des CSP et ceux qui ont des PE s'apparentent en ce qui a trait à leurs antécédents de violence verbale dans la famille. Le second article examine la persistance des CSP selon les caractéristiques passées et actuelles des enfants. L'objectif principal consistait à déterminer l'ampleur du maintien des CSP sur une période d'une année. L'objectif secondaire visait à préciser le profil personnel et familial des enfants les plus susceptibles de persister dans la manifestation de CSP durant la même période. L'étude a permis d'évaluer la présence de CSP chez les enfants en deux temps de mesure (Temps 1 et 2) et les résultats révèlent qu'un peu moins de la moitié des enfants continuent de présenter des CSP après un an. Des analyses de régressions logistiques ont été utilisées et l'influence de l'environnement familial sur la persistance des CSP des enfants apparaît significative. En effet, les enfants persistants vivaient à la fois antérieurement (lors de l'année précédente) et concomitamment dans un environnement familial plus sexualisé que ceux qui cessent leurs CSP. Par ailleurs, l'analyse des caractéristiques concomitantes chez les enfants qui continuent de manifester des CSP pendant un an indique qu'ils montrent des difficultés psychologiques, c'est-à-dire des troubles de la pensée, des plaintes somatiques et des PE. Pour conclure, une discussion générale porte sur les résultats des deux articles empiriques de la thèse selon les interprétations qui peuvent en être tirées et des implications théoriques et cliniques qui sont susceptibles d'en découler. Les différentes forces et limites inhérentes à cette recherche sont également abordées ainsi que des pistes de recherches futures. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : enfants, problèmes extériorisés, comportements sexuels problématiques, services de protection de la jeunesse
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Effets du neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et les comportements d'enfants présentant un TDAH

Moreau, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Le neurofeedback est typiquement considéré par le monde médical comme une technique prometteuse dans le traitement du TDAH, mais dont l'efficacité spécifique n'est pas suffisamment bien établie. La présente étude cherche à déterminer des effets spécifiques au neurofeedback sur le fonctionnement intellectuel et sur les comportements d'enfants présentant un TDAH. Pour ce faire, deux expérimentations ont été réalisées auprès de 46 enfants au total (15 enfants lors de la première expérimentation et 31 pour la deuxième), âgés de 7 à 13 ans et ayant un diagnostic de TDAH (tous déjà traités avec une médication psychostimulante). L'entraînement de neurofeedback visait à augmenter l'amplitude du rythme sensori-moteur (12-15 Hz) et à diminuer l'amplitude des ondes Thêta (4-8 Hz) au-dessus du cortex sensori-moteur droit (C4). La première expérimentation impliquait des enfants recevant le neurofeedback et d'autres en liste d'attente. Elle visait d'abord à récolter les enregistrements EEG requis pour la condition placebo de l'étude suivante et à identifier les variables les plus susceptibles de montrer l'efficacité du traitement. Elle pouvait aussi déjà démontrer une certaine efficacité du protocole de neurofeedback choisi. En cela et malgré la prise en compte du grand nombre de variables examinées, deux sous-échelles « TDAH » du questionnaire CBCL complété par les parents ont montré des améliorations significatives pour les enfants ayant bénéficié du neurofeedback. Le questionnaire DuPaul rempli par les parents montrait aussi un effet crédible, mais en deçà du seuil statistique corrigé pour le grand nombre de variables examinées dans cette étude préliminaire. La deuxième expérimentation reprenait les mêmes conditions en ajoutant un groupe placebo avec double