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"Déclarations d'indépendance" : perception, discours et définitions du cinéma indépendant américain contemporain / "Declarations of independance" : perception, discurses and definitions of contemporary american independant cinemaSauvage, Célia 07 December 2013 (has links)
Depuis la fin des années 1990, un certain courant du cinéma américain indépendant s'est développé à travers l'instauration d'une nouvelle communauté culturelle (jeune, intellectuelle, 'branchée'), d'où a découlé la constitution d'un nouveau public-niche à l'image de cette communauté ; mais également à travers l'invention d'une nouvelle imagerie, d'une nouvelle esthétique et de nouveaux modes de narration. notre hypothèse de travail est la suivante : le cinéma indépendant américain contemporain est devenu 'à la mode' et se prétend être la seule alternative sincère et indépendante du marché du cinéma plus grand public. il s'est constitué depuis les années 1990 jusqu'à aujourd'hui comme une véritable catégorie culturelle qui affiche son caractère d'opposition à un style commercial dominant. or les films indépendants américains sont devenus des produits culturels, tout autant que les films plus grand public. ce qui fut par exemple étiqueté un temps comme l'esthétique caractéristique des films indépendants américains est également réemployée et réinterprétée par hollywood qui la réintègre dans un style dominant (valorisation d'un effet 'petit budget', d'un style visuel amateur).le caractère indépendant des films n'est donc pas tant économique, industriel (ils sont d'ailleurs pour la plupart financés en partie par des grands studios) ou esthétique mais il est plutôt vécu comme une catégorie culturelle autonome, comme un mode de consommation culturelle (organisé par des stratégies marketing spécifiques). / As it became more popular, American independent cinema developed a perceptible label and a commercial industry. It is no longer a peripheral or marginalindustry and instead a dominant cultural sphere. This explains why this contemporary phase of independent cinema is commonly criticised or questioned.This popularisation of independent cinema developed media saturation. Everyone seems to have its own definition, which explains the discursive conflict and contradictory definitions of independent cinema. This independent position has exceeded its industrial and economic status. The new independent model questions agenuine American independent cinema even though the existence of it is assimilated in the auteuriste, promotional, critic and spectatorial discourses. Though,independent cinema represents now a cultural label, a culture of taste, and acommunity of elitist consumers in opposition of Hollywood. It organizes different interpretive strategies and expectations that are shared among authors, audiences,critics and distributors. Independent cinema coheres as a cultural category and nolonger just as a set of industrial or formal or stylistic conventions. It is the product of a judgment that we make about a certain cinema. Independent cinema is a perceptive film category.
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Une monographie : Gus Van Sant : étude esthétique d'une oeuvre cinématographique entre harmonie et ruptures / A monograph : Gus Van Sant : aesthetic study of a cinematographic work between harmony and breaksSaturnino, Céline 16 January 2013 (has links)
De son premier film, Mala Noche (1985) jusqu’à Paranoid Park (2007), Gus Van Sant, cinéaste américain, propose une oeuvre protéiforme se divisant en trois périodes. Passant sans transition d’un cinéma foncièrement indépendant à des films de studios hollywoodiens, le cinéaste investit des systèmes de production opposés où il développe différentes approches de l’art cinématographique. Ses premiers films indépendants se caractérisent par une liberté et une prodigalité formelles, notamment portées par un brassage de références artistiques multiples (des auteurs de la contre-culture à Orson Welles en passant par Jean Genet). A cela s’oppose le classicisme de sa deuxième période, induit par le recours à des genres hollywoodiens canoniques, mais cependant troublé par l’étrange remake du Psychose d’Alfred Hitchcock. Après quoi le cinéaste renoue avec le circuit indépendant via des oeuvres proches de l’expérimentation en allant vers une épure de l’expression cinématographique. L’hétérogénéité esthétique de l’oeuvre de Gus Van Sant trouve néanmoins unecohérence grâce à une série de motifs iconographiques récurrents et à un axe thématique fort qui la traverse de bout en bout : l’individu, souvent marginal, dans son rapport aux autres et au monde, troublé par des crises identitaires, une quête des origines et un devenir incertain. Cette problématique s’exprime à travers un cinéma humaniste, entièrement voué auxpersonnages, au point de faire de leur seule présence sa matière même, sa condition d’existence – ou quand Gus Van Sant rejoint le « cinéma des corps » défini par Gilles Deleuze. Tous ses films apparaissent alors comme des variations esthétiques sur le même thème, et sont autant de questions posées au cinéma et par le cinéma, explorant sans cesse ses diverses potentialités. / From his first movie, Mala Noche (1985), until Paranoid Park (2007), Gus Van Sant, American film director, offers a protean body of work which can be divided into three phases. As a director, he gets himself into opposite production systems, smoothly alternating between fundamentally independent productions and Hollywood studios movies, and in doing sodevelops different approaches of the film art. His first independent movies are characterized by formal freedom and abundance which can notably be brought about by the mingling of so many artistic references (from counter-culture authors, to Orson Welles or Jean Genet). To this can be opposed his second phase classicism, consecutive of his resorting to canonic Hollywood genres, but somehow blurred by his strange Alfred Hitchcock’s Psycho remake.After that, the director comes back to the independent circuit via close to experimentation works, going towards an uncluttered film expression. There is however coherence in Gus Van Sant’s aesthetics of heterogeneity through aseries of recurring iconographic patterns and a strong thematic axis : the individual in his relations with other people and the world, often a dropout troubled by identity crisis, a quest for his origins and an uncertain becoming. This issue is expressed through a humanistic cinema, entirely devoted to the characters, to the point of making their mere presence its very substance, its condition of existence – Gus Van Sant catches up the “cinéma des corps” that Gilles Deleuze helped define. All of his movies then appear as aesthetic variations on the same theme and they are just as many questions asked to the cinema by itself, unceasingly exploring its various potentialities.
