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Distinguishing the senses : individuation and classification / Distinguer les sens : individuation et classification

Le Corre, Francois 11 December 2014 (has links)
Cette Dissertation porte sur deux problèmes théoriques concernant les modalités sensorielles. Le premier pose la question de savoir comment les sens sont individués (indépendamment de la façon dont on les conçoit communément). La stratégie consiste à tester la résistance des critères d'individuation proposés dans la littérature contre les objections qui leur ont été adressées. Je défends la thèse selon laquelle les sens sont individués par les propriétés environnementales auxquelles ils donnent accès, et je montre que ce critère résiste à toutes les objections qui lui ont été adressés. Le second problème concerne l'origine de notre croyance en exactement cinq sens. Sur la base d'observations issues de l'anthropologie et de la linguistique comparative, je défends que cette croyance résulte uniquement de ce qui nous a été enseigné. En outre, ce travail doctoral contient deux études supplémentaires. La première porte sur la question de savoir comment les gens distinguent ordinairement les sens. Je défends que nos concepts ordinaires des sens sont sensibles aux types de propriétés environnementales auxquelles les sens donnent accès ainsi qu'aux parties du corps auxquelles ils sont attachés. La seconde étude se concentre sur le phénomène de la substitution sensorielle, longtemps considéré comme un défi pour l'individuation des sens. Je défends que la substitution sensorielle n'est pas un défi de cet ordre parce que le type d'information environnementale traité par un outil de substitution sensorielle est métamodale, i.e. accessible par n'importe qu'elle modalité. / This Dissertation is concerned with two theoretical issues about the senses. The first issue focuses on the question how the senses are to be individuated (regardless of the way one commonly conceive of them). The strategy is to test the ability of the criteria of individuation available in the literature to withstand objections. I argue that the senses are to be individuated in terms of the environmental properties they give access to, and show that this criterion can withstand all of the objections it has received. The second issue is the question why do we believe in exactly five senses? On the basis of observations from anthropology and comparative linguistics, I argue that this belief result from what we been taught. In addition, this Dissertation contains two supplementary studies. The first study focuses on the question how people ordinarily distinguish among the senses. I argue that people are sensitive both to the types of environmental properties the senses give access to and to the body parts they are attached to. The second study is concerned with the phenomenon of sensory substitution that has long been considered as a challenge for the individuation of the senses. I argue that sensory substitution is not a challenge of this kink because the type of environmental information processed by a sensory substitution device is metamodal, i.e. accessible through any sensory modality
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Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites.

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET) MIREILLE FALESSE ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005 La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. Deux types de messages ont été choisis : des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet. L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ; d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ; l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix : celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir. L’énonciation et l’énoncé Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs. Le sens et le son La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique : le sens et le son. Lors de la réalisation de la langue dans la parole d'un émetteur, le code employé nous informe sur son origine, son niveau d'éducation, son milieu social alors que la forme sonore qu’il donne à son énoncé nous informe sur son identité, son sexe, son âge, son type psychophysiologique, son humeur. La spécificité de la communication humaine La différence entre la communication socio-animale et la communication humaine est la possibilité offerte ou non à l’énonciateur de s’impliquer personnellement dans la formulation de son message. La personnalisation du message Consciemment ou non, l'émetteur introduit donc dans son message toute une série de données personnelles en rapport avec son milieu social, ses intentions personnelles, sa vision du monde, sa culture, l’objet du message. Et c’est précisément ce qui constitue l’objet de notre analyse quoique quelques réserves quant aux données sociales qui pourraient nous être fournies par notre corpus puissent être formulées. Le code commun Lorsqu'il réalise un acte de communication, il est évident que tout locuteur tient à être compris et – pour ce faire – se réfère à une langue, un parler, un code commun susceptible d'être interprété dans le sens qu'il désire par son interlocuteur ; il choisit un langage précis. En l’occurrence, pour ce qui nous concerne, la langue en question est le français tel qu’employé par des interlocuteurs francophones et plus précisément – pour la partie orale de notre corpus – des francophones vivant en Belgique durant les dernières années du vingtième siècle. La communication L’énonciation étant la production individuelle d’un message, la formulation particulière d’un énoncé, le duo énoncé-énonciation s’intègre dans un cadre défini : celui de la communication. D'emblée, des considérations essentielles sont notifiées ; elles seront récurrentes tout au long des descriptions préconisées par les auteurs que nous découvrirons ci-dessous : o la présence de deux intervenants qui sont l'émetteur et le récepteur ; o le fait d'établir une relation avec autrui, une relation dynamique c'est-à-dire interactive ; o la nécessité de moyens (techniques, signes et signaux) ; o la définition d'un message. Une approche pluridisciplinaire Dans un premier temps, le choix d’une analyse sociolinguistique semblait s'imposer du fait du type particulier d’un travail à élaborer sur base d'un