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Les gauches de la gauche à l'épreuve des classes populaires : une analyse localisée des collectifs partisans / The "lefts of the left" confronting lower classes

Moalic-Minnaert, Maëlle 04 December 2017 (has links)
Les gauches de la gauche à l´épreuve des mutations des classes populaires. À travers l'étude des gauches de la gauche des années 2010-à savoir le PCF, le PG, le NPA et LO-, cette thèse s'emploie à prolonger et discuter les travaux portant sur le divorce de la gauche et des classes populaires. À la croisée de la sociologie des partis politiques et de la sociologie des classes populaires notre thèse se propose d'apporter un éclairage sur la manière dont les transformations ayant affecté les classes populaires depuis les années 1980 et les représentations dominantes qui en ont été véhiculées ont renouvelé les liens entre les gauches de la gauche et leur traditionnel groupe social de référence. Nous entendons repérer le caractère populaire des formations partisanes des gauches de la gauche en dépassant l'analyse des propriétés sociales du personnel politique et en nous arrêtant sur les grilles de lecture partisanes du monde social, le travail partisan de propagande et d´enrôlement et les normes régissant le militantisme. Postulant une déclinaison localisée des « cultures partisanes » selon les configurations sociales et partisanes, les liens qui unissent les gauches de la gauche des années 2010 et les mondes populaires ont été mis en lumière à l'issue d'une enquête de terrain menée dans quatre espaces locaux : Villejuif, Saint-Brieuc, Saint-Étienne et Nantes. L'exploration des « gauches de la gauche » des années 2010 donne à voir comment les mondes populaires persistent à être un enjeu problématique mais central pour une partie de la gauche partisane. Loin de n'être que des porte-parole rationnels autoproclamés des classes populaires, les gauches de la gauche sont porteuses de « cultures partisanes » imprégnées de populaire. Elle ne font pas que parler des dominés, elles s'adressent à eux sur un ton populaire. Elles peinent néanmoins à voir aboutir ou à pérenniser leurs idylles avec les classes populaires notamment avec les franges pluri-dominées de ce groupe social. L'insertion des gauches de la gauche, héritières d'un modèle d'investissement efficace de la classe ouvrière, dans des contextes populaires renouvelés et largement défaits (éclatés, réfractaires à l'unité, indisposés à se mobiliser) permet d'apporter un éclairage sur ce bilan contrasté. Resserrer la focale sur les militants « produits de socialisations multiformes » et donc inégalement sensibles au populaire permettra de compléter l'analyse de rencontres des collectifs partisans et des classes populaires inégalement inabouties. / The « Lefts of the Left » confronting lower classes. This PhD thesis is dedicated to the study of the Lefts of the Left Parties in the 2010s in France, namely PCF, PG, NPA and LO. It aims to extend and discuss the scientific research regarding the divorce between leftist parties and the lower classes. This research work is therefore rooted in political sociology and lower class studies. It sheds light upon how the transformations that affected the lower classes since the 1980s and its related representations have modified the connections between the Lefts of the Left and their traditional reference group. We intend to identify the lower classes-related component of the Lefts of the Left political parties, beyond a focus on social properties of the political staff. We rather pay attention to the political parties' interpretative frameworks of the social world, partisan propaganda and enlistment work, and militancy norms. In this view, the connections between the Lefts of the Left in the 2010s and the lower class, based on a research survey conducted in four local spaces: Villejuif, Saint-Brieuc, Saint-Etienne and Nantes, are to be underlined. Exploring “the Lefts of the Left” of the 2010s allows us to understand how the lower classes remain a problematic and central stake for a part of the left parties. The Lefts of the Left are not only rational self-proclaimed spokespersons for the lower classes, they also convey partisan cultures draining a lower classes-related component. They do not only speak about the dominated, they also try to speak to them with their words. However, they hardly succeed in formalizing and perpetuating this positive relationship, particularly regarding the pluri-dominated parts of the lower class. The Lefts of the Left inherited an effective model of promotion of the working class. The context in which these parties' political action takes place is a renewed context characterized by the division and unwillingness to mobilize of the lower classes, which seem to be now largely defeated and fragmented. Analyzing the Lefts of the Left's insertion in this context contributes to shed light upon this contrasted assessment. We shall then put the emphasis on political activists who are embedded in multiform socialization contexts, and therefore unequally sensitive to lower classes' stakes. In doing so, we shall complete this analysis of unequally unaccomplished meetings between partisan organizations and the lower classes.
