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La gentrification à Paris intra-muros :<br />dynamiques spatiales, rapports sociaux et politiques publiques

Clerval, Anne 04 December 2008 (has links) (PDF)
La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la transformation du bâti. Cette notion anglo-saxonne, longtemps ignorée par la recherche urbaine en France, s'avère féconde pour analyser une partie importante des transformations urbaines et sociales de l'espace parisien depuis plusieurs décennies. Pour cerner l'ampleur de la gentrification à Paris intra-muros, cette thèse s'appuie à la fois sur un riche corpus de données statistiques concernant les ménages et les logements depuis 1982 et sur des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers populaires. Elle montre, dans un premier temps, que les quartiers populaires parisiens sont profondément transformés par la gentrification depuis les années 1980, tout en mettant en évidence à la fois les principaux facteurs, les rythmes et les dynamiques spatiales de ce processus. Elle en présente également les différents acteurs - des ménages des classes moyennes et supérieures aux pouvoirs publics en passant par les promoteurs et les commerçants - et explore en particulier la position sociale, le mode de vie et les discours des gentrifieurs. L'approche multiscalaire permet d'articuler une appréhension globale de la gentrification à Paris avec une analyse fine de ses modalités au niveau local. Dans un second temps, elle s'intéresse à la cohabitation des différents groupes sociaux au sein des quartiers populaires en voie de gentrification. La prise en compte du point de vue des différents acteurs en jeu - et notamment celui des ménages populaires - permet de mieux comprendre les effets de la gentrification sur les classes populaires et le rôle des politiques publiques dans ce processus de reconquête sociale. Cela conduit à une analyse critique de la mixité sociale apparente qu'il induit dans les quartiers populaires.
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Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
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Quando o ornitorrinco vai à universidade: trajetórias de sucesso e longevidade escolares pouco prováveis na USP; escolarização e formação de habitus de estudantes universitários das camadas populares / Allez a l\'université!: es nouveaux etudiants de milieux populaires à lUSP; formation dhabitus et trajectoires scolaires peu probables

Felipe de Souza Tarábola 06 August 2010 (has links)
Embora muito já se tenha pesquisado e debatido - sobre o par dicotômico fracasso/sucesso escolar, há aspectos da questão ainda não explorados. O aumento significativo do número de concluintes do Ensino Médio nas últimas décadas, proporcionou o crescimento da procura pelo ensino superior. No entanto, a evolução das vagas nas instituições brasileiras do setor, criadas em grande medida na esfera privada, não conduz a uma conclusão animadora: o ingresso nas universidades públicas permanece restrito à parte significativa da população. Tendo em vista essa dificuldade de acesso, algumas das mais renomadas instituições públicas de ensino superior do país vêm adotando medidas para favorecer o ingresso de estudantes egressos do ensino público em seus cursos. Recentes pesquisas realizadas por órgãos dessas próprias universidades constataram que alguns estudantes universitários egressos do ensino público alcançaram rendimento superior àqueles provenientes da rede particular de ensino. Como se explica esse fenômeno? Na tentativa de aproximação ao modo pelo qual disposições foram criadas nestes/por estes indivíduos que, além de conseguirem atravessar os altos muros da universidade pública, alcançam aproveitamento escolar superior aos estudantes provenientes da rede particular de ensino, é necessário aproximar e estabelecer um diálogo entre áreas historicamente apartadas: a sociologia e a psicologia. A partir dessa aproximação, será feita a reconstituição das trajetórias escolares de estudantes oriundos da rede pública, ingressantes em diferentes cursos da Universidade de São Paulo (comparando alguns dos mais concorridos com outros de vestibular menos disputados) com trajetórias atípicas de sucesso e longevidade escolares. / Même si beaucoup a déjà été étudiée - et débattue - en cas d\'échec dichotomique nominale / réussite à l\'école, il ya des aspects de la question n\'est pas abordée. L\'augmentation significative du nombre de diplômés du secondaire dans les dernières décennies, à condition