corpus permettant le relevé d’expressions, d’énonciations dues à des modes de communication relativement innovants, d’énoncés sous des formes particulières, dont les canaux spécifiques – a priori – devaient avoir un impact dans le processus d’énonciation. L’observation du langage dans son application relationnelle, donc sociale, semblait pouvoir permettre de préciser certains liens entre le langage et la société et les conditions sociales de la communication. Mais, le corpus que nous avons pu réunir ne peut répondre aux besoins d’un tel type d’analyse ; en effet, les messages téléphoniques fournis sont semi-confidentiels car – privés ou publics – ils ne comportent pas – ou peu – de précisions quant au lieu ou au milieu dans lesquels évolue l’énonciateur. Il est possible de procéder à un relevé de marques sociales dans l’emploi des termes, la construction des phrases, la formulation des messages mais les énonciateurs n’étant pas identifiés – et ne pouvant pas l’être du fait de circonstances inhérentes au type de collationnement – le corpus ne comporte pas de données sociales en nombre suffisant. Quoi qu’il en soit, la linguistique – étude scientifique du langage – s’est, à des degrés divers, enrichie au contact d’autres disciplines tout au long du vingtième siècle : psychologie, anthropologie, mathématiques, informatique. Par ailleurs, malgré les limites que nous avons évoquées précédemment, notre corpus comportant de nombreuses marques individuelles des énonciateurs nous permettra cependant d’aborder l’étude de rituels de conversation, d’actions et interactions entre les interlocuteurs, de situations de communication particulières, de pratiques singulières du langage. Notre propos a été de procéder à une analyse logique du corpus et comporte donc deux parties - celle relative à l’énoncé et à son contenu ; celle relative à l’énonciation et ses modalités – bien que l’analyse de ces communications se complexifie du fait de l’absence – en présentiel – de l’interlocuteur car le corpus concerne les messages de l’énonciateur et les indications relatives au destinataire proviennent uniquement du locuteur. L’analyse conversationnelle Une conversation est un échange interactif, les deux locuteurs participent à sa construction : ils ont une action réciproque. Dans le cadre de ce corpus, le message pré-enregistré donne des directives à l’appelant et Internet a ses codes de conduite que l’énonciateur – même si, nouvel Internaute et ne se connaissant pas encore d’interlocuteur – se doit de connaître et respecter s’il souhaite être entendu et accueilli au sein de la communauté virtuelle. Deux modes de communication spécifiques Nous présupposons que des procédures originales de communication se créent du fait des formes d’expression spécifiques requises par les méthodes prises en compte - le téléphone et les répondeurs téléphoniques ainsi que l’ordinateur (mails, news groups) – car il s’agit bien de transmettre un message sans interlocuteur direct, uniquement par le biais de la voix (mots employés, syntaxes particulières, ton), de l’écrit ou de la dactylographie. Nous avons effectué tout d’abord l’analyse externe du corpus en le contextualisant par l’explicitation de la procédure de collationnement ainsi que de l’origine des messages et des procédures suivies pour les obtenir. Ensuite vient la description interne du corpus c’est-à-dire de l’énoncé et de l’énonciation. In fine, nous avons procédé à l’analyse conversationnelle. Sous le regard des auteurs Il était incontournable de mentionner Ferdinand de Saussure dont le Cours de linguistique générale reste un apport essentiel dans l'analyse du langage et de la communication humaine. D’autre part, tout un chacun, de nos jours, dès qu’il s’intéresse un tant soit peu à la notion de communication entend parler du « Schéma de la communication » de Jakobson – nous pourrions même dire qu’il s’agit d’une information de notoriété publique – dont nous reprenons la présentation synthétique. Dans son étude du langage, Jakobson a non seulement mis en évidence l'importance des six éléments constitutifs de la communication mais également celle des six fonctions du langage en regard. La communication implique de nombreux éléments (la langue, la norme, les interlocuteurs, le message, le contact, le code commun, la culture, les références sociales, les divers supports) et le propos de la linguistique est – à travers l'étude de réalisations individuelles – de retrouver ce qui est commun à tous les locuteurs et constitue une langue (parlée ou écrite) et même d’aller au-delà en essayant de retrouver ce qui pourrait être commun à toutes les langues. Et, à l’inverse, ce qui fait la particularité d’une langue, d’une culture, et qui relève donc de la sociolinguistique. D’autre part, dans la troisième partie, nous analyserons une série de message d’internautes (en tout ou en partie) où l’émetteur procède à des choix de styles d’écriture tout à fait particuliers. Cela peut aller de formulations à caractère humoristique (autodérision, emploi d’un accent « typé », déclarations pseudo-philosophiques, participation aux newsgroups de « spécialistes » de l’humour, la dévalorisation d’autrui, dérision, moquerie pure et simple) à l’emploi de procédés stylistiques (jeux de mots, références contextuelles liées aux moyens de communication, au canal transmetteur, interpellation du locuteur, mise en scène ou mise en situation, style emphatique) en passant par l’expression d’un état d’esprit personnel (émotivité, agressivité) ou l’emploi d’éléments affectifs et/ou évaluatifs. D’autres marques linguistiques se présenteront également qui portent sur l’insistance, la polémique, le self-contrôle, l’image de l’autre, l’interpellation, la critique, la dévalorisation, le niveau culturel et social, les insultes, les menaces, la politesse, l’irritation, l’inquiétude, l’agressivité. Il arrive que le locuteur fasse usage de procédés tels que la mise en scène ou un emploi particulier de la ponctuation… Quels que soient la fonction ou les choix du locuteur, l’analyse d’une situation interactive de la communication peut également bénéficier de l’apport de la sociologie et – de notre point de vue – surtout celui de Goffman ; précisons qu’il s’agit essentiellement de prendre en considération la théorie des faces : « sauvegarder la face », « ne pas faire perdre la face à autrui ». Dans le même ordre