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Le paradigme Etat, nation, développement: le cas libérien / State, nation and development paradigm: the Liberian case

Ursa, Liana 02 July 2015 (has links)
La manière dont le processus de construction étatique et nationale se déroule, influence le processus de développement d’un pays. Idéal type d’une construction imaginée, le Libéria et les Libériens ont été au centre de notre analyse. L’intérêt pour ce sujet découle :- de notre mécontentement vis-à-vis du postulat de l’inexistence sociologique de la nation libérienne et de la faiblesse du projet national Libéria énoncé par plusieurs auteurs mais aussi - de la méconnaissance par les élites nationales de leurs propres concitoyens, de leurs aspirations, peurs et espérances, soit des prérequis indispensables pour mettre en place un projet de construction nationale, étatique et de développement cohérent et inclusif. Nous avons voulu écouter le peuple et rapporter des sources primaires recueillies sur le terrain pour rendre compte sur ces processus tout en réalisant une analyse documentaire approfondie de la question. Au Libéria, après les années sombres des guerres civiles, la construction d'un nouveau type d'État démocratique et libéral, capable d'incorporer toutes les composantes nationales, s’appuyant sur une identité suprême partagée, a été prônée. Mais avant de reconstruire un pays, on doit solidifier la nation. L’ancienne conception d'État et de nation centralisée et limitative doit laisser place à une conception nouvelle intégrative et ouverte, basée sur l’histoire et le vécu de tous les Libériens. A travers cette étude, nous avons cherché à identifier, dans l’imaginaire individuel et collectif, qui sont les Libériens d’aujourd’hui ?Qu’est-ce être Libérien ?En observant, chez eux, l’absence ou la présence d’une adhésion au projet national libérien et ses facteurs explicatifs. Les réponses fournies par nos interlocuteurs seront utiles à tous ceux qui veulent travailler pour la réinvention du Libéria après l’époque du nationalisme ethnocentrique, de la destructrice et meurtrière guerre civile et du difficile démarrage national en après-conflit. La démocratisation du pays a été aussi porteuse d’un projet citoyen qui suppose des droits et des obligations. L’existence d’un fort sentiment d’identification et d’appartenance à un espace donné contribue au renforcement de la démocratie, avec une influence forte sur le développement du pays. L’expérience a montré que les nations se fortifient surtout dans un cadre démocratique et constitutionnel. L’analyse du contenu de la littérature géopolitique et sociale du pays nous a révélé comment l’identité nationale (que nous nommons ici « la libérianité ») s’était construite à <p>4 <p>travers les étapes historiques du pays et le résultat de notre enquête de terrain nous indique comment elle a évolué. Ensuite, nous avons établi le contour de la « libérianité » telle qu’elle est vécue et définie, aujourd’hui, par ceux qui s’identifient comme Libériens. Nous avons aussi constaté l’existence d’une adhésion à l’identité nationale libérienne et au projet national libérien, assumée par - et dont s’est appropriée - une majorité écrasante des individus, indépendamment de leurs identifications assumées ou assignées. Cette adhésion est moins due au facteur ethnique qu’à de facteurs historiques, culturels, linguistiques, sécuritaires, de reconnaissance et valorisation personnelles, d’inclusion et exclusion. L’identité nationale libérienne est définie à partir des référents historiques, culturels (traditions, danses, fêtes, chants, coutumes), linguistiques et sécuritaires, de reconnaissance et valorisation personnelles. L’adhésion au projet national libérien est soutenue par les éléments constitutifs de l’identité nationale libérienne. Pour les Libériens-mêmes, l’identité nationale libérienne est une identité légitimante, une identité duale, se basant sur une culture mixte (indigène et moderne), une langue commune (l’anglais libérien) et des éléments identitaires propres qui les distinguent des autres peuples (noms, coutumes, nourriture, danses, chants, vêtements, célébrations etc.). Cette identité est une identité projet, en réinvention continue. L’attachement à la terre commune, « maman Libéria », est sentimental