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Gouvernance et mobilisation des ressources fiscales au Niger : appréciation de l'influnce des mutations socio-politiques sur le prélèvement fiscal dans un pays d'Afrique subsaharienne / Governance and tax revenue mobilization in Niger : appraisal of the influence of socio-political changes on tax raising in one Subsaharan African country

Sidi Sani, Mahamane Laouali 04 May 2017 (has links)
Le rôle de révélateur historique des relations entre l’État et les citoyens, qui échoit à l’impôt, présente des implications sociales et politiques. En effet, comme dans les autres pays d’Afrique subsaharienne, la mobilisation des ressources fiscales au Niger n’est pas épargnée par l’influence des mutations qui s’opèrent dans le monde contemporain. Ces mutations majeures - dans leur ampleur et leurs enjeux - lient, depuis le début de la décennie 1990, progressivement et étroitement, le paiement de l’impôt au respect des principes de la bonne gouvernance. Il résulte, in fine, que les performances économiques et les réformes fiscales sont nécessaires mais pas suffisantes pour garantir l’efficacité et la pérennité de la mobilisation des ressources fiscales; encore faudrait-il que les citoyens-contribuables légitiment l’action publique en s’acquittant volontairement de leur devoir fiscal. / The role of the relationship between the State and the citizens, in its historical context, namely tax collection, has social and political implications. Indeed, like everywhere in Sub- Saharan Africa countries, mobilizing fiscal resources in Niger is not spared by the changes taking place in contemporary world. In the early 1990s already, these major changes - regarding scale and stakes - have gradually and closely tied tax payment to good governance principles. Ultimately, economic performance and tax reforms are necessary but not enough sufficient to guarantee effectiveness and sustainability in mobilizing fiscal resources; it would still be important for citizens-taxpayers to legitimize public action by voluntarily fulfilling their fiscal duty.
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Quel imaginaire national à Taiwan? : l’évolution du portrait des religions populaires dans les manuels scolaires

Laverdière, Andréanne 16 April 2018 (has links)
Cette enquête de terrain démontre que l’évolution de la représentation du religieux dans les manuels scolaires à Taïwan reflète une transition démocratique et identitaire « pacifique » (Allio, 2007, p. 788) ; celle-ci représentant une rare exception où les aspirations de la majorité populaire et les stratégies des acteurs politiques contrôlant les rouages de l’appareil d’État ont peu à peu coïncidé malgré leurs divergences idéologiques. L’État autoritaire a imposé jusqu’aux années 80 une vision de l’identité nationale représentant les vues d’une minorité dominante puis, durant les années 90, l’État graduellement démocratisé a fini par représenter un imaginaire national plus conforme à la majorité des habitants de l’île. Or, qu’en est-il aujourd’hui ? L’investigation que j’ai conduite examine la représentation des religions populaires, puisqu’elle est très révélatrice de cette transition identitaire et illustre l’affirmation d’une identité taïwanaise qui se détache de l’identité panchinoise promue sous la loi martiale. L’éducation jouant un rôle important dans la socialisation des jeunes, l’examen de la matière à l’étude donne une perspective privilégiée pour comprendre le rôle de l’État dans la construction de cette identité nationale. L’éducation peut influer en partie les façons de concevoir la diversité dans une société et témoigne des politiques de sa gestion par un État. À cet effet, Taïwan est un endroit très intéressant pour entreprendre l’étude de la relation entre la religion et le développement d’une démocratie. Par l’analyse des standards de cours et des manuels scolaires provenant de périodes politiques distinctes tout au long de sa démocratisation, l’objectif de ce projet de recherche est de mieux comprendre comment le discours social sur les identités religieuses s’est construit et de mettre en lumière son évolution.