d’idée, nous avons également pris en compte l’apport de John Langshaw Austin au sujet des choix locutoires, illocutoires ou perlocutoires de l’émetteur, celui de William Labov concernant la variation linguistique ou de Christian Baylon concernant l’analyse sociolinguistique du message qui, selon lui, bénéficie d'une double approche : celle du linguiste, en fonction des éléments de première et deuxième articulations, de la sémantique, de la syntaxe, de l'intonation ; celle du sociologue, concernant l'intention du locuteur, le but du message, le rapport entre le locuteur et l'auditeur, l'état, l'institution. L’approche linguistique Les limites d’un travail linguistique La présente analyse s'élabore sur base d'un corpus déterminé comportant les textes de messages transmis sur Internet ou retranscrits sur base d'enregistrements audio ; certains de ces derniers présentant bien entendu des hésitations, rectifications, spécifiques à la mise en œuvre de l'énonciation. Les conditions et le processus de celle-ci, bien que sous-jacents à toute communication, ne peuvent être définis que de manière indirecte et déductive en fonction des indications transparaissant dans le dit effectif. En conséquence, sur base de l'étude de l'énonciation, il s'agit – pour présenter une démarche linguistique complète – de proposer une description rationnelle et justifiée des conditions d'élaboration du dit effectif. Pour ce faire, il nous faut "remonter le courant" et, à partir des énoncés du corpus, le « dit », procéder à une description des éléments constitutifs de l'énonciation, le « dire », et des conditions de cette énonciation, le « savoir-dire ». Les pronoms personnels et possessifs Dans une analyse conversationnelle, le positionnement des intervenants – entre autres par le choix et l’utilisation des pronoms personnels – prend toute son importance. La sélection de l’item devant représenter une personne s’effectue en référence au contexte communicationnel et aux intentions du locuteur. Les actes de parole : locutoire, illocutoire, perlocutoire Dès lors qu’un échange se fait entre deux personnes, l’une et l’autre ne sont jamais totalement libres de leur énonciation, l’une comme l’autre choisissent tel ou tel terme, tel ou tel type de phrase, tel ou tel contenu… parce qu’elles souhaitent avoir un effet sur le destinataire ou parce que le destinataire a un effet Une conversation n’est pas une suite de communications univoques s’échelonnant, se suivant, se superposant de manière linéaire. En effet, il s’agit d’un échange dialogal participant à la construction d’un « édifice » commun, à l’élaboration d’un échange structuré réalisé dans le cadre d’un projet interactif. S’il n’y a pas accord à tout le moins sur le principe de « converser », il ne peut y avoir d’échange : la communication est duale (du locuteur vers l’interlocuteur et vice-versa). L’analyse conversationnelle Notre souhait, au travers de cette analyse, est – sur base des énoncés recueillis – de pouvoir décrypter le processus de l’énonciation et identifier les éléments constitutifs du savoir-faire correspondant aux intentions de l’énonciateur. Les messages pris en considération ne sont pas des monologues : les acteurs de notre corpus formulent des messages sous forme de conversation c’est-à-dire d’échanges car ils s’adressent à un interlocuteur réel quoique absent au moment de la construction de l’énoncé. Catherine Kerbrat-Orecchioni nous éclaire quant à la structure des conversations dans une démarche synthétisant différentes études abordant les types d’interactions de la vie en société. L’approche interactionniste a ouvert les disciplines linguistiques à d’autres disciplines telles que la sociologie, l’anthropologie et l’éthologie des communications. Quant à l’analyse conversationnelle, elle comporte deux niveaux : o l’un concerne les relations entre les constituants du texte, o l’autre, les relations entre les interactants. Le système des places et le système des faces Catherine Kerbrat-Orecchioni fait état également de la relation verticale en se référant au système des places : les sociétés humaines se répartissent en strates sociales c’est-à-dire en groupes organisés qui régissent les relations humaines. Quelle que soit la société – même dans les sociétés qui se disent « égalitaires » – il y a toujours une répartition du pouvoir entre différents groupes. D’autres éléments pris en compte… D’autres éléments sont pris en compte tels que les modes, la politesse, les éléments de références, les déictiques, les processus d’encodage et de décodage, la redondance, les interférences, les procédés additifs et substitutifs. L’énoncé L'énoncé est l'aboutissement du processus de création. Chaque énonciateur construit sa communication à l'aide de mots qu'il choisit selon ses intentions et préoccupations personnelles et le sens qu’il souhaite leur donner. Chaque message développe une idée, un sujet particulier sur un thème de base. En fonction des techniques de communication (Internet, répondeur téléphonique) les thèmes rencontrés peuvent prendre des optiques très diverses. A la suite des aspects sémantique et syntaxique, nous abordons l’aspect pragmatique et ses caractéristiques : intention(s) et motivation(s) de l’énonciateur, type et objet du discours… De ce fait, nous procédons non seulement à la présentation - des déictiques : pronoms personnels et possessifs (pronominalisation du locuteur, de l’interlocuteur), pronom indéfini ou omnipersonnel, démonstratifs, localisation spatio-temporelle et termes liés à la spatio-temporalité, temporalité liée aux formes verbales ; - d’autres éléments de l’énonciation : majuscule, ponctuation, interjections, expressions partiellement désémantisées, éléments connexes aux signatures, éléments introducteurs et conclusifs, dessins, smileys ; - des formulations et emplois particuliers : style commercial, formes verbales (verbes injonctifs, déclaratifs ou d’opinion, performatifs), modalité (forme interrogative, modes des formes verbales dont l’impératif), modalisation (formes infinitive et impersonnelle, transformation passive, auxiliaires modaux), redondance et non-concision, subjectivité (humour, énervement). Les applications pratiques De prime abord – et nous avons déjà pu l’observer et le confirmer – nous pensons pouvoir établir qu’un jeu relationnel s’établit dans n’importe quel message. Tout un chacun, lorsqu’il entame une