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Vivre, vieillir et mourir en institution au XIXè siècle : genèse d'une relation d'assistance / Living, aging and dying in an old age home in the 19th century : the origins of an assistance relationship

Rossigneux-Méheust, Mathilde 06 November 2015 (has links)
De la Révolution française à la veille de la Première Guerre mondiale, un dispositif d'assistance à la vieillesse se développe, proposant aux vieux Parisiens de vivre en institution. Le choix du terrain parisien et de sa cinquantaine d'établissements permet, en amont des grandes lois républicaines structurant les schémas assistanciels et assurantiels, de revenir sur les premières générations d'assistés au nom de l'âge et du manque de ressources. Cette thèse interroge la construction d'une catégorie d'administration, la formation d'une population majoritairement âgée de plus de 60 ans et issue des classes populaires, et la genèse d'une catégorie d'expérience de la vieillesse. La formalisation d'une réponse spécifique aux misères liées à l'âge et la progressive distance revendiquée avec les institutions d'enfermement permet d'envisager le dispositif parisien d'assistance à la vieillesse comme une forme de reconnaissance et comme une tentative d'intégration économique, sociale et politique des plus fragiles. L'intégration des vieillards aux dispositifs d'assistance se fait toutefois par le bas, en privant les assistés d'un certain nombre de droits, et en reproduisant les hiérarchies sociales à l'œuvre dans le reste de la société. Aux origines de la mise en pratique d'une sécurité sociale pour les personnes âgées, le développement des hospices et des maisons de retraite au XIXe siècle participe à l'institutionnalisation de cet âge de la vie et à la construction d'un nouveau lien entre la société française et ses vieux, un lien ambivalent nourri de bienveillance et de rejet, de prévenance et de dévalorisation, de protection et de surveillance. / From the French Revolution to World War I, an assistance program developed that offered elderly Parisians the possibility of living in an institutional home. The Parisian territory and its fifty old age institutions allows us, in as much as the great republican laws shaped both the assistance and insurance systems, to study the first generation of recipients assisted in the name of old age and a lack of resources. This thesis examines the construction of an administrative category, the formation of a population mostly over the age of 60 and of popular class origins, and the birth of a category of old age experiences. The formalization of a specific response to age-related miseries and the progressive movement away from detention institutions allow us to consider the Parisian disposition toward old age assistance as a form of recognition and as an attempt at economically, socially and politically integrate the most vulnerable members of the society. Yet, this integration of the elderly works from below, depriving the assistance recipients of a number of rights, and reproducing social hierarchies at work in the rest of the society. At the origins of implementing this social security for the elderly, the development of hospices and retirement homes in the nineteenth century takes part in the institutionalization of this life stage and in the construction of a new relationship between the French society and its elderly people, an ambivalent relationship based on benevolence and rejection, considerateness and deprecation, protection and surveillance.
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La participation associative dans les quartiers populaires : associations, problèmes publics et configurations politiques locales dans la périphérie urbaine de Paris et de Buenos Aires / Grassroots volunteering in working-class neighborhoods : grassroots organizations, public problems and local political configurations in the urban periphery of Paris and Buenos Aires

Trenta, Arnaud 20 May 2014 (has links)
La thèse se positionne au croisement de la problématique de la publicisation des problèmes sociaux et de celle de la transformation des engagements militants. La recherche entend expliquer, par une double approche locale et internationale, l’essor de la participation associative depuis les années 1970 dans les quartiers populaires urbains situés en périphérie de Paris et de Buenos Aires. La première partie est consacrée à l’analyse des théories politiques du fait associatif et à leur insertion au sein d’une sociologie empirique de la participation associative. La généalogie de la notion de société civile est mise en relation avec l’avènement de la démocratie moderne afin d’inscrire l’essor associatif des dernières décennies dans une perspective historique de longue portée. Notre approche de la participation associative est ensuite explicitée en référence à trois grandes thématiques du fait associatif : le tiers secteur, le capital social et l’engagement militant.La deuxième partie articule la participation associative avec les transformations socio-économiques des classes populaires et le développement des politiques sociales territorialisées. L’analyse d’une association dans le territoire français illustre d’abord les possibilités offertes par la désagrégation du système politique communiste des « banlieues rouges » et l’intervention croissante de l’État dans les quartiers populaires au travers de la politique de la ville. L’étude de l’activité et du fonctionnement