que la croissance de la demande pour l\'enseignement supérieur. Toutefois, l\'évolution des offres d\'emploi dans l\'industrie brésilienne, créée en grande partie dans la sphère privée ne conduit pas à une conclusion passionnante: l\'admission aux universités publiques reste limité à un grand nombre de personnes. Compte tenu de cette difficulté d\'accès, de certaines des plus prestigieuses institutions publiques d\'enseignement supérieur dans le pays adoptent des mesures visant à encourager l\'afflux d\'étudiants issus d\'écoles publiques dans leurs cours. Des recherches récentes menées par ces organismes eux-mêmes universités constaté que certains étudiants issus d\'écoles publiques ont réalisé des performances supérieures à celles des écoles privées. Comment expliquer ce phénomène? Dans une tentative d\'approche de la manière dont ces dispositions ont été créés / par ces gars-là, et ils peuvent traverser les hauts murs de l\'université publique, d\'atteindre leurs meilleures performances scolaires des élèves des écoles privées, il est nécessaire d\'approche et établir un dialogue entre zones historiquement détachés: la sociologie et la psychologie. De cette approche, sera la reconstruction des parcours d\'apprentissage des élèves du réseau public, en entrant dans les différents cours à l\'Université de São Paulo (en comparant certaines des plus compétitifs avec l\'entrée au collège l\'examen d\'autres moins joué) avec des trajectoires atypiques de la réussite scolaire et la longévité.
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Participation politisation et rapports de genre : changement social en milieu populaire (Venezuela, 2002-2012) / Participation, Politicization and Gender Relations : social Change in Popular Background (Venezuela, 2002-2012)

Brandler-Weinreb, Jessica 26 November 2015 (has links)
Cette thèse porte sur le rapport des femmes au politique, étudié à travers le prisme de la participation locale des classes populaires. Au Venezuela, sous les gouvernements Chávez, la volonté étatique de favoriser la participation locale et de lutter contre les inégalités de genre, croise et rend visible des dynamiques et des trajectoires individuelles d’acteurs ordinaires, qui sont en majorité des femmes. La politique bolivarienne de la participation se réalise à partir de l’expérience quotidienne et des relations interpersonnelles. Les structures étatiques locales que sont les Conseils Locaux de Planification Publique et les Conseils Communaux articulent ainsi espace public et espace privé. Dans ce pays matrifocal, la pratique de cette politique territorialisée permet aux femmes des classes populaires de transformer leur autorité en une ressource politique qui est désormais reconnue et institutionnalisée. Ce processus modifie le rapport à soi, à la famille, à la communauté, mais aussi au pouvoir institué, allant jusqu’à transformer les rapports gouvernants-gouvernés. Fruit de sept années de recherche et de près de deux ans de terrain, cette thèse allie les techniques classiques de l’enquête sociologique à de nouveaux outils révélant l’importance du tournant affectif induit par l’expérience participative dans la vie des enquêtés. / This PhD dissertation is about women’s relations to politics, viewed from the perspective of the popular background’s local participation. During the Chavez’s governments in Venezuela, the State’s will to favour local participation and fight against gender’s inequalities allows ordinary actors’dynamics and individual paths to meet and in the meantime, to make them visible. These actors occur to be mostly women. The Bolivarian participation politics is performed from the daily experience and interpersonnal relationship. The local State institutions - that are the Consejos Locales de Planificación Pública and the Consejos Comunales - intertwine public and private space. In this matrifocal country, this territorialized politics allows women from popular background to convert their authority into a political ressource that has been acknowledged and institutionnalized. This process changes the relationships to oneself, to the family and the community but to the institutionnalized power as well, going as far as to transform relationships between the ruling classes and the ones who are ruled by them. Based on a seven years research and a two years fieldwork, this PhD dissertation associates sociological studies’classic techniques and new tools revealing the importance of the affective turn brought by the participative experience in the interviewees’s life.
