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A natureza da alma e o clinamen: a??o e liberdade em Lucr?cio / The nature of the soul and clinamen: freedom and action in Lucretius

Freire, Antonio J?lio Garcia 09 May 2014 (has links)
Made available in DSpace on 2014-12-17T15:12:11Z (GMT). No. of bitstreams: 1 AntonioJGF_TESE.pdf: 3546589 bytes, checksum: cfaca58d81f53bc94ea534c7ce87e101 (MD5) Previous issue date: 2014-05-09 / The concept of freedom and his presupposition, the free will or libera voluntas in Lucretius relies on the notion of clinamen (declination), an occasional and random motion of atoms, inaccessible to experience. It is endowed with a complex movement provided by spontaneity, without the need for mechanical causes. The action of perceiving (sensus) is selfconsciousness, according to which this will, illuminated by previous experiences (sensory, intellectual or emotional) of the soul, takes advantage of the freedom and own spontaneity of atomic motions to drive them to a perceived direction and chosen. On the other hand, if we consider that the declination has a predominant role for the acts of will, we are facing other problems and questions. There is always the choice of a determined action and, therefore, even if the individual is facing a need to act, is possible choose to do not continue finish this action. Thereby, the will is related to conditions that are originate, ultimately, from the images formed randomly in space and impress the soul: the simulacra of desire and pleasure. The declination itself is a very important notion in this research, in order to emphasize the relationship between the freedom and the kinetic of elements. The approach developed in this work had as main objective to investigate the philosophy of nature and the soul in Lucretius, their constituents and movement, as well as demonstrating how the notion of clinamen articulates with the concepts of image, desire and pleasure, proposing a possible interpretation for the declination as an indeterminate and ethical foundation of freedom / A no??o de liberdade e o seu pressuposto, a vontade livre ou libera voluntas em Lucr?cio se apoia no conceito de clinamen (declina??o), um movimento ocasional e fortuito dos ?tomos, inacess?vel ? experi?ncia. Trata-se de um movimento complexo dotado de espontaneidade, sem a necessidade de causas mec?nicas. A a??o de perceber (sensus) ? a consci?ncia de si, em fun??o de qual esta vontade, iluminada por experi?ncias anteriores (sensitivas, intelectuais ou afetivas) da alma, tira proveito da liberdade ou espontaneidade pr?pria dos movimentos at?micos para dirigir ou n?o estes ?ltimos a uma dire??o percebida e escolhida. Por outro lado, atribuir ? declina??o um papel predominate para os atos da vontade encerra outros problemas. Sempre existe a escolha sobre uma dada a??o e, portanto, mesmo que o indiv?duo se encontre frente a uma necessidade do agir, ? poss?vel escolher n?o prosseguir e concluir a a??o. Desse modo, a vontade encontra-se associada ?s afec??es que s?o originadas, em ?ltima an?lise, das imagens que se formam de maneira aleat?ria no espa?o e impressionam a alma: os simulacros do desejo e do prazer. A declina??o investe-se de import?ncia na presente pesquisa, a fim de enfatizar as rela??es entre a liberdade e a cin?tica dos elementos. Isto posto, a abordagem desenvolvida neste trabalho teve como objetivos principais investigar a filosofia da natureza do mundo e da alma em Lucr?cio, seus constituintes e movimento, al?m de demonstrar como a no??o do clinamen se articula com as imagens, o desejo e o prazer, propondo uma interpreta??o poss?vel para a declina??o como fundamento indeterminado e ?tico da liberdade
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Modèles procéduraux littéraires et création sur ordinateur

Rucar, Yan 27 January 2011 (has links)
Cette thèse a pour problématique la relation entre le texte électronique et la notion de contrainte. Afin d’étudier la rencontre de la création contrainte avec l’environnement électronique, le corpus est constitué de deux séries d’oeuvres positionnées différemment par rapport au média numérique. Les sections 1 et 2 du Chapitre I traitent de textes contraints produits par des auteurs hors du contexte numérique et qui furent intégrés à l’écran d’ordinateur lors de la transmédiatisation de l’oeuvre imprimée. Ces sections exposent les principes d’écriture contrainte employés dans ces oeuvres, les versions électroniques de celles-ci étant analysées dans le chapitre II. La seconde partie du corpus est comprise par des oeuvres dont la procédure contraignante est électronique, des textes imprimés étant appropriés via des algorithmes. Ces procédures électroniques font intervenir des générateurs combinatoires de textes, qui redistribuent aléatoirement les composants des textes appropriés. Lorsque le texte n’est pas semblablement transformé, l’écrit approprié est livré à une autre forme de systématisme, qui altère l’oeuvre originale en la faisant défiler sur l’écran selon des lois perturbant l’appréhension du texte. Les spécificités générales des générateurs de textes sont exposées dans la section 3 du chapitre I. Les générateurs inclus dans le corpus sont analysés dans le chapitre III. L’étude de l’interaction entre la contrainte écrite et l’environnement électronique, entre des textes appropriés et des procédures électroniques, l’analyse des divergences et convergences entre ces deux formes de productions contraintes, permettra de définir une textualité électronique fondée sur un système.