de cette association, des années 1980 aux années 2000, met en lumière à la fois la capacité des acteurs à s’auto-organiser en référence à un problème public local et les tensions générées par la relation partenariale avec les pouvoirs publics. En Argentine, les conséquences de la fragilisation de la société salariale sur les formes de sociabilités populaires dans la périphérie urbaine de Buenos Aires sont analysées au travers d’une association qui s’inscrit dans le prolongement du mouvement social des travailleurs au chômage (piqueteros). Le rôle d’intermédiaire des politiques sociales joué par cette association permet de questionner les liens qui unissent ces organisations populaires aux pouvoirs publics et le possible redéploiement des réseaux politiques clientélaires du péronisme.La troisième partie s’attache à analyser la participation associative en relation avec les évolutions des principaux partis politiques des classes populaires et les changements intervenus dans les configurations politiques locales. Dans le cas français, les phénomènes de désengagement communiste et de désarticulation des « organisations satellites » du parti sont intégrés à l’analyse d’une association regroupant d’anciens militants communistes. Les trajectoires de ces militants et le fonctionnement de cette association permettent de cerner les raisons d’un changement dans les formes d’engagement et de s’interroger sur le processus d’autonomisation des associations locales à l’égard des systèmes politiques. Dans le cas argentin, la recomposition des liens entre le parti justicialiste et les classes populaires est questionnée au travers de l’analyse d’une association fondée par des militants péronistes dans le contexte d’un discrédit des institutions politiques. L’adaptation de ces militants politiques à la forme associative illustre les changements dans les modalités d’engagement et permet une réflexion sur la proximité entre les associations locales et les partis politiques. / This thesis is situated at the intersection of two historical phenomena: the publicization of social problems and the transformation of activist commitment. The research undertaken has sought to explain, through an approach that is both local and international in scope, the rise of grassroots volunteering since the 1970s in working-class urban neighborhoods on the periphery of Paris and Buenos Aires. The first part presents an analysis of the various political theories which relate to the voluntary movement, and discusses their place within an empirical sociological study of grassroots volunteering. The intellectual genealogy of the notion of civil society is considered in relation to the appearance of modern democracy, in order to situate the rise of volunteerism in recent decades within a larger historical perspective. Attention is given to the emergence of three characteristic themes: the third sector, social capital, and activism. The second part relates volunteerism to socio-economic transformations within the working class and to the development of social policy at the local community level. The study of grassroots organization in France reveals the importance of possibilities created by the breakdown of the communist political system in certain Paris suburbs (banlieues rouges) along with increased state intervention in working-class neighborhoods through urban policy initiatives. An analysis of the activities and the workings of the grassroots organizations which appeared in these neighborhoods between the 1980s and the 2000s, reveals that these organizations had the capacity to self-organize for the purpose of addressing public problems at a local level, and that tensions resulted from partnership arrangements with local public authorities. In Argentina, consequences of the labor society’s weakening in terms of working-class social solidarity in neighborhoods on the outskirts of Buenos Aires are analyzed through the prism of grassroots organizations operating in the wake of social movements among unemployed workers (piqueteros). The grassroots organization’s role as an intermediary for social policy raises questions concerning the link between these popular movements and public authorities, and the possible redeployment of Peronist corporatism. The third part relates volunteer participation to historical transformations within the principal working-class political parties and to the changes observed in the local political landscape. In France, popular withdrawal from communism and the disassociation of the Party’s former “satellite organizations” are considered through an analysis of a grassroots organization composed primarily of former communist partisans. Their personal trajectories as activists, as well as the workings of their organization, reveal the causes of a change in the operative forms of political commitment and give rise to questions concerning the processes by which these local organizations are made autonomous of political systems. In Argentina, new links emerging between the Justicialist party and the working class are considered through the study of an organization founded by Peronist partisans in a context where political institutions are represented as lacking legitimacy. The adaptation of these political activists to grassroots volunteerism is likewise indicative of changes in the operative forms of political commitment and gives rise to questions concerning the proximity between grassroots organizations and political parties.