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La politique au camping : analyse comparée des rapports au politique des classes populaires en France et au Québec

Mazot-Oudin, Antoine 05 1900 (has links)
Cotutelle internationale de thèse réalisée entre l'Université de Montréal et l'Université de Lille / Résumé Victoire inattendue de Donald Trump aux États-Unis lors de la campagne présidentielle de 2016 ; succès du camp du Brexit au Royaume-Uni la même année ; disparition des deux partis de gouvernement au deuxième tour de la campagne présidentielle en France lors de l’élection de 2017 ; victoire majoritaire d’un tiers-parti, la Coalition Avenir Québec, lors de l’élection provinciale de 2018 au Québec : des deux bords de l’Atlantique, d’importantes recompositions des scènes partisanes et des résultats électoraux inopinés agitent les analyses politiques, médiatiques et pour partie universitaires. Ces phénomènes sont parfois interprétés au travers du prisme de la « montée des populismes ». Certains travaux pointent du doigt le « peuple » et sa propension à se laisser séduire, voire berner, par des leaders « populistes ». L’explication, souvent sur la base d’enquêtes de sondage, serait à trouver dans le vote, pêlemêle, des « perdants de la mondialisation », des classes populaires ou encore du monde ordinaire des zones rurales. Le constat d’un champ politique apparemment chamboulé par les franges dominées du monde social s’accompagne du paradoxe de pauvres votant contre leurs intérêts supposés. En France, ces questionnements s’inscrivent en partie dans des débats autour du vote des classes populaires dans un contexte d’effacement du clivage gauche-droite comme référent politique. Au contraire, au Québec, la scène partisane est présentée comme de plus en plus polarisée autour de ce clivage en raison du moindre attrait de la cause souverainiste tandis que la notion de classes populaires n’est pas aussi centralement mobilisée par les analyses politiques. En comparant ces deux cas distincts, ce travail de recherche vise à éclairer sous un jour qualitatif les rapports à la politique et au politique des classes populaires en France et au Québec. Sur la base d’une enquête ethnographique dans deux campings populaires dans le Pas-de-Calais et dans la partie sud de la région de Québec, ce travail étudie par le bas et dans une perspective comparée les représentations et les attitudes politiques de campeuses et de campeurs saisonniers dans des contextes de loisirs. Je mobilise comme données d’enquête une campagne d’une cinquantaine d’entretiens, des observations ethnographiques réalisées pendant deux saisons estivales dans ces deux campings et dans d’autres espaces de loisirs. En analysant les représentations ordinaires des sphères partisanes et les sens sociaux du vote auprès des enquêté-e-s rencontré-e-s, ce travail souligne une même distance soupçonneuse vis-à-vis du champ politique auprès de groupes sociaux aux propriétés sociales comparables. Le vote y apparait comme une information politique équivoque et parfois difficilement interprétable. A rebours des seuls schèmes savants de compréhension du jeu politique, ce travail souligne la mobilisation parmi les classes populaires françaises et québécoises d’outils profanes comparables, les indices et les rumeurs, qui observés in situ illustrent la pluralité des modes d’appréhension de la politique. Pour partie faiblement connectées aux enjeux du champ politique, souvent en écho à des expériences personnelles, les attitudes politiques des classes populaires nécessitent d’être étudiées dans une perspective plus large. Ces rapports au politique se comprennent davantage en réinscrivant ces représentations politiques et du monde social dans les relations qu’entretiennent ces enquêté-e-s à l’État et dans les frontières identitaires et de classe qu’ils et elles mobilisent pour se situer socialement. Cette recherche souligne ainsi les divergences et les effets de trajectoires sociales et de lieu dans les visions du monde que mobilisent les classes populaires dans ces deux espaces nationaux. Ma contribution vise donc à éclairer sous un autre jour les recompositions des scènes partisanes en France et au Québec en abordant la question au travers des rapports ordinaires à la politique des classes populaires. Elle esquisse une sociologie