insu (concernant les groupes placebo et neurofeedback). Le but de la condition placebo était de déterminer que c'est bien la modulation de l'EEG et non la relation établie avec les parents du groupe entraîné qui amène les améliorations rapportées. Les enfants sélectionnés ont été répartis aléatoirement en trois groupes (vrai neurofeedback, neurofeedback placebo, attente). La tendance vers un effet significatif au DuPaul-parent de la première étude et la contribution de l'entraînement de l'EEG ont été confirmées à l'étude 2 puisque des améliorations significatives ont été observées pour le groupe d'enfants ayant bénéficié du vrai neurofeedback par rapport aux deux groupes contrôles sur deux des trois sous-échelles du questionnaire DuPaul-parent (« Inattention » et « Totale »). Toutefois, les améliorations significatives obtenues lors de la première expérimentation au CBCL n'ont pas été reproduites, ce qui demeure inexpliqué. Des gains aux échelles partielles « Compréhension verbale » et « Mémoire de travail » ainsi qu'à l'échelle globale de l'épreuve d'intelligence ont aussi été observés, ce qui n'avait pas été le cas lors de la première expérimentation. Notons toutefois que ces gains n'étaient pas suffisamment importants pour franchir le seuil de signification avec la correction de Bonferroni (p ≤ .01) spécifiée a priori. En conclusion, les résultats obtenus mettent en évidence des effets spécifiques au neurofeedback agissant notamment sur les symptômes comportementaux du TDAH. Rappelons que ces effets n'ont pas été observés pour le groupe en condition placebo. D'autres recherches sont nécessaires pour reproduire ces résultats et éventuellement, mieux comprendre le fonctionnement de ce traitement afin d'être en mesure de l'utiliser de façon optimale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Neurofeedback, TDAH, enfants, placebo
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La violence subie dans les relations amoureuses des filles à l'adolescence et au début de l'âge adulte : style de vie à risque et contextes associés

Vézina, Johanne 02 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat porte sur l'examen des facteurs associés à la violence subie dans les relations amoureuses des filles. Plusieurs études ont démontré que les filles qui manifestent davantage de problèmes de comportement durant l'enfance et/ou l'adolescence sont plus à risque d'être victimes de violence dans leurs relations amoureuses. Or, ces études n'ont pas examiné cette relation à l'intérieur d'un cadre développemental et contextuel. De plus, très peu d'entre elles ont évalué l'influence de ces problèmes comportementaux sur la continuité des expériences de victimisation de l'adolescence à l'émergence de l'âge adulte. Cette thèse s'est intéressée à la contribution de ces difficultés comportementales ainsi qu'aux facteurs contextuels pouvant y être associés (association avec des pairs déviants et supervision parentale) pour prédire la victimisation dans les relations amoureuses des filles à l'adolescence, et les trajectoires de victimisation de l'adolescence au début de l'âge adulte. Les participantes de l'étude ont été recrutées alors qu'elles étaient en maternelle dans le cadre d'un vaste projet de recherche longitudinal intitulé « l'Étude longitudinale des enfants de maternelle au Québec (ÉLEMQ) ». Les participantes ont été suivies pendant plus de 15 ans et ont été interrogées à l'âge de 15 et 21 ans en lien avec leurs expériences de victimisation vécues dans les relations amoureuses. La thèse comporte deux articles empiriques; le premier article porte sur la violence subie à l'adolescence, tandis que le second examine les patrons longitudinaux de victimisation. Dans le premier article, la valeur prédictive d'un modèle médiateur inspiré des théories des activités routinières et des styles de vie (« lifestyles and routine activities theories ») a été examinée auprès d'un échantillon de 550 adolescentes. Le modèle postule que l'adoption d'un style de vie à risque (c.