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Du quartier à la politique instituée : émergence de leaderships localisés dans les quartiers populaires du Costa Rica / From the barrios to the institutions : emergence of local leaderships in popular suburbs in Costa Rica

Floderer, Camille 26 January 2017 (has links)
Le Costa Rica s’est construit comme une société homogène sans valorisation ni représentation des classes populaires. Dans les discours savants et dans le champ politique, la faible représentation des couches inférieures des classes populaires est généralement expliquée par leur atomisation. Incapables de se retrouver autour d’intérêts communs, ces groupes ne pourraient exister collectivement dans l’espace politique institué. À revers de ces analyses, cette thèse interroge l’émergence de porte-parole et leur accès à la politique instituée à travers l’étude de carrières de dirigeants de deux quartiers populaires à San José. En l’absence d’une structuration clientélaire ou corporative, ces dirigeants sont en général considérés comme des acteurs isolés ayant tout pouvoir sur une clientèle de voisins apathiques. Or, leur leadership repose sur des liens personnalisés et localisés et sur des logiques d’unification. Pour résoudre les problèmes locaux, les dirigeants s’attachent à mettre en forme des attentes autour desquelles leur voisinage peut se retrouver. Mais, leur action se déroulant hors de structures d’encadrement préétablies, leur position est précaire. Face aux échecs des projets qu’ils portent et à la position inconfortable que cela leur vaut localement, certains dirigeants tentent de poursuivre leur engagement en entrant en politique. Or, cela est rendue difficile par une gestion partisane des carrières militantes peu favorable à ces groupes sociaux. Ainsi, à travers une analyse par le bas des modes d’action de ces dirigeants, cette thèse contribue à l’analyse des formes d’engagement et de politisation populaires se déroulant à la marge de la politique instituée / In academic discourse as much as in the political field, the poor representation of the lower classes of Costa Rican society is generally attributed to the fact that they are dispersed. Unable to gather into communities of interest, these groups could not exist collectively in the political field. Taking an opposite position to these analyses, this thesis investigates the emergence of spokespersons and their access to the political field by studying the neighbourhood’s leaders’ careers. These leaders are generally considered to have all power over a clientele of apathetic neighbours. However, if their leadership relies on the strength of personalised and localised ties, made and kept by a range of exchanges of goods and services, this investigation sheds light on processes of unification. In order to resolve local problems, the leaders focus on rationalising, even perhaps inciting needs that their neighbours can rally behind. Faced with regular failure and the subsequent uncomfortable position this leaves them him, some leaders can attempt to pursue a career in the political establishment. However, their entry in politics is particularly difficult due to the political parties who manage political careers and are not in favour of urban working class groups. Through a bottom-up approach, this thesis contributes to the analysis of the forms of political engagement and the politicization of the lower classes, which can happen on the margins of the political field
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La copropriété dégradée, le relogement et après ? Professionnels et habitants dans une opération rénovation urbaine / Privately-owned buildings, re-housing, what next steps ? Professionnals and inhabitants involved in an urban renewal operation

Habouzit, Rémi 30 June 2017 (has links)
Depuis 2003, plus de 400 quartiers populaires classés en Zones Urbaines Sensibles (ZUS) et 4 millions d’habitants sont devenus les destinataires d’un Programme de Rénovation Urbaine (PRU) instauré par la « loi Borloo » d’orientation et de programmation pour la ville. Dans un objectif de transformation des quartiers et de mixité sociale, ces programmes entraînent des opérations de démolition/reconstruction de logements, la réhabilitation du parc existant et la redéfinition des espaces urbains collectifs (voirie, espaces verts, etc.).Les communes de Clichy-sous-Bois et de Montfermeil en Seine-Saint-Denis font l’objet d’un de ces PRU. Tout en étant le plus important de France (en termes de budget et de logements détruits), il a aussi la particularité d’entraîner la démolition d’immeubles en copropriétés privées dégradées : les Bosquets à Montfermeil et la Forestière à Clichy-sous-Bois. À leur place, toutes les nouvelles constructions et les relogements se font dans le parc social. L’ensemble des habitants relogés passe donc du statut de propriétaires occupants ou locataires du parc privé à celui de locataires du parc social. Outre ce changement de statut résidentiel, cette situation s’accompagne de la mise en interactions régulières de ces « délogés » aux professionnels (de la ville, associatifs et des bailleurs) qui interviennent sur ce quartier, dans ces immeubles dans le cadre d’accompagnement pré et post relogement.Basée sur une enquête conduite par entretiens, observations et archives, cette thèse vise autant à saisir la genèse de cette politique, que les effets de la volonté de transformation des quartiers, par la généralisation du parc social, sur les pratiques professionnelles et les trajectoires des habitants relogés.Dans