politique des classes populaires au Québec et prend position dans les débats portant sur la droitisation des classes populaires et sur la « montée des populismes » en France et au Québec en proposant une contribution méthodologique à l’ethnographie du politique. / Abstract Donald Trump’s unforeseen victory in the U.S’s 2016 presidential campaign. The unexpected Brexit in the U.K. the same year. The disappearance of the two governing political parties in France at the 2017 elections. The electoral success of a third party, the Coalition Avenir Québec, during the provincial elections in 2018 in Quebec. On both sides of the Atlantic, unpredicted electoral results and a large reshuffling of partisan scenes are upsetting political, media and academic analyses. These phenomena are sometimes summed up as part of the “rise of populism”. Some works single out the “people” and their habit of being seduced, sometimes of being fooled, by “populist” leaders. The (jumbled) causes – built through statistical explications – are usually found with the “losers of the globalization”, the popular social classes or with ordinary people of rural regions. The observation of a political world turned upside down by the more dominated margins of society is usually brought up with the paradox of poor people voting against their supposed interests. In France, these reflections are part of the larger debate concerning the voting habits of the popular classes in the context of the slow demise of the right-left divide as the main political reference. On the contrary, in Quebec, the partisan sphere is seen as being more and more polarized around this divide, as the question of sovereignty loses its significance. At the same time, the notion of popular social classes is not as centrally used by analysts in Quebec. Comparing these two cases allows this research to shed – a qualitative – light on the popular classes’ relations to politics and political sides in France and in Quebec. This work is based on an ethnographic fieldwork in two lower class campgrounds in Pas-de-Calais (in France) and in the south of the “ region of Québec ”. It is a study, from the bottom-up and in a comparative perspective, of the representations and political attitudes of seasonal campers in a leisurely context. My analysis is based on around fifty interviews and a set of ethnographic observation made during two summer seasons in two campgrounds and in other spaces of leisure. In my analysis of the research participants, ordinary representations of the political parties and of the social significance of voting underlines a suspicious distance from the political realm that is common to socially comparable groups. Voting habits appear to give ambiguous political information that is often difficult to interpret. Far from the erudite patterns of understanding the political game, my work emphasizes common secular tools used by popular classes in France and in Quebec. When such tools, like the use of clues or of rumors for instance, are observed on site, they illustrate the plurality of the participants’ understanding of and relationship to the political. The political attitudes of the popular classes are very loosely connected to the issues of the political realm and are usually rooted in personal experiences. They thus need to be studied in a larger perspective. These relationships to the political are better understood when they are connected to the participants’ relationship to the State and to their own mobilization of identities which allows them to situate themselves socially. My work therefore underscores the divergences and effects of diverse social and spatial trajectories on the social representations and world visions that the popular social classes muster in these two distinct national spaces. My work consequently aims at shedding a different light on the reshuffling of the partisan scenes in France and in Quebec by orienting the debate towards the ordinary relationships of the popular classes to the political. This thesis points at a political sociology of popular classes in Quebec. It also takes a stand in the debates on the shift to the right of these lower classes and on the “rise of populism” in France and in Quebec. This stand is rooted in a methodological contribution to the ethnography of the political.
