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Productivité de l'agriculture française et volatilité des prix / Productivity, Price Volatility, and Dynamic Choices in French Agriculture

Zheng, Yu 30 November 2018 (has links)
À la suite des réformes successives de la Politique Agricole Commune (PAC), les soutiens publics par des prix ont diminué au profit de soutiens directs aux revenus agricoles. Cela a exposé les agriculteurs français à une grande volatilité des prix, reconnectés avec les prix mondiaux.Cette thèse mesure l'évolution de la productivité de l'agriculture française dans un modèle dynamique stochastique en intégrant la récente augmentation de la volatilité des prix. Nous étudions le lien dynamique entre le risque de prix, les décisions des agriculteurs et la productivité dans le cadre de l'estimation structurelle. La revue de la littérature présentée dans le chapitre 2 décrit la productivité comme un résidu et souligne les problèmes de mesure des données du capital et le problème de l’endogénéité dans l’estimation primale.Le chapitre 3 compare les méthodes numériques permettant de résoudre et d'estimer les modèles d'équilibre général dynamique stochastique (DSGE) ou de type DSGE, dans lesquels le capital et la productivité sont des variables d'état. Le chapitre 4 estime la productivité dans un modèle dynamique stochastique en utilisant l'approche d'entropie maximale généralisée (GME). Nous trouvons que la croissance de la productivité de l’agriculture française a diminué après la réforme de la PAC, à cause de l'augmentation de la volatilité des prix. En effet, le risque de prix impacte la productivité négativement à travers les choix de production, de consommation, d’investissement et d’emprunt des agriculteurs. Le chapitre 5 simule les impacts de marché des instruments de la P / The EU has adopted many reforms of the Common Agricultural Policy (CAP) in the past decades. Price support has decreased, and decoupled payments have been introduced. As a result, European agricultural prices have become more volatile, in line with world prices.This dissertation measures the evolution of the productivity of French agriculture in a dynamic stochastic farm decision model in the new economic context with increased price volatility. On this basis, it studies the dynamic link between price risk, farmer decisions, and productivity in the structural estimation framework. The literature review in Chapter 2 describes productivity as a residual and emphasizes the measurement issues from the unobserved capital data series and the endogeneity problem in primal estimation.Chapter 3 compares the numerical methods to solve and estimate nonlinear dynamic stochastic general equilibrium (DSGE) or DSGE-like models, in which capital and productivity are latent state variables. Chapter 4 estimates productivity in a dynamic stochastic decision model based on the generalized maximum entropy (GME) approach. We show that the productivity growth in French agriculture has slowed down and become more volatile following the rise in price volatility. Overall, price risk has an impact on productivity in the way that when exposed to high risks, farmers change their production, consumption, investment and financial borrowing decisions, which in turn affects the realized productivity negatively. Chapter 5 simulates the market impacts of the CAP instruments in a dynamic GTAP-AGR CGE mode
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Échanges internationaux en agriculture : changements d'utilisation des sols, biodiversité et durabilité environnementale / International trade in agriculture : land use changes, biodiversity and environmental sustainability

Bellora, Cecilia 19 December 2014 (has links)
Cette thèse analyse à la fois théoriquement et empiriquement certaines des questions qui se posent lors de l'utilisation de politiques environnementales dans le secteur agricole, en situation de commerce. Dans une première partie, l'attention est portée sur la biodiversité des cultures, reconnue pour stabiliser la productivité agricole sous différentes conditions environnementales. Le chapitre II confirme empiriquement cet impact positif en utilisant une large base de données sur l'agriculture sud-africaine. Il montre aussi que la biodiversité peut réduire l'exposition des agriculteurs aux risques de production, en particulier ceux à la baisse. La biodiversité des cultures pourrait donc être partie intégrante de politiques agricoles durables. Néanmoins, les interactions entre les effets de cette biodiversité, les politiques environnementales et le commerce sont complexes. En effet, la spécialisation induite par le commerce s'oppose à la biodiversité en réduisant le nombre d'espèces cultivées. La biodiversité influe positivement sur les niveaux de production, entre autre, en améliorant la résistance aux ravageurs. Pour faire face à des attaques plus fréquentes, les agriculteurs utilisent des pesticides. Mais ces derniers ont des impacts négatifs sur l'environnement et la santé humaine et leur utilisation est donc réglementée. Une politique environnementale concernant les pesticides peut ainsi avoir un aspect stratégique: autoriser l'utilisation de plus de pesticides peut permettre de gagner en compétitivité. Le chapitre III représente ces interactions dans un modèle ricardien de commerce. Il montre que, parce que les effets NIMBY sont plus importants que les impacts stratégiques, la politique environnementale est plus stricte en situation de commerce qu'en autarcie. De ce fait, la volatilité de la production agricole est généralement plus élevée en commerce. Cela pourrait en partie expliquer la volatilité de fond observée sur les marchés agricoles, historiquement plus volatiles que ceux des produits