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Nouveau modèle de participation citoyenne en Colombie? La sociabilité civile analysée à partir du cas de la Minga

Amélie Laurin-Gravel January 2015 (has links)
La Colombie possède des institutions politiques et judiciaires solides ainsi qu’une constitution parmi les plus avancées et des plus complètes d’Amérique latine. Cependant, parallèlement à cette démocratie qui semble encourager une plus grande participation citoyenne depuis 1990 et une garantie des droits plus élargie, il existe une situation de violence extrême ciblée envers les citoyens mobilisés. Cette perception anti-conflit social de la démocratie va particulièrement influencer la façon dont les mouvements contestataires seront traités et reconnus et aussi, légitimera la sécurisation des espaces de contestation comme les mobilisations pacifiques. Ainsi, dans un contexte paradoxal comme la Colombie où le conflit social est endigué, qu’advient-il du rôle participatif des nouveaux mouvements sociaux dans la construction de la démocratie et de la citoyenneté?
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La participation des défenseurs du territoire dans le contexte post-autoritaire et post-conflit du Guatemala

Bacher, Stéphanie January 2016 (has links)
Plus de deux décennies après la fin de l’autoritarisme et du conflit armé au Guatemala, la participation des citoyens à la prise de décision continue de se heurter à de nombreux obstacles. Alors que l’investissement direct étranger dans le secteur minier a été promu par les différents gouvernements s’étant succédé au pouvoir depuis 1996, cette politique de développement est au cœur de conflits sociaux et de l’émergence de mouvements de défense du territoire dans plusieurs régions du pays. Cette recherche vise à examiner la réponse de l’État face aux revendications des défenseurs du territoire qui sont opposés à la présence de l’activité minière sur leur territoire. À partir d’une perspective historique, il sera émis que la réponse de l’État se caractérise par l’usage de pratiques héritées de l’époque précédente, une époque marquée par un conflit armé interne et la dictature, à l’endroit des défenseurs du territoire. Cette intuition de recherche sera toutefois nuancée par la suite grâce à l’étude de deux cas qui dressent un portrait plus complexe de la situation, où l’héritage de l’époque précédente s’entremêle au nouveau contexte politique dans lequel participent les défenseurs du territoire.
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La Cour interaméricaine des droits de l'homme: un levier utile de démocratisation dans les Amériques ? Le cas colombien

Lessard, Geneviève January 2017 (has links)
La thèse interroge, à travers l’étude en profondeur du cas colombien, le rôle de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (Cour IDH), au cours des vingt dernières années, dans le développement démocratique des pays d’Amérique latine. Les organisations colombiennes de défense des droits ont mobilisé activement la Cour IDH, un tribunal régional de protection des droits humains qui relève de l’Organisation des États américains (OÉA). Ces efforts ont été entrepris dans le but d’obtenir réparation pour les victimes individuelles des violations commises, mais aussi, plus fondamentalement, pour induire des transformations d’ordre structurel, c’est-à-dire sur l’ensemble des institutions et pratiques politiques au pays. L’hypothèse d’un effet « démocratisant » de la Cour IDH est examinée ici au regard de deux critères, développés grâce au croisement d’outils conceptuels relevant des sous-champs des Relations internationales, de la politique comparée et de la sociologie du droit : 1 – le degré d’expansion des possibilités de contestation des modes d’exercice du pouvoir (par les voies partisane et non partisane) ; et 2 – l’accessibilité effective, aux espaces de contestation nouvellement dégagés, des secteurs sociaux qui ont traditionnellement été exclus de la vie politique (les femmes, les Autochtones et les Afrodescendants). La conclusion de cette recherche est que la Cour IDH a eu sur le développement démocratique colombien un effet certain, mais qui est demeuré limité, en particulier au regard du second critère (accessibilité des secteurs sociaux exclus aux espaces de contestation). Dans le cadre de cette démonstration, sont révélées les voies judiciaires, politiques et diplomatiques par lesquelles les gouvernements colombiens successifs, sans jamais contester ouvertement l’autorité de la Cour IDH, sont pourtant parvenus à contourner, précisément, ces effets structurants (sur le développement démocratique dans son ensemble) que ce Tribunal avait commencé à produire pendant les années 2000. Les apports dégagés ici permettent de poser un regard critique sur les effets réels du travail de la Cour IDH elle-même mais aussi, plus largement, sur les outils théoriques et méthodologiques présentement disponibles pour l’étude de la transnationalisation des mouvements sociaux, de même que du rôle des instances judiciaires dans le développement démocratique des pays.
