The introduction gives a short overview of the scope of the research. The first chapter discusses the ways and methods of business process modelling and gives summary on exception types and their nature. The second chapter discusses in detail the exception models, occurring in e-business processes. The third chapter describes the results of the research on handling exceptions in B2C environment. The last, fourth, chapter discusses the method of handling exceptions in B2B environment. At the end of the research the general conclusions are made.

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« L’exception culturelle franco-française est morte » (cité dans L’Express 19.11.2009). C’est ce que Jean-Marie Messier, président et directeur général de Vivendi (Altman 2002), a déclaré lors de la fusion de son entreprise avec la société de production américaine Universal en 2001 à New York (Vidal/Ministère de la culture et de la communication 2002). Cette déclaration a provoqué l’outrage aussi bien dans le gouvernement français que parmi les professionnels du cinéma, d’autant plus que Messier a ajouté que « les angoisses franco-françaises sont archaïques » (cité dans ebd.). En effet, depuis les négociations du GATT en 1993, l’exception culturelle, un concept qui a été mis en place par le Ministère de la culture afin de protéger la culture française de l’hégémonie américaine, est l’une des préoccupations principales de l’État français. Le gouvernement considère qu’il est nécessaire de mettre en place une politique protectionniste vis-à-vis des biens culturels pour empêcher que la France soit envahie par la culture américaine et de mettre fin à la « cocacolonisation », du moins au niveau culturel (Cohen 2002). Ce protectionnisme culturel sous forme d’une exception culturelle est propre à la France et à l’Union Européenne, qui a copié le modèle, et c’est pour cette raison qu’il est intéressant d’y réfléchir ; à plus forte raison puisqu’elle semble fonctionner : la France est le deuxième pays exportateur de films dans le monde (Lanzoni 2002:363). Ce qui semble alors paradoxal, c’est que la profession française du cinéma elle-même n’ait pas trouvé de consensus au sujet de l’exception culturelle. En effet, Luc Besson, l’un des cinéastes français qui connaît un très grand succès en France, aux États-Unis et dans le monde depuis les années quatre-vingt, a déclaré : « There is no cultural exception » (cité dans Maule 2006:31). L’hégémonie culturelle venant des États-Unis joue également un rôle primordial dans le développement d’une exception culturelle en France qui cherche avant tout à protéger sa propre culture contre une mondialisation culturelle unilatérale dont les règles sont dictées par les États-Unis. La nécessité d’instaurer un modèle français protégé a en effet principalement pour but de freiner l’influence américaine sur les produits culturels français, que ce soit au niveau de l’économie (aspect commercial) ou au niveau de la diffusion et de la création du cinéma (aspect productif). Dans ce contexte du conflit franco-américain dans le domaine de la culture et du cinéma, nous voyons émerger depuis le milieu des années 1980 un nouveau réalisateur français qui est à la fois admiré et exécré : Luc Besson. Il a créé un modèle de réalisation et de production unique dans le monde, se détachant à la fois de l’exception culturelle et du système américain des grands studios libéraux. Il fusionne les deux modèles de production pour en faire un modèle unique dans le monde, destiné à concurrencer Hollywood de façon efficace et innovatrice. Au cours des recherches menées pour ce travail, il s’est rapidement avéré que la littérature au sujet du système de protection de la culture française est nombreuse. De même, nous trouvons une multitude d’oeuvres au sujet de l’hégémonie culturelle américaine. Cependant, il n’existe pratiquement aucune oeuvre qui fait la comparaison entre les deux systèmes ou qui analyse comment le système français de l’exception culturelle, dominé par la culture américaine, change sous l’influence de cette dernière. En outre, très peu d’auteurs s’intéressent aux films de Luc Besson et les analysent en profondeur alors qu’il connaît un succès particulièrement important en tant que réalisateur et producteur, peut-être parce que ce dernier est souvent considéré comme étant trop commercial et trop en écart avec les exigences de l’exception culturelle en France (Maule 2011:46). En effet, ce sont surtout des chercheurs britanniques qui s’intéressent à ses films même si le travail académique au sujet de Besson reste toujours très limité (ebd.). Le but du présent travail sera donc d’explorer un nouveau terrain de la recherche du cinéma français en tentant de faire cette comparaison directe mentionnée ci-dessus ainsi que d’accorder à Luc Besson l’importance qu’il mérite puisqu’il constitue incontestablement un metteur en scène important pour le paysage cinématographique de la France des années 2000. Au cours de ce travail, nous allons donc nous poser les questions suivantes : Qu’est-ce que l’exception culturelle et comment fonctionne-t-elle ? Quelles sont les difficultés auxquelles l’exception culturelle doit faire face ? Le cas échéant, comment expliquer son succès ou son échec ? La France a-t-elle réussi à résister face à l’hégémonie culturelle des États-Unis et si oui, comment ? Quelle est l’influence des États-Unis sur la création cinématographique en France et quels sont les aspects qui opposent principalement ces deux pays au niveau de la création, de la production et de la diffusion des produits du cinéma ? Quel rôle Luc Besson joue-t-il dans le paysage cinématographique de la France et dans le monde ? Et comment les films de Luc Besson traduisent la façon de travailler de ce réalisateur et producteur, apparemment situé entre deux chaises dans ces deux mondes du cinéma tellement opposés ? Finalement, comment peut-on situer Luc Besson dans les deux systèmes, est-il un réalisateur plutôt français ou plutôt hollywoodien ? Ce sont les problématiques principales auxquelles le développement qui suit va tenter de répondre. Afin d’apporter des réponses à toutes ces questions, nous allons voir, dans un premier chapitre théorique, comment fonctionne l’exception culturelle française et, plus précisément, comment l’exception culturelle peut se définir, et quelles sont les difficultés auxquelles ce système cinématographique se voit confronté aujourd’hui. Ensuite, dans un deuxième chapitre, nous examinerons Luc Besson en tant que réalisateur français et/ou hollywoodien ainsi que ses films « pré-EuropaCorp », c’est-à-dire ses oeuvres réalisées avant la création de sa propre grande société de production en 2000. Dans un troisième chapitre, nous nous intéresserons au Luc Besson « post-EuropaCorp », c’est-à-dire aux changements dans la réalisation et la production survenus suite à la création d’EuropaCorp en 2000. La problématique centrale du deuxième et troisième chapitre tournera autour de la francité et/ou du caractère hollywoodien de Luc Besson et de ses films. Finalement, le quatrième et dernier chapitre constituera une synthèse et un bilan personnel des trois premiers chapitres. Il exposera également, dans une deuxième partie, les perspectives de Luc Besson et EuropaCorp dans le futur.