manufacturés. Dans une deuxième partie de la thèse, le chapitre IV illustre les effets de fuite que peuvent engendres des politiques environnementales mises en oeuvre unilatéralement. Un modèle d'équilibre général calculable est utilisé pour quantifier les impacts indirects sur l'environnement à l'échelle mondiale d'un accroissement des surfaces dédiées à l'agriculture biologique en Europe. L'agriculture biologique est connue pour ses bénéfices locaux sur l'environnement mais ses rendements sont inférieurs de 25% en moyenne à ceux de l'agriculture conventionnelle. Nous calibrons les technologies de production de l'agriculture biologique avec des données micro-fondées et trouvons qu'utiliser ces techniques sur 20% des surfaces européennes consacrées au mais, colza, tournesol et blé conduit à un choc de productivité négatif. Ce choc a des conséquences sur les marchés mondiaux et induit des déplacements d'offre et de demande. Les changements d'utilisation des sols résultants sont évalués, ainsi que les changements en termes d'émissions de gaz à effet de serre, d'utilisation d'intrants et de biodiversité. Les effets indirects négatifs sur l'environnement semblent limités, sauf en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. En ce qui concerne l'utilisation d'intrants et la biodiversité, les résultats montrent que les effets indirects méritent d'être pris en compte dans les analyses de cycle de vie. Ces résultats ne doivent pas être utilisés pour pointer du doigt l'agriculture biologique, mais ils soulèvent quelques questions, en particulier sur la nécessité d'effectuer des analyses d'impact de façon plus systématique, y compris pour les politiques environnementales, et l'importance de la recherche et développement mais également des politiques publiques pour lever les obstacles techniques et économiques à l'augmentation des rendements en agriculture biologique. / This thesis analyses both theoretically and empirically some of the issues that emerge when applying environmental policies to the agricultural sector in a trade context. In a first part, focus is on crop biodiversity, which is known to maintain agricultural productivity under a large range of environmental conditions. Chapter II empirically confirms this positive impact using a large dataset on South African agriculture. It also shows that biodiversity can reduce the exposure of farmers to production risks and downside risks. At a first glance, crop biodiversity could therefore be integrated in sustainable agricultural policies. Nevertheless, interactions between crop biodiversity effects, environmental policies and trade are complex. Indeed, specialisation induced by trade plays against biodiversity: the composition effect of trade, following comparative advantages, tends to reduce the number of crops cultivated by a given country. One of the mechanisms through which crop biodiversity improves production stability is by participating in the resilience to pests. Then, to face higher pest attacks, farmers use pesticides. But since pesticides harm environment and human health, governments regulate their use. An environmental policy on pesticides can thus have a strategic aspect: allowing the use of more pesticides can lead to gain larger agricultural market shares. Chapter III represents these interactions in a ricardian trade model. It shows that, because not in my backyard effects are larger than strategic impacts, the optimal environmental policy is more stringent under trade than under autarky. Furthermore, because of this stringency, production volatility is generally higher under trade. This could explain part of the background volatility observed on agricultural markets, which have been historically more volatile than those of manufactured products. In a second part of the thesis, chapter IV illustrates the possible leakage effects of environmental policies implemented unilaterally. A computable general equilibrium model is used to quantify the indirect global environmental impacts of a greening of European agriculture through a large shift to organic farming. Organic farming is known for its local environmental benefits, especially on water and soil quality, biodiversity and greenhouse gas emissions. However, organic yields are on average 25% lower than those of conventional farming. We calibrate organic production technologies using micro-level data and find that using organic production techniques on 20% of the European area cultivated with maize, rapeseed, sunflower and wheat results in a large negative productivity shock. This shock affects global markets and induces production and demand displacements, unless the yield gap is reduced. The resulting land use changes are assessed, as well as the corresponding changes in greenhouse gas emissions, chemical inputs use and biodiversity. The negative indirect effects on the environment appear limited compared to the local benefits of adopting greener forms of agriculture in the EU. However, in the case of greenhouse gases, the indirect emissions more than offset the local benefits of organic agriculture. In the case of chemical pollution and biodiversity, results show that indirect effects deserve to be accounted for in life cycle analyses. These findings should not be used to point a finger on organic farming, a large variety of policies and consumption patterns have greater land use change impacts. Nevertheless, they rise some issues, especially on the need for more systematic sustainability assessments, even for environmental polices, the importance of research and development in organic farming to reduce yield gaps and of public policies to help to remove economic factors that could limit the increase of organic yields, such as the relative cost of production factors.