-à-d., comportements sexuels à risque, consommation problématique de substances psychotropes et délinquance) médiatise la relation entre l'association avec des pairs déviants et la violence subie dans les relations amoureuses des adolescentes. Des analyses de régression logistique hiérarchique ont été utilisées et ont considéré les problèmes de comportement à l'enfance ainsi que la supervision parentale à l'adolescence. Les résultats ont démontré que la relation entre l'association avec des pairs déviants et la violence subie dans les relations amoureuses pouvait effectivement être expliquée, du moins partiellement pour la violence psychologique et complètement pour la violence physique/sexuelle, par l'adoption chez les filles d'un style de vie à risque. Dans le deuxième article, deux objectifs principaux étaient visés. Le premier objectif consistait à documenter la prévalence des patrons longitudinaux de violence subie dans les relations amoureuses des filles. Les expériences de victimisation rapportées par les filles à l'âge de 15 ans et 21 ans ont été utilisées et les jeunes femmes (N = 435) ont été regroupées en quatre catégories : « n'a pas été victimisée », « a été victimisée exclusivement à l'adolescence », « a été victimisée exclusivement au début de l'âge adulte» et « a été revictimisée ». Les résultats ont révélé que 18,4% des filles ont vécu de la violence psychologique et 14,3% de la violence physique/sexuelle exclusivement à l'adolescence, 26,4% de la violence psychologique et 12,6% de la violence physique/sexuelle exclusivement au début de l'âge adulte, et un nombre considérable de filles ont été revictimisées (violence psychologique = 9,4% et violence physique/sexuelle = 2,5%). Le deuxième objectif était d'examiner la contribution respective des problèmes de comportement dans l'enfance ainsi que l'adoption d'un style de vie à risque à l'adolescence pour prédire les patrons longitudinaux de victimisation. Des analyses de régression logistique multinomiale ont été utilisées et la catégorie « n'a pas été victimisée » a servi de groupe de référence. Les résultats ont indiqué, en considérant l'association avec des pairs déviants et la supervision parentale à l'adolescence, que les problèmes de comportement dans l'enfance ainsi que l'adoption d'un style de vie à risque à l'adolescence étaient associés à des probabilités plus élevées pour les filles d'être victimes de violence (psychologique et/ou physique/sexuelle) à l'adolescence ou au début de l'âge adulte, ou encore d'être revictimisées. En conclusion, les résultats de cette thèse comportent des implications pratiques importantes au plan des initiatives de prévention de la violence dans le contexte des relations amoureuses. En effet, ils suggèrent la pertinence de prévenir et traiter, d'une part, les problèmes de comportement émergeant dans l'enfance et, d'autre part, l'adoption d'un style de vie à risque à l'adolescence simultanément avec la victimisation. Enfin, puisque l'affiliation avec des pairs déviants s'est révélée associée à l'adoption d'un style de vie à risque et, par conséquent, à un risque accru de victimisation dans les relations amoureuses, les groupes d'adolescents plus déviants pourraient constituer une population cible auprès de laquelle implanter des mesures préventives de la violence. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : violence, relations amoureuses, adolescentes, jeunes femmes, longitudinal
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Troubles cognitifs dans les obsessions-compulsions

Yao, Sai-Nan. Martin, Robert January 1999 (has links)
Thèse de doctorat : Psychologie : Lyon 2 : 1999. / Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr.