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Modèles procéduraux littéraires et création sur ordinateur

Rucar, Yan 27 January 2011 (has links)
Cette thèse a pour problématique la relation entre le texte électronique et la notion de contrainte. Afin d’étudier la rencontre de la création contrainte avec l’environnement électronique, le corpus est constitué de deux séries d’oeuvres positionnées différemment par rapport au média numérique. Les sections 1 et 2 du Chapitre I traitent de textes contraints produits par des auteurs hors du contexte numérique et qui furent intégrés à l’écran d’ordinateur lors de la transmédiatisation de l’oeuvre imprimée. Ces sections exposent les principes d’écriture contrainte employés dans ces oeuvres, les versions électroniques de celles-ci étant analysées dans le chapitre II. La seconde partie du corpus est comprise par des oeuvres dont la procédure contraignante est électronique, des textes imprimés étant appropriés via des algorithmes. Ces procédures électroniques font intervenir des générateurs combinatoires de textes, qui redistribuent aléatoirement les composants des textes appropriés. Lorsque le texte n’est pas semblablement transformé, l’écrit approprié est livré à une autre forme de systématisme, qui altère l’oeuvre originale en la faisant défiler sur l’écran selon des lois perturbant l’appréhension du texte. Les spécificités générales des générateurs de textes sont exposées dans la section 3 du chapitre I. Les générateurs inclus dans le corpus sont analysés dans le chapitre III. L’étude de l’interaction entre la contrainte écrite et l’environnement électronique, entre des textes appropriés et des procédures électroniques, l’analyse des divergences et convergences entre ces deux formes de productions contraintes, permettra de définir une textualité électronique fondée sur un système.
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Modèles procéduraux littéraires et création sur ordinateur

Rucar, Yan 27 January 2011 (has links)
Cette thèse a pour problématique la relation entre le texte électronique et la notion de contrainte. Afin d’étudier la rencontre de la création contrainte avec l’environnement électronique, le corpus est constitué de deux séries d’oeuvres positionnées différemment par rapport au média numérique. Les sections 1 et 2 du Chapitre I traitent de textes contraints produits par des auteurs hors du contexte numérique et qui furent intégrés à l’écran d’ordinateur lors de la transmédiatisation de l’oeuvre imprimée. Ces sections exposent les principes d’écriture contrainte employés dans ces oeuvres, les versions électroniques de celles-ci étant analysées dans le chapitre II. La seconde partie du corpus est comprise par des oeuvres dont la procédure contraignante est électronique, des textes imprimés étant appropriés via des algorithmes. Ces procédures électroniques font intervenir des générateurs combinatoires de textes, qui redistribuent aléatoirement les composants des textes appropriés. Lorsque le texte n’est pas semblablement transformé, l’écrit approprié est livré à une autre forme de systématisme, qui altère l’oeuvre originale en la faisant défiler sur l’écran selon des lois perturbant l’appréhension du texte. Les spécificités générales des générateurs de textes sont exposées dans la section 3 du chapitre I. Les générateurs inclus dans le corpus sont analysés dans le chapitre III. L’étude de l’interaction entre la contrainte écrite et l’environnement électronique, entre des textes appropriés et des procédures électroniques, l’analyse des divergences et convergences entre ces deux formes de productions contraintes, permettra de définir une textualité électronique fondée sur un système.