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Écoute, mémoire, durée dans les œuvres de Vladimir Jankélévitch, Jean Améry, Paul Celan et Jorge Semprún : Acousmatique de la souffrance, du totalitarisme et de l’anéantissement / Listening, memory, length of time in the works of Vladimir Jankélévitch, Jean Améry, Paul Celan and Jorge Semprún : Acousmatic of suffering, totalitarianism and annihilation

Benveniste, Marc 21 December 2017 (has links)
Le totalitarisme nazi, la souffrance, la mort de masse et d’êtres chers constituent des formes d’anéantissement présentes dans les parcours de Vladimir Jankélévitch, Jean Améry, Paul Celan et Jorge Semprun. Rescapés de la Seconde Guerre mondiale, ils ont subi, à des degrés divers, et dans des circonstances différentes, les épreuves de l’exil et des camps. Leurs expériences respectives de la Résistance, de la déportation, de la torture, de la tentation du suicide ouvrent à des écrits et des réflexions majeurs. La mémoire et la voix y sont convoquées afin de s’opposer au totalitarisme et à ses conséquences : la souffrance, le risque de la prescription conduisant à celui de l’oubli, et le caractère irréversible de la torture. Tandis que le bourreau a pour objectif de nier l’humanité de chaque supplicié, le rôle de la voix et de l’écoute sont déterminants. L’opéra Tosca illustre cette tension. La douleur confère à l’instant et à l’ipséité de chaque supplicié une expérience strictement individuelle qui peut néanmoins être décrite : l’invivable n’est pas nécessairement indicible.Voix et mémoire s’inscrivent dans l’inachevé. L’ascension, dans le quasi-silence désespérant des années trente, et le triomphe temporaire du nazisme, que la propagande radiophonique assure pour partie, puis sa défaite complète appellent la transformation dans la durée de l’Allemagne. Concomitamment, les évolutions musicales marquent des formes de refus de la répétition pour échapper à l’aliénation.Le cri possède pour fonction d’alerter. Mais de la mémoire de la Shoah au suicide, l’appel insurmontable de l’anéantissement conduit à revivre une violence que le poème et la musique tentent de surmonter. / Nazi totalitarianism, suffering, mass killing -including loved ones-, are all forms of annihilation that Vladimir Jankélévitch, Jean Améry, Paul Celan and Jorge Semprun went through. World War II survivors, they endured, at varying intensities and through different circumstances, the hardship of exile and of the camps.Their respective experiences of torture, deportation, the Resistance, and their consideration of suicide have brought prominent works and should lead us to major reflections.Remembrance and voice are weapons involved in the fight against totalitarianism and its consequences, of which: suffering, the risk of prescription leading to that of forgetting, and the irreversibility of torture.While the torturer aims to deny even the humanity of its victims, the role of voice and listening are decisive. Tosca Opera gives an accurate representation of this tension. Pain confers to the moment and to the uniqueness of each victim a strictly individual experience, which can nevertheless be described: the unbearable is not unspeakable. Voice and remembrance fall within the ‘unfinished’. Nazism’s ascent —in the practically desperate silence of the thirties—, its temporary triumph —that radio propaganda partly ensures—, and ultimately its complete defeat, call for the profound transformation of Germany overtime. Simultaneously, the contemporaneous cultural developments highlight the rejection of recurrence in music, in an attempt to escape alienation. The purpose of screaming is to alert. But from the Holocaust memory until the very notion of suicide, the devastating call of annihilation amounts to experience once more a violence that poetry and music seek to overcome.