conversation, élabore son message en tenant compte – consciemment ou non – d’une perception personnelle de lui-même autant que d’une perception tout aussi personnelle d’autrui. En outre, le locuteur, en tant que personne intégrée dans une société, un groupe humain…, ressent un sentiment d’appartenance ou de discrimination sociale et applique ce sentiment à la perception de son interlocuteur. Tout contact avec autrui implique une connaissance a priori de la personne, une perception particulière qui n’est pas exempte de préjugés, impliquant une évaluation – de nouveau consciente ou non – de ses caractéristiques personnelles et de ce fait, de la place qui lui sera octroyée dans la construction de la relation. L’élaboration d’une conversation implique nécessairement la mise en œuvre d’un jeu relationnel. Dès lors, le message est formalisé et personnalisé par l’émetteur par le biais de formes expressives particulières. Le locuteur, se positionnant en tant que membre, non-membre ou opposant d’un groupe traduira dans son énoncé ses sentiments, impressions, opinions… sous des formes diverses qui peuvent aller jusqu’à l’extériorisation d’un énervement, d’un amusement, de l’ironie. Une lecture attentive des messages composant notre corpus nous a permis d’identifier certains messages tout à fait expressifs et particuliers que nous avons analysés plus particulièrement sur base d’une grille conforme au schéma synthétique de la communication tel que présenté en première partie. En conclusion A de nombreuses reprises, nous avons pu constater que l’énonciateur ne se contente généralement pas de structurer un message simple en un nombre restreint de mots et de le subdiviser en introduction, corps du texte, conclusion. Même si cette trame de base est bien souvent respectée, les formulations sont bien plus complexes qu’il n’y pourrait paraître à première vue. Spécificité de la communication humaine, le locuteur personnalise son message et élabore son énoncé sur base de termes qu’il a toute latitude de choisir en fonction de ses connaissances, intentions, préoccupations et goûts personnels ainsi que du sens qu’il souhaite lui donner. Sur base de l’analyse et des considérations qui s’ensuivent, nous avons posé le constat que la « sauvegarde de la paix », le désir de veiller à « sauver la face tout en ne la faisant pas perdre aux autres », le respect de l’usage… font – en complément de la transmission d’un contenu de message différencié – partie intégrante de la majorité des échanges conversationnels qu’il s’agisse de messages enregistrés sur répondeur ou de messages élaborés par des internautes novices.
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Une analyse de l'entame conversationnelle de communications orales et écrites, sur répondeur téléphonique et Internet

Falesse, Mireille 04 May 2005 (has links)
UNE ANALYSE DE L’ENTAME CONVERSATIONNELLE DE COMMUNICATIONS ORALES ET ECRITES (SUR RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE ET INTERNET)<p><p>MIREILLE FALESSE<p>ULB - FACULTÉ DE PHILOSOPHIE ET LETTRES - FÉVRIER 2005<p><p><p><p>La trame de base de l’étude est essentiellement linguistique et la plupart des catégorisations des éléments relevés sont de cet ordre également, l’étude prenant en compte le langage sous son aspect pragmatique dans les limites de la présentation des situations particulières ainsi que du collationnement des données du corpus. <p>Deux types de messages ont été choisis :des messages oraux laissés par des appelants sur répondeur téléphonique et des messages – provenant de nouveaux utilisateurs – recueillis dans des forums de discussion sur Internet.<p>L’analyse permet de préciser les souhaits et intentions communicationnels des émetteurs ;d’autre part le relevé des éléments constitutifs du corpus auquel nous avons procédé dans la seconde partie nous a permis d’entrer plus avant dans sa description. <p>L’énonciation est à l’énoncé ce que le processus de fabrication est à l’objet produit ;l'énoncé est le résultat alors que l'énonciation est l'acte de création du locuteur. C’est cet acte, la procédure de construction du message, les intentions du locuteur, les marques de son intervention en tant que sujet parlant – ses pensées, ses intentions, ses émotions au moment de la « prise de parole » (orale ou écrite) – qui ont fait l’objet de notre propos. Dès lors, les éléments de base du schéma de la communication ont été posés et les particularités de notre corpus explicitées à la suite d’un double choix :celui des outils d’analyse réellement utiles à la démarche et celui des éléments essentiels et nécessaires constitutifs des énoncés retenus et à retenir.<p><p>L’énonciation et l’énoncé<p>Le travail porte sur l’analyse d’un certain type de discours à l’intérieur d’actes de communication sur base d’énoncés, produits d’un acte d'énonciation, qui comportent des marques énonciatives faisant référence à la fois au locuteur et à l'allocutaire. <p>Il en est tenu compte lors de la description du corpus car les éléments retenus portent non seulement sur la structuration phrastique de l’énoncé mais également sur le sens qui lui est donné ainsi que ses utilisations caractéristiques en fonction des intentions, choix et motivations des destinateurs.<p><p>Le sens et le son<p>La considération du langage sous sa double articulation favorise une analyse appariant les points de vue sémantique et phonologique :le sens et le son.<p>\ / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Propriétés syntaxico-sémantiques des verbes à complément en -e en coréen / Syntactico-semantic features of Korean verbs with an N-e complement

Kim, So-Yun 06 December 2010 (has links)
Cette étude est une classification générale des constructions verbales et une description des propriétés syntaxico-sémantiques des verbes à complément essentiel introduit par la postposition e en coréen. Ce travail a pour modèle théorique le lexique-grammaire, qui a été élaboré par M. Gross (1975), sur la base des principes de Z. S. Harris (1968). Dans cette étude, nous avons examiné les propriétés syntaxico-sémantiques des 3000 verbes demandant ce complément et nous les avons regroupés en 8 classes. Ces propriétés constitueront des informations syntaxiques qui servent à l'analyse de structure d'une phrase et au traitement automatique des textes en coréen / This study is a general classification of verbal constructions and a syntactico-semantic description of the Korean verbs with essential complements introduced by the postposition e. The theoretical model of this study is the Lexicon-grammar by M. Gross (1975), which is based on the theory of Z. S. Harris (1968). In this study, we examined the syntactico-semantic features of the 3000 verbs requiring that complement and classified them into 8 classes. Those syntactico-semantic features will constitute the syntactic information which serves the structure analysis of a sentence and the automatic text retrieval in Korean
