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Voyage à travers l'antipsychiatrie et la santé mentale : des discours organisateurs du sujet à l'épreuve de la folie et de la crise / A journey through antipsychiatry and mental health : organising subject discourses in front of madness and crisis

Veit, Camille 05 July 2016 (has links)
À plusieurs égards, l’antipsychiatrie et les dispositifs contemporains de santé mentale traitent la folie de manières distinctes, organisant son soin à travers les faits et la langue dans des discours voyageant entre libération, transformation et désaliénation pour l’un ; réadaptation et développement personnel pour l’autre. Tous deux convoitent l’objet santé mentale et en fournissent des modèles respectivement crisophile et crisophobe. Leurs effets sur le sujet et l’institution diffèrent irrémédiablement. Le discours antipsychiatrique irrigué de contre-culture produit de la crise en la guidant. La figure de l’autre reste énigmatique, d’aucuns cherchant à le rejoindre en ce lieu sacré du Phantastica dans l’expérience des drogues. Le fou en place de transcendant est éclairé par une vérité acquise au terme du voyage coûteux de la métanoïa, déconstruction-reconstruction aux confins de l’espace et du temps. Au même moment – soit dans ce passage entre modernité et postmodernité – se posent les jalons d’un paradigme nouveau, celui d’une santé mentale auto-produite mue par le droit de l’usager au bien-être et le refus du joug d’un maître. L’objet santé mentale circule dans une communauté de signes promotrice du modèle d’un self made man rétabli. Les effets sur le sujet et l’organisation du soin ne manquent pas de se faire entendre à travers l’universalisation du champ d’une folie déstigmatisée relayée par la figure du semblable. Il est pourtant un espace qui ne cesse d’achopper. À l’occasion contenue et saisie, la crise fait trou dans les discours organisateurs et en éclaire les points aveugles. Si la crise, par son ascendance au réel, a indéniablement une fonction pour le sujet dès lors qu’elle quitte les rets d’un modèle, elle est aussi le lieu d’un enseignement pour l’institution et en éclaire la fonction possible : celle de l’élaboration d’un accueil occasionnant et mobilisant le désir et l’inédit. / From several perspectives, antipsychiatry and mental health services deal with madness differently. They conduct its care through discourses travelling between liberation, transformation ans disalienation for the first one; rehabilitation and personal development for the other. Both of them covet mental health as something sacred and share their model concerning it. But antipsychiatry is decidedly crisophile whereas mental health is crisophobe a priori. These two models produce different effects on the subject as well as the institution. The antipsychiatric discourse, irrigated by counter-culture, produces crisis by guiding it. The figure of the Other remains enigmatic, many would reach it into this sacred place of Phantastica, through drug experiences. In the transcendent field, madman is enlighted by the truth he found as a result of the costly journey of metanoïa, at the boundaries of space and time. At the same time, this period between modernity and postmodernity paves the way of a very new paradigm which we will refer to as self-produced mental health. This emerging ideal is driven by the user’s right to wellbeing and the refusal to be under a master yoke. Mental health looks like a codified object circulating in a signs community which promotes a recovered self-made man model. The effects on the subject and on care organisation can be heard across an universalisation of the field of a destigmatized madness. The figure of the same relieves the figure of the madman. But there is one area that can’t be seized. Contained and grabbed occasionally, the crisis makes a hole in organising discourses and thereby enlightens it blind spots. Through its close link with register of the real, the crisis has undeniably a function for the subject therefore it leaves the path traced by any model. This event also teaches the institution something about its possible function : to develop a welcome which mobilises desire and unhackneyed experience.
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Baas in eigen brein 'antipsychiatrie' in Nederland, 1965-1985 /

Blok, Gemma, January 1900 (has links)
Proefschrift Universiteit van Amsterdam. / Met lit. opg. - Met samenvatting in het Engels.
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Mythe en macht over de kritische psychiatrie van Thomas S. Szasz /

Pols, Jan. January 1900 (has links)
Thesis (doctoral) Groningen, 1984. / "Bibliografie van Thomas S. Szasz": p. 300-310. Includes bibliographical references (p. 311-324) and index.
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Qu'est-ce qu'une maladie mentale ? : le libre arbitre en question / What is a mental illness ? : and the question of free will

