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Accords commerciaux régionaux : dynamique de l'intégration, des échanges et du développement dans l'UEMOA / Regional trade agreements : dynamic of integration, trade and devlopment in WAEMU

Fe, Doukoure Charles 15 February 2013 (has links)
Cette thèse a pour but d'analyser l'impact de la création de l'Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), un exemple d'accord commercial régional (ACR) sur la dynamique du commerce et du développement au sein de cet espace. Elle analyse le processus de convergence réelle et examine les possibilités de renforcement du processus d'intégration économique. Le premier chapitre s'intéresse à l'impact du processus d'intégration sur la réduction des disparités de revenu par tête entre les pays membres. Mesuré par l'écart-type du PIB par tête à prix constant de 2005, les analyses ont révélé que les pays de l'UEMOA font l'expérience d'une convergence réelle entre 1970 et 2010. Cependant, selon nos analyses, la création de l'UEMOA n'a pas amélioré significativement les conditions de vie dans les pays membres. L'idée qui est exprimée dans ce premier chapitre est qu'un ACR qui réunit des partenaires plus ou moins égaux et vise non pas seulement à promouvoir le commerce intrinsèque, mais aussi et surtout l'intégration et le développement, peut être un complément utile pour le multilatéralisme en ce sens qu'il permet d'en corriger les inefficiences et à amortir ses chocs. Par contre, certains ACR peuvent constituer de graves menaces pour le système commercial multilatéral à partir du moment où ils génèrent des déséquilibres et renforcent les inégalités entre ceux qui les signent. C'est le cas de nombreux ACR impliquant des pays en développement et des pays développés. Le deuxième chapitre s'intéresse à un tel exemple d'ACR et propose une stratégie pour réduire les effets négatifs et permettre aux pays en développement de bénéficier des avantages du libre-échange. L'analyse est faite sur les implications macroéconomiques des Accords de partenariat économique (APE) entre les pays e l'Union européenne et ceux de l'Afrique des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Nous montrons, à partir des données de la Côte d'Ivoire, qu'avec des dépenses publiques productives, les pays en développement peuvent réduire les effets négatifs de court terme des APE. Les économies en développement sont si petites et trop faibles face à la concurrence étrangère qu'elles mettent en place des politiques protectionnistes comme l'instauration d'un droit de douane sur les importations. C'est l'exemple du tarif extérieur commun imposé par l'UEMOA sur les importations en provenance d'un pays tiers. Le chapitre trois de cette thèse propose un modèle DGSE simple permettant d'analyser les impacts macroéconomiques de cette modification de la structure tarifaire. Il ressort que l'effet net d'un droit de douane est la réduction des principales composantes de la demande domestique et une baisse d'utilité des consommateurs. L'analyse montre que la dynamique de moyen et long terme ainsi que la réaction instantanée de ces composantes dépendent de l'élasticité de substitution entre les variétés des biens importés. / This thesis aims to analyze the impact of the creation of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU), a regional trade agreements (RTAs) example on the dynamics of trade and development in this area. It analyzes the process of real convergence and examines opportunities to strengthen the integration process. The first chapter focuses on the impact of integration on reducing disparities in per capita income between member countries. Measured by the standard deviation of per capita GDP at constant prices of 2005, these analyzes revealed that the WAEMU countries are experiencing a real convergence between 1970 and 2010. However, according to our analysis, the creation of teh WAEMU has not significantly improved living conditions in memeber countries. The idea expressed in the first chapter is a regional trade agreements (RTAs) which brings together more or less equal partners and aims not only to promote trade themselves, but also and especially the integration and developemnt, may be a useful adjunct for multilateralism in the sense that it allows to correct inefficiencies and absorb its impact. On the other side, some RTAs can pose serious threats to the multilateral trading system from the moment they generate imbalances and reinforce inequalities between those who sign them. This is the case of many RTAs involving developing and developed countries. The second chapter focuses on one example of this type of RTAs and proposes a strategy to reduce the negative effects and to enable developing countries to reap the benefits of free trade. The analysis is done on the macroeconomic implications of economic partnership agreements(EPAs) between the countries of the European Union and those of the African Caribbean and Pacific. We show, using data from Côte d'Ivoire that, with productive public spending, developing countries can reudce the negative effects of short-term EPA. Developing countries are so small and too weak to cope with foreign competition that they implement protectionist policies such as the introduction of a tariff on imports. This is the case of the common external tariff imposed by the WAEMU imports from third countries. Chapter three of this tesis proposes a simple DGSE model, to assess macroeconomic impacts of this change in tariff structure. It appears that the net effect of a tariff reduction is the decrease of the main components of domestic demand and a lower level of consumer utility. The analysis shows that the dynamics of medium and long term as well as the instantaneous reaction of theses components depend on the elasticity of substitution between varieties of imported goods.
