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La lecture du comique chez le Champenois Pierre de Larivey et les auteurs français de la fin du XVIe siècle : le renouveau de la comédie et ses modèles italiens / The reading of the comic in the Champenois Pierre de Larivey and in the French writers of the late sixteenth century : the revival of the comedy and its Italian modelsLombi, Céline 15 December 2017 (has links)
Lorsque Pierre de Larivey publie ses six premières comédies en 1579, la comédie n'a pas encore répondu totalement aux aspirations des auteurs de la première génération de la Pléiade qui prétendaient enrichir la langue française, combattre le latin et la farce, et exalter la grandeur nationale de la France par l'imitation des texte antiques et italiens qu'ils traduisaient. Malgré les nouveautés proposées, il faudra attendre la seconde génération d'auteurs comiques, parmi lesquels Larivey est le meilleur représentant, pour que la comédie puisse s'imposer et prétendre rivaliser avec le modèle italien, dont elle tire profit, et le genre noble de la tragédie. Le type de réponse apporté, et plus particulièrement le travail effectué par Larivey pour repenser ce genre en devenir, suscite dès lors des interrogations. Par ailleurs, si l'ensemble des neuf pièces de Larivey semble désigner ce traducteur/adaptateur de pièces italiennes comme le principal actant du renouvellement et de l'émancipation de la comédie française à partir de l'apport italien, d'autres italianisants de la même génération, tels Louis Le Jars, François d'Amboise et Odet de Turnèbe, ont également pris part à ce grand projet qui, tout en rénovant le genre comique lui-même, participe de l'évolution et de l'affirmation de la langue française. Notre étude se propose donc, à partir de la lecture du comique d'œuvres publiées fin XVIe-début XVIIe siècle, de déterminer la nature des liens qui unissent ces dramaturges et de mieux comprendre comment la comédie française a pu être renouvelée et mise au service de leurs aspirations les plus nobles et les plus ambitieuses. / Pierre de Larivey published his first six comedies in 1579, before the theatrical comedy had managed to fulfill the aspirations of the first generation of la Pleiade authors – namely, to enrich the French language, to fight Latin and farce, and to exalt the greatness of the French nation by imitating the very Ancient and Italian texts they translated. In spite of the innovations this first generation of authors introduced, it was not until the second generation, among whom Larivey is the best representative, that the comedy was able to come into its own, and to challenge the Italian model, of which it takes advantage, and to rival as well the noble genre of the tragedy. The precise nature of the innovations they introduced, and more specifically the actual work done by Larivey to rethink this evolving genre, both raise profound questions from this point forward. Larivey’s nine plays seem to designate this translator/adaptor of Italian plays as the main agent of the revival and emancipator of the French comedy from its Italian roots. But other Italianates of the same generation, such as Louis le Jars, Francois d’Ambroise, and Odet de Turnèbe, also took part in this ambitious project, which not only revitalized the comic genre, but also contributed to the evolution and affirmation of the French language itself. From the close reading of comic works published from the late sixteenth to the early seventeenth centuries, this study aims to determine the nature of the links between these playwrights, and to understand better how they helped to revitalize the French comedy and to place it at the service of their noblest and most ambitious aspirations.
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Le discours de l’enrôlement dans la poésie militante des guerres de religion. Pierre de Ronsard et Agrippa d'Aubigné / The speech of the enlistment in the militant poetry of the wars of religion. Pierre de Ronsard and Agrippa d’AubignéNdong, Sangoul 21 May 2019 (has links)
Avec Les Tragiques, Aubigné démolit les accusations de sédition et d’hérésie véhiculées sur le compte des huguenots par Ronsard. Surgissent entre cette œuvre et les Discours des clivages politiques et religieux où la création poétique est, pour le compte du camp de chaque poète, le moyen de favoriser quelques dispositions sur les allocutaires. La question de la réception occupe ainsi une place centrale dans ces deux œuvres antagonistes. Elle pose le problème de l’enrôlement. Celui-ci est un ensemble de ressources rhétoriques dont l’enjeu consiste à convaincre l’adversaire de ses erreurs, à raffermir les partisans et à conquérir l’opinion publique. Quelles sont ces ressources qui permettent à Ronsard et à Aubigné d’inscrire leurs allocutaires dans des rôles précis en faveur de leurs partis respectifs ? Dans notre thèse, nous nous sommes intéressés aux questions suivantes : sous quels traits éthiques Ronsard et Aubigné parlent-ils chacun pour subordonner ses allocutaires à ses convictions ? Qui sont ces allocutaires ? Avec quels procédés discursifs les deux poètes agissent-ils sur les pensées et sur les comportements de ces destinataires ? Vers les thèses de quel poète risque de se pencher les lecteurs ? Avec ces questions, nous avons observé les rôles de la représentation de l’énonciateur et ses figures dans le discours d’enrôlement, les catégories d’allocutaires et les styles oratoires mis en marche pour produire la persuasion, le raffermissement et la mobilisation. / With The Tragics, Aubigné demolishes the accusations of sedition and heresy conveyed on the account of the Huguenots by Ronsard. Arises between this work and the Discourses of political and religious cleavages where the poetic creation is, on behalf of the camp of each poet, the means to favor some provisions on the allocutaries. The question of reception thus occupies a central place in these two antagonistic works. It poses the problem of enlistment. This is a set of rhetorical resources whose challenge is to convince the adversary of his mistakes, to strengthen the partisans and to conquer public opinion. What are these resources that allow Ronsard and Aubigné to put their speakers in specific roles for their respective parties ?In our thesis, we are interested in the following questions : under what ethical traits do Ronsard and Aubigné speak each to subordinate his allocutaries to his convictions ? Who are these allocutaries ? With what discursive processes do the two poets act on the thoughts and behaviors of these recipients? Towards the theses of what poet is likely to lean readers ?With these questions, we have observed the roles of the enunciator's representation and his figures in the enlistment discourse, the categories of allocutaries and the oratorical styles set in motion to produce persuasion, firmness and mobilization.