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Entrer en agriculture biologique : sociologie politique d’une professionnalisation sous contrainte (1945-2015) / Getting into organic farming : a political sociology of a constrained professionalisation (1945-2015)

Nicolas, Frédéric 08 November 2018 (has links)
Comment se fabriquent les vocations agrobiologiques ? Si l’émergence, l’institutionnalisation et la transformation de l’agriculture biologique en objet d’action publique laissent à penser qu’un segment professionnel s’autonomise, notre enquête montre que les agriculteurs biologiques ne peuvent entièrement échapper à l’action de la profession et de l’encadrement agricoles ainsi qu’aux systèmes de classement produits par leurs pairs. Derrière l’enjeu technique qui consiste à produire sans intrants de synthèse se jouent en effet des luttes pour définir et contrôler le titre d’agriculteur. Ces luttes se jouent à un niveau institutionnel et interpersonnel et ont pour effet de délimiter les frontières du territoire professionnel. De ce point de vue, la figure de « l’agriculteur professionnel » (pratiquant une agriculture à temps complet, intensive et spécialisée) continue à structurer l’économie morale du groupe professionnel et son segment agrobiologique : la sélection et la hiérarchisation des représentants, des encadrants et des producteurs s’opèrent alors en fonction de leur plus ou moins grand ajustement à cette forme d’agriculture. Dès les années 1950, la sélection des dirigeants agrobiologiques s’opère sur leur acceptation de la division de plus en plus réglée des tâches de représentation, de conception, d’encadrement et de production. C’est ce que nous montrons dans un premier temps à partir de l’analyse des archives de la société Lemaire-Boucher et des archives personnelles de Raoul Lemaire, à la fois producteur, boulanger, entrepreneur, sélectionneur et homme politique. L’homme échoue dans sa croisade morale en faveur de l’agriculture biologique précisément parce qu’il se situe à l’intersection d’espaces occupés par des agents de plus en plus spécialisés. À partir d’entretiens semi-directifs, d’observations directes et d’un questionnaire auprès du personnel scientifique et technique participant au contrôle des vocations agrobiologiques, nous analysons ensuite ce contrôle, qui s’opère à bas bruit et de manière indirecte depuis les années 1980. La focale portée sur le processus d’institutionnalisation du segment et sur les logiques de recrutement et de travail des agents d’encadrement permet de montrer que la sélection des agriculteurs biologiques s’opère d’abord par la sélection de ceux qui les sélectionnent. De ce point de vue, l’émergence d’une nouvelle forme d’agriculture n’entraîne pas mécaniquement l’émergence d’un espace d’encadrement autonome : d’un côté, la construction de l’agriculture biologique comme objet de recherche légitime contribue à isoler les chercheurs des agriculteurs — et donc à renforcer les effets du processus de professionnalisation — ; d’un autre côté, l’institutionnalisation de l’agriculture biologique contribue à la naissance d’un appareil d’encadrement dual reposant sur une division morale du travail, entre des organisations et agents d’encadrement favorisant la reproduction de la figure de l’agriculteur professionnel et d’autres dont l’action consiste à ménager des espaces où l’hétérodoxie reste possible.Le contrôle des vocations agrobiologiques s’opère aussi entre agriculteurs, comme l’analyse la troisième partie, basée sur une enquête à dominante ethnographique en Midi-Pyrénées. Nous y montrons que les coûts d’entrée, de sortie et de maintien en agriculture biologique sont différenciés selon l’origine et la trajectoire sociales des agriculteurs, mais également selon la valeur de leur patrimoine de ressources au sein du groupe professionnel agricole. Tant leurs choix professionnels que leur style de vie sont évalués à l’aune de l’idéal modernisateur et professionnel de l’après-guerre. Dès lors, l’origine agricole, le capital symbolique procuré par le diplôme d’agronome, les ressources d’autochtonie, le capital économique et le patrimoine sont autant de ressources qui permettent à certains agriculteurs biologiques d’être considérés comme de « bons professionnels ». / How does one get into organic farming? Even though it has gained its autonomy as a segment, organic farming is not free from the structural constraints imposed to farmers as an occupational group. To produce food without any pesticides is not only a technical matter. Behind that lies a struggle to define and control who is licensed to be a farmer. This struggle takes place both at an institutional and interpersonal level and revolves around the definition of farming. In that matter, the definition inherited from the “modernisation” period (from the 1950s onwards) still has consequences on the way farmers are selected, on the way extension services work and on the way farmers are represented by professional organisations. Our main aim is therefore to understand the effects of “professional farming” on the way people come to organic farming, practice it and talk about it, and on how it creates social and professional differentiation between organic farmers. First, we consider