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La cyberintimidation une étude exploratoire sur le point de vue des adolescentsBégin, Mathieu January 2011 (has links)
Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de la cyberintimidation, un phénomène associé à l'usage d'Internet et des technologies numériques par les jeunes. Selon plusieurs recherches, les jeunes victimes de cyberintimidation subiraient d'importants problèmes sur les plans psychosocial, affectif et scolaire. Le taux de victimisation rapporté par les enquêtes au sujet de ce phénomène est cependant très variable : il se situe généralement entre 20% et 40%, mais dépasse parfois les 70%. Cette disparité s'avère attribuable à une variation dans la conceptualisation du terme"cyberintimidation" au sein de la communauté de chercheurs qui s'intéressent à ce phénomène. C'est pourquoi il s'avérait pertinent d'étudier la manière dont les jeunes eux-mêmes se représentent et définissent la cyberintimidation. Cette étude exploratoire, qui s'inscrit dans la tradition des études de réception des médias, vise à étudier la cyberintimidation selon la perspective des jeunes, à travers l'ensemble de leurs usages d'Internet et de leurs interactions sociales. Pour ce faire, 20 entretiens individuels en profondeur ont été menés auprès de neuf filles et de onze garçons âgés entre 12 et 18 ans. Une approche inductive a été adoptée pour l'analyse des données issues de ces entretiens. Ce mémoire confronte les définitions du terme"cyberintimidation", proposées par différents chercheurs, avec le point de vue des jeunes interrogés au sujet de leur perception de ce phénomène. On y explique que la cyberintimidation ne se limite pas à un nouveau type d'intimidation ou à un risque associé à l'usage d'Internet et des technologies numériques par les jeunes, mais qu'elle doit plutôt être vue comme un phénomène social complexe. Selon les résultats présentés dans ce mémoire, la cyberintimidation est liée à certaines réalités vécues par les jeunes, comme la quête de la popularité, la pression des pairs, l'importance de l'apparence physique, etc. On souligne finalement l'importance de tenir compte de ces réalités dans le cadre de futures recherches sur la cyberintimidation, de même que dans l'élaboration des campagnes de sensibilisation dédiées aux jeunes. Une réflexion critique au sujet de la recherche et des démarches d'intervention portant sur la cyberintimidation est présentée en conclusion.
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Le « problème » de la cyberintimidation dans la presse écrite québécoise de 1998 à 2014 : une analyse de la rhétorique médiatiqueLaurin, Jessica January 2016 (has links)
Notre thèse propose une analyse du discours de la presse écrite du Québec sur la question de la cyberintimidation à travers trois journaux : Le Journal de Montréal, La Presse et Le Devoir au cours de la période de 1998 à 2014. Il est rapidement apparu que ce phénomène a été compris, ou en tout cas présenté, comme un (nouveau) problème social justifiant une intervention d'une certaine ampleur. Plus précisément, cinq grandes rhétoriques médiatiques (celles du danger, de l'épidémie, de la calamité, de la perte et de la guerre) ont pu être relevées. Toutes s'appuyaient principalement sur deux stratégies : des définitions et des illustrations. On notera enfin que très vite les questions posées se sont attardées sur deux thèmes récurrents : les jeunes et la sexualité.
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Les effets de la cyberintimidation chez les filles qui en sont la cibleRyan, Nancy 11 1900 (has links)
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Les effets de la cyberintimidation chez les filles qui en sont la cibleRyan, Nancy 11 1900 (has links)
La présente étude s’est appuyée sur le modèle transactionnel de stress de Lazarus dans le but de s’intéresser aux mauvais impacts de la cyberintimidation sur les victimes de tels actes, ainsi qu’aux différents facteurs susceptibles de diminuer ou d’amplifier cet effet,comme les représentations cognitives, les aspects contextuels de la situation, ses propriétés
stressantes et les stratégies d’adaptation adoptées par les victimes.
Les analyses ont été réalisées à partir d’un échantillon de 844 victimes de cyberintimidation âgées de 14 à 21 ans, dont 700 filles. Ces participants ont été recrutés dans des groupes d’intérêt sur le site de réseautage social Facebook et ils ont complété un questionnaire en ligne portant sur la situation de cyberintimidation qu’ils ont vécue.
