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Un tonneau sous le Portique : la réception du cynisme chez les stoïciens

Chouinard, Isabelle 08 1900 (has links)
Cotutelle entre l'Université de Montréal et Sorbonne Université / Zénon de Kition, le fondateur du stoïcisme, a reçu une partie de sa formation philosophique chez le cynique Cratès de Thèbes. Ce contact a laissé une empreinte durable sur l’école stoïcienne, qui a continué d’entretenir des liens étroits avec le cynisme. Ma thèse propose une contribution à notre connaissance de ce rapport entre les deux courants philosophiques en analysant toutes les références au cynisme dans les écrits stoïciens, de Zénon à Marc Aurèle. La première partie de ma thèse recense tous les textes du corpus, cités en grec ou en latin, avec une traduction française. Chaque texte est accompagné d’un commentaire philologique et philosophique. La complexité du rapport que les stoïciens entretiennent avec le cynisme se manifeste particulièrement chez ceux dont les écrits sont bien conservés. C’est le cas de Sénèque, qui offre dans son œuvre philosophique des portraits élaborés de deux cyniques, Diogène et Démétrius, tout en critiquant certains aspects du cynisme. La contribution d’Épictète est encore plus importante, puisqu’il consacre un entretien complet à la vie et au rôle du cynique, et réserve à Diogène une place de premier choix dans son enseignement. Son admiration pour les véritables cyniques contraste avec le jugement sévère qu’il porte sur les faux cyniques de son temps. La deuxième partie de ma thèse analyse en détail trois textes qui font état d’un débat stoïcien sur la possibilité que le sage « cynicise » (D.L., VII 121 ; Cic., Fin. III 68 ; Arius Didyme apud Stob., II 7, 11s). Certains stoïciens refusent que le sage cynicise, d’autres l’acceptent dans certaines circonstances, et d’autres encore, comme Apollodore de Séleucie, considèrent que le cynisme est une voie d’accès à la vertu rapide mais difficile. En établissant un lien entre les portraits du sage et la doctrine des actions convenables, j’analyse le débat à travers la classification morale des actions dans l’éthique stoïcienne. Pour éclairer davantage la position d’Apollodore, je m’intéresse au lien qui l’unit à la doxographie cynique générale (D.L., VI 103-105) et j’examine la signification de l’image de la voie vers la vertu à travers sa genèse et sa postérité. Il en ressort trois caractéristiques fondamentales du cynisme : le rejet des devoirs sociaux, le choix de la pauvreté et le refus des longues études. Pour approuver ce mode de vie, dont les traits sont contraires aux recommandations stoïciennes habituelles, les stoïciens pro-cyniques adoptent une posture de compromis et fixent des limites étroites à l’intérieur desquelles la pratique du cynisme devient légitime. / Zeno of Citium, the founder of Stoicism, received part of his philosophical instruction from the Cynic Crates of Thebes. This connection left a lasting imprint on the Stoic school, which continued to maintain strong ties with Cynicism. My dissertation proposes a contribution to our knowledge of the relationship between the two philosophical movements by analyzing all the references to Cynicism in Stoic writings, from Zeno to Marcus Aurelius. The first part of my dissertation lists all the texts composing the corpus, cited in Greek or Latin, with a French translation. Each text is accompanied by a philological and philosophical commentary. The complexity of the Stoics’ perspective on Cynicism is made evident in those whose writings are well preserved. This is the case of Seneca, who offers in his philosophical works elaborate portraits of two Cynics, Diogenes and Demetrius, while criticizing some aspects of Cynicism. The contribution of Epictetus is even more important, since he devotes an entire discourse to the life and role of the Cynic, and gives Diogenes a prominent place in his teaching. His admiration for true Cynics contrasts with his harsh judgment on the fake Cynics of his time. The second part of my dissertation analyzes at length three texts that report a Stoic debate on the possibility for the sage to “cynicize” (D.L., VII 121; Cic., Fin. III 68; Arius Didymus apud Stob., II 7, 11s). Some Stoics refuse to allow the sage to cynicize, while some accept it under certain circumstances and others, such as Apollodorus of Seleucia, consider Cynicism to be a quick but difficult path to virtue. By establishing a link between the portraits of the sage and the doctrine of proper actions, I analyze the debate through the moral classification of actions in Stoic ethics. To shed further light on Apollodorus’ position, I explore his connection to the Cynic doxography (D.L., VI 103-105) and examine the meaning of the image of the path to virtue through its genesis and posterity. Three fundamental characteristics of Cynicism emerge: the rejection of social duties, the choice of poverty, and the refusal of extended studies. To endorse this lifestyle, whose features are contrary to customary Stoic advice, pro-Cynic Stoics adopt a posture of compromise and set narrow limits within which the practice of Cynicism becomes legitimate.
