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La céramique à paroi fine de Musarna (Étrurie méridionale) : typologie, production, circulation / The thin-walled ware from Musarna : typology, production, circulationLéone, Julie 07 March 2014 (has links)
La céramique à paroi fine est un groupe de vaisselle romaine parmi les plus représentés sur les sites archéologiques. Un échantillonnage important (environ 25000 fragments) a été mis au jour dans les différents secteurs fouillés de la cité étrusco-romaine de Musarna (territoire de Tarquinia). Son étude a permis d'identifier cinquante-huit formes de vases et de retracer leur évolution technique. Leur comparaison avec le matériel provenant des sites voisins, de l'Étrurie, de toute la péninsule italique, et des territoires conquis a conduit à l'identification de plusieurs zones de production. Divisés en six phases chronologiques, leur datation s'étend entre le dernier tiers du IIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle ap. J.-C. / The Thin-walled ware is one of the most represented class of vessel ceramic found on roman archaeological sites. An important batch (around 25000 shards) has been found in the various areas explored in one of the etrusco-roman cities of Tarquinia's territory: Musarna. The study of that Corpus allowed us to identify fifty-eight forms of vases and to trace their technological evolution. The parallels found with the material coming from others sites in Etruria, in the whole Italy and in the conquered territories have evidenced the existence of several productions areas. The Thin-walled ware from Musarna can be divided in six chronological phases, distributed between the last third of the II century B.C. and the II century A.D.
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La séquence d'utilisation de la terre Pachirini, au site de la place d'Armes des Trois-Rivières (CcFd-19) : fin XVIᵉ - fin XVIIIᵉ sièclesDuguay, Françoise 18 April 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 24 juillet 2023) / Notre thèse s'appuie sur une réflexion amorcée en lien avec une mention historique connue de tous : celle de Laviolette, le père fondateur des Trois-Rivières, et la date de 1634. Le questionnement quant à cet énoncé est basé sur le fait que les évènements surgissent rarement du néant. Il a conduit à utiliser des données archéologiques (vestiges structuraux, strates de sols et collection), ethno-historiques, historiques et biophysiques, afin de reconstruire une séquence évènementielle étoffée et d'identifier les acteurs en présence, ainsi que leurs activités. Le site archéologique d'échantillonnage pour éclairer notre questionnement gravite autour de la terre initialement concédée en 1648 à Charles Pachirini, un chef algonquin ; cette ancienne propriété est intégrée au parc de la place d'Armes (code Borden : CcFd-19 ; lieu classé en 1960). Les données archéologiques et ethno-historiques concordent pour démontrer la présence de deux groupes ethniques à cet emplacement, depuis au moins la fin du XVIᵉ siècle : Autochtones et Français. En effet, les Trois-Rivières servaient de lieu de regroupement estival à diverses nations algonquiennes ce qui permettaient les échanges entre elles, mais aussi avec des groupes iroquoiens. Ces échanges peuvent impliquer le transfert de biens, mais aussi de trais culturels et de technologie. Les Français y viennent à prime abord en été pour le commerce des fourrures, avant d'y implanter un poste de traite fortifié en 1634. Un bourg prendra ensuite forme, à partir des années 1650. La terre Pachirini est incluse dans cette évolution car partiellement scindée en censives urbaines attribuées à des colons français, notamment en bordure de la rue Saint-Louis, ce qui permettra l'émergence d'une spécialisation dans l'utilisation de l'espace. Trois de ces lots ont fournis des indices archéologiques, ceux initialement attribués à : Barthelémy Bertaut, Jacques Aubuchon et Michel Pelletier dit Laprade. L'emplacement connu sous le toponyme de « place d'Armes » deviendra la première place du marché, lieu où l'on peut se procurer biens, denrées et services. Le tout se fait en parallèle avec une utilisation de l'emplacement par les peuples autochtones, qui y disposent d'un bâtiment fixe et où ils installent également des campements du printemps jusqu'à l'automne. Cela fait de la place d'Armes un centre de rencontre et d'échange, dont l'accès est relativement public. Le tout se poursuit depuis les années 1650 jusqu'à la fin du XVIIIᵉ siècle, moment où la décision est prise de déplacer la place du marché vers l'ouest et de retirer l'ensemble du bâti sur la terre Pachirini initiale. L'inclusion de données archéologiques permet d'apprécier le fait que la trame événementielle des Trois-Rivières est beaucoup plus complexe que ne le laisse croire une prémisse réductrice, imprimée tel un dogme dans l'historiographie locale. Par