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INFORMATION GÉOGRAPHIQUE ET IMAGES A TRÈS HAUTE RÉSOLUTION UTILITÉ ET APPLICATIONS EN MILIEU URBAINPuissant, Anne 15 December 2003 (has links) (PDF)
Depuis le milieu des années 1990, l'INFO-STRATEGIE, c'est-à-dire la stratégie de mise en place de l'Information Géographique, est au cœur des préoccupations des gestionnaires du territoire et des urbanistes. Elle nécessite des données multi-sources, multi-échelles et mises à jour régulièrement à une périodicité adaptée à l'évolution du milieu urbain. Les images d'Observation de la Terre représentent un potentiel important d'acquisition d'IG. Actuellement, le marché connaît une évolution majeure avec la mise en orbite de produits-systèmes Très Haute Résolution (THR) de résolution inférieure à 5 m. Cette évolution technologique débouche sur une abondance de données numériques, sources potentielles d'IG en milieu urbain, modifie les attentes des utilisateurs et transforme leurs applications. Une réflexion en termes de demande (formalisation des besoins) et non plus d'offre est indispensable pour répondre à la multiplication de l'utilisation d'IG à diverses échelles. Par ailleurs, répondre aux besoins des « utilisateurs finaux » (politiques, gestionnaires, techniciens) revient à préciser les ajustements nécessaires à la définition des capacités des nouveaux produits-systèmes. A partir d'une enquête auprès des utilisateurs d'IG, un cahier des charges précisant les besoins en information à grande échelle est établi. Des « niches potentielles d'utilisation » des images métriques sont identifiées. Des tests sont appliqués pour analyser les gains dans l'utilisation de ces nouveaux capteurs. L'un des enjeux de l'augmentation de la résolution spatiale est une nouvelle vision du territoire plus proche de la réalité. Les objets urbains s'individualisent (domaine de l'identification) et sont caractérisés par leurs éléments constitutifs (domaine de l'analyse). Cet apport de détails perturbe les procédures classiques d'extraction automatiques et complexifie l'attribution des objets aux nomenclatures existantes. Le test de plusieurs algorithmes classiques conduit à la formalisation de règles d'identification des objets urbains sur des images THR. Ces règles sont intégrées dans une procédure de classification « orientée-objets ».
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L'opération populaire d'aménagement de Pointe-Saint-Charles : vers une appropriation du quartier par les citoyens sous l'initiative de la table de concertation action-gardien?Grenier, Geneviève January 2009 (has links) (PDF)
Dans le contexte de métropolisation, les grands projets de développement urbains se sont imposés comme une stratégie de revitalisation urbaine privilégiée pour positionner les villes sur l'échiquier des grandes métropoles. Or, ces projets qui visent à augmenter la compétitivité et l'attractivité de la ville entraînent la restructuration physique et sociale des quartiers. Localisé à proximité du centre-ville montréalais et adossé au canal de Lachine, le quartier Pointe-Saint-Charles côtoie plusieurs friches industrielles pour lesquelles de grands projets urbains sont proposés. Action-Gardien, la table de concertation communautaire de Pointe-Saint-Charles,
met de l'avant des pratiques et stratégies afin d'assurer le maintien des résidants dans le quartier, puis proposer une autre vision de développement plus en adéquation avec les besoins et les intérêts de la population. En ce sens, elle organise une Opération populaire d'aménagement (OPA), c'est-à-dire une démarche participative autonome visant l'élaboration de propositions d'aménagement. Le principal objectif visé par cette recherche est de voir dans quelle mesure la table de concertation communautaire Action-Gardien, via l'organisation d'une OPA, favorise une appropriation du quartier par les résidants dans ses dimensions matérielle, idéelle, puis politique, au sens de l'exercice d'une citoyenneté active. Nous voulons également savoir si cette expérience contribue à redéfinir les liens entre la table Action-Gardien et les citoyens. Nous avons effectué une recherche qualitative reposant à la fois sur des entretiens semi-directifs, sur l'observation directe et participante, sur l'analyse de documents produits par la table Action-Gardien
et sur la réalisation d'un court documentaire portant sur l'expérience de l'OPA. Notre enquête a permis de constater que l'OPA a favorisé une appropriation du quartier dans ses dimensions matérielle, idéelle et politique. La qualité du processus et l'application des principes de l'éducation populaire en ont fait un exercice où pouvait se négocier le vivre ensemble et auquel des personnes plus démunies pouvaient être bien outillées et prendre part aux débats. Les participants ont pu diagnostiqué des problèmes, proposer des solutions, puis définir leur propre vision de l'avenir du quartier. Toutefois, une limite importante de cet exercice autonome tient au fait que la table Action-Gardien ne dispose pas des ressources et des pouvoirs nécessaires pour concrétiser les propositions issues de l'OPA et doit donc s'adresser à l'administration municipale pour obtenir des réalisations concrètes. Les retombées les plus significatives de l'OPA semblent s'être matérialisées dans les mobilisations citoyennes qui ont eu lieu autour du redéveloppement des terrains du CN et contre le projet de déplacement du casino à proximité du quartier. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Action-Gardien, Table de concertation, Opération populaire d'aménagement, Pointe-Saint-Charles, Appropriation, Mouvement urbain, Métropolisation.