Seydoux, Guillaume 29 November 2016 (has links)
Ce travail a deux principaux objets : 1) montrer que la « maladie mentale » est un concept subjectif définissable au moyen de termes philosophiques premiers ; 2) tirer argument de certaines données de fait de la psychopathologie à l’appui de la thèse sartrienne de la liberté (« L’existence précède l’essence »). Notre point de départ est une définition de la maladie mentale formulée par le psychiatre Henri Ey (1900-1977) : « La folie consiste en l’abrogation du libre arbitre. ». Afin de nous faire une première idée de la signification de cette définition, et de tester aussi sa valeur, nous étudions minutieusement deux exemples : la dépendance au tabac, état dont les psychiatres s’accordent à dire depuis la fin des années 90 qu’il est pathologique, et l’homosexualité, état dont les psychiatres s’accordent à dire depuis la fin des années 80 qu’il n’est pas pathologique. Après nous être avisés que l’énoncé définitionnel formulé par Henri Ey est incorrect d'un point de vue de philosophe, nous rectifions son énoncé comme suit : « Est malade mental celui qui croit sérieusement n’avoir pas de libre arbitre. »; puis nous montrons que cet énoncé définitionnel rectifié est exact, et qu’il permet dans certains cas de répondre à la question : « Cet état est-il, ou n’est-il pas pathologique ? ». Enfin, nous montrons que les descriptions cliniques des comportements des grands psychotiques viennent fortement étayer la thèse sartrienne de la liberté en faisant obstacle à la formulation d’une quelconque loi du comportement humain. / This dissertation has two main aims : the first is to show that “mental illness” is a subjective concept, which can be defined using foundational philosophical terms ; the second is to expound an argument for Sartre’s thesis of freedom (“existence precedes essence”) based upon certain observations in psychopathology. To begin with, we consider a definition of mental illness formulated by the famous psychiatrist Henri Ey (1900-1977): “Madness consists in the abrogation of free will”. In order to familiarize ourselves with this definition, and to put it to the test, we first examine two examples in depth : tobacco addiction, which psychiatrists have qualified as pathological since the end of the 1990’s, and homosexuality, which they have deemed to be non-pathological since the end of the 1980’s. After arguing that Henri Ey’s definition is incorrect from a philosophical point of view, we offer the following amended version : “Those who seriously believe they have no free will are mentally ill.”; we then confirm that this amended definition is correct, and show that by using it we can, in some cases, answer the question : “Is this mental state pathological, or non-pathological ?”. Finally, we show how the clinical descriptions of the behaviours of severely mentally-ill patients support Sartre’s thesis of freedom by rendering any formulation of a law of human behaviour impossible.
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La Stratégie de la fuite. Folie et antipsychiatrie dans le roman de 1960 à 1980 / The Escape Strategy. Madness and Antipsychiatry in the Novel from 1960 to 1980

Weeber, Jeanne 04 June 2016 (has links)
Au début des années soixante, le thème de la folie fait simultanément irruption dans les sciences sociales et dans la littérature. Les modalités discursives, les enjeux philosophiques et sociaux divergent autour de la question antipsychiatrique. Étude de littérature comparée, l'analyse d'un corpus de neuf romans écrits par des écrivains français (Marguerite Duras, Roland Topor), américains (Ken Kesey, Sylvia Plath), anglais (Jennifer Dawson), dominicain (Jean Rhys), néozélandais (Janet Frame), marocain (Tahar Ben Jelloun) et portugais (Antonio Lobo Antunès) permet une appréhension large et contextualisée des formes que revêt l'antipsychiatrie dans l'écriture romanesque. Ainsi, Faces in the Water de Janet Frame et The Ha-Ha de Jennifer Dawson (1961), One Flew over the Cuckoo’s Nest de Ken Kesey (1962), The Bell Jar de Sylvia Plath (1963), Le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et Le Locataire chimérique de Roland Topor (1964), Wide Sargasso Sea de Jean Rhys (1966), Moha le fou, Moha le sage de Tahar Ben Jelloun (1978) et Conhecimento do Inferno d’Antonio Lobo Antunes (1980) sont analysés à la lumière des recherches psychiatriques (Szasz, Cooper, Laing...), sociologiques (Goffmann, Anderson...) et philosophiques (Foucault, Derrida, Baudrillard...) de l'époque pour tracer les contours de ce que ce temps précis nomme "folie". Obsessions particulières et motifs traditionnels de la folie convergent au sein de ces œuvres en une poétique de la fugue, plus encore, en une esthétique de la fuite. / In the early sixties, the theme of madness suddenly became a prominent subject in both social sciences and litterature. Whether as discursive pratice or philosophical and social issue, there was considerable divergence in and around the anti-psychiatric mouvement. A comparative study of a body of litterature composed of nine novels by French, American, English, Dominican, New-zealander, Moroccan and Portughese writers allows a broad and contextualized comprehension of the various treatements of anti-psychiatry in contemporary litterature. Thus, Faces in the Water by Janet Frame and The Ha-Ha by Jennifer Dawson (1961), One Flew over the Cuckoo’s Nest by Ken Kesey (1962), The Bell Jar by Sylvia Plath (1963), Le Ravissement de Lol V. Stein by Marguerite Duras and Le Locataire chimérique by Roland Topor (1964), Wide Sargasso Sea by Jean Rhys (1966), Moha le fou, Moha le sage by Tahar Ben Jelloun (1978) and Conhecimento do Inferno by Antonio Lobo Antunes (1980) are analized from the point of view of psychiatry researches (Szasz, Cooper, Laing...) sociological (Goffmann, Anderson...) and philosophical reflection (Foucault, Derrida, Baudrillard...) in order to trace the outline of what that historical moment called 'madness'. Punctual obsessions and traditional definitions converge in these works to create a poetic of runaway, moreover, an aesthetics of escape.

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