contre, la notion d'espace public se poursuit quant à elle à travers les siècles et ce jusqu'à ce jour, car la place d'Armes demeure un lieu d'accès public, sous la forme d'un parc municipal. L'aspect collectif semble y avoir primauté et s'être perpétué dans l'inconscient collectif, sans faire l'objet d'une évaluation critique sur la nature de cet état de fait. / Our thesis is constructed around the well-known historical assertion that Laviolette is the founding father of Trois-Rivières, in 1634. Something in the story seemed to be missing, for such events rarely occur out of the blue. Questioning this statement led to the use of archaeological data (structural remains, soil strata, artifacts and ecofacts), as well as ethnohistorical, historical and environmental data in order to trace an expanded sequence of events, in an effort to identify the people involved and their activities. Our archaeological sample was collected on a piece of land conceded in 1648 to an Algonkian chief, Charles Pachirini, land which is now included in Place d'Armes park (Borden code: CcFd-19; protected by law since 1960). Archaeological and ethnohistorical data demonstrate that two ethnic groups, First Nations and French, had shared the use of this area from at least the end of the XVIth century. Indeed, Trois-Rivières used to be a traditional summer gathering centre for various Algonkian nations, who also had contacts with Iroquoians. Such gatherings were used for the exchange of goods, but most probably also of cultural traits as well as technology. French traders first came into the mix to initiate fur trade, which led to the establishment of a fortified trading post in 1634. A village started developing during the 1650's, a process which included space use specialization on Pachirini's land after plots were allotted to French settlers. Three of these plots are included in our archaeological sample, the ones initially allocated to: Barthelémy Bertaut, Jacques Aubuchon and Michel Pelletier dit Laprade. The park now named "Place d'Armes" would become Trois-Rivières' first market place, where one could acquire goods, food and services. Such activities took place alongside Aboriginal groups, who had the use of a permanent building and could also build encampments there during summer; such common usage qualifies Place d'Armes as a public space. The pattern went on from the 1650's to the end of the XVIIIᵗʰ century, when the market place was transferred westward, leading to the dismantling of all buildings from what used to be Pachirini's land. Including archaeological data in the historical sequence's modelling brings forth the fact that Trois-Rivières' history is far more complex than the reductive premise that has become dogma. However, the notion that the area called "Place d'Armes" is considered a public space has lived on through the ages, even to this day, since the municipal park is still a common gathering place. It is as if the notion of a public space has made its way into the collective unconscious mind, as a primordial idea never submitted to a critical assessment of its cause.
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Habiter l'Arménie au Québec : ethnographie d'un patrimoine domestique en diasporaFourcade, Marie-Blanche 12 April 2018 (has links)
Notre thèse a pour objectif d'identifier le patrimoine domestique de membres de la communauté arménienne au Québec et d'analyser le rôle qu'il peut tenir dans la construction de l'identité diasporique à l'échelle individuelle et familiale. De prime abord, nous nous sommes intéressées à ce qui pouvait en définir les principaux jalons, c'est-à-dire les éléments de culture matérielle porteurs de signes explicites de l'appartenance arménienne. Le corpus de cinq cents objets, composé de biens de famille, de souvenirs touristiques et de produits culturels, révèle ainsi un alliage particulier qui exprime par ses formes et son iconographie, non pas une, mais des « arménités ». Qu'ils soient intégrés à la décoration de la maison ou qu'ils servent aux activités domestiques, lesdits objets contribuent à la réinscription spatio-temporelle des migrants dans leur pays d'adoption, comme à la reconstruction d'un territoire culturel à part entière. Ils participent de la sorte à renonciation d'une identité remodelée à l'image de l'expérience diasporique, accompagnant les informateurs dans leur entreprise, consciente ou inconsciente, de réenracinement. En définitive, dans les relations entretenues avec les objets, les individus contribuent à se forger un patrimoine qui est spécifique à la diaspora arménienne du Québec. Cette étude veut proposer une nouvelle approche de l'objet patrimonial, en soutenant qu'il relève davantage de l'être que de l'avoir, d'un processus que d'un résultat, d'une ethnoscopie que d'une relation statique au territoire et aux critères traditionnels de la consécration patrimoniale.