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La question du modèle animal chez les cyniques

Séguin, Luc 04 1900 (has links)
Cette étude cherche à établir un rapport entre les nombreuses références positives à l’animal présentes dans le corpus cynique et une certaine conception de l’activité philosophique mise de l’avant par ces philosophes et, plus particulièrement, incarnée par la figure de Diogène de Sinope. Comme il le sera brièvement montré dans la première partie, l’animal est un concept pratiquement absent de la pensée grecque qui tend à penser l’unité du vivant. Il ne peut faire son apparition que dans un contexte moral afin de fonder les normes de l’agir proprement humain, et dans ce contexte, les références positives à l’animal sont plutôt rares. La position des philosophes cyniques, qui exhortent fréquemment les hommes à s’inspirer des animaux afin d’atteindre la vertu, est donc, à cet égard, excessivement singulière. Comment interpréter ce renversement de perspective où l’homme ne semble plus occuper la position intermédiaire entre les immortels et les bêtes? En examinant les thèses de Thierry Gonthier, d’Ovide Florès-Junior et de Marie-Odile Goulet-Cazé sur la question, la deuxième partie de cette étude nous mettra sur la voie de la rhétorique d’exhortation qui, nous le verrons, est constitutive même de la pratique philosophique cynique. Il reste cependant à déterminer à quoi, plus précisément, les philosophes cyniques exhortent leurs concitoyens et, ce qui est pour cette étude le nœud du problème, dans quelle mesure la figure de l’animal est-elle susceptible de nous renseigner. La troisième partie de cette étude portera ainsi sur l’idéal de sagesse cynique et sur la figure emblématique du mouvement, le chien. Nous tâcherons alors de montrer, en prolongeant les lectures qu’en ont faites Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk, que la valorisation de l’animal chez les cyniques ne doit pas être comprise comme un vil appel à la régression en l’animalité mais plutôt comme la promotion d’une singulière conception de l’activité philosophique. / This study tries to make a connection between the numerous positives references to animals in the cynic corpus and a certain conception of the philosophical activity as suggested by the Cynics and more precisely embodied by Diogenes of Sinope. As shown in the first section, the concept of the animal is practically absent in the classic Greek philosophy. It can only appear in a moral context which tries to establish the ethics and norms of human acts and in this context, positives reference to animals are rare. The Cynic’s position-- exhorting their fellow citizens to mimic animals as a means to acquiring virtue-- is in this regard exceptionally unusual. How do we interpret this radical change of perspective in which man seems to no longer occupy the intermediate position between gods and animals ? Following the theses of Thierry Gonthier, Olimar Florès-Junior and Marie-Odile Goulet-Cazé, the second section leads us on the path of the rhethoric of exhortation that is, an essential element of the Cynic’s practice. What actions the Cynic’s exhort their fellow citizens to ? And how the figure of the animal is able to exemplifies it? The third section discusses the cynic’s ideal of wisdom and their emblematic figure, the dog. We will finally demonstrate with the help of studies by Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk that the valorisation of the animal in the Cynic’s perspective must not be understood as a vile regression to animality but as a legitimate activity in and of itself.