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L'appui à l'entrepreneuriat et l'intermédiation locale dans le développement territorial : le cas de la zone du canal de LachineOpula, Odiho Lambert January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur l'entrepreneuriat et l'intermédiation locale dans le développement territorial. Le cas étudié est celui de la zone du canal de Lachine. Aboutissement de vingt mois de recherche, ce travail constitue une thèse dont le but est de jeter un éclairage sur la pratique d'intermédiation de l'aide collective accordée aux PME. Des organismes légitimés par leurs milieux respectifs mobilisent des ressources dégagées par des bailleurs de fonds, qu'ils mettent à la disposition des PME de leurs territoires, dans la perspective de créer des emplois et de transformer la base économique de ces territoires. Pour la réalisation de cette étude, nous avons eu recours à deux principaux outils conceptuels que sont la perspective institutionnaliste et celle des avantages concurrentiels, ce qui nous a permis de dégager une grille de trois axes d'analyse que sont les actions de réduction de coût d'établissement, les actions d'accès aux marchés et celles d'accès à l'innovation. Si au regard de l'évolution des paramètres socioéconomiques, l'adoption des mesures d'intermédiation était justifiée dans la région de Montréal, elle se justifie davantage dans quatre arrondissements de la zone du canal de Lachine, à savoir: Lachine, Lasalle, Verdun et le Sud-Ouest, lesquels nous ont servi de terrain d'étude pour la recherche empirique. En effet, à la suite, de la construction de Voie maritime du Saint-Laurent, et de la vague de désindustrialisation des années 1980, l'ensemble de cette zone a enregistré un profond déclin. L'habitant, les populations résidentes et les infrastructures en portent des stigmates. L'effet des actions de soutien aux PME qui sont fortement médiatisées par les organismes d'intermédiation, est mal connu. Il est parfois nié par certains chercheurs. Au terme de notre recherche sur les mesures qui ont accompagné la reconversion dans la zone du canal de Lachine entre 1980 et 2000, notre recherche interroge le sens et la signification que prend l'intermédiation de nature économique réalisée en milieu local auprès des PME par lesdits organismes d'intermédiation. Nous posons l'hypothèse d'une incidence tant économique, sociale que territoriale sur la création et le développement des PME ainsi que sur l'émergence d'un milieu entrepreneurial. Pour documenter la pertinence de cette hypothèse, nous avons considéré deux angles d'attaque, à savoir l'effet des actions d'intermédiation sur le développement des entreprises et leur effet sur le développement des milieux. Le dépouillement d'une abondante documentation sur les interventions pour la période d'étude nous a conduit à choisir quatre cas jugés illustratifs. À partir de ces cas, nous avons analysé l'incidence économique et sociale des interventions qui visaient à favoriser la réduction du coût de démarrage, à appuyer les efforts de sauvetage ou d'expansion des activités. Des entrevues semi-dirigées avec des interlocuteurs-clés dans les PME et au sein des organismes d'intermédiation nous ont fourni des informations qui nous ont permis d'identifier les processus qui prennent forme au sein desdites PME consécutivement à l'aide reçue.