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Pour un nouveau regard : gestes documentaires de résistance au Maroc : des années 1960 à nos jours / Towards a new gaze : resistance documentary gestures in Morocco since the 1960'sPierre-Bouthier, Marie 27 June 2018 (has links)
Au début des années 1960, les ambitions des cinéastes marocains pour un art décolonisé et réinventé se heurtent à un régime politique autoritaire, à un système productif rigide et contrôlé, et à une censure souvent non dite, ambiguë et contradictoire. Cette thèse explore les stratégies développées par les documentaristes des années 1960 à nos jours pour résister à ce contexte contraint et s'y tailler une part de liberté: du détournement de commandes aux tournages clandestins, en passant par les coproductions étrangères. Pour évaluer plus précisément les capacités de nuisance de ce système, mais aussi les possibilités de le contourner, cette thèse s'appuie sur l'étude du cas d' Ahmed Bouanani (1938-2011 ), avec l'analyse génétique rapprochée de deux de ses documentaires, 6 et 12 (1968) et Mémoire 14 ( 1971 ). Entravés de deux manières différentes par le Centre cinématographique marocain, ces courts-métrages gardent cependant des traces accusatrices de la censure subie, elles véhiculent toujours un message politique subtil. Leur auteur y met surtout en œuvre une part de son projet esthétique : «affronter» la réalité marocaine passée et présente via une forme documentaire ancrée dans un patrimoine ancestral. A cet égard, l'œuvre de Bouanani est une clef: la plupart des gestes résistants étudiés dans cette thèse peuvent en effet être interprétés comme la recherche des formes et dispositifs à même de rendre compte de la réalité, de l'histoire ou du patrimoine marocains. Contre les silences du discours officiel, s'ébauche ainsi la constitution d' « un nouveau regard » cinématographique pour le Maroc indépendant. / At the beginning of the 1960s, Moroccan filmmakers, and their ambitions for a decolonized reinvented ait, are confronted to an authoritarian political regime, to a tightly-controlled productive system, and to an ambiguous contradictory censorship, kept seldom unsaid. This thesis studies the strategies that were developed by documentary-filmmakers from the 1960s to nowadays to resist this constraining context and find their own free path, ranging from commission diverting to clandestine shootings, passing by co-productions with foreign countries. The case of Ahmed Bouanani (1938-2011 ), through the genetic analysis of two of his documentaries, 6 et 12 ( 1968) and Mémoire 14 ( 1971 ), enables us to evaluate more precisely the harmful ways of this system, but also the possibilities to bypass its impediments. Indeed, these films were hindered in two very different ways by the Centre cinématographique marocain. And yet, they kept accusatory marks of the censorship undergone, and still convey a subtle political message. But their author makes mostly use of them to carry out part of his aesthetical project: tackling Moroccan past and present reality through a documentary form anchored in an ancestral cultural heritage. ln this respect, Bouanani is a key figure: indeed, most of the documentary gestures studied in this thesis can be construed as a search for forms and devices suitable for rendering closely Moroccan reality, history or heritage. Against official silence, the constitution of a “new” film “gaze” is thus sketched for independent Morocco.
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"Created in China" : l'émergence de nouvelles subjectivités dans l'industrie du cinéma indépendant chinois en contexte postsocialisteProulx, Marie-Josée 04 1900 (has links)
In the current contemporary Chinese context, still caught up with a
governmental censorship of the media productions as well as information
circulation, creators must find diverse ways to express themselves freely.
Several styles of cinemas cohabit in this country hustled by political
ideologies. Two main categories are divided, opposed and intermingled, the
“mainstream” cinema and the “independent” cinema. It is via the medium of
cinema and more particularly that of the present generation of Chinese
directors that will be highlighted the emergence of new creative subjectivities.
These subjectivities are in a constant dance with the State in the reaching of
professional achievement while maintaining the status of artistic
independence.