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Évaluation des effets d'un programme de développement de l'empathie chez des enfants présentant des difficultés relationnelles

Daniel, Colette January 2008 (has links) (PDF)
L'empathie est une composante essentielle, fondamentale de la compétence sociale. On la définit généralement comme une réponse affective aux émotions ou à la situation d'autrui (Eisenberg, 2000; Hoffman, 1982, 2000). Elle suppose la capacité de comprendre et d'éprouver les émotions d'une autre personne. Cette capacité serait généralement déficiente, parfois même absente, chez les personnes qui ont de graves problèmes de relation avec les autres. Pour tenter de promouvoir le développement de l'empathie, divers programmes ont été conçus, la plupart destinés aux adultes et aux adolescents. Quelques programmes destinés aux enfants ont été élaborés récemment. Le but de la présente recherche est de mettre au point, d'appliquer et d'évaluer les effets d'un programme de développement de l'empathie s'adressant à de jeunes enfants qui ont de graves problèmes de comportement qui affectent leurs relations avec les autres. Quatre enfants, deux filles et deux garçons, âgés de 7 ans participent à la recherche. Inscrits en première année du primaire, ils sont tous référés au service d'aide psychologique de leur école en raison de leurs problèmes de comportement. Outre des interventions ponctuelles, aucun d'entre eux ne bénéficie d'une aide psychologique soutenue. Les enfants participent à une série d'ateliers axés sur le développement des habiletés empathiques et des comportements prosociaux. Leurs habiletés empathiques sont évaluées à l'aide de l'échelle d'empathie de Bryant (1982) avant leur participation aux ateliers, après la fin des ateliers puis environ une année plus tard. Les enseignantes des enfants complètent, de leur côté, le Teacher Report Form (Achenbach & Rescorla, 2001) afin d'évaluer leurs problèmes de comportement aux trois temps de mesure. On note une amélioration significative des scores d'empathie suite à la participation des enfants aux ateliers. Au prétest, le score moyen d'empathie des enfants est inférieur à celui rapporté par Bryant (1982) dans son étude de validation auprès d'enfants du même groupe d'âge. Il est par la suite supérieur à ce score. La plupart des scores obtenus aux sous-échelles Agressivité, Transgression de règles et Problèmes sociaux du TRF avant la participation des enfants aux ateliers se situent dans la zone clinique ou critique. Des progrès apparaissent dès la fin des ateliers mais surtout au cours de l'année suivante. Plus précisément, les problèmes extériorisés et les problèmes sociaux diminuent de façon significative au cours de l'année suivant la fin des ateliers. Par contre, aucun changement significatif n'apparaît dans les problèmes intériorisés, c'est-à-dire dans les problèmes d'anxiété/dépression, de retrait/dépression et de plaintes somatiques. Un examen des scores de chacun des enfants à l'Échelle d'empathie de Bryant et aux sous-échelles du Teacher Report Form révèle, en outre, des différences individuelles considérables à la fois dans les conduites et dans les habiletés des enfants avant leur participation aux ateliers et par la suite. Malgré les progrès réalisés, il faut aussi souligner que le niveau d'agressivité des enfants demeure élevé. Les résultats obtenus montrent que la participation aux ateliers a entraîné une amélioration des habiletés empathiques des enfants, surtout chez ceux dont les scores d'empathie étaient au départ les plus faibles. Les jeux de rôle, discussions et autres activités utilisées lors des ateliers semblent donc avoir eu l'effet positif escompté sur le niveau d'empathie. Les changements comportementaux semblent se produire de façon plus progressive, ce qui suggère que les habiletés acquises par les enfants au cours des ateliers ont été peu à peu intégrées pour se répercuter sur leurs conduites. La lourdeur des problèmes présentés par les enfants qui ont participé à mon programme, la complexité et la gravité des situations auxquelles ils doivent faire face quotidiennement, en particulier, dans leur milieu familial, suggèrent cependant que seule une intervention plus globale, à laquelle participeraient leurs proches, pourrait avoir un impact significatif et durable à la fois sur le niveau d'empathie des enfants et sur leurs compétences sociales.