Cet effet est déterminé par certains facteurs dont la nature de l'aide, le secteur d'activité et l'intensité de l'interaction qui entoure la relation d'intermédiation. Le besoin d'efficacité suscite une interaction intensive entre les intermédiaires et les entrepreneurs, ce qui catalyse la transformation des ressources allouées aux PME en capacités internes de production ou de distribution. Notre recherche montre que si l'action d'intermédiation s'avère cruciale pour sauver, voire pour créer des entreprises, son effet sur la construction institutionnelle des milieux locaux ne va pas de soi et dépend de plusieurs facteurs qu'il faut analyser en profondeur. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territoire, Développement local, Intermédiation, Entreprise, Milieu local, PME, Communautaire, Reconversion.
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Cartographie et analyse territorialeTobelem Zanin, Christine 04 December 2013 (has links) (PDF)
HDR- Christine Zanin - Cartographie et analyse territoriale- 4 décembre 2013 Le premier volume, Parcours d'une géographe : La carte, entre enseignement et objet de recherche, est consacré à la présentation de mon parcours d'enseignante-chercheure. Il présente l'ensemble de mes activités depuis mon élection, en 1990, comme maître de conférences de l'enseignement supérieur. Mon itinéraire géographique y est décrit par l'intermédiaire de l'objet emblématique du géographe, fondamental pour comprendre mes choix pédagogiques et mes bifurcations scientifiques. Comprendre les jalons d'une formation universitaire et d'un parcours d'enseignante-chercheure pour entrevoir le chemin de la cartographe-géographe que je suis devenue. J'ai choisi de décliner mon parcours en quatre tranches de vie principales : - La formation d'une jeune étudiante en géographie : rêves artistiques et parcours géographiques, fond de carte et données - La pratique de l'enseignement supérieur : modes de représentations - L'accomplissement de tâches administratives et collectives : mise en page cartographique - La recherche d'un parcours intellectuel et scientifique : carte de synthèse ou cartographie multi échelle ? Le deuxième volume, Représenter le territoire et territoires représentés, est organisé autour d'un choix de dix-neuf références permettant d'éclairer les principales étapes de mon parcours scientifique, tant en ce qui concerne le contenu que les méthodes utilisées. Quatre idées générales ont guidé l'organisation des références sélectionnées pour illustrer mes productions. Elles apparaissent comme des " points d'ancrage " facilitant la mise en cohérence d'un corpus caractéristique de l'évolution de mes centres d'intérêts et de recherche tout au long de ma carrière : Une thèse en 1989 sur la qualité de la vie : un concept à définir et évaluer ; Un cadre opérationnel de recherche : le territoire représenté et son aménagement ; Une passion : le monde des cartes et de la cartographie ; Un cadre d'application de la recherche et un enthousiasme : la pédagogie. Ces idées se superposent et s'enchevêtrent tout au long de ma carrière mais l''information géographique reste mon terrain de jeu. Mes centres d'intérêts scientifiques s'organisent autour de ce terrain qui permet de mettre en scène des scénarios d'analyse, de traitement, de représentation et de présentation de l'information. Les acteurs sont nombreux et les exigences parfois contradictoires : analyse scientifique, demande sociale, information citoyenne, décision politique, formulation d'hypothèses théoriques ou opérationnelles, communication, organisation, visualisation, etc. La question posée cherche à résoudre la question de la circulation et du rôle de l'information géographique dans ces mises en scène : comment l'utiliser comme une matière première malléable vers l'objectif affiché ? Un schéma aide à en comprendre l'essentiel et donne sa place à la boîte à outils du géographe qui devient l'élément central de mon parcours et de mes publications. Le troisième volume, La cartographie au service de l'action publique et de l'aménagement du territoire, est un texte inédit qui articule mes réflexions théoriques, en matière de cartographie et les applications développées ces dernières années. Ce volume propose une exploration cartographique au sein de l'organisation, la gestion et la planification territoriale européenne. Il apporte des éléments de réponse aux questions posées dans ce domaine mais il a aussi pour objectif de proposer des pistes de réflexion susceptibles d'alimenter des programmes de recherches futures. La première partie de ce volume, Un certain regard sur le territoire européen, fait la démonstration empirique et critique de l'influence du cadre institutionnel de la conception