Les résultats indiquent d’abord que les victimes de sexe féminin seraient prédisposées psychologiquement à être affectées plus négativement par des situations de cyberintimidation, qu’elles auraient tendance à subir des situations de cyberintimidation d’une plus grande gravité intrinsèque que celles des garçons et qu’elles choisiraient des stratégies d’adaptation d’une moins grande efficacité. Il est donc peu étonnant alors qu’elles subissent des conséquences d’une plus grande gravité à la suite de leur situation de
cyberintimidation. Il appert également que les situations de cyberintimidation qui
comprennent aussi de l’intimidation hors ligne auraient tendance à être d’une plus grande gravité intrinsèque que les situations de cyberintimidation qui se déroulent en ligne seulement. Enfin, les résultats d’analyses de pistes causales semblent montrer que le modèle transactionnel de stress de Lazarus permet d’analyser efficacement comment les situations de cyberintimidation peuvent avoir ou ne pas avoir d’impact sur les jeunes filles qui les subissent. Le plus important facteur de risque de la gravité des conséquences subies est l’adoption de la fuite en résultat de la situation, suivie de l’occurrence d’intimidation hors ligne, de l’adoption du contrôle de soi, de la variété de gestes, du sentiment de responsabilité, de la perception de durée de la situation et de la fréquence de victimisation par intimidation hors ligne dans le passé. La possession d’optimisme et d’estime de soi
constituerait toutefois un facteur de protection important contre l’impact de la
cyberintimidation sur les filles. / This study is based on Lazarus’ transactional model of stress in order to discover what impact cyberbullying has on young people and the various factors that may reduce or amplify this effect, such as cognitive representations, contextual aspects of the situation, its stress properties and the coping strategies adopted by the victims.
Analyses are based on a sample of 844 cyberbullying victims aged 14 to 21 years, which includes 700 girls. These participants were recruited in groups on the social networking site Facebook and they completed an online questionnaire on the cyberbullying situation they have experienced.
The results indicate first of all that female victims are more psychologically predisposed to be affected by situations of bullying, tend to experience cyberbullying situation that are more severe than those suffered by male victims and choose less effective coping strategies.
It is little wonder then that they suffer more severe consequences in result of their
cyberbullying situation. It also appears that instances of cyberbullying with offline bullying tend to be more severe then cyberbullying situations taking place online only. Finally, the results of path analyses suggest that the transactional model of stress of Lazarus can effectively analyze how cyberbullying situations may or may not have a negative impact on young female victims. The biggest risk factor for the severity of consequences is the adoption of the escape-avoidance coping strategy, followed by the occurrence of offline bullying during the situation, the adoption of the self-control coping strategy, the variety of cyberbullying acts, the victim’s level of self blame, the victim’s perception of the duration of the situation, and the frequency of offline bullying victimization. However, the possession of optimism and self-esteem reveals itself to be a significant protective factor against the impact of cyberbullying among girls.
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Vie privée des mineurs en ligne : protection des données personnelles. Étude comparée entre le droit canadien, américain et celui de l’Union européenneAlvarez Bautista, Diana Paola 06 1900 (has links)
Cette recherche s’intéresse à un sujet d’actualité portant sur la vie privée des mineurs en ligne, plus particulièrement sur la protection des données personnelles. Depuis l’avènement des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) et la venue du web 2.0, la protection des données personnelles demeure question d’actualité en plus d’être fort complexe.
Cette question demeure encore plus criante lorsqu’il s’agit de mineurs. La présente recherche s’intéresse d’abord à l’utilisation d’Internet par les mineurs, à la notion de vulnérabilité du mineur et de l’insuffisance des règles actuelles. Elle s’intéresse également à la distinction conceptuelle entre « mineur » et « enfant » avant de s’arrêter plus longuement aux principales formes d’infractions qui portent atteinte à la vie privée et à l’intégrité des mineurs.
Plus loin dans ce mémoire, on s’intéresse aux dispositions législatives et réglementaires au Canada, aux États-Unis et au sein de l’Union européenne. Dans la dernière partie on montre les différences significatives entre le Canada, les États-Unis et l’Union européenne. Dans la conclusion de ce mémoire, nous revenons sur les faits saillants de cette recherche comparative en insistant sur le fait qu’il est complexe de protéger les données personnelles des mineurs et qu’il existe des différences importantes dans les législations et les règlements en vigueur sur le plan national et international. / This research study addresses a current concern regarding the privacy of minors online, more specifically the protection of personal data. Since the emergence of new information and communication technologies (NICT) and the introduction of Web 2.0, the protection of personal data remains a relevant and very complex issue.
This issue is even more critical when it comes to minors. This research study first looks at Internet use by minors, the notion of a minor person’s vulnerability and the limitations of the current rules. It also examines the conceptual distinction between "minor" and "child" before focusing on the main aspect of violation of a minor's privacy and integrity.
Later in this master’s thesis, the legislative and regulatory provisions in Canada, the United States and the European Union are examined. The final section highlights the significant differences between Canada, the United States and the European Union. In the conclusion for this dissertation, we will look back at the highlights of this comparative study, emphasizing that the task of protecting the personal data of minors is complex and that there are significant disparities in the laws and regulations in force at the national and international levels.