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La démocratisation par l’européanisation. Les transformations de la culture politique et du phénomène partisan dans la Roumanie postcommuniste / Democratization through Europeanization.Transformations of Political Culture and of the Partisan Phenomenon in Post-communist Romania

Mikola, Clara-Ioana 27 September 2019 (has links)
Le processus d’européanisation invite la Roumanie postcommuniste à redéfinir sa culture politique. Bien qu’inachevé, il provoque la mise en place des mécanismes de rétraction du politique. Le déclin contemporain de la démocratie représentative ainsi que de l’engagement partisan, nous invitent à repenser la relation « démocratie – européanisation ». Tant que les conditions ne sont pas réunies pour une démocratisation de l’Union européenne, elles ne le seront pas pour l’amélioration de l’exercice démocratique des Etats qui la composent. L’implantation d’une culture démocratique en Roumanie est endiguée par le manque de compréhension du Politique, mais aussi par l’entrée en post-démocratie d’une culture dont les racines sont paternalistes et clientélaires. Le passage d’une incompréhension du politique à l’impolitique trace les contours d’une culture qui a du mal à se définir. Avant d’être un régime, la démocratie est une culture des valeurs. Cette étude traite de la démocratie comme culture ainsi que des barrières qui empêchent sa transposition dans la Roumanie postcommuniste. Nous allons interroger la manière roumaine de se construire comme société. L’apport de la sociologie historique et de l’anthropologie à la compréhension de la culture politique postcommuniste roumaine reste non seulement important, mais crucial. Il nous permet de percer les différences de trajectoire des partis Social Démocrate – PSD et National Libéral – PNL suite à l’intégration européenne. Notre travail cherche à regarder la culture politique roumaine en miroir de celle européenne, prenant acte de la difficulté à sortir de soi. Une Roumanie européanisée et démocrate dévient plus fictive que jamais. L’européanisation n’améliore pas la qualité de l’exercice démocratique. Prisonnière de la continuité des élites qui entretiennent un lien étroit avec le passé, la culture politique roumaine parle plus de continuité que de rupture. L’européanisation n’entraîne pas la Roumanie au passage d’un régime communiste à un régime démocratique, mais à celui d’un communisme national à une démocratie nationale. Les cadres politiques postcommunistes restent producteurs d’idéologie à partir de l’imitation du modèle européen pour redonner un sens à l’action politique. Pourtant, chaque instant ne vaut pas l’imitation, mais aussi de la création. / The Europeanization process invites post-communist Romania to redefine its political culture. Although incomplete, it causes the setting up of retraction mechanisms of politics.The contemporary decline of the representative democracy and of the partisan engagement invites us to redefine the relationship between « Democracy and Europeanization ». As long as the conditions for democratization of the European Union are not settled, they will not aim at the improvement of the democratic exercise of the States that compose it. The establishment of a democratic culture in Romania is impeded by the lack of understanding Politics, but also by the entry into the post-democracy era of a culture whose roots are paternalistic and clientelist. The transition from misunderstanding politics to impolitic traces the contours of a culture that has difficulty in defining itself. Before being a regime, democracy is a culture of values. This study deals with democracy as culture and the barriers that prevent its transposition into postcommunist Romania. We will question the Romanian way of building itself as a society. The contribution of historical sociology and anthropology to the understanding of Romanian postcommunist political culture remains not only important, but crucial. It allows us to understand the differences between the main Romanian political parties: The Social Democrats (PSD) and The National Liberals (PNL) following European integration. Our study seeks to analyze the Romanian political culture as reflected in European culture, taking note of the difficulty of getting out of itself. A Europeanized and democratic Romania becomes more fictitious than ever. The Europeanization process does not improve the quality of the Romanian democratic exercise. Prisoner of its neo-communist elites who maintain a close link with their past, the Romanian political culture is built between continuity and change. Europeanization does not involve Romania in the transition from a communist regime to a democratic one, but from national communism to national democracy. Post-communist Romanian political parties imitate the European model. Their main goal is to give meaning to their political action. Yet, every moment does not mean imitation, but also innovation.