cette optique, les archives et les entretiens donnent à comprendre que la dégradation des anciennes copropriétés s’explique en priorité par leurs conditions de commercialisation, de production et de gestion. Or, toutes les mesures d’actions publiques, jusqu'à la signature du programme de rénovation urbaine, présentent systématiquement les habitants et leurs caractéristiques (populaires et immigrées) comme les principaux responsables de cette dégradation.L’ethnographie des pratiques professionnelles illustre ensuite comment dans les résidences neuves, ces acteurs se servent des interactions avec les habitants pour encadrer leurs manières d’habiter. Ce travail se faisant dans l’idée d’éviter une nouvelle dégradation des bâtiments.Enfin, les entretiens auprès des habitants (réalisés avant et après relogement) dévoilent comment le relogement et la rencontre avec les professionnels les déstabilisent dans leurs ancrages individuels et ébranlent le sens des hiérarchies internes à ce groupe social. Alors que les anciens propriétaires constituaient dans la copropriété la frange supérieure de ce groupe, ils sont aujourd’hui ceux qui se sentent le plus déclassés. À l’inverse, les locataires qui dans la copropriété occupaient les positions les plus dominées sont aujourd’hui les plus réhabilités.Au-delà des résultats empiriques, ces pistes analytiques situent les enjeux de la thèse à plusieurs échelles. D’abord, c’est dans une perspective constructiviste que ce travail illustre comment ces copropriétés et leurs occupants ont été construits comme un problème et une catégorie d’action publique. Ensuite, c’est en partant de la pratique des professionnels que cette thèse dévoile comment dans l’espace de la politique de la ville se maintiennent des formes d’encadrement et de domination à l’égard de certains publics cibles (ici issus des catégories populaires et immigrées). Enfin, cette thèse s’inscrit dans une sociologie des classes populaires autant attentives à leurs différences internes qu’aux modalités de réception variée d’une mesure d’action publique. / Since 2003, more than 400 popular districts categorized as sensitive urban zones and 4 million inhabitants have become part of a program initiated by the Framework Act on Town Planning and Urban Renewal (so-called “Borloo law”). In order to achieve district transformation and social diversity, the program has led to demolition/rebuilding operations, the refurbishment of existing dwellings and the redefinition of public urban areas (street network and green spaces, etc.)The municipalities of Clichy-Sous-Bois and Montfermeil in the Seine-Saint-Denis region were part of this program. Whilst being the largest program in France (in terms of allocated budget and demolished dwellings), it also had the singularity to involve the destruction of dilapidated privately-owned buildings such as Les Bosquets in Montfermeil and La Forestière in Clichy-sous-Bois. All the new buildings reconstructed there are under social housing management.All re-housed inhabitants consequently moved from the status of owner-occupiers or private housing tenants to that of social housing tenants. In addition to their change in status, this situation implies regular interactions between these ‘displaced’people and the professionals (of the city, of nonprofit organizations, social landlords who operate in the area, in these buildings within the frame of pre- and post-rehousing accompaniment.Based on an analysis supported by interviews, observations and archives, this thesis aims at understanding the genesis of this policy as much as the effects of the will for district transformation through generalizing social housing, on professional practices and the trajectories of the re-housed inhabitants. To this end, archives and interviews help understanding that the degradation of the former co-ownership properties was attributable primarily to their conditions of marketing, construction and management. Yet, all the measures of public action, up to the signature of the urban renewal program, systematically present the inhabitants and their features (popular classes or migrants) as solely responsible for this deterioration.The ethnography of professional practices then shows how in the new homes the professionals use the interactions with the inhabitants to regulate the way they live there. This work is done with a view to avoiding new damage to the buildings.Eventually the interviews with the inhabitants (made before and after re-housing) illustrate how re-housing and the interactions with professionals destabilize them within their individual anchorages and shake the sense of hierarchies within this social group. While former owners made up the upper class in their previous housing, they now feel the most downgraded. Conversely, tenants who were the most dominated are today the most rehabilitated.Beyond empirical results, this analytical approach rates the issues of the thesis on sevral scales. First, this work illustrates how, in a constructivist perspective, these co-ownership properties and their inhabitants have been built as a problem and a category of public action. Then, starting from the practices of professionals, this thesis discloses how within the frame of urban policy, some forms of regulation and domination over certain targeted publics (here working classes and migrants) are still exerted. Finally this thesis is consistent with a sociology of popular classes who are attentive to their internal differences as much as to the various ways a measure of public action can be perceived.