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Modèles procéduraux littéraires et création sur ordinateur

Rucar, Yan January 2011 (has links)
Cette thèse a pour problématique la relation entre le texte électronique et la notion de contrainte. Afin d’étudier la rencontre de la création contrainte avec l’environnement électronique, le corpus est constitué de deux séries d’oeuvres positionnées différemment par rapport au média numérique. Les sections 1 et 2 du Chapitre I traitent de textes contraints produits par des auteurs hors du contexte numérique et qui furent intégrés à l’écran d’ordinateur lors de la transmédiatisation de l’oeuvre imprimée. Ces sections exposent les principes d’écriture contrainte employés dans ces oeuvres, les versions électroniques de celles-ci étant analysées dans le chapitre II. La seconde partie du corpus est comprise par des oeuvres dont la procédure contraignante est électronique, des textes imprimés étant appropriés via des algorithmes. Ces procédures électroniques font intervenir des générateurs combinatoires de textes, qui redistribuent aléatoirement les composants des textes appropriés. Lorsque le texte n’est pas semblablement transformé, l’écrit approprié est livré à une autre forme de systématisme, qui altère l’oeuvre originale en la faisant défiler sur l’écran selon des lois perturbant l’appréhension du texte. Les spécificités générales des générateurs de textes sont exposées dans la section 3 du chapitre I. Les générateurs inclus dans le corpus sont analysés dans le chapitre III. L’étude de l’interaction entre la contrainte écrite et l’environnement électronique, entre des textes appropriés et des procédures électroniques, l’analyse des divergences et convergences entre ces deux formes de productions contraintes, permettra de définir une textualité électronique fondée sur un système.
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Mentir à Rome: mentiri ou mendacium dicere ?L'inhospitalité des sources juridiques

Vassart, Patrick 19 March 2012 (has links)
Un paradoxe a suscité la recherche entreprise :en dépit de leur aspect intrinsèquement normatif, les notions rendues en langue française par le substantif ‘mensonge’ et le verbe ‘mentir’ apparaissent très rarement dans les textes de droit positif des systèmes juridiques d’inspiration romano-germanique et, dans leur dimension élémentaire de ‘propos sciemment inexact formulé dans l’intention d’induire en erreur’, ne correspondent à aucun terme technique du lexique juridique. Elles participent certes de certaines figures juridiques complexes – telles que celles de ‘faux’ ou de ‘dol’ – mais, au titre d’éléments, demeurent en-deçà du seuil d’incrimination propre auxdites notions complexes :ainsi leur faut-il entrer en composition avec d’autres éléments pour entraîner la condamnation juridique que leur condamnation morale uniforme paraissait appeler a priori. Réduites à leur dimension élémentaire, elles révèlent ainsi une contradiction entre un principe moral de prohibition et un principe juridique de tolérance. Une tentative d’élucidation de cette contradiction emprunte la voie de l’examen des sources romaines des normes qui en dérivent historiquement. Tant les sources juridiques proprement dites que les sources littéraires latines antiques en général :il s’est imposé d’interroger les secondes en raison du faible nombre d’occurrences du verbe 'mentiri' et du substantif 'mendacium' dans les premières.<p><p>Une première partie de l’essai s’attache à identifier la terminologie latine du mensonge. La tradition nous a légué les définitions et acceptions rigoureuses retenues par saint Augustin, sans égard à une subtile distinction qu’Aulu-Gelle avait puisée chez Nigidius Figulus :'mentiri' et 'mendacium' empruntent leurs étymologies distinctes respectivement à la pensée (racine *men-) et à l’erreur ('mendum' ou 'menda'), mais l’absence de parenté étymologique n’a guère affecté une étroite alliance sémantique dans l’usage, et ce aussi loin que remontent nos sources, en l’espèce l’œuvre du dramaturge Plaute, œuvre où abondent ces deux mots qu’aucun écrit antérieur n’atteste.