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Mecanismos de limitación de la independencia del Poder Judicial en Argentina (1989-1999)

Spuches, María Gabriela January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La critique waldronienne de la révision judiciaire, ses fondements démocratiques et son potentiel

Beaudoin, Simon 24 April 2018 (has links)
Jeremy Waldron est un penseur d’origine néozélandaise s’intéressant aux rapports entre les législatures et les cours de justice. Tout au long de sa carrière, il a publié des articles critiquant la révision judiciaire et défendant la « dignité de la législation. » Ses travaux l’ont amené à s’opposer à H. L. A. Hart, à John Rawls ainsi qu’à Ronald Dworkin, et lui ont attiré de nombreuses critiques, entre autres celles de Richard Stacey et de Cécile Fabre. Sa thèse est qu’en vertu du droit de participation du peuple à la vie politique, ce dernier ne devrait pas être laissé hors de prises de décisions touchant à ses droits. Les cours de justice n’ayant pas de légitimité populaire, elles devraient s’effacer devant la volonté du peuple transmise par la législature. S’appuyant sur des penseurs classiques comme Aristote, Locke et Kant, Waldron démontre le surprenant soutien de ces derniers aux thèses de la sagesse populaire, de la primauté de la législation et de l’obéissance à la loi. Le présent mémoire a pour but d’explorer cette théorie originale et de la confronter à ses critiques. Après avoir, dans le premier chapitre, réuni les éléments nécessaires à une compréhension de l’argument participatif contre la révision judiciaire, nous nous intéresserons, dans le second, à un certain nombre d’arrêts des cours des États-Unis, du Canada et du Royaume-Uni, ce qui nous aidera à mieux saisir comment les juges perçoivent leurs rapports avec les législateurs. Le troisième chapitre sera celui où nous mettrons de l’avant les conséquences pratiques de l’application de la théorie de Waldron, mais aussi les critiques à son égard. Après avoir conclu que les précautions que notre auteur tente de mettre dans la présentation de sa théorie sont mises en échec par ses prémisses mêmes, nous tenterons de la modérer en montrant, grâce aux arguments de Leonid Sirota, comment elle pourrait être compatible avec la révision judiciaire en matière de fédéralisme. / Jeremy Waldron is a thinker of New Zealand origin interested by relations between the legislatures and courts. Throughout his career, he has published articles criticizing judicial review and defending the “dignity of legislation.” His work led him to oppose H. L. A. Hart, John Rawls as well as Ronald Dworkin, and have won him many critics, including those of Richard Stacey and Cécile Fabre. His thesis is that, by virtue of the right of popular participation in political life, it should not be left out of decisions affecting its right. The courts having no popular legitimacy, they should yield to the will of the people transmitted by the legislature. Drawing on classical thinkers like Aristotle, Locke and Kant, Waldron demonstrates the surprising support of these thinkers to the theses of popular wisdom, the primacy of the legislation and law’s obedience. This submission’s intention is to explore this original theory and confront it to its critics. Having, in the first chapter, put together the necessary elements for an understanding of the participatory argument against judicial review, we will consider, in the second chapter, a number of rulings from the USA, Canada and the United Kingdom courts, which will help us to understand how judges perceive their relationship with legislators. The third chapter will be where we will put forward the practical consequences of the application of Waldron’s theory, but also its critics. After concluding that the precautions that our author tries to put in the presentation of his theory are put in check by its very premises, we will try to moderate the resulting theory by showing, through Leonid Sirota’s arguments, how it could be compatible with federalism’ based judicial review.
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Ensayo sobre el socialismo y la transición a la democracia en Cuba

Álvarez García, Alberto F. 05 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cuba est le seul pays de l'hémisphère occidental qui continue d'avoir un régime politique unipartiste de type soviétique, tout en entreprenant des transformations du modèle économique et en s'insérant dans l'économie mondiale. Ces caractéristiques font de ce cas un objet d'études particulièrement intéressant pour les sciences sociales, plus particulièrement pour la science politique. Le principal problème de cette recherche est énoncé par la question suivante: Les conditions actuelles à Cuba permettent-elles le passage à un régime démocratique? Cette recherche comporte deux objectifs fondamentaux: 1. Analyser le niveau actuel du processus de réforme dans le pays, tout en offrant un ensemble de scénarios prévisibles de