According to the United States Department of Defense (DOD), as of 2013 there were over 12,000 DOD contractors supporting the U.S. mission in Iraq (DASD, 2013). This thesis explores the laws and legal systems that operate to keep contractors, and the companies that employ them, resistant to legal oversight. I ground my analysis in the 2007 Nisour Square massacre, exploring how every attempt to prosecute those responsible was doomed due to Blackwater’s legal position of being American-headquartered, hired by the State Department, privately owned, and operating in Iraq. I conclude that the legal indeterminacy of the US deployed security contractor normalizes violence towards Iraqi civilians while simultaneously downloading the risk and responsibility associated with the US war efforts onto the shoulders of individual contractors. Moreover, I suggest that this legal indeterminacy is of particular interest to geographers as it arises, in part, out of overlapping legal systems, jurisdictions, and authorities.

According to the United States Department of Defense (DOD), as of 2013 there were over 12,000 DOD contractors supporting the U.S. mission in Iraq (DASD, 2013). This thesis explores the laws and legal systems that operate to keep contractors, and the companies that employ them, resistant to legal oversight. I ground my analysis in the 2007 Nisour Square massacre, exploring how every attempt to prosecute those responsible was doomed due to Blackwater’s legal position of being American-headquartered, hired by the State Department, privately owned, and operating in Iraq. I conclude that the legal indeterminacy of the US deployed security contractor normalizes violence towards Iraqi civilians while simultaneously downloading the risk and responsibility associated with the US war efforts onto the shoulders of individual contractors. Moreover, I suggest that this legal indeterminacy is of particular interest to geographers as it arises, in part, out of overlapping legal systems, jurisdictions, and authorities.

When project sites consist of substandard design elements according to standards set by the Federal Highway Administration (FHWA), design exceptions are implemented. The goal of this thesis is to analyze a sample set of 18 design exceptions taken from a total of 467 design exceptions approved in Georgia from 1995 – 2012. Crash data were obtained at the locations of each of these design exceptions three years before the let date and three years after the construction end date. To compensate for causal factors other than the design exception on the roadway, similar information from a range of control sites were also obtained. These control sites consisted of projects without design exceptions that occurred within the same time constraints as the design exception projects, were of the same work type, and were either located on the same route or within the same district. The potential safety impacts of the design exceptions were evaluated by comparing the before and after crash rates of projects before and after crash rates at these control sites Based on these data, no statistically significant relationship between the existence of a design exception and crash rates was identified. The sample set in this study was too small and the number of crashes found at both projects with design exceptions and control sites without design exceptions was too low to perform a significant Empirical Bayesian (EB) analysis. When additional data is available, an EB before and after analysis is recommended to compensate for any potential regression to the mean bias.