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L'ironie cynique : une subjectivation sans partage / Cynical Irony : a political subjectivation with no distribution

Zoss, Pascal 26 June 2017 (has links)
Les pratiques performatives de l’art, en particulier celles des années soixante àsoixante-dix, présentent en leurs actes excessifs, corporels, une forme de subjectivationpolitique qui invite à reprendre la « voie courte » du cynisme antique hors des interprétationsfidèles au telos philosophique du « mieux vivre », du « bien » ou du « juste ». Cetterencontre oblige à dégager du rapport anecdotique ou documentaire une compréhensionde la matérialité des actes, de leur résistance à toute leçon rapportée après coup, bref àinterroger obstinément leur reste.D’autre part, en saisissant l’inclusion et l’exclusion sociales comme le résultat de lanaturalisation solidarisée des uns et des autres, de la discrimination des capacités et desincapacités naturelles, la mise à l’épreuve de cette solidarité devient le point nodal de laquestion égalitaire. Les actes cyniques dessinent alors les lignes qui laissent envisager lasubjectivation dans le constant retrait du sujet de son assimilation normative ou policière.L’ironie marque sans relâche ce processus en dissimulant le sujet à l’ombre de ses actes,comme la ruse d’une identification à la nature incompétente de l’exclu. C’est en effet enamplifiant la représentation naturelle de l’exclusion, en lui apportant la plus grande densitématérielle, que la subjectivation cynique ouvre une béance à la frontière qui sépare lespropriétés des inclus et des exclus. Et cette béance qui décharge l’auteur de toute subjectivité,de l’obligation de fonctionner dans le régime policier de l’inégalité, donne son lieuau désir sans sujet, celui précisément que présuppose l’égalité des sujets. / The performative art practices, especially those of sixties and seventies, present aform of political subjectivation within their excessive and body acts, which invites us toresume Ancient Cynicism’s « short route », out of the interpretations that were faithful to thephilosophical telos of « better life », « good » or « right ». This conjunction is a compelling callfor achieving, beyond the anecdotal or documentary report, a wider understanding of themateriality of acts, of their resistance to any reported lesson and, ultimately, to restesslyquestion their remainder.Furthermore, when grasping the social inclusion and exclusion as the result of cohesivenaturalization, of discrimination of natural abilities and inabilities, the actual testingof this solidarity reaches the core of the equalitarian question. Then, cynical acts draw theoutline which let consider the subjectivation within the constant withdrawal of the subjectfrom his normative or « police » assimilation. Irony relentlessly leaves its marks on this processby hiding the subject in the shadow of his acts, as the ploy of an identification to theincompetent nature of the excluded one. It is indeed by amplifying the exclusion’s naturalrepresentation, by giving it the biggest material density, that the cynicism subjectivationopens a gap between the belongings of included and excluded ones. And this gap, whichrelieves the author of any subjectivity, of the obligation to operate within the « police »regime of inequality, gives its place to the desire with no subject, that very one preciselypresupposed by the equality of subjects.