the effects of this new moral economy on the way organic farmers are represented. By analysing the archives of Raoul Lemaire, one of the first advocate of organic farming in France, we show that his moral crusade to represent small scale farmers – and organic farmers in particular – doesn’t succeed because the personal domination he wants to build his power on tends to be replaced by a less personal and more bureaucratic domination embodied by “la profession” : therefore, organic farming lacks visibility from the very beginning of its existence in France in the end of the 1950s. Then, relying on semi-structured interviews and on a survey, we emphasize that the institutional control of who is allowed to be an organic farmer doesn’t depend entirely on organic organisations. By focusing on the way people are recruited and work in specialised and non-specialised research and extension organisations, we show that the selection of the people who select farmers is paramount in reproducing the definition of the occupational territory inherited from the “modernisers”. Finally, relying on qualitative material (observations and semi-structured interviews mainly), we show that there are multiple ways to get into organic farming but also unequal means to resist to the modernisers’ moral economy: thus, being from a farmer’s background and/or being trained as an agronomist and/or having local social capital tend to differentiate some organic farmers form others. Therefore, the technical and symbolic unification of the farming occupational group that took place after 1945, still has important effects on the way the group, the organic segment and rural areas more generally are socially stratified.
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Hystérésis et dynamiques agricoles dans les territoires du Nord Beira portugais

Roux, Christine 12 November 2010 (has links)
Les territoires du Nord Beira portugais présentent une situation extraordinaire de maintien d’une agriculture paysanne de minifundium nord-ouest ibérique et, ce, malgré les signes de déprise perceptibles à travers les recensements agricoles de 1989 et 1999. Cette situation est singulière par rapport au modèle de la moyenne montagne fragile construit par les géographes de Clermont-Ferrand. Dans les montagnes du Sud de l’Europe, les hautes terres se sont, soit vidées comme en Espagne, soit orientées vers des systèmes extensifs et de production de qualité peu peuplant comme dans le Massif central. Le cas des territoires du Nord Beira se révèle donc exceptionnel. Le maintien d’un nombre important de micro-exploitations depuis la « révolution des oeillets » traduit une forte capacité à intégrer un héritage, une mémoire d’une agriculture traditionnelle dans les évolutions en cours. Il s’agit d’un phénomène d’hystérésis dont la définition a été enrichie à partir d’une approche interdisciplinaire en sciences physiques et en sociologie. L’outil conceptuel éclaire le mode d’articulation entre les innovations agricoles impulsées par la PAC appliquée depuis 1994 et les permanences (effets de lenteur, de résistance, de métissage). Il permet d’analyser les causes liées à une interaction entre des éléments constitutifs des territoires du Nord Beira (choix politiques des gouvernements portugais depuis 1974, représentations négatives de la montagne dans la culture portugaise) et une conjoncture (application de la PAC dans l’esprit de la réforme de 1992 et processus de patrimonialisation de l’agriculture traditionnel émanant d’une nouvelle donne sociale). Il questionne le sens des évolutions en cours dans un contexte social européen favorable à l’agriculture durable / Os territórios do Norte da Beira apresentam uma situação extraordinária de conservaçãoda agricultura campesina de minifúndio no Noroeste iberíco, apesar dos sinais de abandonoobservados através dos recenseamentos agrícolas de 1989 e 1999. Esta situação é singular emrelação ao modelo da média montanha frágil edificado pelos geógrafos de Clermont-Ferrand. Nasserras do sul da Europa, as terras altas despovoaram-se como em Espanha, ou orientaram-se parasistemas agrícolas extensivos de qualidade, com densidades de população baixas como no Maciçocentral. O caso dos territórios do Norte da Beira é excepcional. A conservação dum número muitoimportante de micro-explorações desde a « revolução dos cravos » traduz uma forte capacidade paraintegrar a herança, a memória da agricultura tradicional nas evoluções actuais. Trata-se de umfénomeno de histerese cuja definição foi enriquecida pela abordagem pluridisciplinar da física esociologia. O instrumento conceptual esclarece o modo de articulação entre as inovações agrícolasresultante da PAC aplicada desde 1994 e as permanências (efeitos de lentidão, de resistência, demestiçagem). Permite de compreeender as causas ligadas a uma interacção entre os elementosconstitutivos dos territórios do Norte da Beira (escolhas políticas dos governos português desde 1974,representações negativas da montanha na cultura portuguesa) e uma conjonctura (aplicação da PACno espírito da reforma de 1992 e processo de patrimonialização da agricultura tradicional ligada auma nova procura social). Interroga o sentido das evoluções em curso num contexto social europeufavorável à agricultura sustentável