changements; 2. Exposer les programmes de transition proposés par l'opposition démocratique auxquels participent les forces politiques modérées, libérales, de la démocratie chrétienne, social-démocrates, néo-marxistes, syndicalistes, etc, de même que la situation de ces groupes dans les années plus récentes. Ce texte comprend trois parties: Le premier chapître présente le cadre théorico­conceptuel de la recherche et englobe l'apport essentiel de la «transitologie» aux conceptions de la démocratie et les particularités importantes pour la compréhension du processus de transition d'un gouvernement autoritaire à la démocratie. Dans le deuxième chapitre, nous analysons les contradictions principales de la République néo-coloniale qui menèrent a la Révolution de 1959, puis à la transition au socialisme en 1961, et à l'institutionnalisation du modèle soviétique au cours des années 1970. Le troisième chapitre reflète les aspects essentiels de la crise du socialisme d'État, qui apparaissent dans la seconde moitié des années 1980, les difficultés plus sérieuses auxquelles il fallait faire face dans la transition vers un régime politico-dérnocratique, et des bases prograrnrnatiques de la transition mise en place par l'opposition pacifique modérée. Les conclusions générales de la recherche sont les suivantes: La politique officielle cubaine privilégie la réforme économique contr6lée, tout en refermant les espaces à l'opposition et en maintenant l'unipartisme ainsi qu'une conception «susbstantive» de la démocratie, comme étant la seule permise pour le pays; 2. Les changements du modèle économique commencés durant les années 1990, orientés principalement vers l'ouverture à une économie de marché, et vers la réduction de la planification centralisée - dans le sens large du terme -, peuvent favoriser la modification du régime, mais ne peuvent produire à eux seuls des changements politiques. La transition politique à la démocratie, comme le démontre une bonne partie des études de la transitologie, requiert des facteurs contingents dont entre autres, le rôle des leaders, les stratégies d'actions choisies, la nature des accords conclus entre les forces politiques et par les agissements des acteurs externes; 3. Le post-totalitarisme charismatique vers lequel a évolué la révolution, s'est révélé incapable de construire un régime politico­démocratique en dépit de la mise en place de politiques sociales méritoires, parce que celui-ci n'a pas incorporé une conception plus engagée de la démocratie incluant les droits politiques et les libertés civiques. Pour l'opposition, la transition à la démocratie est un processus incompatible avec l'option gouvernementale de la Période Spéciale d'ouverture au marché, qui a cependant maintenu l'unipartisme; 4. Un aspect important de la politique cubaine dans l'étape post-totalitaire s'explique par la confrontation entre deux projets de changement. Le premier est celui des secteurs «durs» du gouvernement et de l'opposition qui sont en faveur de la subversion violente. Les partisans ce ce projet adoptent une position intransigeante de confrontation et refusent toute négociation avec l'adversaire. Le second projet est celui des forces politiques modérées qui luttent pour arriver au dialogue, à la négociation pacifique et à une transition étroitement liée à la démocratie. La relation entre ces deux projets est caractéristique de la dynamique des changements actuels à Cuba, en même temps qu'elle asseoit les bases des scénarios futurs de la transition; 5. La réforme gouvernementale avec le passage vers l'économie de marché, tout en étant incomplète, place le pays sur la route d'une possible transition politique. Les scénarios futurs de cette transition sont nombreux, peuvent de réaliser à travers des méthodes pacifiques ou violentes, et sont susceptibles de ne pas conduire à la démocratie. Ces scénarios incluent: Scénarios de transitions avec un role prédominant de l'élite: La succession imposée controlée par le secteur dur (le scénario chinois) qui se déroule actuellement; la transition imposée et controlée par le secteur modéré de la coupole (le scénario soviétique); et la transition pactée (le scénario espagnol). Les scénarios de la transition dans un axe des acteurs de masses: La transition par réformes (le scénario tchécoslovaque); 2. La transition révolutionnaire (le scénario roumain); et 3. Sont aussi prévisibles certains scénarios mixtes. La méthodologie de recherche est basée sur l'apport de la «transitologie» développée par des auteurs comme Philippe C. Schmitter, Guillermo ODonnell, Adam Prezeworski, Terry L. Karl, Juan J. Linz et autres. Ce cadre théorico-explicatif analyse la démocratisation comme étant un phénomène complexe, résultant de l'influence primordiale de facteurs subjectivo-contingents, du choix stratégique des acteurs et de configurations particulières locales et historiques. Le point de départ de la transitologie est une interprétation Schumpetérienne de la démocratie, définie comme un ensemble