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Vers une grammaire d'unification Sens-Texte du français : le temps verbal dans l'interface sémantique-syntaxe

Lareau, François January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Criteria for the validation of specialized verb equivalents : application in bilingual terminography

Pimentel, Janine 05 1900 (has links)
Multilingual terminological resources do not always include valid equivalents of legal terms for two main reasons. Firstly, legal systems can differ from one language community to another and even from one country to another because each has its own history and traditions. As a result, the non-isomorphism between legal and linguistic systems may render the identification of equivalents a particularly challenging task. Secondly, by focusing primarily on the definition of equivalence, a notion widely discussed in translation but not in terminology, the literature does not offer solid and systematic methodologies for assigning terminological equivalents. As a result, there is a lack of criteria to guide both terminologists and translators in the search and validation of equivalent terms. This problem is even more evident in the case of predicative units, such as verbs. Although some terminologists (L‘Homme 1998; Lerat 2002; Lorente 2007) have worked on specialized verbs, terminological equivalence between units that belong to this part of speech would benefit from a thorough study. By proposing a novel methodology to assign the equivalents of specialized verbs, this research aims at defining validation criteria for this kind of predicative units, so as to contribute to a better understanding of the phenomenon of terminological equivalence as well as to the development of multilingual terminography in general, and to the development of legal terminography, in particular. The study uses a Portuguese-English comparable corpus that consists of a single genre of texts, i.e. Supreme Court judgments, from which 100 Portuguese and 100 English specialized verbs were selected. The description of the verbs is based on the theory of Frame Semantics (Fillmore 1976, 1977, 1982, 1985; Fillmore and Atkins 1992), on the FrameNet methodology (Ruppenhofer et al. 2010), as well as on the methodology for compiling specialized lexical resources, such as DiCoInfo (L‘Homme 2008), developed in the Observatoire de linguistique Sens-Texte at the Université de Montréal. The research reviews contributions that have adopted the same theoretical and methodological framework to the compilation of lexical resources and proposes adaptations to the specific objectives of the project. In contrast to the top-down approach adopted by FrameNet lexicographers, the approach described here is bottom-up, i.e. verbs are first analyzed and then grouped into frames for each language separately. Specialized verbs are said to evoke a semantic frame, a sort of conceptual scenario in which a number of mandatory elements (core Frame Elements) play specific roles (e.g. ARGUER, JUDGE, LAW), but specialized verbs are often accompanied by other optional information (non-core Frame Elements), such as the criteria and reasons used by the judge to reach a decision (statutes, codes, previous decisions). The information concerning the semantic frame that each verb evokes was encoded in an xml editor and about twenty contexts illustrating the specific way each specialized verb evokes a given frame were semantically and syntactically annotated. The labels attributed to each semantic frame (e.g. [Compliance], [Verdict]) were used to group together certain synonyms, antonyms as well as equivalent terms. The research identified 165 pairs of candidate equivalents among the 200 Portuguese and English terms that were grouped together into 76 frames. 71% of the pairs of equivalents were considered full equivalents because not only do the verbs evoke the same conceptual scenario but their actantial structures, the linguistic realizations of the actants and their syntactic patterns were similar. 29% of the pairs of equivalents did not entirely meet these criteria and were considered partial equivalents. Reasons for partial equivalence are provided along with illustrative examples. Finally, the study describes the semasiological and onomasiological entry points that JuriDiCo, the bilingual lexical resource compiled during the project, offers to future users. / Les ressources multilingues portant sur le domaine juridique n‘incluent pas toujours d‘équivalents valides pour deux raisons. D‘abord, les systèmes juridiques peuvent différer d‘une communauté linguistique à l‘autre et même d‘un pays à l‘autre, car chacun a son histoire et ses traditions. Par conséquent, le phénomène de la non-isomorphie entre les systèmes juridiques et linguistiques rend difficile la tâche d‘identification des équivalents. En deuxième lieu, en se concentrant surtout sur la définition de la notion d‘équivalence, notion largement débattue en traductologie, mais non suffisamment en terminologie, la littérature ne propose pas de méthodologies solides et systématiques pour identifier les équivalents. On assiste donc à une absence de critères pouvant guider tant les terminologues que les traducteurs dans la recherche et la validation des équivalents des termes. Ce problème est encore plus évident dans le cas d‘unités prédicatives comme les verbes. Bien que certains terminologues (L'Homme, 1998; Lorente et Bevilacqua 2000; Costa et Silva 2004) aient déjà travaillé sur les verbes spécialisés, l‘équivalence terminologique, en ce qui concerne ce type d‘unités, bénéficierait d‘une étude approfondie. En proposant une méthodologie originale pour identifier les équivalents des verbes spécialisés, cette recherche consiste donc à définir des critères de validation de ce type d‘unités