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Les paysans polonais à l'épreuve de la PAC - Une analyse multi-disciplinaire d'un référentiel professionnel pour un dialogue de normes

Darrot, Catherine 04 September 2008 (has links) (PDF)
La Pologne est entrée dans le processus officiel de préadhésion à l'Union en 1998, puis l'Union européenne le 1er mai 2004. Selon les analyses ex ante coordonnées par la Commission Européenne, le secteur agricole polonais était caractérisé au cours de cette période par une sur-représentation de la main-d'œuvre agricole dans la population active, une faible productivité par unité de travail, accompagnée d'un niveau d'équipement matériel globalement limitant. Ll'Europe, en accord avec le Ministère polonais de l'Agriculture, soutient par conséquent l'accroissement de la taille des exploitations, en organisant la libération des terres par des exploitations évaluées comme « difficilement viables », l'accroissement du niveau d'équipement technique et de contribution au marché des exploitations restantes. Ce projet repose sur une perception polarisée du panorama des structures agricoles nationales : d'un côté, un grand nombre de petites et moyennes exploitations familiales produisant avant tout pour satisfaire les besoins de la famille, et contribuant faiblement ou moyennement seulement aux besoins du marché ; de l'autre côté, une minorité d'exploitations plus actives et plus grandes que la moyenne officielle nationale en cours d'évolution vers des modèles spécialisés, technicisés et liés au marché, évalués comme plus productifs. Cette thèse s'est fondée au contraire sur l'hypothèse de l'existence d'une masse centrale d'exploitations ni en repli sur des stratégies strictement vivrières, ni tournées vers la voie radicale de la « modernisation ». Cette catégorie, si elle existait, était susceptible de présenter des « performances » convenables, non selon un référentiel technico-économique exogène inspiré par une perspective industrielle générant une évaluation sévère, mais selon des objectifs endogènes propres à leurs propriétaires. Ce projet de recherche vise à porter le débat sur le terrain des chiffres et des indicateurs, appréhendés comme un langage de médiation entre des normes distinctes, en générant des indicateurs propres à refléter les logiques socio-économiques et techniques de la catégorie d'exploitants recherchée. Une quarantaine de monographies conduites dans quatre communes situées dans des régions aux caractéristiques socio-économiques et historiques aussi différentes que possible (voïvodies de Podlasie, Małopolska, Mazovie et Wielkopolska) ont nettement montré l'existence de cette catégorie centrale « ni-ni » d'exploitations. A partir du modèle des sociétés paysannes proposé par le sociologue rural français Henri Mendras, et grâce à une approche compréhensive inspirée par la perspective weberienne, cette thèse montre que ces familles développent une référence implicite commune à un modèle d'exploitation induit par la trajectoire politico-économique spécifique du secteur agricole polonais depuis un siècle : foncier comme socle non-négociable de l'assise socio-économique familiale, partition de l'exploitation en quatre espaces stables (ager, saltus, sylva et hortus), rotations culturales et forte complémentarité entre élevage et cultures, autonomie comme principe fondateur de l'ensemble des décisions, transmission intra-familiale des savoir-faire, complexité et hétérogénéité des sources de revenu basée sur la solidarité entre les générations cohabitant sur l'exploitation, forment les composantes d'un système idéal-typique de résilience qui a permis à ces familles et ces exploitations de traverser, au prix d'adaptations permanentes sur fond de modèle stable, la période socialiste, la crise économique de transition puis les premières étapes de l'adhésion européenne. Cette référence commune n'exclut pas des trajectoires de différenciations : deux de nos catégories typologiques montrent des voies de sortie du modèle, l'une par le ralentissement productif, l'autre par l'évolution vers un modèle à l'occidentale. Les trois autres catégories représentent des déclinaisons de ce modèle de référence : exploitations de semi-subsistance très productives, voie paysanne intensifiée, voie de la diversification des activités rurales. Le recours à la perspective proposée par l'analyse cognitive des politiques publiques, développée notamment par Jobert, Muller puis Fouilleux, a permis parallèlement de mettre en évidence deux référentiels de politique publique dans les textes-cadres européens fixant la nouvelle PAC en Pologne. En appréhendant ce système idéal-typique paysan comme la composante normative d'un référentiel professionnel, la thèse en propose une confrontation avec la composante normative de chacun des deux référentiels véhiculés par les textes européens. La confrontation avec le référentiel de marché révèle la violence du choc entre deux projets agricoles radicalement opposés, la puissance inédite des mesures mises en œuvre, les mécanismes fins d'adaptation, de distorsion propre au modèle de résilience paysan décrit ici. Rien ne permet réellement d'anticiper quelle dynamique dominera sur l'autre, chacune