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Les modes d’organisation des banques et des institutions de microfinance dans le développement : le cas des pays de l’UEMOA / The organizational modes of banks and microfinance institutions in development process : the waemu countries case

Kra, Yves 03 February 2017 (has links)
Cette thèse est articulée autour de deux questions centrales visant à expliquer pourquoi et comment devrait être organisée la Complémentarité entre les Banques et les institutions spécialisées dans la Microfinance (CBM), afin de financer efficacement le développement dans les pays de l’UEMOA : l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Les aspects bancaires de la théorie de rattrapage économique de Gerschenkron sont adaptés au contexte de la prépondérance de l’économie informelle dans l’UEMOA. L’analyse empirique montre, quant à elle, que les secteurs bancaires et microfinanciers de l’UEMOA sont respectivement réfractaires et peu performants - en termes de rentabilité et d’impact social - pour l’autonomisation du processus de CBM. Relativement à la mise en oeuvre de la CBM, le cadre néoinstitutionnaliste de l’hybridité de la firme est mobilisé en vue d’intégrer et d’expliciter le rôle de l’autorité publique vis-à-vis des acteurs financiers privés, dont ceux du « mobile banking ». Par ailleurs, les « best practices » internationales dans la microfinance servent également de références empiriques et typologiques aux pays de l’UEMOA, en vue d’une coordination publique indirecte ou directe de la CBM. / This thesis is based on two central questions whose purpose is to explain why and how the institutional complementarity should be organized between banks and microfinance institutions (MFIs) to effectively finance the development process of WAEMU (West African Economic and Monetary Union) countries. The banking aspects of Gerschenkron’s catch-up theory are adapted to the large informal context of the WAEMU economies. At empirical level, the independent and private processes of Complementarity between Banks and Microfinance institutions (CBM) are scarce in WAEMU as long as banks avoid risks associated with adaptation to microfinance customers, and MFIs are not efficient for infrastructure modernization and expansion. Thus, to implement CBM processes, the neo-institutionalist framework of hybridity of the firm and the international best practices in microfinance are mobilized in order to clarify the role of public authorities towards private financial actors, including the mobile banking operators.