cartographique sur l'aspect général des images proposées. La carte est ici étroitement subordonnée à une finalité politique, mais, techniquement, elle peut s'analyser selon trois principes : ce qui s'y trouve, ce qui ne s'y trouve pas et la façon dont l'information y est hiérarchisée. Ainsi, en analysant une carte du point de vue technique, on peut apprendre beaucoup de choses sur le contexte politique de production et sur ce qui se cache derrière la neutralité apparente de l'image, les intentions cachées, etc. Cela est particulièrement vrai a fortiori lorsqu'il s'agit d'étudier les cartes de l'Union européenne, espace aux enjeux territoriaux complexes et conflictuels. L'innovation, on le verra, n'est pas toujours au rendez-vous et le cadre institutionnel d'un programme comme ESPON qui impose un fort contrôle de la carte, devient souvent synonyme de normalisation excessive des représentations et, par là même, des " visions " stratégiques du territoire européen proposées. La deuxième partie de ce volume, A la recherche de l'innovation cartographique, entre réflexion territoriale et pouvoir, trace la voie pour le programme de recherche que je veux mener dans les prochaines années. À travers les questions d'efficacité, d'esthétisme et d'innovations pratiques et conceptuelles, je tente un chemin qui permettrait de dépasser le stade primitif du GSTN pour repenser le lien entre le décideur politique et le cartographe dans la production de cartes opérationnelles. Ce chemin est complexe mais nous verrons qu'il aboutit à une évidence que je pensais pourtant dépassée : la carte est un outil puissant, en constante mutation, innovant mais encore mal utilisé et mal compris. Notre objectif n'est pas de faire de la carte un objet neutre exempt de controverses mais, bien au contraire, celui qui assume efficacement le discours du politique (le message désiré est bien celui qui est perçu) comme celui qui donne à voir les multiples facettes d'une réalité à aménager (l'image produite aide à produire aussi bien la réflexion que le discours) et qui permet la discussion à partir d'images bien construites. Cette partie est également l'occasion d'afficher mon projet de recherche cartographique que je veux centrer sur l'action pour l'aménagement du territoire : trouver des solutions opérationnelles pour traiter une information géographique diversifiée et toujours plus abondante, se rattacher au questionnement sur les politiques territoriales, aborder le processus d'échanges entre concepteur et utilisateur de cartes, tout en travaillant la mise en scène.
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Géopolitique de l'aménagement du territoire : le conflit du Silo no 5 à MontréalIbanez, Hélène 10 1900 (has links) (PDF)
L'aménagement du territoire qui permet de délimiter un territoire, tant spatialement, en fixant des frontières d'intervention, que par l'usage qui y est appliqué, est fondamentalement un objet géopolitique. Cette pratique est donc sujette à des conflits entre les différents acteurs qui la mettent en place ou, au contraire, la contestent. Ce problème est particulièrement prégnant dans le cas du Silo no 5, puisque cette ancienne infrastructure industrielle du vieux port de Montréal fait l'objet d'un débat quant à son réaménagement depuis plus de vingt ans. Il s'agit donc dans ce travail de recherche d'étudier l'aménagement sous l'angle de la géopolitique, c'est-à-dire de comprendre comment les conflits et les rapports de force ont influencé l'orientation et l'avancée des différents projets élaborés pour la mise en valeur du Silo no 5. La question principale de ce mémoire est fondée sur l'analyse, proposée par Philippe Subra, de cette activité conflictuelle. L'objectif de ce mémoire est de démontrer que le conflit entourant le Silo no 5 est un conflit d'aménagement convoité au sens où l'entend Philippe Subra. Une meilleure compréhension du phénomène de conflictualité, qui s'est développé de manière continue ces dernières années, devrait permettre une meilleure appréhension de la dynamique des projets d'aménagement et une efficacité plus grande lors de la mise en place et la gestion de ces derniers. En étudiant le cas du Silo no 5, nous sommes aboutis à différentes conclusions. D'une part, le conflit entourant le Silo no 5 relève successivement d'un conflit d'aménagement menacé puis d'un conflit d'aménagement convoité au regard des trois cas types proposés par Philippe Subra. D'autre part, la grille d'analyse proposée par ce dernier doit être considérablement simplifiée pour s'adapter au contexte montréalais. Ce sont essentiellement les enjeux du conflit qui permettent de le rattacher à un des trois cas types, bien plus que les mécanismes particuliers qui le constituent.