témoignant d'espaces spécifiques d'efficacité. La confrontation avec le référentiel de la multifonctionnalité-durabilité repose sur le recours à une batterie d'une cinquantaine d'indicateurs dans les domaines agro-écologique, socio-territorial et économiques, inspirés librement de la méthode française IDEA (Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles). Les scores obtenus montrent des « performances » variables, en termes de durabilité, de la vaste catégorie d'exploitations étudiées : leurs performances dans le domaine agro-écologique sont globalement excellentes, offrant l'image d'un vivier méconnu de pratiques reflétant le meilleur de l'acquis agronomique de l'Europe tempérée froide du moyen-âge à la révolution technique du 20eme siècle. En revanche, dans le domaine socio-territorial, ces indicateurs montrent qu'alors que l'Union assignerait à ces exploitations l'objectif de répondre des demandes urbains dans les domaines de la qualité des produits, d'accès à l'espace et de services ruraux, ces exploitants consacrent plus volontiers leur énergie à la satisfaction de demandes de produits et de services dans la sphère locale d'interconnaissance et grâce à des réseaux d'économie informelle qui masquent ces activités à l'approche économique classique. Dans le domaine économique enfin, ces familles parviennent à hisser leur niveau de vie à parité avec la moyenne nationale, dès lors que l'on cesse de considérer le seul revenu agricole pour prendre en compte simultanément ce type de bénéfices productifs, les salaires complémentaires des membres de la famille pluri-actifs, les pensions de retraite des aînés vivant sur l'exploitation, et les nouvelles aides européennes. Si le revenu monétaire des ces familles est faible, et leur mode de vie souvent assez frugal en regard de l'occidentalisation progressive des modes de consommation, leurs besoins matériels de base n'en sont pas moins assez bien satisfaits : cette situation justifie à elle seule leur volonté de résistance dans un contexte politico-économique que ces familles appréhendent encore comme instable et souvent hostile. Ainsi, le projet européen, tout en mettant à rude épreuve un mode de vie fortement représenté démographiquement mais masqué par les catégories d'analyses dominantes institutionnellement, offre aussi des espaces de re-légitimation du modèle de résilience décrit ici, qui interdit sa relégation au rang d'archaïsme pour le ramener, au contraire, au premier plan d'une réflexion sur la modernité.
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Les mutations du secteur agricole bamiléké (Cameroun) étudiées à travers ses acteurs : Une analyse à partir des localités de Fokoué et de Galim

Fongang fouepe, Guillaume Hensel 21 October 2008 (has links) (PDF)
Les mutations du secteur agricole bamiléké (Ouest-Cameroun) ont été très importantes depuis le milieu des années 80, marqué par la chute des prix du café, alors principale production du pays Bamiléké, et par la crise économique au Cameroun. Dans cette thèse, le concept de dispositif (Foucault, Moisdon, Maugeri, RIDT-INRA) est l'outil principal d'analyse de ce secteur agricole. Un dispositif est un ensemble hétérogène de composantes humaines, matérielles, non humaines et immatérielles qui sont liées entre elles et sont en interaction entre elles et avec des facteurs de l'environnement du dispositif, ces processus conduisant à des changements observables. Dans le pays Bamiléké, cette recherche a permis de distinguer et d'étudier quatre types de dispositifs (ceux des commerçants, des ONG, de l'Etat et de l'Union Centrale des Coopératives Agricoles de l'Ouest Cameroun « UCCAO ») ne coopérant pas entre eux et structurés le plus souvent en filières depuis le niveau régional jusqu'aux agriculteurs, et dépendant aussi d'acteurs au niveau national et international. Ainsi, les dispositifs organisés par les commerçants d'intrants agricoles comprennent chacun une firme internationale agrochimique, un importateur camerounais, des grossistes, des détaillants et des petits revendeurs locaux. Les dispositifs d'intermédiation, soit par les ONG, soit par l'État (via les services du ministère de l'Agriculture et les projets/programmes nationaux), vont des bailleurs de fonds internationaux aux groupes d'initiative commune (GIC) et à leurs adhérents agriculteurs. L'UCCAO collectait/collecte pour l'export à travers ses coopératives départementales et leurs magasins locaux. Ces dispositifs fortement influencés par les bailleurs de fonds étrangers (ceux de l'État et ceux des ONG) sont des dispositifs de contrainte et de sélection et offrent des financements, du matériel et bien d'autres appuis. Ils ne touchent qu'un nombre très limité d'agriculteurs à travers les organisations paysannes et la recherche des financements internationaux constitue le principal déterminant des stratégies des acteurs impliqués. Les dispositifs promus par les commerçants d'intrants sont des outils d'expansion du marché et diffusent des conseils techniques auprès des agriculteurs clients. Ils touchent le plus grand nombre d'agriculteurs et ont la particularité d'être en contact avec les agriculteurs individuels. Mais la logique du profit et de la concurrence influence souvent les conseils donnés.