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Le fonctionnement cognitif dans le syndrome de Cushing après la correction des niveaux de glucocorticoïdes : une perspective longitudinale

Forget, Hélène January 2008 (has links) (PDF)
Il est maintenant bien établi que les glucocorticoïdes (GC) sécrétés par le cortex des glandes surrénales -principalement le cortisol chez l'humain -jouent un rôle important dans la modulation des fonctions affectives et cognitives. Des observations cliniques ainsi que des travaux expérimentaux ont mis en lumière des déficits cognitifs et des troubles psychiatriques chez des individus exposés à des niveaux supraphysiologiques d'hormones surrénaliennes. Par exemple, l'augmentation des taux de GC est associée aux problèmes cognitifs rencontrés dans la dépression. On retrouve aussi des troubles psychiatriques et cognitifs chez les patients sous corticothérapie qui souffrent d'arthrite rhumatoïde ou d'asthme. Les GC modulent la réponse du système nerveux central (SNC) à plusieurs niveaux y compris par l'entremise de changements cellulaires et moléculaires. Les GC -ou toute autre stimulation qui active l'axe hypothalamo-hypophysaire surrénalien (HHS) -peuvent modifier le fonctionnement du SNC par l'intermédiaire de l'expression et de l'activation de canaux membranaires, la transmission synaptique de neurotransmetteurs (comme la sérotonine, le glutamate et le GABA), la transcription de gènes, la plasticité synaptique, la neurogenèse et l'apoptose. Les GC sont des molécules liposolubles qui exercent leur action en se fixant à des récepteurs disséminés dans le cortex cérébral. À ce jour, la majorité des études portant sur l'hypercorticisme s'est concentrée, au plan structurel sur les hippocampes, avec une ouverture récente sur l'amygdale et le cortex préfrontal et, sur le plan fonctionnel, sur la mémoire et l'attention. La présence des récepteurs aux GC à l'extérieur de la zone limbique suggère toutefois des perturbations du fonctionnement cognitif plus étendues dans les états d'hypercorticisme chroniques. De plus, qu'advient-il des difficultés cognitives à la suite d'un retour à la normale des niveaux de cortisol? En fait, peu d'études se sont penchées sur la réversibilité des impacts des GC sur le fonctionnement cognitif. La présente étude visait donc à confirmer la présence de troubles cognitifs associés à un état d'hypercorticisme chronique et à mieux comprendre dans quelle mesure les profils neuropsychologiques observés au cours de la phase active d'hypersécrétion de cortisol sont affectés par la correction de l'hypercorticisme. À cet effet, le syndrome de Cushing (SC) -qui est l'expression d'une hypersécrétion persistante et inappropriée de GC -représente un bon modèle d'hypercorticisme chronique. Dans un premier temps, les performances à une batterie de tests neuropsychologiques de dix-huit sujets souffrants d'un SC endogène en phase active ont été comparées à celles de dix-huit sujets contrôles appariés selon le sexe, l'âge et le niveau de scolarité. Ensuite, les performances neuropsychologiques des patients atteints du SC avant un traitement chirurgical ont été comparées à celles évaluées 1 an, deux ans et trois ans après le retour à la normale de leur niveau de cortisol. Cette étape avait pour but d'éclaircir dans quelle mesure un retour à la normale des fonctions endocriniennes est associé à une amélioration dans les performances aux tâches neuropsychologiques. Des analyses de variance multivariée (MANOVAs) suivies d'analyses univariées avec les scores de dépression comme covariable (ANCOVAs) ont été menées afin de faire ressortir les effets de l'hypercortisolémie sur les performances aux épreuves neuropsychologiques. Ces analyses montrent des performances plus faibles aux épreuves d'attention, de mémoire et de fonctions exécutives. De plus, la diminution de la vitesse de traitement de l'information dans le SC semble tributaire de l'état dépressif. Ensuite, dans le but d'examiner les tendances dans le temps des variables neuropsychologiques, une ANCOVA à mesures répétées (les scores de dépression comme covariable) a été employée sur les moyennes aux quatre temps de passation des évaluations neuropsychologiques chez les patients atteints du SC (pré-traitement, 12, 24 et 36 mois post-traitement). Ces analyses révèlent une amélioration de l'échelle performance dans le fonctionnement intellectuel 24 mois après le retour à la normale des niveaux de cortisol. Les résultats de cette étude indiquent que l'hypercorticisme chronique a un impact négatif sur le fonctionnement cognitif. De plus, l'amélioration partielle des performances cognitives après correction des niveaux de cortisol suggère que les effets délétères des GC perdurent plusieurs années après le retour à la normale des niveaux de cortisol. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Glucocorticoïdes, Cortisol, Troubles cognitifs, Syndrome de Cushing.

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