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Teritoriální plánování a prostorová spravedlnost: Paradox regionální decentralizace a jeho dopad na region Aysén (Chilská Patagonie) / The territory management and spatial justice: the Regional Decentralization Paradox and its Impact on the Aysén region (Patagonia,Chile).Pérez Herrera, Sofía Victoria January 2014 (has links)
"Spatial Planning and Social Justice: the paradox of regional decentralization and its impact on the region of Aysén (Chilean Patagonia)" ABSTRACT The following research focuses on the problem of the spatial planning model implemented in Chile -through top-down strategies- during the last forty years, where decentralization has become an almost unreachable task. The concentration of decision-making processes in the central government, and the increasing social and economic inequalities between the fourteen regions and the metropolis of Santiago, have led to a wave of social movements from north to south of the country. The specific case of the social movement of Aysén represented a wake-up call for society, where citizens achieved to organize themselves and demand the integration of their own opinions in decision-making processes in what concerns the territory they inhabit. This movement claimed for the vindication of Aysén as a historically forgotten region by the central government. In other words, the latter calls for spatial justice and recognition of its particularities as a peripheral region. Key words: spatial planning, regionalisation, decentralisation, spatial justice, social movement, Chilean Patagonia.
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Innovation technologique et risques insaisissables : une territorialisation impossible ? / Technological innovation and elusive risks : an impossible territorialisation ?Lieval, Cecile 11 December 2013 (has links)
Depuis les années 2000, le développement des nanotechnologies suscite des oppositions liées à de « nouveaux risques » que l'on commence tout juste à cerner, ainsi qu'à des questionnements éthiques, ce qui n'empêche pas le développement à l'échelle mondiale de ces technologies, sous la forme de pôles localisés soumis à de rudes exigences de compétitivité. Or, ces projets d'aménagement donnent lieu à des conflits autour de risques difficiles à appréhender à l'échelle locale : quelles conséquences cela a-t-il sur la façon dont sont conduits les projets d'aménagement ? Et qu'en est-il de la contestation face à des risques insaisissables ? Le cas de Grenoble permet d'étudier cette tension entre des projets d'aménagement et un conflit aux conséquences très localisées, et le développement scientifique et économique de ces technologies selon une logique mondialisée. Comment, pour les acteurs publics, penser l'aménagement du territoire à l'échelle locale face à cette incertitude radicale, globale, dans le contexte d'une concurrence économique qui les dépasse mais qui les contraint? Comment la question des risques et de l'incertitude, dont la « nouveauté » devra être questionnée, est-elle susceptible de renouveler ou non le processus de territorialisation, la maîtrise des projets, les logiques de justification et la façon dont les acteurs parviennent à fonder en raison l'anticipation ? / Since the 2000's, the development of nanotechnologies gives rise to oppositions in connection with "new risks" that are only just starting to be defined, together with an ethical questioning, which doesn't prevent the worldwide development of those technologies, in the form of localized poles subject to harsh requirements of competitiveness. Now, those territorial development projects generate conflicts about risks which are difficult to assess on a local scale : what are the consequences on the way the territorial development projects are conducted ? And what about the protest facing elusive risks ? The case of Grenoble allows to study this tension between development projects and a conflict with very local consequences, and the scientific and economic development of those technologies following a worldwide practice. For local actors, how to think out territorial development on a local scale when faced with this radical global uncertainty, in the context of an economical competition that exceeds but compels them ? How is the question of risks and uncertainty, whose "novelty" will have to be questioned, likely to renew or not the process of territorialisation, the control of projetcs, the practices of justification, and the way the actors manage to base anticipation on the rule of reason.