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Violences et socialisations : les formes de sociabilité des "jeunes du quartier" / Violences and socializations : forms of sociability among “the youth of the projects"

Aigon, Elian 20 September 2010 (has links)
Cette recherche analyse les formes de sociabilité des jeunes des classes populaires dans les différents champs de socialisation (la famille, l’école, le travail). Pas toujours dévoilée comme telle, la violence - symbolique et parfois physique - est présente dans les principales institutions définies comme champs de socialisation. Au centre de ce travail, sont analysés les modes d’organisation sociale construits par les jeunes en réaction au principe d’une triple disqualification : familiale, scolaire, professionnelle. Cette violence structurelle subie faite de multiples dominations, rejets, humiliations, exclusions, discriminations, est déterminante dans un contexte de chômage de masse, de précarité, et de désaffiliation. Cette situation est caractérisée par le développement d’un processus de plus en plus prégnant d’enclavement et de ségrégation sociale et spatiale. Ce processus, sans cesse révélé par les formes de révoltes collectives depuis trois décennies, ne trouve pas de véritable débouché politique. Face à cette désorganisation structurelle, les jeunes du quartier se sont construit, de génération en génération, un monde à la fois virtuel et réel à partir du quartier, de la rue. Cet univers fonctionne alors comme champ de socialisation avec son langage, sa culture, ses solidarités, sa hiérarchie, sesconcurrences et ses violences agies et subies. / This research analyses the different forms of sociability among the youth from popular social class into different scopes of socialization (e.g. family, school, labour). Although not always unveiled, violence – symbolical and sometimes physical – is present in these main institutions defined as fields of socialization. This research is centred on the analysis of thesocial organization modes created by youth in reaction to a triple disqualification mainly: family, educational and professional. This undergoing structural violence – made of numerous dominations, rejections, humiliations, exclusions and discriminations – is decisive in the context of massive unemployment, precariousness and disaffiliation. This situation is characterized by the development of an increasingly stressful process of enclosure and social/spatial segregation. This process, incessantly revealed by mass rebellion formed over three decades, does not find a genuine political opening.Facing this structural chaos, the youth of these projects built themselves – generation after generation – a real and virtual world, coming from the slums and the street. This world is then functioning as a scope of socialization with its language, culture, solidarities, hierarchy, competition and undergoing violence.
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Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
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La recomposition d’une aristocratie ouvrière : Enquête ethnographique aux chantiers navals de Saint-Nazaire / The setting-up of the Working Class “aristocracy” : Ethnographic research in the Saint-Nazaire shipbuilding industry

Seiller, Pauline 19 November 2012 (has links)
A partir d’une enquête ethnographique menée durant cinq ans aux chantiers navals deSaint-Nazaire, cette recherche met en évidence l’hétérogénéité du monde ouvriercontemporain et analyse plus spécifiquement la condition des ouvriers qui constituent laminorité stable sur ce site industriel : les ouvriers Chantiers, recrutés directement parl’entreprise donneuse d’ordres.La thèse présente en premier lieu les qualités qui font de ces ouvriers une aristocratieouvrière au sein d’un monde ouvrier caractérisé par son éclatement. Insérés dansl’emploi stable, dans une entreprise qui leur confère des gratifications matérielles etsymboliques, aux côtés de figures ouvrières plus précaires (intérimaires, ouvriers soustraitants,ouvriers immigrés), les ouvriers Chantiers constituent une fraction ouvrière« stable et honorable ». Ils conservent également certains traits traditionnels du mondeouvrier qui montrent qu’ils ne sont que partiellement affectés par les mutations encours. La thèse étudie ensuite les effets des transformations industrielles sur ces ouvriersstables. Les évolutions du travail ouvrier, les segmentations internes au groupeprofessionnel et les processus de mise en concurrence des salariés participent à larecomposition de cette aristocratie ouvrière. De plus, les modes de gestion de la maind’oeuvre,basés sur le recours massif à la sous-traitance (nationale et étrangère),contribuent à nourrir le sentiment de déstabilisation des ouvriers Chantiers. La présencedes ouvriers sous-traitants est effectivement perçue comme une « menace » et rendtangible le risque de précarisation du « noyau stable ». / This research shows the heterogenity of the contemporary blue collars group. Based ona five years ethnographic research in the Saint-Nazaire shipbuilding industry, it analysesthe working condition of the most integrated and “steady” workers, directly hired by theshipbuilding. The thesis explains why these workers can be seen as an “aristocratic” partof the working class. They benefit from an industry that gives them higher material andsymbolical gratifications than the other workers (subcontracter workers, immigrantworkers, etc.). They are not totally impacted by the current transformations observed inthe industry. Indeed, they show some traditional features of the working class culture.But the thesis explores the consequences of the transformations in the management. Themassive presence of local and foreign subcontractors’ workers intensifies theuncertainty for the future felt by the most steady workers.