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Les ménages face aux impératifs de "transition énergétique" : des raisonnements pris entre marché, normalisation institutionnelle et références pour agir forgées au fil de la trajectoire biographique / Households facing the imperatives of "energy transition" : reasoning taken between market, institutional normalization and references to act forged along the biographical trajectory

Cacciari, Joseph 05 December 2017 (has links)
Comment des normes de conduite hétéronomes parviennent-elles à définir la manière dont les individus organisent leur quotidien sans être perçues comme des contraintes extérieures ou arbitraires ? Comment les individus en arrivent-ils à privilégier certaines références pour agir plutôt que d’autres au fil de leur trajectoire sociale ? Les pratiques énergétiques prenant place dans l’espace domestique constituent un terrain d’analyse de ces questions particulièrement riche dans le contexte actuel d’injonction à la « transition énergétique ». Les changements de conduite attendus sont l’occasion de travaux de sciences sociales qui acceptent souvent comme allant de soi les catégories du débat public : notamment celles qui consistent à rabattre les pratiques domestiques mobilisatrices d’énergie sur des consommations. Le propos est ici de questionner ces catégories pour des ménages des classes populaires « du haut », à distance des dispositifs d’assistance prévus pour les situations de dénuement mais néanmoins menacés de difficultés avec les coûts de l’énergie. Ce travail rend compte des mécanismes de soumission au mot d’ordre économique et de la socialisation des acteurs à la mise en consommation des pratiques domestiques mobilisatrices d’énergie, les amenant dans des circonstances particulières à prêter attention à de nouveaux discours prescriptifs. Pour cela, la thèse s’appuie sur une revue critique des travaux de sciences sociales portant sur les ménages face à l’énergie, sur des monographies de groupes professionnels porteurs de discours institutionnels auprès des ménages et sur des monographies de ménages précisément situés. / How do heteronomous norms of behavior succeed in defining how individuals organize their everyday lives without being perceived as external or arbitrary constraints? How do individuals come to favor certain references to act rather than others in their life's course ? Energy practices in the domestic space (heating and cooling of rooms, cooking and refrigerating food, domestic hot water, lighting, electrical appliances, etc.) constitute a particularly rich field of analysis of these questions in the current context of "energy transition". The expected changes in behavior are the occasion of social science studies that often take for granted the categories of public debate: in special, that of reducing domestic practices that mobilize energy on consumption and that which naturalizes the energy transition . The aim is here to question these categories for households of the " working classes from the upper", at a distance from the social work schemes designed for deprived situations and nevertheless threatened with difficulties with energy costs. It then attempts to account for the mechanisms of submission to the economic slogan and the socialization of the social actors to the consumption of domestic practices mobilizing energy, bringing them in particular circumstances to pay attention to new prescriptive speeches when deciding on their actions. For this purpose, the thesis is based on a critical review of the social science work on households relation to energy, on monographs of occupational groups with institutional discourses on households and on monographs of households.
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« Faire ressource » en quartier populaire: Analyse des logiques d’interaction entre activités économiques et habitants des classes populaires

Sanchez Trenado, Corentin 06 July 2021 (has links) (PDF)
L’objet de cette thèse était de comprendre les multiples relations qui unissaient activités économiques (industrielles et commerciales) et habitants des quartiers populaires, envisagés l’un et l’autre au prisme de la notion de « ressource ». Fortement centrée autour du cas d’étude du site des Abattoirs et Marchés de Cureghem et de son quartier d’implantation, Cureghem, cette thèse avait en effet pour objectif principal d’identifier les éléments qui permettaient de « faire ressource » du point de vue des classes populaires bruxelloises ainsi que de celui des acteurs économiques du site des Abattoirs. Ce travail de thèse a ainsi permis de mettre en évidence différents types de ressources, à la fois matérielles et symboliques, bénéficiant, d’une part, aux habitants des classes populaires et, de l’autre, aux acteurs économiques du secteur de la viande. Parmi les premières, on peut notamment mentionner le rôle particulièrement important du marché des Abattoirs en tant que lieu pourvoyeur de produits abordables et adaptés culturellement, mais également d’opportunités d’emplois, en particulier pour des personnes primo-arrivantes. Ce marché constitue en outre un lieu de ressourcement et de sociabilité favorisant les rencontres et la circulation de l’information au sein des classes populaires. Concernant les secondes, outre les avantages résultant des logiques d’économie d’agglomération et de centralité, les activités du secteur de la viande bénéficient en particulier de la vitalité du secteur de la boucherie halal ainsi que des possibilités de vente au détail sur le marché des Abattoirs, qui constituent des alternatives au