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Asymétries, ajustements conjoncturels et persistance d'hétérogénéités au sein de l'Union Economique et Monétaire

Eyquem, Aurélien 12 October 2007 (has links) (PDF)
En dépit d'une intégration économique et financière très avancée, une forte hétérogénéité des performances macroéconomiques caractérise toujours l'Union Economique et Monétaire (UEM). Dans cette thèse, on propose plusieurs explications permettant de comprendre cette situation. A partir des outils théoriques et empiriques de la nouvelle macroéconomie internationale, on cherche à évaluer le coût de ces hétérogénéités, à en comprendre les causes et l'on s'interroge sur la capacité des politiques conjoncturelles à les réduire. Afin de mener ce projet, la thèse s'appuie sur des modèles qui prennent en compte diverses sources de diffusion asymétrique des chocs. Dans le premier chapitre, on s'intéresse au rôle des imperfections sur les marchés des biens et services et sur les marchés financiers. Elles sont prises en compte en supposant l'existence de biais en faveur des biens nationaux dans les structures de consommation et de production et en supposant que les marchés financiers sont incomplets. On montre (i) que les gains liés à une réduction des asymétries sont très importants et équivalents à une augmentation de 60% de la consommation permanente au sein de l'UEM et (ii) qu'une meilleure intégration commerciale est susceptible d'accroître les asymétries de diffusion dans certains cas. Dans le second chapitre, on s'interroge sur la capacité des politiques budgétaires nationales à réduire les asymétries de diffusion. D'un point de vue théorique, on montre qu'elles le pourraient. D'un point de vue empirique, les contraintes institutionnelles dont elles font l'objet au sein de l'UEM ne leur permettent pas de jouer ce rôle. Une réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance serait, à ce titre, susceptible de générer des gains de bien-être. Enfin, le dernier chapitre s'intéresse à la diffusion asymétrique de chocs symétriques dans un modèle à trois pays, dont deux forment une union monétaire. Les asymétries de diffusion proviennent d'asymétries dans les degrés de rigidités nominales ou dans le degré d'ouverture au commerce extrazone. Comme dans le premier chapitre, la conclusion théorique selon laquelle une meilleure intégration commerciale et/ou une meilleure intégration des processus productifs suffisent à réduire les asymétries de diffusion des chocs est invalidée dans plusieurs cas.
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Les relations monétaires franco-allemandes et l’UEM (1969-1992) : des ambitions aux réalités

Coën, Alain 12 1900 (has links)
En 1969, dans une Communauté économique européenne (CEE) aux fondements déjà bien établis, et sous l’égide d’un néogaullisme assumé par la présidence de Georges Pompidou, l’Allemagne devient le modèle d’une France en quête de politique industrielle qui lui permettrait d’affirmer son rang sur l’échiquier international. Depuis le milieu des années 1960, le système monétaire international est fragilisé par l’endettement considérable des États-Unis. La France veut être à l’initiative d’une relance de l’Union économique et monétaire (UEM). Cette décision politique doit lui permettre d’adapter son économie et son industrie à l’instabilité grandissante du Système monétaire international. Comme le rappelait Jacques Rueff, « L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas ». L’action de l’économie française durant cette période qui court de la relance de l’Union économique et monétaire (décembre 1969) à la rédaction du Traité de Maastricht (février 1992), jalonnée par la mise en place du Système monétaire européen (SME : janvier 1979) et de l’Acte unique (janvier 1986), repose sur une volonté politique primordiale au service des relations avec la RFA, puis de l’Allemagne réunifiée. Les relations monétaires franco-allemandes ont pour but de promouvoir une Europe forte, maîtresse de son destin, et, d’une certaine façon, de revenir à une stabilité des changes. Le mythe de la stabilité de « l’étalon-or » a des acceptations différentes des deux côtés du Rhin. Si des études historiques récentes ont été consacrées partiellement aux conséquences de l’évolution des politiques monétaires européennes (et surtout françaises) sur l’intégration économique et monétaire dans la CEE, elles demeurent souvent centrées sur le septennat de VGE ou le début du premier mandat de François Mitterrand. La genèse de l’UEM est un processus dynamique long qui court de décembre 1969 à février 1992. En