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Agir contre la cyberintimidation avec la vidéo numérique et YouTube : une étude de sociologie cognitive sur la communication socioéducative médiatisée chez des adolescentsBégin, Mathieu 07 1900 (has links)
La cyberintimidation désigne toute situation où un individu ou un groupe recourt à une technologie numérique et/ou un média social, dans le but de nuire à un tiers. Au Québec, 22 % des adolescents sont victimes d’actes de cyberintimidation chaque année. Les effets les plus importants de ces actes sont notamment l’anxiété sociale, la baisse des résultats scolaires, la dépression sévère et l’apparition d’idées suicidaires. Cette thèse s’intéresse aux actions mises en œuvre par des vidéastes amateurs et par des adolescents pour lutter contre la cyberintimidation, à l’aide de la vidéo numérique et YouTube. La recherche s’appuie sur la théorie de la rationalité cognitive, qui propose d’expliquer l’existence des phénomènes sociaux en s’intéressant aux raisons pour lesquelles les individus agissent dans un contexte donné. Elle recourt aussi aux concepts de médiation et de médiatisation, dans le but de distinguer l’acte relationnel de communication de l’acte de mise en média de l’information. Dans le cadre de la recherche présentée, 59 vidéos amateures ont été archivées, trois entrevues avec des vidéastes ont été réalisées et 14 groupes de discussion avec 75 adolescents ont été menés. Ces trois ensembles de données ont fait l’objet d’une analyse catégorielle de contenu, qui a permis d’identifier les idées dominantes et les modes de représentation privilégiés dans les vidéos et dans les discours des participants. Les résultats présentés montrent que les vidéos amateures pressent le public à agir contre la cyberintimidation, mais qu’elles proposent peu de pistes de solution concrètes. Afin de convaincre le public à agir, les vidéos révèlent des taux de victimisation élevés, s’opposent à l’idée selon laquelle la cyberintimidation serait moins grave que l’intimidation traditionnelle, et affirment que ce phénomène peut conduire au suicide. Les vidéos mettent de l’avant une image des victimes qui peut paraître stéréotypée à première vue, mais qui correspond aux résultats des recherches sur la cyberintimidation. Cette recherche montre aussi que les vidéastes amateurs sont plus motivés par l’acquisition d’un capital de reconnaissance et par le développement d’habiletés en production vidéo que par le désir d’aider autrui en rapport avec la cyberintimidation. Les résultats montrent également que l’idée de produire des mises en scène caricaturales pour la cyberintimidation est rejetée par les adolescents, qui valorisent plutôt le réalisme et l’authenticité. Ils révèlent aussi que les adolescents sont peu réceptifs à l’idée de recourir à l’humour ou à la violence pour convaincre un public, et qu’ils s’opposent à l’idée de produire une vidéo dont les contenus sont générés par ordinateur ou dénués de toute présence humaine. La principale contribution de cette recherche à l’avancement des connaissances sur les jeunes et les médias est une meilleure compréhension des défis qu’ils rencontrent quand ils produisent une vidéo de nature socioéducative. Des programmes d’éducation aux médias ciblant les adolescents pourraient aborder avec eux les principes d’une telle communication, notamment le choix des contenus, le public visé et le mode de diffusion. / Cyberbullying refers to any situation where an individual or a group uses digital technology and/or social media in order to harm a third party. In Quebec, 22% of teenagers are victims of cyberbullying each year. The major effects of these acts include social anxiety, lower grades, severe depression and the emergence of suicidal ideation. This thesis focuses on the actions favored by amateur videographers and adolescents to fight against cyberbullying, using digital video and YouTube. The research is inspired by the theory of cognitive rationality, which suggests that social phenomena may be explained by the reasons why individuals act in a given context. It also uses the concepts of mediation and mediatization in order to distinguish the relational act of communication and the act of formatting information. In this study, 59 amateur videos have been archived, three interviews with video producers have been conducted and 14 focus groups with 75 teenagers were lead. These three data sets have been subjected to a categorical content analysis, which identified the dominant ideas and the preferred modes of representation in the videos and in the discourses of participants. The results presented show that amateur videos urge the public to act against cyberbullying, but that they offer few concrete solutions. To convince the public to take action, the videos show high rates of victimization, take position against the idea that cyberbullying is less serious than traditional bullying, and argue that this phenomenon can lead to suicide. The videos present a picture of the victims that may seem stereotypical at first glance, but which corresponds to the results of research on cyberbullying. This study also shows that video producers are more motivated by the acquisition of a capital of recognition and by the development of skills in video production than by the desire to help those affected by cyberbullying. The results also show that the idea of producing unrealistic dramatizations to describe cyberbullying is rejected by teenagers, who value instead realism and authenticity. They also reveal that teenagers are not receptive to the idea of using humor or violence to convince an audience, and that they are opposed to the idea of producing a video whose contents are computer-generated or in which there is no human presence. The main contribution of this research to the advancement of knowledge on youth and media is a better understanding of the challenges faced by teenagers when they produce a socioeducational video. Media education programs targeting teenagers could discuss with them the principles of such communication, especially regarding the choice of contents, the intended audience and the preferred mode of diffusion.
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