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La conception de la liberté chez les premiers Cyniques

Chouinard, Isabelle 04 1900 (has links)
Diogène de Sinope, principal représentant du cynisme ancien, affirme dans une de ses œuvres qu’« il mettait la liberté au-dessus de tout ». Il n’est pas question ici du sens politique de la liberté, mais plutôt de son acception morale et individuelle, dont les origines remontent au moins au VIe s. av. J.-C. et peut-être à la racine même du mot ἐλεύθερος. Retracer l’histoire de cette notion révèle diverses influences sur le cynisme, que ce soit la figure de l’« esclave libre » chez les tragiques, ou la correspondance entre nature et liberté chez les Sophistes et Démocrite. Pour atteindre l’autarcie et l’apathie, les deux caractéristiques de la liberté cynique, Diogène doit soumettre son corps à un entraînement de nature physique, seul moyen de s’émanciper des chaînes de la civilisation. Socrate, surtout chez Xénophon et dans une certaine mesure chez Platon, avait déjà fait des exercices corporels une condition d’acquisition de la liberté. Toutefois, l’émancipation de l’individu débouche avec Socrate sur l’apprentissage du savoir qu’il juge nécessaire à la vertu. Les Cyniques, quant à eux, rejettent la vertu-connaissance et limitent leur activité philosophique à la pratique d’une ascèse corporelle rigoureuse, de sorte que la liberté mène sans détour à la vertu et au bonheur au point de s’y identifier. Les Cyniques se différencient donc de leurs prédécesseurs socratiques en ne prolongeant pas leur quête philosophique au-delà du moment de la libération et, par le fait même, font de la liberté la véritable marque distinctive de leur philosophie. / Diogenes of Sinope, the main representative of ancient Cynicism, says in one of his works that « he preferred freedom above everything ». He does not mean here freedom in its political sense, but rather in its moral and individual meaning, which dates back at least to the sixth century BC and perhaps to the very root of the word ἐλεύθερος. Tracing the history of this notion reveals diverse influences on Cynicism, whether the figure of the « free slave » of the tragedians, or the correspondence between nature and freedom of the Sophists and Democritus. To reach self-sufficiency and apathy, the two characteristics of Cynic freedom, Diogenes must submit his body to physical training, it being the only way to break free from the chains of civilization. Socrates, especially in Xenophon and to a certain extent in Plato, had already made physical exercises a condition for acquiring freedom. However, with Socrates the emancipation of the individual ends in gaining knowledge that he deems necessary to virtue. Cynics, for their part, reject virtue-knowledge and limit their philosophical activity to the practice of a rigorous physical asceticism, so that freedom leads directly to virtue and happiness to the point of identifying with it. Therefore, Cynics differ from their Socratic predecessors by not extending their philosophical quest beyond the moment of liberation and thereby make freedom the true hallmark of their philosophy.
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Le cynisme ancien : vie kata phusin ou vie kat'euteleian? / Ancient Cynicism : a life kata phusin or rather kat' euteleian?

Flores-Junior, Olimar 02 March 2013 (has links)
Le cynisme est un mouvement philosophique qui s’est développé en Grèce à partir du IVe s. av. J.-C. autour de Diogène de Sinope. La critique moderne a souvent vu dans ce mouvement l’expression d’un naturalisme radical, une doctrine fondée sur le refus des valeurs de la vie civilisée, qui par conséquent pourrait être définie comme une “croisade contre la civilisation” ou comme un “courant anti-prométhéen”, le “feu civilisateur” étant à l’origine des maux des hommes. La morale cynique consisterait ainsi dans la proposition d’un “retour à la nature” ou d’une vie “selon la nature” (kata phusin), guidée par l’idée d’animalité et de primitivisme, c’est-à-dire d’une vie inspirée par le comportement animal ou par le modus vivendi des premiers hommes. La présente thèse a pour but de soumettre à l’épreuve des textes qui nous ont été transmis par l’Antiquité cette interprétation largement répandue du cynisme. L’hypothèse avancée ici, qui s’appuie entre autres sur l’examen de deux textes – le Discours VI de Dion Chrysostome et le dialogue du Pseudo-Lucien intitulé Le cynique, – qu’on a confrontés à d’autres témoignages, comme le livre VI des Vies et doctrines des philosophes illustres de Diogène Laërce ou les lettres pseudépigraphes attribuées à Diogène de Sinope et à Cratès de Thèbes –, consiste à définir le cynisme comme la recherche d’une vie “selon la facilité” (kat’ euteleian) et la pensée diogénienne comme une forme radicale de pragmatisme, au sein de laquelle les dualismes – notamment celui qui oppose nomos et phusis – tendent à être supprimés au nom d’une morale déterminée selon les circonstances concrètes de la vie individuelle. / Cynicism is a philosophical movement which started in Greece in the 4th century B.C. around the figure of Diogenes of Sinope. Modern interpreters often understand this movement as the expression of a radical naturalism, a doctrine founded on a drastic refusal of all the values of civilized life and consequently defined as a “crusade against civilization” or as an “anti-promethean current”, identifying in the “civilizing fire” the very origin of all the troubles, vices and misfortunes that men have to cope with. Accordingly, Cynic ethics would advocate a “return to nature” or to a life “according to nature” (kata phusin), guided by the idea of animality and of primitivism, that is to say a life modeled on animal behavior or on the modus vivendi of the primitive men. The present thesis aims at questionning this widely spread interpretation of cynicism on the basis of an analysis of the texts transmitted by Antiquity. The alternative interpretation that we offer rests on the reading of two major texts: the Sixth Discourse by Dio Chrysostomus and the dialogue The Cynic transmitted under the authority of Lucian of Samosate, along with some other sources, like the sixth book of Lives and opinions of eminent philosophers written by Diogenes Laertius and the Letters attributed to Diogenes of Sinope and to Crates of Thebes. It redefines Cynic philosophy as the quest for a life “according to easiness” (kat’ euteleian) and — in modern terminology — as a radical form of pragmatism, within which dualisms – notably the one between nomos and phusis – tend to be abolished in the name of a morality conditioned by the actual circumstances of individual life.