fait, les relations monétaires franco-allemandes englobent deux niveaux de décisions et d’applications. En premier lieu, sont à mentionner, les plus hautes instances politiques (présidence, chancellerie et ministères, mais aussi Commission européenne). En second lieu, interviennent les banques centrales dont le rôle quant à la mise en place et l’application des politiques monétaires est primordial. Cette dichotomie illustre l’avènement progressif du primat de l’économie sur la politique, perçu et analysé différemment en France et en Allemagne. Les attentes et les objectifs politiques et économiques divergent. Nous montrons dans cette étude que le processus d’UEM apparaît souvent comme un engrenage économique, où la politique cède le pas à l’économie. Les relations monétaires apparaissent asymétriques. Le pouvoir politique français a comme véritable interlocuteur le pouvoir économique allemand, représenté par la Bundesbank. Le « couple » franco-allemand est un mythe politique, français, que brise la libéralisation économique mondiale. L’UEM est, pour l’Allemagne, un moyen d’établir une Allemagne européenne au sein d’une Europe fédérale. En France, elle apparaît pour les gouvernements néo-gaullistes et libéraux comme un moyen de compenser une grandeur blessée, alors que les gouvernements socialistes donnent l’impression de l’utiliser pour compenser une idéologie en déroute. L’UEM parvient à la stabilité monétaire, mais en refusant l’Union politique européenne, proposée par l’Allemagne, la France laisse s’éloigner le rêve d’une Europe puissance et établit les bases une Europe allemande. / In 1969, in a well-established European Economic Community (EEC) under the neo-Gaullist presidency of Georges Pompidou, Germany stood as a model for France, looking for an effective industrial policy and a recovery of its rank on the international scene. Since the mid 1960s the international monetary system had been weakened by the growing US debt. France wanted to be the leader of the economic and monetary union (EMU). This political decision was a means to improve its economy confronted with the instability of the international monetary system. As pointed out by Jacques Rueff, « L’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas. » During this period, from the relaunch of the EMU (December 1969) to the Maastricht Treaty (February 1992), French economic action was based on a strong political will defined to reinforce the relationships with the Federal German Republic, and then the reunified Germany. The Franco-German monetary relationships aimed to promote a strong and independent Europe and to restore an exchange rate stability. The “golden standard” stability myth was viewed and understood differently in France and Germany. If recent historical studies have been partially devoted to the consequences of European monetary policies (essentially in France) on economic and monetary integration in the EEC, they focused on the 1974-1981 or 1981-1986 periods. The creation of the EMU was a dynamic process running from December 1969 to February 1992. Franco-German monetary relationships included two levels of decision-making. First, on the political level, there was the presidency, the chancellery, the European Commission and the ministers. Second, its counterpart, economic power. The latter requires analysis of the role played by central banks in the definition and application of monetary policies. This dichotomy illustrates the progressive transition between the political level and the economic level during the 1980s. The decline of politics and the primacy of economics were analyzed differently in France and Germany. Political and economic objectives and expectations were contrasted and divergent. This study demonstrates that the EMU dynamic was an economic process where politics gave way to economics. Monetary relations were asymmetric. The real interlocutor of French political authorities was German economic power, represented by the Bundesbank. The Franco-German tandem was a political myth broken by world economy liberalization. For Germany, the EMU was a device to define a European Germany in a federal Europe. In France, it represented an illusory means to restore French primacy for conservative and liberal governments and a way of compensating a failing ideology for socialist governments. The EMU provided monetary stability, but the dream of a powerful and independent Europe vanished with the Maastricht treaty. Even as it rejected the idea of European political union defended by the German diplomacy, France paradoxically laid the foundations of a German Europe.