Based on a discourse analysis of Swedish public investigations regarding immigration detention, this thesis examines the discourses around ‘foreigners’ therein. Rejected asylum-seekers awaiting deportation have gone from being systematically detained in prisons by the police, to instead be confined in detention centres administered by the Swedish Migration Board. Yet, an increased criminalisation is evident. Focusing, in particular, on the legal ambiguity that authorises the detention system to further detain and criminalise asylum seekers, it is argued that the practice of detention can be seen as ‘exceptional’ where discourses of care, suspicion and fear constitute subjectivities such as the ‘identity-less foreigner’, the ‘vulnerable foreigner’, and the ‘dangerous foreigner’.

Submitted by FELIPE CÓMITRE null (fcomitre@rc.unesp.br) on 2018-01-22T19:39:51Z No. of bitstreams: 1 Tese Felipe Comitre - versão final biblioteca - com ficha catalográfica.pdf: 7249049 bytes, checksum: 44f3ebc83e046adc59daacdbb3c8f3d1 (MD5) / Approved for entry into archive by Ana Paula Santulo Custódio de Medeiros null (asantulo@rc.unesp.br) on 2018-01-23T15:40:38Z (GMT) No. of bitstreams: 1 comitre_f_dr_rcla.pdf: 6576001 bytes, checksum: ba1120d3c389abeac38ab430a2400279 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-01-23T15:40:38Z (GMT). No. of bitstreams: 1 comitre_f_dr_rcla.pdf: 6576001 bytes, checksum: ba1120d3c389abeac38ab430a2400279 (MD5) Previous issue date: 2017-11-13 / A violência urbana vem sendo analisada por diferentes correntes científicas e metodológicas, fator que evidencia o seu caráter multidisciplinar. Os principais estudos se direcionam para a análise das principais causas e consequências da criminalidade nas cidades para, posteriormente, propor-se possíveis soluções para atenuar o problema que se incide no espaço urbano. Muitas vezes, a ciência geográfica se esforça em analisar a distribuição espacial dos crimes nas cidades para gerar informações que tentam revelar se as cidades, os bairros ou as regiões podem ser considerados violentos para, enfim, se estabelecer um indicador de violência. Entretanto, acredita-se que os estudos geográficos podem contribuir com reflexões que transcendem a quantificação relacionada à esfera físico-territorial dos crimes, permitindo a compreensão da relação entre violência e espaço urbano de forma mais ampla, especialmente pela interferência da violência na reprodução do espaço urbano. O intuito da tese consiste em revelar como a violência urbana tem sido utilizada como motivação para a criação de estratégias pelo poder público legitimar e impor novas normas e leis como forma de combatê-la, destacando-se a imposição do novo urbanismo militar, que muitas vezes estimula parcerias entre o poder público e o setor privado. Como se tratam de tentativas de se reduzir a violência nas cidades, as políticas públicas respaldadas pelo novo urbanismo militar são habitualmente aceitas por grande parcela da sociedade. Contudo, será analisado que muitas das leis e normas de combate aos crimes resultam na negação de direitos elementares já conquistados pelos cidadãos. A contenção da violência urbana sob a égide do novo urbanismo militar tende a gerar um processo contraditório, pois possibilita, simultaneamente, o retrocesso de garantias básicas do indivíduo pelo não cumprimento de leis e a ampliação da jurisdição repressivo-penal nas cidades, sendo essas destinadas quase que exclusivamente aos grupos sociais estigmatizados e criminalizados. O processo de retirar e impor direitos, normas e leis, de acordo com as particularidades sociais, econômicas e étnicas, confere a formação e ampliação do estado de exceção, entendido na tese pela perspectiva agambeniana como a exclusão por meio da suspensão de direitos dos cidadãos. A inter-relação entre violência, planejamento urbano e estado de exceção foi analisada de forma empírica por meio do estudo de caso das principais políticas públicas de combate à violência executadas no município de Sorocaba entre os anos de 1997 e 2017. No recorte temporal mencionado, se evidencia o avanço de normas e leis instituídas que convergem com os ideais do novo urbanismo militar e com a ampliação do estado de exceção, destacando-se as ocupações policiais em bairros periféricos, a Lei dos Bares, a implantação de câmeras de monitoramento e a privatização do espaço público. / Urban violence has been analyzed by different scientific and methodological currents, a factor that shows its multidisciplinary character. The main studies are directed to the analysis of the main causes and consequences of crime in the cities and, later, to propose possible solutions to mitigate the problem that affects the urban space. Often, geographic science endeavors to analyze the spatial distribution of crime in cities to generate information that tries to reveal whether cities, neighborhoods or regions can be considered violent, in order to establish an indicator of violence. However, it is believed that geographic studies can contribute with reflections that transcend the quantification related to the physical-territorial sphere of the crimes, allowing an understanding of the relationship between violence and urban space in a broader way, especially by the interference of violence in space reproduction urban. The purpose of the thesis is to reveal how urban violence has been used as a motivation for the creation of strategies by the public power to legitimize and impose new norms and laws as a way to combat it, highlighting the imposition of new military urbanism, which many times encourages partnerships between public authorities and the private sector. As these are attempts to reduce violence in cities, public policies backed by new military urbanism are usually accepted by a large part of society. However, it will be analyzed with many laws and standards to combat crimes resulting from the denial of human rights, have already been conquered by citizens. The containment of urban violence under the aegis of the new military urbanism tends to generate a contradictory process, as it simultaneously facilitates the retreat of the basic guarantees of the individual for non-compliance with laws and the extension of the penal repressive jurisdiction in the cities that are almost destinated exclusively to stigmatized and criminalized social groups. The process of withdrawing and imposing rights, norms and laws, according to the social, economic and ethnic particularities, confers the formation and expansion of the state of exception, understood in the thesis by the agambenian perspective as the exclusion by means of the suspension of rights of the citizens. The interrelation between violence, urban planning and state of exception was analyzed empirically through a case study of the main public policies to combat violence carried out in the city of Sorocaba between 1997 and 2017. In the mentioned time-cut, there is evidence of the advance of norms and laws instituted that converge with the ideals of the new military urbanism and with the expansion of the state of exception, with special emphasis on police occupations in peripheral neighborhoods, the Law of Bars, the implantation of monitoring cameras and the privatization of public space.