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Modélisation de structures habitées à partir d'une approche de graphe / A graph-based model for the representation of land spacesDomingo, Mathieu 14 December 2016 (has links)
Appréhender l’organisation spatiale d’un territoire urbain ou périurbain génère un vaste champ de questionnements concernant la distribution et les propriétés du bâti, du parcellaire et des voies de circulation, et les interrelations de cet ensemble d’objets géographiques avec les usages de la cité. Cette thèse a pour objectif de proposer un modèle de représentation et de quantifier la structuration d’un tel espace afin de mieux en appréhender les usages. Cette démarche de modélisation repose sur la caractérisation des relations spatiales existantes entre les éléments remarquables identifiés. Afin de prendre en compte les entités d’un tel territoire et les relations spatiales qui les caractérisent, nous caractérisons un modèle de graphe où les noeuds représentent respectivement les bâtiments, les parcelles, et les routes, et les arcs correspondent aux relations topologiques de connexion, adjacence ou intersection, de ces éléments. Afin de quantifier les propriétés d’un territoire, une mesure de centralité du bâti, une mesure de connectivité locale du bâti, une mesure de densité du bâti et une mesure de la compacité du réseau de circulation sont proposées et formalisées. Ces mesures sont adaptables aux contextes ruraux, périurbains et urbains grâce aux paramètres permettant d’ajuster l’échelle d’observation et d’analyse. Le modèle et les mesures proposés sont implémentés dans le Système de Gestion de Bases de Données relationnel PostgreSQL avec prise en compte de l’extension spatiale PostGIS pour des applications grand public. L’application sur un cas d’étude, la commune de Guissény, tend à rendre opérationnel le modèle de graphe proposé et permet d’examiner les capacités d’analyse de la structuration spatiale de chaque mesure identifiée. / Understanding the spatial organization of a given territory generates a wide range of urban planning and research issues such as the distribution and properties of buildings, parcels and roads, and the relevance of it in terms of uses. The research developed by this thesis model the structuring of space, this being one of the first steps towards a better characterization, study, interpretation and simulation of the evolution of such objects.The structuring of space relies on the characterization of the spatial relationships between remarkable elements: buildings, parcels and road networks. Since existing models do not combine these elements, this thesis proposes a graph model that integrates all of them. The nodes represent buildings, parcels, and roads respectively, and the arcs correspond to the topological connection relationships, adjacency or intersection, of these elements.In order to quantify the properties that emerges from a given territory, a building centrality measure, a building local connectivity measure, a building density measure and a road network compactness measure have been proposed and formalized. These measures adapt to the rural, peri-urban and urban contexts thanks to the parameters that allow to adjust, scale of observation, and analysis. The model and measures proposed are implemented in the relational database management system PostgreSQL with PostGIS extension. The application on a case study, the village of Guisseny, makes the proposed graph model operational and allows to examine the spatial structuring analytical capacities of each measure.
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Propriété foncière et aménagement du territoire : le cas de l'Ile d'OrléansDion, Marc 23 February 2022 (has links)
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Du territoire ressource au territoire paysage, un changement de paradigme en aménagement : le cas du projet de paysage humanisé de L’Île-BizardCoghlan, Emily 04 1900 (has links)
Au Québec, le statut de paysage humanisé a été adopté en 2002 et, en 2021, l’ouest de l’île Bizard a été le premier territoire à recevoir le statut de paysage humanisé projeté. Ce statut vise à protéger la biodiversité qui découle de l’agriculture et des bocages datant du régime français sur le territoire de l’île. Avant l’adoption du statut de paysage humanisé, la protection des milieux agricoles a fait l’objet de plusieurs lois, politiques ou de projets d’aménagement. Malgré la multiplication des plans, les terres agricoles continuent d’être reprises à des fins de développement et continuent de perdre leur usage agricole.
Selon nous, le statut de paysage humanisé propose un changement de paradigme où la perception du territoire comme ressource doit faire place au territoire comme paysage. En nous penchant sur le cas du paysage humanisé projeté de l’île Bizard, nous souhaitons explorer comment le statut de paysage humanisé s’articule à la loi sur la protection des terres et des activités agricoles (LPTAA) pour la protection des paysages agricoles. Comment le statut permet-il de protéger les usages agricoles en considérant le changement de paradigme ? Est-ce que le rôle des agriculteurs doit changer pour atteindre les objectifs du statut et, si oui, comment le plan de conservation propose-t-il d’accompagner ce changement de rôle ?