de procédés légitimes et stables, comme une pratique politique au cours de laquelle les citoyens élisent leurs gouvernements par un vote libre et compétitif. En suivant cette orientation, la définition de la democratie utilisée dans cette étude est la suivante: «La démocratie politique moderne est un système de gouvernement dans lequel les gouvernants sont faits responsables de leurs actes dans le domaine public auprès des citoyens, qui eux agissent indirectement à travers la compétition et la coopération de leurs représentants élus» (Schimitter y Karl, 1993, 18). Ce concept se réfère à quatre dimensions de la démocratie: 1. La concurrence, pour des postes et des politiques; la participation à travers les partis et d'autres organisations; la responsabilité (accmmtability) des gouvernants et le contrôle des militaires par le pouvoir civil. La transitologie est associée à une approche néo-évolutionniste qui reconnaît le caractère non linéaire du processus social, la rationalité et la connaissance limitée des acteurs, l'apprentissage des expériences en cours, l'incertitude, la diversité des niveaux d'analyse, la sélection limitée et la semi-causalité. Quelques-uns des auteurs cités plus haut, signalent que leur analyse n'est pas fondée sur «les principes déductifs d'un choix rationel ou d'inertie historique», mais plutôt sur «l'observation inductive d'une gamme limitée d'expériences récentes faites en Europe et en Amérique Latine et sur leur application .. en Europe de l'Est ... légères différences et des options de peu d'importance - dont la pertinence est ignorée par ceux-là mêmes qui en font l'expérience - mais qui peuvent avoir de graves conséquences et orienter un système de directions bien distinctes et durables» (Karl y Schmitter 1991, 284). Cette méthode appliquée à l'étude des transitions menant à la démocratie, représente une alternative aux théories conventionnelles sur la démocratie des décennies antérieures, et témoigne d'une méthodologie plus modeste et dénuée des prétentions globalisantes du changement social. Une seconde orientation méthodologique de l'étude est qu'elle récupère la convergence des aspirations normatives existant entre le néo-pluralisme et le néo­marxisme en termes de préoccupations communes sur les inconvénients pour un gouvernement démocratique contemporain ce qui revient à dire que : « . .la base restreinte de ressources de nombreux groupes empêche une pleine participation; la distribution du pouvoir politique et socio-économique donne des opportunités et des limites pour les options politiques et la participation inégale en politique: le gouvernement n'est pas suffisamment accessible » (Held 1987, 247). Cet élément nous amène à conclure en précisant sur les conditions d'une transition d'un régime socialiste. Nous mettons en avant qu'une proposition démocratique émanant du socialisme -- mais différente du modèle «soviétique», devra : établir un lien entre le politique et le social, sans oublier la pluralité de la société; donner une plus grande crédibilité à la participation des citoyens; admettre le pluralisme; réinterpréter les relations entre l'État, les acteurs politiques, la société civile et veiller au r-espect des libertés individuelles. Un tel projet suppose qu'il va falloir créer des façons nouvelles de fonctionner en politique: il faut contrer les excès étatistes, des partis politiques et corporativistes du populisme, ainsi que le développementalisme et le socialisme bureaucratique. En faisant l'analyse du futur modèle politique de Cuba, cette recherche s'inscrit dans une tradition d'interprétation qui a ses lointaines racines dans le marxisme. Selon cette interpretation, il n'est pas possible de construire une démocratie socialiste tant et si longtemps qu'on n'y incorpore pas les aspirations de libertés civiles et politiques qui ont leur origine dans le libéralisme, et si celle-ci n'est pas accompagnée des réclamations de liberté et d'égalité sociales, propulsées par les courants démocratiques radicaux, et la pensée socialiste universelle. La conclusion centrale de cette recherche est que la démocratisation de la société cubaine implique : l'ouverture à un système pluraliste, l'institutionnalisation de la pluralité politique, la dépersonnalisation des pouvoirs de l'État, la création d'une culture de tolérance et l'ouverture des canaux de négociation et de dialogue avec l'opposition interne, l'exil et les États-Unis. Pour réaliser cette étude, nous avons fait appel à diverses sources de recherces telles que: l'analyse de la bibliographie scientifique, l'étude des articles de la presse spécialisée sur les questions cubaines, des recherches réalisées par les équipes de travail du Centre d'Études sur l'Amérique durant sa première époque avant mars 1996, en plus de nombreuses entrevues réalisées par l'auteur auprès de chercheurs, professeurs universitaires et des dirigeants tant gouvernementaux que de l'opposition à Cuba et en exil.

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