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La différenciation entre les Etats membres de l'Union européenne / Differentiation between the member states of the European Union

Angelaki, Aikaterini 04 December 2018 (has links)
La différenciation entre les États membres de l’Union européenne s’est progressivement transformée en un leitmotiv du débat sur l’avenir de l’intégration. Ce débat a resurgi avec l’activation de la clause du retrait par le Royaume-Uni, qui pose dans un cadre renouvelé la question de la compatibilité du processus de création d’une « union sans cesse plus étroite » avec la possibilité pour les États membres d’emprunter différentes voies d’intégration. L’objectif de la présente étude est d’apporter un éclairage sur cette question, en se focalisant sur l’amplification des manifestations de la différenciation en droit positif. La première partie de l’étude vise à cerner la tension entre l’uniformité du statut d’État membre de l’Union et la participation asymétrique des États aux actions engagées pour la réalisation des objectifs assignés à l’Union. La différenciation s’avère ainsi un facteur de relativisation de l’homogénéité du statut d’État membre, sans néanmoins mettre en cause son unicité en tant que catégorie juridique. La seconde partie s’intéresse aux effets de la différenciation sur la structure de l’Union. La prise en compte de la différence d’implication des États n’est pas sans incidence sur le système institutionnel et juridique de l’Union, sans que cela traduise un désordre affectant l’intégrité de l’Union. Il devient alors évident que, dans la creatio continua que constitue la construction européenne, la différenciation pose une question de degré, plutôt que de principe. / Differentiation between the Member States of the European Union has gradually turned into a leitmotif of the debate regarding the future of the European integration. This debate re-emerged in the context of the activation of the withdrawal clause by the United Kingdom, by raising once more the question of the compatibility of the "ever closer union" concept with the possibility for the Member States to follow different paths of integration. The aim of this study is to clarify this question by focusing on the amplification of the various forms of differentiation in positive law. The first part of the study aims to identify the contrast between the uniformity of the EU membership and the asymmetrical participation of the Member States in actions undertaken to achieve the objectives assigned to the Union. Differentiation proves thus to be a relativizing factor of the homogeneity of the Member State's status, without, however, questioning its uniqueness as a legal category. The second part of the study focuses on the effects of differentiation on the structure of the Union. The different extent of participation of each Member State in EU policies has an impact on the Union's institutional and legal framework, even though this impact does not create a disorder affecting the integrity of the Union as such. It is thus apparent that within the creatio continua of the European construction, differentiation poses more a question of degree rather than principle.
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L'intérêt général en économie de marché : perspective de droit de l'Union européenne / The general interest in a market economy framework : european law aspects

Ioannidou, Aimilia 29 September 2017 (has links)
Le droit de l’Union européenne induit de très importantes transformations du concept d’intérêt général dont notamment les deux suivantes Premièrement, dans le cadre du système juridique de l’Union l’intérêt général se décline désormais à deux niveaux, à savoir celui de l’Union et celui de ses Etats membres. Deuxièmement, le caractère principalement économique de l’Union européenne et de son droit, bien que quelque peu atténué, fait de la conception de l’intérêt général retenue au sein de l’ordre juridique européen une approche ancrée dans une perspective économique d’orientation libérale. Cela entraîne des conséquences significatives quant à l’agencement de la puissance publique et du marché dans les processus de définition ainsi que de mise en oeuvre de l’intérêt général, tant au niveau des Etats membres qu’au niveau de l’Union. Il en va d’ailleurs ainsi pour ce qui est des fonctions de l’intérêt général. L’objet de la présente thèse consiste en l’étude de ces transformations. / The legal concept of general interest is significantly transformed under EU law. The most important transformations consist in the double-level (national and European) development of the concept and in the fact that the primarily economic character of EU law as well as its liberal orientation influence at a great extent the relation between public authority and the market as far as both the definition and the realization of the general interest, as well as its functions, are concerned. The object of the present thesis consists in a study of the aforementioned transformations.