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Romanciers cyniques : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq / Cynics novelists : Octave Mirbeau, Pierre Drieu la Rochelle, Michel Houellebecq

Fustin, Ludivine 11 January 2017 (has links)
À travers l’étude des romans de trois écrivains jugés cyniques – au sens antique ou moderne du terme –, il s’agit de chercher à définir un nouveau statut auctorial dans l’histoire du champ littéraire du XIXe au XXIe siècles : celui de romancier cynique. Le fil conducteur de cette recherche procède, avant tout, du rapport fondamental qu’entretient le cynisme avec la vérité. Vérité historique, lorsque ces écrivains envisagent le cynisme (notion qui touche aussi bien à la philosophie, à la psychologie qu’à la morale) comme un matériau romanesque, autrement dit, un thème, un caractère, une attitude à exposer afin de dévoiler au mieux la réalité de leur siècle respectif. Vérité transhistorique, quand ils s’attachent à révéler ce que sont l’homme et le monde. Le cynisme relève alors d’une pratique, celle du dire-vrai, qui favorise le caractère aléthique du texte littéraire et conditionne la teneur du discours véhiculé par le roman : c’est un centre autour duquel gravitent des thèmes, des éléments narratifs et des procédés d’écriture communs aux écrits romanesques de Mirbeau, de Drieu et de Houellebecq, dont les horizons sont pourtant bien distincts. Cette forte implication du cynisme dans l’espace littéraire suppose nécessairement un rapport singulier au réel ; elle exige du romancier qu’il ménage la rencontre du fictif et du vécu, tout en déclenchant un processus de dévoilement, franc et lucide, à l’égard de la littérature elle-même. Le romancier cynique se doit de mettre à nu les faiblesses, les contradictions, voire les travers de la littérature afin d’être au plus près de ce qu’elle est vraiment. / The antique and modern study of the novels by these three cynical writers aims at trying to portray a new authorial status in the history of nineteenth to twenty-first century literature : the status of the cynical novelist. First and foremost, the common thread of this research comes from the essential link between cynicism and truth. On the one hand, truth as historic truth is defined when cynicism (in its philosophical, psychological and ethical terms) is considered by these novelists as a novel material, in other words, a theme, a character, and an attitude, which exposes the reality of their respective century. On the other hand, truth as transhistorical truth is when they endeavour to unveil what mankind and world are. Cynicism comes therefore from the habit of truth-telling, the one that promotes the alethic aspect of the literary text and determines the content of the speech conveyed by the novel. Mirbeau, Drieu and Houellebecq novels have really definite horizons of their owns. But if I consider the common points to these three writers, I can say that this truth-telling process is a centre around which themes, narrative elements and writing processes gravitate. This strong involvement of cynicism in the literary space necessarily implies a singular connection to reality, therefore, it implies for the novelist both to handle carefully this melting of fiction and real-life experiences and to trigger a process of a honest and lucid disclosure towards literature itself. A cynical novelist must expose the weaknesses, the contradictions and even the quirks of literature in order to be as close as possible to what it really is.

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