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La culture matérielle des épaves françaises en Atlantique nord et l'économie-monde capitaliste, 1700-1760Dagneau, Charles January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'arbre et le bois dans l'Égypte gréco-romaine / Trees and Timber in Graeco-Roman EgyptSchram, Valérie 15 December 2018 (has links)
Au-delà de l’idée communément admise de la rareté du bois en Égypte, les documents grecs d’Égypte, grâce à la richesse et à la variété des informations qu’ils livrent, offrent les moyens de mieux appréhender la place qu’occupaient l’arbre et son bois aussi bien dans le paysage que dans l’économie du pays : depuis son rôle écologique ou ornemental, jusqu’à la production de fruits, de fourrage ou de combustible, l’arbre fournit aussi le bois alimentant les activités de menuiserie, de charpenterie ou de construction navale. Cette thèse présente ainsi une étude de l’exploitation de ces ressources par la société gréco-égyptienne au cours de la période couverte par la documentation papyrologique (de la fin du IVe s. av. J.-C. jusqu’au VIIIe s. ap. J.-C.), en partant de l’étude des papyrus et ostraca grecs pertinents, soit plusieurs centaines de documents édités. À la croisée des sources textuelles et archéobotaniques, une analyse lexicographique a ainsi permis de vérifier et d’établir dans la langue grecque d’Égypte les noms des principales essences locales exploitées pour leur bois (acacia, sycomore, perséa, saule, tamaris et jujubier épine-du-Christ). Outre les enjeux philologiques, cette étude a conduit à mettre en évidence des implications qui relèvent de l’histoire des paysages – introductions, abandons, répartition des espèces arborées –, de l’histoire économique – gestion, importation, distribution et consommation du bois –, de l’histoire culturelle – circulation des noms et sélection des essences –, mais aussi de la culture matérielle – travail du bois et usages des objets produits. / Beyond the common idea of wood scarcity in Egypt, the wealth of Greek documentation from Egypt provides solid ground to reevaluate the importance of trees and wood production in both the landscape and economy of the country : be they ornamental or ecologically functional, trees provide fruits, fodder and fuel, but also timber for woodworking, shipbuilding or charcoal. This dissertation thus contains a study of the exploitation of these natural resources by the Graeco-Egyptian society, from the end of the 4th century BC to the 8th century AD, based on the study of the relevant papyri and ostraca from Egypt, i.e. several hundreds of published documents. As a prerequisite for their right interpretation, a comprehensive lexicographical analysis was made, consisting of crossing textual and archaeobotanical sources, with the objective to crosscheck and establish the correct Greek names of the main local trees providing timber (acacia, sycamore, perséa tree, willow, tamarisk and nabk tree). In addition to these philological stakes, this study allowed as well to evidence implications in different fields, and in particular in the history of landscaping, like the introduction, abandonment, distribution of tree species, in the economy, like the production, importation, distribution and consumption of timber and fuel, in the cultural history, like flow of names and wood species selection, as well as in the art of wood crafting and culture of use of wooden artefacts.
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Romanisation et vie quotidienne : le petit mobilier de type italique en Gaule interne (IIe siècle av. J.-C. - Ier siècle ap. J.-C.) / Romanization and everyday life : small finds italic type in Gaul (IIe s. av. J.-C. - Ier s. ap. J.-C.)Barbau, Clémentine 27 March 2015 (has links)
Durant les deux derniers siècles avant notre ère, des objets de type italique, c’est-à-dire caractérisant la culture matérielle de l’Italie tardo-républicaine apparaissent progressivement en Gaule. L’identification de ces objets du quotidien et leur analyse typologique et contextuelle permettent une approche renouvelée du phénomène de romanisation de la Gaule. L’objectif de cette thèse est de mettre en exergue les modalités chronologiques, spatiales et culturelles de la diffusion de ce type de mobilier. La confrontation des résultats avec les données issues des études céramologiques et architecturales permet de brosser un tableau affiné du processus d’acculturation. La nature des sites, ainsi que la diversité des types d’objets considérés permettent de souligner la variété des comportements des populations locales face à la réception de ces mobiliers exogènes. Que ce soit dans le commerce ou en intégrant l’armée romaine, les élites locales ont joué un rôle majeur au sein des interactions avec l’Italie, de la diffusion de ces objets et de l’intégration des nouveaux modèles italiques. / For the last two centuries before our era, italic type objects, which means objects that are characterizing the material culture of Tardo-republican Italia, are progressively appearing in Gaul. The identification of these everyday objects and their typological and contextual analysis allow a renewed approach of the Gaul romanization phenomenon. The objective of this thesis is to highlight, the chronological, spatial and cultural modalities of the diffusion of such furniture. The comparison of the results with the data provided by the ceramological and architectural studies allows to improve the description of the acculturation process. The behavioral diversity towards the reception of exogenous furniture is underlined by the nature of the sites and the diversity of the considered objects. Local elites, whether by participating in commercial exchanges or by joining the army, have played a major role in the interactions with Italia, from the diffusion of these objects to the integration of the new italic models.