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Essays in international macroeconomics

Chaffa, Lucien 05 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, la mondialisation a joué un rôle crucial dans l'évolution de l'économie mondiale et du mode de vie des populations. Elle a largement contribué à la croissance économique de nombreux pays grâce à l'essor des échanges commerciaux, des investissements et de la création d'emplois , entre autres. Cependant, si la mondialisation a apporté de nombreux avantages, elle a également rendu les pays plus vulnérables aux crises. Elle a aussi soulevé des défis en matière de coordinations de politiques économiques des groupes de pays souverains. Cette thèse, composée de trois chapitres, se penche sur certaines questions macroéconomiques liées à l'économie internationale. Le premier chapitre présente une méthode permettant d'analyser les canaux de propagation du cycle économique au sein d'une économie et entre les pays. Le deuxième chapitre aborde la conception de règles budgétaires pour les économies intégrées au sein d'une union économique et monétaire. Enfin, le dernier chapitre évalue l'impact des obstacles routiers tels que les barrages, les retards et la corruption sur l'intégration commerciale régionale en Afrique de l'Ouest. Dans le premier chapitre, j'ai développé une méthode visant à orienter les chercheurs dans la spécification améliorée de leurs modèles quantitatifs lors de l'étude du cycle économique international. Les orientations découlent de l'application de la comptabilité des cycles économiques, en se basant sur un modèle prototype. Ce modèle prototype est construit à partir d'un modèle de croissance internationale auquel sont intégrés des «wedges» qui captent les frictions et distorsions présentes dans l'économie. Pour chaque pays, j'ai pris en compte les «wedges» suivants : l'efficacité technologique, les distorsions sur le marché du travail, l'investissement, les dépenses gouvernementales, les préférences et les échanges d'actifs étrangers. J'ai ensuite illustré cette méthode en l'appliquant aux États-Unis et au Canada pendant la grande récession de 2007-2008. Mes résultats indiquent que les ralentissements économiques observés dans les deux pays au cours de cette période étaient principalement dus aux distorsions de l'investissement, aux distorsions sur le marché du travail et à celles de l'efficacité technologique aux États-Unis, tandis que les distorsions de l'investissement au Canada ne jouaient qu'un rôle secondaire. Ces résultats suggèrent que la crise est partie des États-Unis pour se propager ensuite au Canada. Le deuxième chapitre se concentre sur la conception de la règle budgétaire au sein d'une union économique, avec une application à l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui possède un marché des capitaux intégré et une règle budgétaire commune. Je présente des faits sur l'existence d'une hétérogénéité significative des recettes, des dépenses et de la dette publiques parmi les pays de l'UEMOA. Dans ce chapitre, j'effectue une analyse quantitative de la règle budgétaire au sein de l'UEMOA et propose une réforme optimale en utilisant un cadre théorique qui modélise la politique fiscale des gouvernements confrontés à des chocs et ayant des préférences temporelles biaisées vers le présent. Le modèle met en évidence un compromis entre la flexibilité du gouvernement pour faire face aux chocs et l'engagement à limiter les incitations à un endettement excessif. Les résultats montrent que la règle actuelle de limitation du déficit à 3 \%, appliquée uniformément à tous les pays de l'UEMOA, améliore le bien-être des citoyens par rapport à un scénario sans règle budgétaire. Cependant, l'adoption de règles budgétaires spécifiques à chaque pays conduirait à une amélioration au sens de Pareto par rapport à la règle uniforme actuelle. La limite optimale du déficit pour chaque pays dépendrait de la volatilité des chocs affectant ses besoins de dépenses ainsi que des frictions politico-économiques et monétaires propres à son gouvernement. En outre, en imposant une règle budgétaire uniforme à tous ses membres, l'UEMOA renonce à 24 \% des gains de bien-être qui pourraient être obtenus grâce à l'adoption de règles budgétaires spécifiques à chaque pays. En résumé, mes résultats démontrent que bien que l'UEMOA bénéficie d'une règle budgétaire commune, une règle sur mesure tenant compte des caractéristiques spécifiques de chaque pays membre améliorerait encore davantage le bien-être général. Le troisième chapitre (co-écrit avec Idossou Marius Adom) examine les effets des barrages routiers, des retards et de la corruption le long des routes interétatiques sur l'intégration commerciale régionale en Afrique de l'Ouest. Il est bien connu que le commerce régional en Afrique est relativement faible par rapport à d'autres régions du monde. Dans cet article, nous utilisons les rapports sur «l'amélioration de la gouvernance des transports routiers» (IRTG) pour construire une nouvelle base de données mesurant les barrages routiers, les retards et les pots-de-vin liés au commerce sur huit routes interétatiques en Afrique de l'Ouest entre 2006 et 2013. Notre objectif est d'étudier leurs effets sur le commerce bilatéral dans la région. Ces routes interétatiques relient trois pays enclavés -- le