secteur de la boucherie non-halal, sur le déclin. Cette entrée par les ressources permet donc de changer de perspective sur les membres des classes populaires et ces acteurs économiques qui, s’ils se situent dans une position dominée économiquement et socialement, disposent malgré tout d’une certaine marge de manœuvre dans la production de leurs propres moyens de subsistance, de leurs propres facteurs de maintien et, par extension, de leurs propres espaces de centralité. Cependant, en l’absence d’une reconnaissance par les acteurs institutionnels des moyens de subsistance dont disposent les classes populaires, les politiques de rénovation urbaine et les dynamiques de gentrification qui touchent actuellement les quartiers populaires centraux, menacent de détruire les ressources constitutives de ces espaces populaires. Ceci pourrait donc remettre en question l’occupation populaire du quartier et déstabiliser l’équilibre fragile sur lequel repose la subsistance des classes populaires. / Option Géographie du Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Sociologie politique d'une expérience de démocratie participative. Le cas d'une radio communautaire au Sénégal / Political sociology of a participatory democracy experience. The case of a community radio in Senegal

Diagne, Yacine 19 May 2014 (has links)
Ayant pour ambition de « rendre la parole » aux populations déshéritées de la ville de Pikine, banlieue de la capitale sénégalaise, Débat local est l’émission politique interactive de la radio communautaire Air’Jeunes fondée à la fin des années quatre-vingt-dix à l’initiative des associations de jeunes de la région dakaroise avec le soutien d’une grande ONG canadienne. Cette thèse étudie les usages de cette émission par les citoyens locaux dans les trois domaines principaux où les militants et promoteurs de la démocratie participative s’attachent à développer des dispositifs d’action citoyenne visant à corriger les défauts et insuffisances du gouvernement représentatif au regard de l’idéal démocratique : la place des citoyens dans le système de production des biens publics locaux, les relations symboliques entre les élus et les électeurs et l’espace public de débat sur les politiques publiques et l’action des représentants. À partir d’une étude de terrain à caractère ethnographique menée en trois séquences de 2006 à 2011 dans les studios de la radio et sur les lieux d’écoute de l’émission, il apparaît que si l’émission a permis à des formes de contestation du pouvoir local de s’exprimer publiquement sans médiation, la réalisation du projet originel de l’émission s’est heurtée à un contexte local défavorable marqué par l’absence de moyens donnés aux élus locaux pour exercer leurs compétences récemment décentralisées et par un journalisme politique local polarisé autour de deux formes dominantes laissant peu de place au débat argumenté : le journalisme antagonique des grands groupes privés et de la petite presse du secteur informel et le journalisme légitimiste du groupe public. En dépit de leur attachement militant au projet, les responsables de la radio et les animateurs de l’émission dont les origines sociales et les formations scolaires les tenaient très éloignés des formes de consommation des biens informationnels des Pikinois ainsi que des activités des associations informelles de quartier très vivantes dans la banlieue dakaroise ont progressivement cédé aux forces d’attraction qu’exerçaient les radios privées ordinaires sur leur vision de leur avenir professionnel personnel et, corrélativement, sur leur pratique journalistique. / Aspiring to “give a voice” to the poor people of Pikine, a suburb of the Senegalese capital, “Local Debate” is an interactive political programme of the community radio Air’Jeunes, created in the late nineties at the initiative of youth associations in the Dakar region with support from a major Canadian NGO. This thesis explores the use of this programme by local citizens in three main areas where activists and proponents of participatory democracy are committed to developing citizen action mechanisms, aiming to correct the defects and shortcomings under the democratic ideal of representative government: the role of citizens in the production system of local public goods, symbolic relationships between elected leaders and electors, and the public space for debate on public policies and the actions of representatives. Based on an ethnographic field study conducted in three phases between 2006 and 2011 in the radio production studio and the show’s listening sites, it appears that, even if the programme has enabled forms of contestation of local authority to be voiced publicly without mediation, the realisation of the original project faced an unfavourable local context marked by the lack of resources given to local officials to exercise their newly decentralised powers and a local political journalism polarised around two dominant forms, leaving little room for debate: the antagonistic journalism of big private groups and small informal press, and the legitimising journalism of the public service group. Despite their militant commitment to the project, radio staff and hosts whose social origins and educational backgrounds distance them from the forms of consumption of information goods and activities of Pikine’s inhabitants, as well as the dynamic activities of informal neighbourhood associations in the suburbs of Dakar, have gradually yielded to forces of attraction exercised by mainstream private radios, influencing their vision of their professional future and, in turn, their journalistic practice .