The author will look into the evolution of the notion of Chinese identity from
the 1990s until today. Rising from an opposition between tradition and
modernism, the formation of new subjectivities is founded on a constant
negotiation with the imposing forces of globalization but also in relation with
the Chinese State. One currently speaks about an easing of communist rigidity
and even the emergence of neoliberal tendencies. This would lead to the
creation of a Chinese identity, brought up to date in tune with the assertion of
individual desires at the expense of the community. The collective experiment
is set aside to make room for the subjectivity of creative individuals, who
create while positioning themselves as a unit in interrelationship with society. / Dans le contexte actuel d’une Chine contemporaine encore aux prises avec
une censure gouvernementale des productions médiatiques ainsi que de la
diffusion de l’information, les créateurs doivent trouver des voies détournées
afin de s’exprimer librement. Plusieurs styles de cinémas cohabitent dans ce
continent bousculé par les idéologies politiques. Deux grandes catégories se
distinguent, s’opposent, s’entremêlent et se côtoient, c’est-à-dire, le cinéma
« mainstream » et le cinéma « indépendant ». C’est via le médium du
septième art et plus particulièrement celui de la génération actuelle de
réalisateurs chinois que sera mise en relief l’émergence de nouvelles
subjectivités créatives. Ces subjectivités sont engagées dans une danse
constante avec l’État dans l’atteinte de l’accomplissement professionnel tout
en maintenant le statut d’indépendance artistique.
L’auteure tentera d’approfondir l’évolution de la notion de l’identité chinoise
des années 1990 à aujourd’hui. Découlant d’une opposition entre tradition et
modernisme, la formation de nouvelles subjectivités est fondée sur une
négociation constante avec les forces imposantes de la globalisation mais
aussi avec l’État chinois. On parle actuellement d’un assouplissement de la
rigidité communiste, voire même l’émergence de tendances néolibérales, qui
auraient pour effet de mener à la création d’une identité chinoise actualisée en
diapason avec l’assertion des désirs individuels, et ce, au profit de la
collectivité. L’expérience collective est mise de côté pour faire place à la
subjectivité d’individus créateurs qui créent en se positionnant en tant
qu’unité en interrelation avec la société.
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"Created in China" : l'émergence de nouvelles subjectivités dans l'industrie du cinéma indépendant chinois en contexte postsocialisteProulx, Marie-Josée 04 1900 (has links)
In the current contemporary Chinese context, still caught up with a
governmental censorship of the media productions as well as information
circulation, creators must find diverse ways to express themselves freely.
Several styles of cinemas cohabit in this country hustled by political
ideologies. Two main categories are divided, opposed and intermingled, the
“mainstream” cinema and the “independent” cinema. It is via the medium of
cinema and more particularly that of the present generation of Chinese
directors that will be highlighted the emergence of new creative subjectivities.
These subjectivities are in a constant dance with the State in the reaching of
professional achievement while maintaining the status of artistic
independence.
The author will look into the evolution of the notion of Chinese identity from
the 1990s until today. Rising from an opposition between tradition and
modernism, the formation of new subjectivities is founded on a constant
negotiation with the imposing forces of globalization but also in relation with
the Chinese State. One currently speaks about an easing of communist rigidity
and even the emergence of neoliberal tendencies. This would lead to the
creation of a Chinese identity, brought up to date in tune with the assertion of
individual desires at the expense of the community. The collective experiment
is set aside to make room for the subjectivity of creative individuals, who
create while positioning themselves as a unit in interrelationship with society. / Dans le contexte actuel d’une Chine contemporaine encore aux prises avec
une censure gouvernementale des productions médiatiques ainsi que de la
diffusion de l’information, les créateurs doivent trouver des voies détournées
afin de s’exprimer librement. Plusieurs styles de cinémas cohabitent dans ce
continent bousculé par les idéologies politiques. Deux grandes catégories se
distinguent, s’opposent, s’entremêlent et se côtoient, c’est-à-dire, le cinéma
« mainstream » et le cinéma « indépendant ». C’est via le médium du
septième art et plus particulièrement celui de la génération actuelle de
réalisateurs chinois que sera mise en relief l’émergence de nouvelles
subjectivités créatives. Ces subjectivités sont engagées dans une danse
constante avec l’État dans l’atteinte de l’accomplissement professionnel tout
en maintenant le statut d’indépendance artistique.
L’auteure tentera d’approfondir l’évolution de la notion de l’identité chinoise
des années 1990 à aujourd’hui. Découlant d’une opposition entre tradition et
modernisme, la formation de nouvelles subjectivités est fondée sur une
négociation constante avec les forces imposantes de la globalisation mais
aussi avec l’État chinois. On parle actuellement d’un assouplissement de la
rigidité communiste, voire même l’émergence de tendances néolibérales, qui
auraient pour effet de mener à la création d’une identité chinoise actualisée en
diapason avec l’assertion des désirs individuels, et ce, au profit de la
collectivité. L’expérience collective est mise de côté pour faire place à la
subjectivité d’individus créateurs qui créent en se positionnant en tant
qu’unité en interrelation avec la société.
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