et instrumental. Le projet national libérien est aujourd’hui - intégré parce qu’il exprime la symbiose entre l’âme indigène et des éléments allogènes, entre la tradition africaine propre à la Côte du Poivre (Côte du Poivre) et la modernité :il se base sur l’expérience historique commune. Viennent ensuite, les facteurs sécuritaires (valorisation et protection de leurs vies, propriétés), économiques et psychologiques qui sont mobilisés pour soutenir le projet politique. Nos interlocuteurs sont réalistes, le projet national et étatique actuel présente d’innombrables limites politiques, institutionnelles, culturelles, sociales et économiques mais y adhérer leur procure la seule possibilité de se mettre à l’abri de l’arbitraire de l’homme, d’écarter le spectre d’une nouvelle guerre civile, d’accéder à la citoyenneté porteuse de valorisation personnelle et collective et à une vie épanouissante et prospère. Notre étude, par la recherche documentaire, met aussi en évidence l’évolution du caractère et du contenu de l’idée nationale libérienne, les moments et les personnages y ayant travaillé pour façonner le Libéria et les Libériens depuis 1822 à nos jours. Le Libéria, le premier État indépendant d’Afrique, a toujours eu les caractéristiques de l’étatisme, il a existé sans cesse depuis sa création, en dépit de sa nature patrimoniale et prébende. État failli durant les deux guerres civiles, le Libéria d’après 2003 est en plein processus de <p>5 <p>reconstruction physique et symbolique. Par cette recherche, nous avons étudié l’État, la Nation et le développement du Libéria :plus précisément, la manière dont la mise en place de l’État libérien a influencé le développement de cet espace et le contenu de la nation libérienne, mais aussi la façon dont elle a été instrumentalisée, comment elle a évolué et influencé les processus étatique et de développement national. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Centre, périphérie, conflit et formation de l’État depuis Ménélik II : les crises de et dans l’État éthiopien / Center, periphery, conflict and state formation since Menelik II : the Crisis of and within the Ethiopian State.

Bach, Jean-Nicolas 24 October 2011 (has links)
Cette thèse revient sur les caractéristiques des conflits armés éthiopiens contemporains(nature et manifestations) à partir d’une réflexion sur la trajectoire historique de l’État,héritier de l’empire construit par Ménélik II à la fin du XIXe siècle et dont les frontièresn’ont que peu varié depuis (hormis l’indépendance de l’Érythrée en 1993). L’expérienceimpériale est également à l’origine d’une perception de l’espace politique éthiopien entermes de « centre » et de « périphérie ». Perception qui demeure dominante au sein desétudes éthiopiennes, notamment dans l’étude de conflits perçus comme opposant le« centre » (assimilé à l’« État moderne ») à ses « périphéries » conquises durant la périodeimpériale (assimilées aux « sociétés traditionnelles »). La réflexion est donc construite àpartir de l’articulation des trois grands thèmes suivants : la formation de l’empire et del’État éthiopien, les conflits armés, et le thème centre-périphérie. Le thème centrepériphériese situe en effet au coeur des interprétations de la formation des empires etdes États. Le rapport entre ce deux thèmes (formation de l’État et thème « centrepériphérie») est ici reformulé à partir des notions de « secteur politique central » et de« secteur politique périphérique » (Coulon 1972). L’État est alors défini comme unprocessus historique produit par la formation (formelle, symbolique et cognitive) de cesdeux secteurs politiques central et périphérique. Ces deux secteurs interdépendants, dontles caractéristiques évoluent en fonction des reconfigurations économiques, sociales etpolitiques, sont à comprendre au sein d’un même ensemble produisant l’État éthiopien etson identité, sa nation.Cette thèse analyse donc le rapport entre la formation de ces deux secteurs politiques etles conflits armés en vue d’en offrir une grille de lecture renouvelée et dépassant lalecture dominante opposant le « centre » à ses « périphéries ». L’étude de trois régionsconflictuelles (Érythrée, Gambella, Afar) et de leur rapport à l’État éthiopien font alorsapparaître non plus une, mais trois grandes tendances de conflit (toujoursinterdépendantes et parfois cumulatives), à savoir : le conflit entre les deux secteurspolitiques, le conflit à l’intérieur du secteur politique central, et le conflit à l’intérieur dusecteur politique périphérique. Enfin, ce travail défend l’idée selon laquelle ces conflitsémanent d’une double crise de l’État éthiopien : une crise « de » l’État (remise en cause del’État éthiopien lui-même), et une crise « dans » l’État (remise en cause du régime et dugouvernement éthiopien, mais pas de l’État en lui-même). De cette double crise, héritéede la période impériale et qui éclot lors du Second règne d’Hailé Sélassié (1941-1974),dérivent les conflits éthiopiens contemporains. / This work deals with contemporary Ethiopian armed conflicts (nature and forms) out of areflexion on the state trajectory. The Ethiopian state is to be studied in the continuity ofthe empire built by Menelik II at the end of the XIXth century, whose borders haveremained almost unchanged since then (except the Eritrean independence in 1993). Theparticular perception of the Ethiopian political space studied in terms of “centre” and“periphery” is also embedded in this imperial period. A perception which remainscharacteristic of Ethiopian studies, considering the Ethiopian armed conflicts as opposinga “centre” (considered synonymous with “modern state”) to its “peripheries” inheritedfrom the imperial conquests (seen as “traditional societies”). The thesis is thus built outof these three following themes which represent the core of the reflexion: the Ethiopianempire- and state formation, armed conflicts, and the centre-periphery relation. In fact,the centre-periphery relation has been determinant in the theories dealing with empiresandstate-formation. Here, I aim at redefining the relationship between state-formationand the centre-periphery theories by using the notions of “central political sector” and“peripheral political sector” (Coulon 1972). The State shall then be considered as ahistorical process produced by the formation (formal, symbolical, and cognitive) of thesesectors. The sectors are dependent of each other and their characteristics derive fromconstant economic, social and political reconfigurations. They shall be considered in asame whole which produces the Ethiopian state and its identity, its nation.The thesis analyses the relationship between the formation of these two political sectorsand armed conflicts in order to rethink the dominant view considering conflicts as acentre conflicting against its peripheries. Illustrated by the study of three regions (whichhave been experiencing armed conflicts since the imperial period, i.e. Eritrea, Gambellaand Afar), and focusing on their constant and changing relations (formal or perceived)with the Ethiopian state, this work confirms the existence of three main conflict trends(interdependent and sometimes cumulative): the conflict between the two sectors, theconflict within the central sector, and the conflict within the peripheral sector. Finally, Iargue that the current Ethiopian conflicts derive from a dual state crisis: a crisis “of” theEthiopian state (the radical refusal of the state), and a crisis “within” the Ethiopian state(refusal of the regime or the government, but not the State itself). This dual crisisinherited from the imperial period took form during the second reign of Haile Selassie(1941-1974). The roots of contemporary armed conflicts in Ethiopia have to be situated insuch a crisis, and their continuation in its resilience.
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Les idéologies politiques africaines: mythe du pouvoir ou instance du développement ?réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice

Tshilumba Kalombo Muadiamvita, Gilbert 03 October 2008 (has links)
Les idéologies politiques africaines :mythe du pouvoir ou instance du développement ?<p>Réflexion épistémologique sur le nationalisme congolais à la lumière de la théorie rawlsienne de la justice.<p><p>Panafricanisme, négritude, consciencisme, socialisme et nationalisme ont eu en gros sur le sol africain, une double mission :-délivrer les pays du joug colonial<p>sortir ces pays du sous-développement par un travail d’une <p>-\ / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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