<p><p>La deuxième partie de l’essai confronte l’alliance sémantique des deux mots à leur absence dans les textes conservés du droit archaïque, en vue de tenter d’expliquer leur rareté dans les textes ultérieurs. Une œuvre fait l’objet d’un examen approfondi, en raison de la remarquable représentativité de la mentalité d’âge républicain qui doit lui être reconnue :la comédie du Pseudolus de Plaute. La valeur de témoignage de ce texte ne peut cependant être mise en avant qu’en écartant deux préventions :1) l’inattendue irrigation du texte comique par la doctrine épicurienne – la canonique (ou discipline du raisonnement) bien plus que l’éthique – n’y réduit pas la thématique du mensonge à une parodie de la notion du clinamen, notion alors anachronique si l’on s’en tient aux seuls textes attribués à Epicure ;2) il convient de ne prêter au dramaturge aucune intention subversive comparable à celle qui avait peu auparavant valu la censure au poète Naevius. L’analyse du texte, dans sa perspective historique éclairée par les récits de Polybe et de Tite-Live, conduit à relier l’hommage de Plaute aux facultés intellectuelles de discernement qu’il prête aux Romains – alors à l’apogée de leur condition juridique de 'ciuis/miles' ou citoyen/légionnaire – à la promotion politique des vertus du raisonnement et de la circonspection, promotion symbolisée par la dédicace d’un temple à Mens au cours de la deuxième guerre punique. Le droit civil – au sens de droit objectif propre à la cité – apparaît alors, dans la rigueur de son formalisme originel, comme le corollaire, dans les rapports juridiques entre citoyens, de la discipline imposée au légionnaire dans sa confrontation à l’ennemi extérieur ('hostis/inimicus') :un impératif civique d’exercice constant de la vigilance et de la 'prudentia'. Aussi n’est-ce pas la faute morale du menteur qui doit être juridiquement sanctionnée, mais bien la coupable imprudence de l’interlocuteur qui verse dans l’erreur et succombe à l’'animus fallendi' du menteur. Encore l’étymologie retrouve-t-elle ses droits lorsque s’opère une distinction entre, d’une part, la neutralité du substantif 'mendacium' – son aspect ‘métallique’ d’arme susceptible d’être maniée en bien ou en mal selon la qualité civique de l’utilisateur – et, d’autre part, la stigmatisation du verbe déponent de sens médio-passif 'mentiri'. Ce verbe, immédiatement dérivé de la racine *men-, aurait pu ne viser que le fait de ‘penser’ s’il n’avait, comme l’analysera Varron, été réservé par l’usage qu’à une pensée strictement égoïste, excluant comme telle tout partage, donc à l’encontre des devoirs inhérents à la participation aux débats dans les assemblées publiques caractéristiques de la vie républicaine :être animé d’une pensée susceptible de partage se dit 'cogitare'.<p><p>La troisième partie de l’essai s’attache à décrire l’évolution de la mentalité héritée de la deuxième guerre punique à la mesure de l’extension du domaine de l’ancien droit civil à une société cosmopolite, au sein de laquelle les attentes placées dans la figure emblématique du citoyen romain sincère doivent composer avec les nécessités nouvelles de relations juridiques plus complexes, relations que les vertus civiques prêtées au citoyen/légionnaire ne peuvent plus suffire à régir. Evolutions contrastées du 'ius publicum' et du 'ius priuatum' :tandis que, sur la voie du Principat, les rapports de force politiques cantonnent le devoir de sincérité à une morale personnelle bien aléatoire au cours des conflits qui altèrent le dernier siècle de la République, le droit privé s’enrichit du 'ius gentium' pour s’efforcer, dans les 'iudicia bonae fidei', de substituer à la vigilance formaliste une conscience substantielle des devoirs de sincérité des cocontractants. C’est toutefois en vain que Cicéron suggère de transposer à la scène politique l’éthique du droit civil, ou que Virgile (en particulier dans un épisode-clé du deuxième livre de l’Enéide, manifestement inspiré aussi par la canonique épicurienne) tente de ressusciter une éthique collective de la vigilance face au mensonge. Etrangers donc au droit public de l’Empire, les termes mendacium et mentiri n’apparaissent qu’en ordre dispersé dans un nombre restreint de notices du Corpus iuris ciuilis et, faute d’y être érigés en termes techniques, ne participent que de transpositions ponctuelles aux rapports de droit civil de sanctions inspirées par un devoir de sincérité jadis enraciné dans des notions républicaines de la responsabilité personnelle et de la solidarité.