prédicatives afin de mieux comprendre le phénomène de l‘équivalence et aussi améliorer les ressources terminologiques multilingues, en général, et les ressources terminologiques multilingues couvrant le domaine juridique, en particulier. Cette étude utilise un corpus comparable portugais-anglais contenant un seul genre de textes, à savoir les décisions des cours suprêmes, à partir duquel 100 verbes spécialisés ont été sélectionnés pour chaque langue. La description des verbes se base sur la théorie de la sémantique des cadres (Fillmore 1976, 1977, 1982, 1985; Fillmore and Atkins 1992), sur la méthodologie de FrameNet (Ruppenhofer et al. 2010), ainsi que sur la méthodologie développée à l‘Observatoire de linguistique Sens-Texte pour compiler des ressources lexicales spécialisées, telles que le DiCoInfo (L‘Homme 2008). La recherche examine d‘autres contributions ayant déjà utilisé ce cadre théorique et méthodologique et propose des adaptations objectives du projet. Au lieu de suivre une démarche descendante comme le font les lexicographes de FrameNet, la démarche que nous décrivons est ascendante, c‘est-à-dire, pour chaque langue séparément, les verbes sont d‘abord analysés puis regroupés par cadres sémantiques. Dans cette recherche, chacun des verbes « évoque » un cadre ou frame, une sorte de scénario conceptuel, dans lequel un certain nombre d‘acteurs obligatoires (core Frame Elements) jouent des rôles spécifiques (le rôle de juge, le rôle d‘appelant, le rôle de la loi). Mis en discours, les termes sont souvent accompagnés d‘autres renseignements optionnels (non-core Frame Elements) comme ceux des critères utilisés par le juge pour rendre une décision (des lois, des codes, d‘autres décisions antérieures). Tous les renseignements concernant les cadres sémantiques que chacun des verbes évoque ont été encodés dans un éditeur xml et une vingtaine de contextes illustrant la façon spécifique dont chacun des verbes évoque un cadre donné ont été annotés. Les étiquettes attribuées à chaque cadre sémantique (ex. [Compliance], [Verdict]) ont servi à relier certains termes synonymes, certains termes antonymes ainsi que des candidats équivalents. Parmi les 200 termes portugais et anglais regroupés en 76 cadres, 165 paires de candidats équivalents ont été identifiés. 71% des paires d‘équivalents sont des équivalents parfaits parce que les verbes évoquent le même scénario conceptuel, leurs structures actancielles sont identiques, les réalisations linguistiques de chacun des actants sont équivalentes, et les patrons syntaxiques des verbes sont similaires. 29% des paires d‘équivalents correspondent à des équivalents partiels parce qu‘ils ne remplissent pas tous ces critères. Au moyen d‘exemples, l‘étude illustre tous les cas de figure observés et termine en présentant les différentes façons dont les futurs utilisateurs peuvent consulter le JuriDiCo, la ressource lexicale qui a été compilée pendant ce projet.
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Production orale des verbes par des apprenants du Français Langue Seconde de différents niveaux : analyse linguistique et psycholinguistique. / Oral production of verbs in Franch as second language by foreign participants with different levels in French : linguistic and psycholinguistic analyses

Wawrzyniak, Anna 19 September 2012 (has links)
Ce doctorat présente une recherche menée en linguistique et en psycholinguistique sur la production de verbes en F.L.S. dans une Approche Fonctionnaliste chez des adultes. Il est important de s’interroger sur les énoncés non conventionnels du type casser un fruit, nommés métaphores, ou erreurs de surextension. Duvignau les a appelés approximations sémantiques à cause de la proximité entre un verbe produit (non conventionnel) et un verbe conventionnel pertinent. L’objectif de ce travail est d’analyser la production d’approximations sémantiques chez les participants étrangers de différents niveaux de F.L.S. Notre hypothèse la plus importante est que la production d’approximations sémantiques serait une stratégie palliative qui aide les étrangers à communiquer avec peu de mots. Nous avons établi l’hypothèse selon laquelle plus les apprenants F.L.S. sont avancés, moins ils produiraient d’approximations sémantiques. Nous avons utilisé un protocole « Approx » (Duvignau et Gaume, 2004) qui contient 17 séquences d’actions (DVD) dont le but est d’analyser la production des verbes dans les tâches de dénomination et de reformulation d’actions auprès de 125 participants (un groupe de chinois de F.L.S. (N=56), un groupe d’étrangers non sinophones de F.L.S. (d’une vingtaine de langues maternelles différentes ; N=56) et un groupe contrôle de F.L.M. (N=13). Par ailleurs, nous avons recueilli des données au sein de différentes écoles et entreprises à Toulouse. Notre hypothèse selon laquelle plus les participants de F.L.S. sont avancés, moins ils utiliseraient d’approximations sémantiques a reçu un soutien mitigé. / This PhD presents a study in linguistics and psycholinguistics that uses a functionalist approach to the study of production of non-conventional verbs by adults learning in French as a Second Language. We are interested in oral productions like to break a fruit that are known as metaphors or errors of over-extension. Duvignau called these semantic approximations because of the proximity between the non-conventional verb that participants produced and the conventional verb that should have been produced. The objective of this PhD is to investigate production of semantic approximations at different levels in French Second Language learning. We suggest that the palliative strategy could be responsible for the production of semantic approximations by learners in Second Language and helps learners to communicate with few verbs. We hypothesized that the more advanced learners will use less semantic approximations. We used the “Approx” protocol (Duvignau and Gaume, 2004) that contains 17 video-actions to measure production of verbs in denomination and reformulation tasks in 125 participants at different levels in French (a Chinese group (N=56), a foreign non-Chinese group speaking 27 different languages (N=56) and French group (N=13)) from different schools or companies in France. This research shows that our hypothesis that the more advanced learners will use less semantic approximation receives limited support.