L’art de collectionner a traversé les siècles, les collections privées sont notamment à l’origine de notre patrimoine culturel. Pourtant, malgré l’importance du rôle de la collection, cette dernière reste encore un ensemble de choses mal identifié par le droit. En tant qu’ensemble de choses créé par la volonté de l’Homme, la collection n’est pas définie, et seules certaines collections sont encadrées par quelques dispositions. Par ailleurs, les collections privées sont des ensembles fragiles, elles relèvent de la propriété privée de leur collectionneur qui est libre d’en disposer comme il le souhaite. Le risque majeur de ces ensembles réside dans leur dispersion et dans l’atteinte à leur intégrité. Souvent soucieux de préserver l’intégrité et la cohérence de son ensemble, le collectionneur doit pouvoir bénéficier d’outils juridiques protecteurs adaptés à la collection. Finalement, qu’est-ce qu’une collection ? Que signifie cette notion de collection et quel(s) droit(s) peuvent s’en saisir ? Notre droit est-il en mesure de protéger efficacement une réunion de choses comme la collection privée ? En d’autres termes, la problématique consiste à répondre à la question suivante : quelle appréhension juridique pour les collections privées ? Partant, l’objectif de la thèse est de tenter de dégager une qualification juridique de la collection pour mieux adapter sa protection. En effet, la recherche se donne pour but de définir les fondements théoriques et juridiques susceptibles d’être adaptés à l’œuvre du collectionneur, pour tenter d’aboutir à un régime de protection efficace. / The art to collect crossed the centuries, the private collections are in particular at the origin of our cultural heritage. Nevertheless, in spite of the importance of the role of the collection, it still remains a set of things badly identified by the right. As together of things created by the will of the Man, the collection is not defined, and only ones certain collections are supervised by some measures.Besides, the private collections are fragile sets, they are a matter of the private property of their collector who is free to have it as he wishes it. The major risk of these sets lives in their dispersal and in the infringement on their integrity. Often worried of protecting the integrity and the coherence of his set, the collector must be able to benefit from protective legal tools adapted to the collection.Finally, what a collection? Means what this notion of collection and which right(s) can seize with it? Is our right able of protecting effectively a meeting of things as the private collection? In other words, the problem consists in answering the following question: what legal apprehension for the private collections?Therefore, the objective of the thesis is to try to identify a legal qualification of the collection to adapt better its protection. Indeed, the search gives for purpose to define the theoretical and legal foundations susceptible to be adapted to the work of the collector, to try to end in a regime of effective protection.