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Le pouvoir des anneaux : essais sur la parure digitale du haut Moyen Âge : approche archéologique des objets du sud-ouest de la Gaule / The power of the rings : essay on the finger ornaments during the early Middle Ages : archaeological approach of the objects from southwestern Gaul.Renou, Julie 14 December 2018 (has links)
Le sujet porte sur les bagues et les anneaux découverts dans les contextes archéologiques datés du Ve au IXe siècle, dans une zone géographique allant de la Loire aux Pyrénées, et de la façade atlantique à l’ouest du Rhône. La période chronologique, assez large, permet d’aborder la question de l’héritage antique du Ve siècle, particulièrement important dans des régions romanisées. Le IXe siècle correspond quant à lui à une forte diminution des dépôts funéraires qui constituent les principaux contextes de découverte des objets de parure. Les études portant sur les bagues et les anneaux ont jusqu’alors essentiellement consisté en l’élaboration d’une typochronologie, que ce soit pour la Gaule romaine ou pour les royaumes mérovingiens septentrionaux. Pour ce travail doctoral un catalogue a été élaboré, il comprend plus de 300 artefacts pour lesquels un classement a été proposé. La singularité de ce travail repose sur l’analyse des pratiques sociales menée à partir des artefacts du Sud-Ouest. En tant qu’objets précieux, le port des bagues et des anneaux reste l’apanage des élites ; elles constituent un marqueur important des identités sociales, de la mémoire familiale et des échanges économiques. Afin d’aborder pleinement cette thématique, l’étude est articulée en quatre parties. Les deux premières sont dévolues à la mise en place de la méthodologie, en portant une attention particulière à l’héritage historiographique dans laquelle l’étude se place. Les deux dernières parties sont consacrées à l’inscription de ces bijoux dans l’espace social du haut Moyen Âge. De leur fabrication à leur réception et à leur transmission, il s’agit de documenter les manipulations dont ils ont fait l’objet et qui leur ont conféré leur valeur, jusqu’à leur dépôt en sépulture. / The subject-matter is the finger ornaments discovered in archaeological contexts, dating from the 5th to the 9th century. The geographical area ranges from the Loire to the Pyrenees, and from the Atlantic coast to the west of the Rhône. The chronological period, which is quite broad, makes it possible to approach the question of the ancient heritage of the fifth century, which is particularly important in romanised regions. The 9th century corresponds to a sharp decrease in funeral deposits, which are the main contexts for the discovery of ornaments. Studies on rings have so far essentially consisted in the development of a typochronology, whether for Roman Gaul or for the northern Merovingian kingdoms. For this doctoral study a catalogue has been elaborated, it includes more than 300 artifacts for which a classification has been proposed. The uniqueness of this work is based on the analysis of social practices using artifacts from the Southwest. As precious objects, the wearing of rings remains the prerogative of the elite; they are an important marker of social identities, family memory and economic exchanges. In order to fully address this theme, the study is divided into four parts. The first two are devoted to the implementation of the methodology, paying particular attention to the historiographical heritage in which the study is placed. The last two parts are devoted to the inscription of these jewels in the social space of the early Middle Ages. From their manufacture to their reception and transmission, it is a question of documenting the manipulations to which they have been subjected and which have given them their value, up to their burial.