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Habiter en camping. Trajectoires de membres des classes populaires dans le logement non ordinaire / Living in a campsite. Trajectories of members of the working classes in non-ordinary housing

Lion, Gaspard 13 June 2018 (has links)
Au croisement de la sociologie des classes populaires et de la sociologie urbaine et du logement, cette thèse porte sur l’une des formes de logements non ordinaires qui a connu un développement massif en France dans les territoires ruraux et périurbains au cours de ces dernières années : le camping résidentiel. Combinant immersion ethnographique dans plusieurs campings de la région parisienne, entretiens, archives et statistiques, elle montre l’existence d’une véritable stratification interne à cet habitat, eu égard à l’hétérogénéité des situations résidentielles, des trajectoires, des ressources, des expériences et des styles de vie des habitants. Le camping résidentiel est de fait apparu comme remplissant trois grandes fonctions sociales segmentant la population qui le pratique : il peut représenter une alternative à la maison individuelle inaccessible, figurer un déclassement subjectif et objectif ou encore s’apparenter à une solution qui pallie la pénurie de logement abordable et évite le dénuement extrême de la rue. Inscrite dans une approche à la fois contextualiste et dispositionnaliste des manières d’habiter, la thèse rapporte ces trois fonctions du camping – qui constituent également trois styles de vie distincts – aux caractéristiques particulières de cette forme d’habitat non ordinaire mais aussi à des ressources, des trajectoires et des socialisations résidentielles différentes articulées à des dispositions populaires relativement homogènes. Elle identifie enfin les causes, les dynamiques et les conséquences des pratiques de délogement en documentant « de l’intérieur » un cas de fermeture de terrain de camping, exemple de concrétisation du risque associé au statut juridique de cet habitat. / This thesis finds itself at the intersection of the sociology of the working classes and urban sociology, with a special interest in housing. It focuses on one of the forms of non-ordinary housing that has seen massive development in France in recent years: residential camping. Combining an ethnographic immersion in several campsites in the Paris region, interviews, archives and statistics, it shows the existence of a real internal stratification within this habitat, taking into account the heterogeneity of residential situations, trajectories, resources, experiences and lifestyles of the inhabitants. Residential camping has in fact emerged as fulfilling three major social functions which segment the population that practices it: it may represent an alternative to the inaccessible single-family home, or stand as a subjective and objective downgrading or even be a solution that makes up for the shortage of affordable housing, thus preventing the extreme destitution of living in the streets. Illustrating a dispositionalist-contextualist approach to ways of living, the thesis connects these three functions of camping - which also constitute three distinct lifestyles - with the particular characteristics of this unusual form of housing. It also links it to different resources, trajectories and forms of residential socialisation corresponding to relatively homogeneous popular dispositions. Finally, it identifies the causes, dynamics and consequences of eviction practices by documenting "from the inside" the case of a campground closure, an example of the risk involved in the legal status of this habitat.
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Autonomie individuelle et précarisation. Dispositifs publics et souffrance sociale en classes populaires

Le Lay, Stéphane 14 December 2004 (has links) (PDF)
À partir de quatre enquêtes empiriques resituées au sein des transformations de la société salariale, nous avons mis en évidence la fragilisation matérielle et symbolique d'une grande partie des membres des classes populaires occupant des positions subalternes. Confrontés à l'impératif social de réussite individuelle, ces individus ne peuvent se reposer que sur des dispositifs publics dont l'incitation à l'individualisation constitue un mode rhétorique et pratique d'atomisation socialisée qui tend à renforcer la logique oppressive des rapports sociaux, et à accentuer la souffrance sociale. S'accompagnant d'un déni croissant de la dignité et des attentes individuelles, cette situation conduit à une autonomie sociopsychique au mieux " contrôlée ", au pire soumise. En effet, les processus de naturalisation présents dans les dispositions individuelles permettent certes de lutter contre la souffrance, mais freinent les possibilités de luttes collectives qui viseraient à remettre en cause l'" ordre des choses ".

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