Burkina Faso, le Niger et le Mali -- à d'autres pays côtiers. Nos résultats montrent que les barrages routiers, les retards et la corruption sont des problèmes récurrents sur ces routes. Pendant le transport des marchandises, les camions sont soumis à plus de 25 contrôles, subissent des retards de plus de 5 heures et sont contraints de verser des pots-de-vin allant de 45 à 115 dollars américains. Nos analyses empiriques révèlent que les retards entravent considérablement le commerce bilatéral entre les pays connectés, tandis que l'effet positif de la corruption semble correspondre à celui de la théorie du «grease the wheels». / Globalization has been an important force in shaping the world economy and the way people live their lives in the past few decades. It has had sizable importance in the economic growth of many countries through the increase in trade, investment, new job creation, etc. While globalization has brought many benefits, it has also created many challenges such as the increase of the vulnerability of countries to crises, and the challenges of policy management of groups of sovereign countries. This dissertation, composed of three chapters, investigates some macroeconomic issues of the international economy. The first chapter proposes a method to access the channel through which the business cycle propagates to an economy and across countries. The second chapter investigates the fiscal rule design for integrated economies constituted in an economic and monetary union. The last chapter evaluates the effect of roadblocks, time delays, and bribes on interstate roads on regional trade integration in West Africa. In the first chapter, I have developed a method that can provide insights to researchers to better specify their quantitative models in international business cycle studies. The guidance comes from the application of an accounting procedure based on a prototype model of international growth that includes wedges capturing all the potential frictions and distortions of markets. For each country, I include an efficiency wedge, labor wedge, investment wedge, government wedge, preference wedge, and foreign asset wedge. I then demonstrate the method by applying it to the US and Canada during the Great Recession (2007-2008). I found that the economic downturns in both countries during this period were primarily due to the US investment wedge, US labor wedge, and US efficiency wedge, with the Canada investment wedge playing a secondary role. These results suggest that the crisis originated in the US and was propagated to Canada. The second chapter investigates the fiscal rule design for an economic union with an application to the West African Economic and Monetary Union (WAEMU) which has an integrated capital market and a common fiscal rule. I document a significant heterogeneity in government revenue, spending, and debt across WAEMU countries. Then, in this chapter, I present a quantitative analysis of the fiscal rule in WAEMU and propose an optimal reform using a theoretical framework that models fiscal policy under present-biased governments facing shocks to their fiscal needs. The model highlights a trade-off between government flexibility in responding to shocks and a commitment to limit the incentive to overborrow. I find that the current 3\% deficit limit rule, which is uniform across all WAEMU countries, improves welfare for the citizens of all countries compared to a scenario with no fiscal rule. However, country-specific fiscal rules would lead to a Pareto improvement over the current uniform rule. The optimal deficit limit for each country would depend on the volatility of the shocks to its spending needs and the strength of the political-economic and monetary-economic frictions of its government. In addition, by imposing a uniform fiscal rule on all members, WAEMU foregoes 24\% of the welfare gains that could be achieved with a country-specific fiscal rule. In summary, I show that while WAEMU countries benefit from having a common fiscal rule, a tailored approach that considers the specific characteristics of each member country would enhance welfare even further. The third chapter (\emph{co-authored with Idossou Marius Adom}) explores the effects of roadblocks, time delays, and bribes along interstate roads on the regional trade integration in West Africa. Indeed, it is a well-known fact that regional trade within Africa is low compared to other regions in the world. In this paper, we rely on the Improved Road-Transport Governance reports to construct a novel data set that measures trade-related roadblocks, time delays, and bribes on eight interstate roads in Western Africa between 2006 and 2013 to investigate their effects on bilateral trade in the region. These interstate roads connect three landlocked countries -- Burkina Faso, Niger, and Mali -- to other coastal countries. We document that roadblocks, delays, and bribes are pervasive on the roads. During goods transportation, trucks experience up to more than 25 controls, are delayed by up to more than 5 hours, and pay between 45 and 115 US dollars bribe. Our empirical analyses show that the delays seriously impede bilateral trade between the connected countries while corruption tends to match the ``grease the wheels'' theory.

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