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Réseaux lexicaux, métaphore, acquisition : une approche interdisciplinaire et inter-linguistique du lexique verbal / Lexical networks, Metaphor, Acquisition : an interdisciplinary and interlinguistic approach of verb lexicon

Desalle, Yann 18 May 2012 (has links)
Souvent, lorsque les locuteurs d'une langue n'ont pas accès à l'item conventionnel pour étiqueter un objet ou un événement, ils étendent, consciemment ou inconsciemment, le sens d'un autre item lexical disponible. Ce phénomène se produit particulièrement au cours de la phase d'acquisition lexicale des jeunes enfants. Lorsqu'une telle sur-extension sémantique va au-delà de la catégorie d'objet ou d'événement conventionnellement dénotée par l'item lexical produit, il s'agit d'une sur-extension catégorielle et l'énoncé produit est d'allure métaphorique: par exemple, « déshabiller la pomme » pour l'action peler une pomme est un énoncé d'allure métaphorique. Tout d'abord, cette thèse a permis de développer SLAM, un système de résolution lexicale automatique des métaphores produites en situation de manque du mot. SLAM s'appuie, d'une part, sur l'analyse syntaxique de grands corpus et, d'autre part, sur la structure Petit Monde Hiérarchique des réseaux lexicaux de synonymie. Par exemple, à partir des énoncés « elle déshabille* la pomme » ou « les bras* de l'arbre », SLAM permet d'obtenir les interprétations suivantes: respectivement, « elle pèle une pomme » et « les branches de l'arbre ».Ensuite, cette thèse a permis d'étudier spécifiquement la dynamique d'acquisition du lexique des verbes qui se stabilise après celui des noms. D'une part, des outils méthodologiques pour l'étude inter-linguistique de la dynamique d'acquisition du lexique des verbes ont été élaborés: (a) un cadre méthodologique pour la construction de procédures d'identification des sur-extensions sémantiques catégorielles des verbes; (b) une méthodologie pour le repérage des stimuli visuels d'action sans biais culturel. D'autre part, les liens entre la structure des réseaux lexicaux de synonymie et la dynamique d'acquisition du lexique des verbes en français et en mandarin ont été mis au jour. Après avoir pointé des différences dans la dynamique d'acquisition du lexique des verbes par les jeunes enfants natifs du français et du mandarin, cette étude a servi à construire le score REFLEX, mesure du degré d'acquisition du lexique des verbes, qui permet de catégoriser automatiquement les jeunes enfants vs adultes en français et en mandarin. / When speakers have no access to the conventional label for an object or an event, they tend to extend, consciously or not, the meaning of another available lexical label. This phenomenon often occurs during the lexical acquisition stage of young children. When a such overextension goes beyond the conventional object or event category denoted by the produced label, it is a categorical overextension and the produced utterance is metaphorical: for instance, ``to undress an apple'' for the action to peel an apple is metaphorical.During this thesis, I developed SLAM, a computational system that automatically gives lexical solutions to metaphors filling a lexical gap. SLAM is based on a syntactic analysis of large corpora and on the Hierarchical Small World structure of synonymy networks. For instance, when the produced utterances are ``elle déshabille* une pomme'' ( ``she undresses* an apple'') or ``les bras* de l'arbr'' (``the arms* of the tree''), SLAM gives the interpretations here after: respectively, ``elle pèle une pomme'' (``she peels an apple'') and ``les branches de l'arbre'' (``the branches of the tree'').Then, I studied the dynamics of verb lexicon acquisition that is longer than noun lexicon acquisition. On the one hand, I built methodological tools for inter-linguistic studies of the dynamics of verb lexicon acquisition: (a) a methodological frame to build procedures to identify categorical overextensions of verbs; (b) a methodology to detect visual stimuli containing actions without cultural bias. On the other hand, I highlighted the links between the structure of synonymy networks and the dynamics of verbs lexicon acquisition in french and mandarin. This study has indicated differences in dynamics of verb lexicon acquisition between french and mandarin native speakers. Finally, I built REFLEX, a score that indicates the degree of verb lexicon acquisition and automatically categorizes young children vs adults in french and mandarin.