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La culture matérielle des épaves françaises en Atlantique nord et l'économie-monde capitaliste, 1700-1760Dagneau, Charles January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L'âge du Bronze final en Asie centrale méridionale (1750-1500/1450 avant n.è.) : la fin de la civilisation de l'OxusLuneau, Elise 27 November 2010 (has links) (PDF)
Après une phase d'apogée au cours de l'âge du Bronze moyen (environ 2100-1800/1750 av. n.è.), la civilisation de l'Oxus connaît à partir de 1750 av.n.è. environ une phase de transformations profondes menant à sa disparition et à l'émergence d'un nouvel ensemble culturel aux alentours de 1500 av. n.è. Cette période de l'âge du Bronze final encore peu documentée en Asie centrale méridionale apparaît bien méconnue et, de ce fait, dépréciée. Elle représente pourtant une phase majeure dans l'histoire de l'Asie centrale où se posent certaines questions complexes comme celle du "déclin" des sociétés ou encore celle des interactions entre divers groupes ethnoculturels. Ce travail, établi à partir de sources anciennes et inédites dans une démarche pluridisciplinaire, permet de préciser la spécificité de cette période en mettant particulièrement en avant son caractère multiculturel. L'étude de la périodisation constitue un autre aspect majeur. Abordé jusqu'à présent comme un seul bloc chronologique, l'âge du Bronze final peut être réparti en deux grandes phases, dont les assemblages matériels caractéristiques se distribuent de façon inégale sur l'ensemble du territoire. Par ailleurs, l'examen des causes des mutations, proposées par de précédents travaux, permet de les réviser, de les nuancer ou de les éliminer. Enfin, l'analyse des transformations pointe, non un déclin général, mais des évolutions graduelles et hétérogènes, représentant l'émergence d'un nouveau type de société dont les continuités sont visibles à la période suivante de l'âge du Fer ancien. Malgré certains phénomènes de résilience, l'impact des transformations constatées ne permet toutefois pas le maintien des structures politiques et culturelles de la civilisation de l'Oxus au milieu du 2e millénaire avant n.è.
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The Huntley and Palmers biscuit company (Reading, 1841-1977) : a history / Histoire de la biscuiterie Huntley and Palmers (Reading, 1841-1977)Délen, Claire 30 November 2018 (has links)
Cette thèse retrace l’histoire de la biscuiterie Huntley and Palmers, implantée à Reading de 1841 à 1977. Elle étudie le développement de l’entreprise à travers ses successives innovations et modernisations, d’une firme familiale traditionnelle à une entreprise moderne qui finit absorbée par de plus grands groupes. Ce travail examine l’impact de ce géant de l’industrie biscuitière sur la société britannique et plus largement le monde à travers une étude de sa production alimentaire ainsi que de sa production visuelle, en mobilisant des éléments de culture matérielle des archives officielles de la firme ainsi que d’autres fonds originaux. La thèse étudie également en profondeur la question du paternalisme tel qu’il est pratiqué par Huntley and Palmers, afin de re-situer ces pratiques et l’idéologie qui les motive dans un contexte national. Elle évalue ces pratiques à l’aune des différentes variétés de paternalisme existantes et retrace l’évolution d’une forme de paternalisme typique du dix-neuvième siècle vers un « nouveau paternalisme » institutionnalisé puis un « post-paternalisme » propre aux entreprises modernes. Enfin, le travail porte un intérêt tout particulier à mêler la perspective des employeurs à celle des employés, afin de dépasser la vision de l’entreprise donnée par les archives officielles. / This thesis recounts the history of the Huntley and Palmers biscuit company, based in Reading from 1841 to 1977. It examines the development of the company through the successive innovations and modernisations, from the traditional family firm to the modern firm that would eventually be absorbed by larger groups. This work studies the impact of the biscuit giant on British society and on the world at large by a survey of its production, in terms of food as well as visual production, by using elements of material culture present in the company’s official archives as well as original collections. It also investigates the question of paternalism and paternalist practices at Huntley and Palmers’, so as to locate these measures and the ideology behind them in a national context. These practices are assessed in the light of the different varieties of paternalism and enable us to map the evolution from a typical nineteenth-century brand of paternalism towards institutionalised “new paternalism” followed by a form of “post-paternalism” characteristic of modern companies. Finally, the thesis lays emphasis on combining the employers’ perspective with that of the employees in order to go beyond the vision of the company that transpires from the official archives.
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