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Maintien d'une filière dominante ou projet de territoire : le cas du sucre à la Réunion

Martignac, Cécile 05 September 2006 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche propose d'explorer le paradoxe du soutien massif à la filière « canne-sucre » réunionnaise dans un contexte qui lui apparaît aujourd'hui défavorable, au regard de deux tendances principales :<br />- au niveau mondial, l'évolution actuelle des règles du commerce international relatives au secteur sucrier compromet la pérennité du dispositif actuel d'appui à la filière ;<br />- au niveau régional, les dynamiques spatiales révèlent des stratégies sociales contraires à la protection d'une sole cannière de 30 000 ha et à la promotion d'une agriculture productiviste. <br />Face à ce type de questionnement, le point de vue du géographe est de considérer en premier lieu que ce qui se passe sur le territoire exprime la stratégie des acteurs. C'est en s'appuyant sur ce postulat que la démarche propose une relecture des dynamiques spatiales régionales et leur signification en termes de stratégies d'actants à différents niveaux d'organisation. En faisant appel à la télédétection, à l'analyse spatiale, à la modélisation, aux enquêtes et aux typologies, la démarche montre que les dynamiques spatiales constituent une clé de lecture pertinente des évolutions et des aspirations de la société réunionnaise. Celle-ci exprime aujourd'hui des stratégies et des pratiques déconnectées du projet sucre, légitimant et soulignant la pertinence d'une réinterrogation des axes de développement agricoles actuellement privilégiés.
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L'impact d'une politique publique agricole européenne sur les acteurs et les territoires ruraux français.<br />Etude de l'application du programme français de<br />développement rural dans six territoires ruraux

Tchekemian, Anthony 20 November 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie les impacts de l'application d'une politique publique agricole européenne sur les<br />acteurs de la sphère rurale et agricole et sur les territoires ruraux. Concernant les acteurs, il ressort que le programme français de développement rural favorise les démarches collectives territoriales. Les acteurs, très dépendants des aides de la Politique Agricole Commune, adoptent des stratégies et des<br />comportements différents afin d'assurer le maintien de leurs activités et de leurs revenus. Ainsi les<br />exploitants ont majoritairement une vision à court terme de leur exploitation et ont des difficultés à se<br />projeter et à remettre en question leurs modes de fonctionnement. Le programme incite les exploitants à développer des activités nouvelles liées à la multifonctionnalité et à renforcer la fonction paysagère des territoires ruraux français. Le zonage du programme permet aux acteurs d'appréhender différemment les territoires ruraux en apportant un nouveau référentiel. Enfin, par ses priorités et mesures, le programme tend à faciliter la cohabitation entre les territoires urbains et ruraux en orientant les acteurs vers la prise en compte de la demande sociale.
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Déterminisme, dynamique et modélisation spatiale de la diversité floristique dans un contexte de déprise pastorale. Application à la gestion durable des espaces montagnards sous influence méditerranéenne.

Marage, Damien 01 1900 (has links) (PDF)
Dans l'espace montagnard européen, l'activité pastorale diminue inexorablement. La succession post-culturale modifie la structure et le fonctionnement de la végétation, dérivant tant dans son contenu que dans son expression, d'une utilisation traditionnelle. L'aménagement de ces territoires en constante mutation doit éviter de remettre en cause leur persistance taxonomique et écologique. L'objectif de ce travail consiste à relever ce défi à l'échelle d'un écocomplexe. Le bassin versant du Petit Buëch (Hautes-Alpes, 57 km²) haut lieu de l'endémisme français inscrit dans un site Natura 2000 a servi de base à la calibration et à la validation des modèles proposés. L'utilisation conjointe de la statistique et de la géomatique a offert des outils performants pour échantillonner, analyser et modéliser spatialement les espèces et les habitats de ce secteur. L'ensemble de ces travaux a permis, outre les aspects méthodologiques novateurs, de fournir des modèles prédictifs spatialisés d'espèce protégée, d'habitats naturels et de leurs richesses floristiques, validés pour la partie sud du massif du Dévoluy (Hautes-Alpes). Véritables outils d'aide à la décision, ces modèles permettent de gérer ces espaces naturels sensibles (17% de la flore française) dans un contexte de déprise pastorale constante.