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Les interrogatives et exclamatives indirectes dans un corpus de pièces du théâtre moderne (1775-1914). Analyse syntaxique et analyse textométrique / Interrogative and exclamative clauses in a corpus of modern french theatrical plays (1775-1914). Syntactic and textometrical analysis

Vichos, Kriso 23 November 2018 (has links)
Cette thèse se concentre sur deux groupes bien particuliers de propositions subordonnées dont, à l'heure actuelle, les définitions sont loin de faire consensus parmi les linguistes : les propositions interrogatives et exclamatives indirectes. L’étude syntaxique et textométrique effectuée dans le cadre de cette recherche part d'un vaste ensemble d’interrogatives et d’exclamatives indirectes, prélevées de manière exhaustive au sein d'un corpus de 68 pièces du théâtre français moderne s’étalant de 1775 à 1914. Les résultats de cette recherche, largement facilitée par les apports d’outils technologiques nouveaux et variés sont présentés dans ce travail. Les deux piliers substantiels de ces structures sont étudiés de manière circonstanciée : il s’agit des verbes et des outils qui les introduisent. Afin de mener à bien cette recherche, une banque de données, appelée Theatre68 a été constituée. Elle regroupe l'ensemble des attestations des séquences interrogatives (appelées SIC) et exclamatives complexes (appelées SEC) du corpus étudié. Cette banque est accessible sur le CD-Rom qui accompagne la thèse. Des cas d’ambiguïté syntaxique (relatives sans antécédent/interrogatives indirectes) et d’ambivalence sémantique (interrogative /exclamative) sont étudiés et commentés. Enfin, l’étude s’élargit vers des constructions particulières qui peuvent servir de supports aux structures exclamatives vu leur force expressive et le degré de figement qu’elles semblent avoir atteint. / This thesis concentrates on two particular groups of subordinate clauses: the indirect interrogative and exclamative clauses, the definitions of which, at the moment, are far from reaching a consensus among the linguists. The syntactic and textometrical study conducted for this thesis is based on a vast set of indirect interrogative and exclamative clauses, extracted from a collection of 68 theatrical plays of the modern French theater, from 1775 to 1914. The results of this research have been greatly facilitated by the contribution of new and varied technological tools (in particular the Lexico5 software). Both substantial pillars of these structures are thoroughly examined, mainly taking into account the introductive verbs and the linking words. To bring this research to a successful conclusion, a data bank, called Theatre68, was constituted. It includes all the examples of indirect interrogative and exclamative clauses and it is available on the CD-ROM attached to this thesis. Cases of syntactic ambiguity (relative/interrogative clauses) and semantic ambivalence (interrogative /exclamatory) are studied and commented upon. The study spreads upon particular constructions which can be used as supports to the exclamative structures considering their expressivity and the semi-fixed form which they seem to have reached.
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A corpus-based study of the causative alternation in English / Une analyse de corpus de l'alternance causative en anglais

Romain, Laurence 05 October 2018 (has links)
La présente recherche s’interroge sur la présumée dichotomie entre les alternances et les généralisations de surface dans le cadre théorique de la grammaire de constructions. Plus précisément,l’objectif de cette thèse est ternaire. Par l’analyse attentive d’une grande quantité de données, nous faisons une description détaillée de l’alternance causative en anglais (The fabric stretched vs. Joan stretched the fabric), nous proposons une méthode qui permet de mesurer la force d’alternance des verbes ainsi que la quantité de sens partagée entre les deux constructions, et, enfin, nous montrons que si l’on veut rendre compte des contraintes au niveau de la construction, l’on doit alors prendre en compte les généralisations de plus bas niveau, telles que les interactions entre le verbe et ses arguments dans le cadre de chaque construction. Afin d’ajouter au débat entre alternance et généralisations de surface, nous proposons une analyse détaillée des deux constructions qui forment l’alternance causative en anglais : la construction intransitive non-causative d’une part et la construction transitive causative de l’autre.Notre but est de mesurer la quantité de sens partagée par les deux constructions mais aussi démontrer en quoi ces deux constructions diffèrent. Dans cette optique, nous prenons en compte trois éléments: construction, verbe et thème (i.e. l’entité sujette à l’évènement dénoté par le verbe). Nous utilisons la sémantique distributionnelle pour la mesure des similarités sémantiques entre les divers thèmes employés avec chaque verbe dans chaque construction dans notre corpus.Ce groupement sémantique met en lumière les différents sens verbaux employés avec chaque construction et nous permet d’établir des généralisations quant aux contraintes qui s’appliquent au thème dans chaque construction. / The present research takes issue with the supposed dichotomy between alternations on the onehand and surface generalisations on the other, within the framework of construction grammar.More specifically the aim of this thesis is threefold. Through the careful analysis of a largedataset, we aim to provide a thorough description of the causative alternation in English (Thefabric stretched vs. Joan stretched the fabric), suggest a method that allows for a solid measure ofa verb’s alternation strength and of the amount of shared meaning between two constructions,and finally, show that in order to capture constraints at the level of the construction, one mustpay attention to lower level generalisations such as the interaction between verb and argumentswithin the scope of each construction.In an effort to add to the discussion on alternation vs. surface generalisations, we propose adetailed study of the two constructions that make up the causative alternation: the intransitivenon-transitive causative construction and the transitive causative construction. Our goal is tomeasure the amount of meaning shared by the two constructions and also show the differencesbetween the two. In order to do so we take three elements into account: construction, verband theme (i.e. the entity that undergoes the event denoted by the verb). We use distributionalsemantics to measure the semantic similarity of the various themes found with each verb andeach construction in our corpus. This grouping highlights the different verb senses used witheach construction and allows us to draw generalisations as to the constraints on the theme ineach construction.

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