<p><p>Aux termes extrêmes de nos sources latines antiques, le mensonge, dans sa dimension élémentaire d’affirmation délibérément trompeuse, a été entendu de deux façons apparemment diamétralement opposées :d’un impératif républicain de sanction de la crédulité à la condamnation uniformément rigoureuse prononcée par saint Augustin. Cette opposition se mue cependant en synthèse si l’on veut bien considérer que la conception augustinienne tend à conférer la dimension métaphysique de la Cité de Dieu au devoir romain de sincérité autrefois et autrement promu dans les limites de la seule cité républicaine. Entre deux conceptions absolument fondées sur la norme éthique, la norme juridique romaine, seulement appelée à régir l’altérité avec réalisme, n’a traité qu’avec une parcimonieuse prudence de cette perversion de la pensée qu’est le mensonge. / Doctorat en Sciences juridiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La Littérature comme réécriture. Poétique des "Exercices de style" de Raymond Queneau/Literature as rewriting. The Poetics of Raymond Queneau's "Exercises in style"

Goto, Kanako 10 April 2008 (has links)
(Résumé en français) "Exercices de style" est-elle une oeuvre simplement comique et acrobatique ? Sa réception positive mais plutôt superficielle auprès du public semble avoir dissimulé ses aspects plus profonds et plus problématiques. A nos yeux, en revanche, les 99 "Exercices" d'écriture sont tout à fait aptes à éclairer les problèmes essentiels de la création littéraire et de la transmission de l'énoncé qu'est la communication verbale. La structure multi-dimensionnelle du livre, où les "Exercices" s'enchaînent, se complètent et se répondent, nous rend sensibles non seulement aux réseaux intratextuels qu'entretiennent les "Exercices", mais également aux liens intertextuels qui lient cetains d'entre eux et les discours littéraires et non littéraires préexistants. D'autres "Exercices" témoignent du regard autoréflexif de l'écrivain, ceux qui peuvent être considérés comme autoparodie. Par ailleurs, la virtuosité des variations stylistiques exige parfois du lecteur une attention particulière - face à quelques variations hermétiques et presque inintelligibles, on devra recourir à d'autres composants du livre qui serviront de "traductions". La terme "traduction" devra être compris non seulement dans le sens de la transmission de messages entre différentes langues, mais aussi dans le sens de la transposition d'un signifiant dans d'autres signifiants, ou bien de la "réécriture" d'un énoncé, tout en restant dans la même langue. Si le principe des "Exercices de style" est de renouveler à l'infini des exercices d'écrire, ou plutôt de réécrire LE texte original - "qui est d'ailleurs inexistant" -, nous pouvons poser, semble-t-il, que la Littérature est basée sur le même procédé de tâtonnements,auquel le lecteur est enctraîné à participer. (Abstract in English) Is "Exercises in style" just a comic and acrobatic book ? The fact that the readers welcomed it so favourably - but rather superficially - seems to have overshadowed its more serious and problematic aspects. In our opinion indeed, Queneau's ninety-nine writing "Exercises" can clearly shed light on the essential problems of literary creation and utterance transmission, i.e. verbal communication. The book presents an intricate structure:the "Exercises" are linked together, echo each other and complement one another. Through this multidimensional structure, we can see the intratextual networks between the "Exercises" as well as their intertextual relations with pre-existent literary and non-literary discourses. Other "Exercises" show the author's autoreflective, autoparodic attitude. Furthermore, the virtuosity of the stylistic variations sometimes requires particular attention from the reader. To understand some abstruse, sometimes almost unintelligible "Exercises", the reader has to resort to other parts of the book, which will serve as "translation" for these enigmatic passages. The word "translation" here means not only transmission of messages from a language to another, but also transposition of a signifier to other signifiers - in other words, "rewriting" of an utterance in the same language. If the principle of "Exercices in style" is to practice writing endlessly, or rather rewriting of THE original text - "which actually does not exist" - , we can reasonably deduce that Literature is based on the same trial and error process the reader will inevitably take part in.

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