L’analyse de la documentation issue de consultations publiques, les documents du paysage humanisé projeté ainsi que les règlements municipaux en parallèle avec la LPTAA a permis de constater que le statut de paysage humanisé ne rend pas explicite ce changement de rapport au territoire. L’articulation entre ce type d’aire protégée et la LPTAA est complexe, car les deux outils ont des visions divergentes de la conservation. Au niveau du ministère de l’Environnement (MELCC), responsable du statut de paysage humanisé, les pratiques de conservation préservationnistes et la mentalité de la gestion du territoire comme une ressource sont encore fortement ancrées. Ainsi, le statut de paysage humanisé n’agit pas directement pour la conservation des usages agricoles et pourrait même devenir un frein. Cependant, le statut permet à la communauté locale et à la Ville de Montréal de réfléchir et de se donner des objectifs en matière de conservation du paysage à long terme qui peuvent porter fruit si la sensibilisation des propriétaires et du public conduit à la création d’initiatives de conservation volontaires. La gouvernance du projet et les ressources disponibles pour la mise en œuvre du projet seront cruciales pour le développement du projet. L’une des lacunes du projet selon nous est le manque de connaissances détaillées à propos des activités humaines, de la biodiversité et des interactions entre ces deux dimensions cruciales du projet. Le rôle des agriculteurs est peu défini, mais une connaissance plus fine et spatialisée des pratiques agricoles bénéfiques et compatibles avec la biodiversité viendrait grandement préciser ce rôle et permettrait une meilleure conservation du paysage agricole. Dans le contexte de l’île Bizard, ces derniers ne semblent pas conscients de leur rôle de gardiens du paysage et de la biodiversité qui y est associée. / In Quebec, the “humanized landscape” (paysage humanisé) status was introduced in 2002 and in 2021. The western part of l’île Bizard was recognized as the first protected area of that type. This project is aimed at protecting the bocage landscape created by the agricultural practices dating back to the first French settlement on the island and the biodiversity that is associated with those practices. Before the adoption of this status, the protection of agricultural and rural areas was the subject of multiple laws, policies or planning projects. In spite of all these measures, agricultural land keeps losing ground to urban sprawl.
According to our research, the humanized landscape status proposes a new paradigm in urban planning where the territory isn’t viewed as a resource, but as a landscape. Through a case study of the Île-Bizard humanized landscape project, we want to explore how the new protected area proposes to preserve the agricultural activities within this new framework of landscape protection. How is the status linked to the existing Loi pour la protection des terres et des activités agricoles (LPTAA)? What role do farmers have to play in this transition, and if their role has to change, how will this change be managed within the project’s framework?
The review of documents pertaining to the humanized landscape project, the results of the public consultation and the municipal bylaws in relation to the LPTAA has led us to conclude that the project doesn’t render the paradigm shift explicitly. The links in between the LPTAA and the humanized landscape status are complex because each has a different vision for the preservation of agricultural land. Furthermore, the ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques de la Faune et des Parcs (MELCCFP), which is responsible for the application of the status, is entrenched in preservationist conservation practises and a framework that views the territory as a resource. Thus, the humanized landscape doesn’t directly act to protect the agricultural activities and could even become an impediment. However, the status may allow the local community and the city of Montreal to reflect and to devise plans and objectives through which long-term landscape conservation may be achieved. In order to do so, raising awareness with landowners and the public and fostering a culture of stewardship towards the protection of the environment and the landscape will be necessary. Also, ensuring that the project properly managed and funded are crucial to the achievement of conservation objectives. As of now, the role of farmers is poorly defined and more knowledge needs to be acquired about agricultural practices and their interactions with the biodiversity of the island. This may allow more precise interventions and offer a clearer picture of the responsibilities of farmers regarding the protection of biodiversity. Within the Île-Bizard humanized landscape project, farmers and landowners don’t seem conscious of their role as stewards of the land.
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