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Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
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Quando o ornitorrinco vai à universidade: trajetórias de sucesso e longevidade escolares pouco prováveis na USP; escolarização e formação de habitus de estudantes universitários das camadas populares / Allez a l\'université!: es nouveaux etudiants de milieux populaires à lUSP; formation dhabitus et trajectoires scolaires peu probables

Tarábola, Felipe de Souza 06 August 2010 (has links)
Embora muito já se tenha pesquisado e debatido - sobre o par dicotômico fracasso/sucesso escolar, há aspectos da questão ainda não explorados. O aumento significativo do número de concluintes do Ensino Médio nas últimas décadas, proporcionou o crescimento da procura pelo ensino superior. No entanto, a evolução das vagas nas instituições brasileiras do setor, criadas em grande medida na esfera privada, não conduz a uma conclusão animadora: o ingresso nas universidades públicas permanece restrito à parte significativa da população. Tendo em vista essa dificuldade de acesso, algumas das mais renomadas instituições públicas de ensino superior do país vêm adotando medidas para favorecer o ingresso de estudantes egressos do ensino público em seus cursos. Recentes pesquisas realizadas por órgãos dessas próprias universidades constataram que alguns estudantes universitários egressos do ensino público alcançaram rendimento superior àqueles provenientes da rede particular de ensino. Como se explica esse fenômeno? Na tentativa de aproximação ao modo pelo qual disposições foram criadas nestes/por estes indivíduos que, além de conseguirem atravessar os altos muros da universidade pública, alcançam aproveitamento escolar superior aos estudantes provenientes da rede particular de ensino, é necessário aproximar e estabelecer um diálogo entre áreas historicamente apartadas: a sociologia e a psicologia. A partir dessa aproximação, será feita a reconstituição das trajetórias escolares de estudantes oriundos da rede pública, ingressantes em diferentes cursos da Universidade de São Paulo (comparando alguns dos mais concorridos com outros de vestibular menos disputados) com trajetórias atípicas de sucesso e longevidade escolares. / Même si beaucoup a déjà été étudiée - et débattue - en cas d\'échec dichotomique nominale / réussite à l\'école, il ya des aspects de la question n\'est pas abordée. L\'augmentation significative du nombre de diplômés du secondaire dans les dernières décennies, à condition que la croissance de la demande pour l\'enseignement supérieur. Toutefois, l\'évolution des offres d\'emploi dans l\'industrie brésilienne, créée en grande partie dans la sphère privée ne conduit pas à une conclusion passionnante: l\'admission aux universités publiques reste limité à un grand nombre de personnes. Compte tenu de cette difficulté d\'accès, de certaines des plus prestigieuses institutions publiques d\'enseignement supérieur dans le pays adoptent des mesures visant à encourager l\'afflux d\'étudiants issus d\'écoles publiques dans leurs cours. Des recherches récentes menées par ces organismes eux-mêmes universités constaté que certains étudiants issus d\'écoles publiques ont réalisé des performances supérieures à celles des écoles privées. Comment expliquer ce phénomène? Dans une tentative d\'approche de la manière dont ces dispositions ont été créés / par ces gars-là, et ils peuvent traverser les hauts murs de l\'université publique, d\'atteindre leurs meilleures performances scolaires des élèves des écoles privées, il est nécessaire d\'approche et établir un dialogue entre zones historiquement détachés: la sociologie et la psychologie. De cette approche, sera la reconstruction des parcours d\'apprentissage des élèves du réseau public, en entrant dans les différents cours à l\'Université de São Paulo (en comparant certaines des plus compétitifs avec l\'entrée au collège l\'examen d\'autres moins joué) avec des trajectoires atypiques de la réussite scolaire et la longévité.

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