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L'aile Louis XII du Château de Blois , son décor sculpté à l'aube de la Renaissance / The Louis XII wing of the royal castle of Blois, his sculpted decoration at the beginning of the RenaissanceDoudeau-Cheutin, Claudie 20 October 2012 (has links)
Devenu soudainement roi de France en 1498, Louis XII entreprend de reconstruire le château familial de Blois. L'aile Louis XII du château royal présente un programme iconographique sculpté exceptionnel réalisé de 1498 à 1503 environ, qui comporte plus de deux cents culots, gargouilles, masques grotesques, rosaces, monogrammes et emblèmes, entourant la figure équestre du roi et le décor de l'escalier. Les sources manuscrites relatives à la réalisation du décor sculpté ayant disparu presque en totalité, le parti pris a été de considérer dans la première partie les événements qui, du cadre historique aux restaurations des XIXe et XXe siècles, ont forgé l’identité actuelle du château. L'étude iconographique est abordée en seconde partie, incluant le décor sculpté du château de Blois, les enjeux ignorés du décor du grand escalier et de la voûte en relation avec la figure équestre, l'emblématique royale de Louis XII. La troisième partie permet d’insérer le décor sculpté dans le contexte de création de la sculpture dans les chantiers et ateliers de 1450 à 1520. De la seconde moitié du XVe siècle à 1520 / As soon as he become king of France in 1498, Louis XII undertake to rebuild the family castle of Blois. The Louis XII wing of the royal castle of Blois shows an exceptional iconographic and carved program done from 1498 to about 1503, which consists of more than two hundred culots, gargoyles, grotesques, masks, medallions, monograms, and emblems, surrounding the equestrian statue of the king and the staircase. As the manuscript archives relating to the carvings have almost completely disappeared, the objective has been to consider firstly the historical events up until the restorations of the 19th and 20th century that have contribued to the current identity of the château. An iconographic study is approached in the second part, including the sculpted decoration of the château, the relationship between the decoration of the grand staircase and the vault with the equestrian statue. The third part relate to the role of the carved decoration within the artistic context of buiding sites and workshops between 1450 to 1520
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La mémoire rompue : les défis de la coexistence confessionnelle au consulat lyonnais (1563-1567)Godbout, Ariane 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2016-2917 / La paix d'Amboise (1563-1567), qui suivit le premier conflit ouvert entre catholiques et protestants en France, constitue une période particulièrement riche pour l'étude des premières manifestations de la coexistence confessionnelle au sein du royaume. À Lyon, ville tombée aux mains des huguenots en 1562, le pouvoir royal imposa notamment un partage des charges municipales entre catholiques et réformés, obligeant les tenants des deux confessions à gouverner la communauté ensemble, malgré leurs réticences à travailler avec leurs ennemis d'hier. Ce mémoire vise, grâce à une analyse des délibérations consulaires, à faire état de la manière dont les consuls instrumentalisèrent la tradition du corps de ville et les rituels civiques pour faire valoir leurs intérêts respectifs dans leurs querelles, tout en respectant le cadre législatif imposé par la couronne de France. / The peace succeeding the Edict of Amboise (1563-1567), which followed the first open conflict between Catholics and Protestants in France, constitutes a particularly rich period for the study of the first appearance of denominational coexistence within the kingdom. In Lyon, the royal power notably imposed that municipal offices be shared between Catholics and Protestants, forcing the members of each denomination to govern together, despite their reluctance to work with their past enemies. By way of an analysis of the city council's registers, this essay's goal is to give an account of the way city councils exploited the traditions of the "corps de ville" and its civic rituals to assert their interests during disputes whilst still respecting the legal framework imposed by the French crown.
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