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Constitution des systèmes de culture maraîchers à proximité d'une ville : quelles marges de manœuvre des agriculteurs pour répondre à une augmentation de la demande ? Cas des systèmes de culture à base de légumes feuilles dans l'espace périurbain de Mahajanga (Madagascar)

Mawois, Marie 16 November 2009 (has links) (PDF)
L'urbanisation croissante dans les pays en développement s'accompagne d'une augmentation de la demande alimentaire qui pose le problème de la sécurisation alimentaire et nutritionnelle de l'approvisionnement des villes. Les systèmes maraîchers contribuent fortement à l'approvisionnement alimentaire des villes en produits frais. Ils incluent fréquemment une proportion importante de légumes feuilles. Le développement de la production de légumes, dont les légumes-feuilles, par l'agriculture urbaine est un enjeu-clé face à la croissance urbaine. Il peut être obtenu en augmentant les rendements surfaciques et/ou en augmentant les surfaces cultivées. Ce dernier point, sur lequel porte ce travail de recherche en agronomie, pose fortement question en agriculture urbaine, où l'accès à certaines ressources, dont les surfaces à cultiver, est particulièrement difficile car potentiellement concurrencé par les usages urbains. Nous analysons ici la valorisation actuelle des terrains agricoles par les espèces maraîchères recherchées par la population, en comprenant comment les agriculteurs raisonnent la localisation des différentes cultures sur le territoire de leur exploitation agricole. Puis nous évaluons les marges de manœuvre pour augmenter éventuellement ces surfaces. Nous avons mené ce travail sur des systèmes de culture maraîchers à proximité de Mahajanga (Nord-Ouest de Madagascar), grande ville malgache à forte croissance. Pour instruire cette question de recherche, nous nous appuyons sur les modèles conceptuels pour l'analyse des décisions d'assolements et successions de cultures pré-existants. La procédure proposée consiste, à partir d'enquêtes et de suivis prolongés en exploitations agricoles, à reconstituer les surfaces cultivées (dites ici développées) dans l'exploitation sous forme de réseau de contraintes, c'est à dire de relations hiérarchiques liant des variables décisionnelles. La compréhension de ces réseaux de contraintes nous permet de discuter, in fine, des marges de manœuvre des agriculteurs pour s'adapter à une demande urbaine croissante, révélée par les premiers metteurs en marché que sont localement les collectrices. D'un point de vue théorique nous avons formalisé un modèle conceptuel de constitution des surfaces cultivées en légumes feuilles. Nous avons enrichi et affiné certaines variables utilisées dans les modèles pré-existants, proposé de nouvelles variables et de nouveaux déterminants. Nos résultats ont également une portée opérationnelle, par le diagnostic des facteurs limitants de l'extension des surfaces cultivées en légumes feuilles dans ce cas d'étude. On met en évidence ici que c'est à travers deux catégories de facteurs que l'on pourrait envisager l'augmentation des surfaces cultivées dans les exploitations : l'augmentation des ressources productives (terre, eau, travail) et une modification de l'organisation de la commercialisation. On a pu mettre en évidence une diversité des marges de manœuvre entre agriculteurs pour cette expansion des surfaces. Même si ces marges de manœuvre restent faibles, nous montrons que leur compréhension à l'échelle de l'exploitation est indispensable non seulement pour évaluer les contraintes et opportunités des agriculteurs pour adopter des propositions de changement mais aussi pour raisonner le développement des cultures à l'échelle du territoire périurbain. Les résultats obtenus discutés par rapport à la littérature et les limites de l'étude, débouchent sur des perspectives scientifiques et opérationnelles. Au delà de cette expérience locale, notre posture de recherche nous semble complémentaire des méthodes utilisées par les planificateurs urbains. Son intérêt majeur est d'aider à une identification précise, en termes de constitution des surfaces cultivées, des facteurs limitant leur augmentation potentielle et des marges de manœuvre à l'échelle de l'exploitation et du territoire pour lever ces facteurs limitants.

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