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Filiation et écriture de l'Histoire chez Patrick Modiano et Monika Maron / Filiation and the writing of history in the works of Patrick Modiano and Monika MaronMaurud Müller, Hélène 03 April 2009 (has links)
Ce travail se propose d´étudier le rapport entre la filiation et l´écriture de l´Histoire chez deux écrivains contemporains : le Français Patrick Modiano et la romancière allemande Monika Maron. Chez ces auteurs, le « roman familial » constitue un accès privilégié à l´Histoire. Après avoir replacé les deux écrivains dans leurs paysages littéraires respectifs et précisé des notions utiles comme l´autobiographie, l´autofiction et le roman familial, le travail s´attache à dégager les figures de la filiation dans les deux œuvres en confrontant les données biographiques à leurs transpositions romanesques. Une étude des structures narratives montre ensuite que le passé et l´Histoire n´interviennent pas seulement au niveau thématique mais influencent jusqu´à la forme du récit. Un intérêt tout particulier est porté aux modalités d´une écriture de l´Histoire qui se révèle complexe, entre objectivité historique, fantasme et fiction. L´approche par la filiation confère à l´écriture de l´Histoire une forte dimension mémorielle. La question de l´identité se pose alors en termes d´héritage familial et historique. En cela, Patrick Modiano et Monika Maron s´inscrivent dans l´ensemble plus large d´une littérature « générationnelle » de la seconde moitié du XXe siècle. / This study deals with the relationship between filiation and the writing of history in the works of two contemporary authors, the French author Patrick Modiano and the German novelist Monika Maron. Both authors approach history mainly through family romance. First, the two authors are situated in their respective literary environment, and some key notions are developed in detail, such as autobiography, autofiction, and family romance. On that basis, the fictional characters that bear marks of filiation are portrayed by confronting biographical facts with their fictional transpositions. A subsequent analysis of narrative structures reveals that the past and history do not only have an impact on contents, but also on the form of the narrative. Special attention is paid to the way history is told, which turns out to be complex, oscillating between historical objectivity, fantasy, and fiction. The access to history through family romance empha! sizes the memorial aspect of the writing of history. Consequently, personal identity is defined in terms of heritage, both family heritage and historical heritage. In this respect, Patrick Modiano and Monika Maron belong to an entire school of writing, the “generational literature” of the second half of the 20th century.
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The Paternal Mystery of Alexandre DumasDubrovic, Simone 06 August 2008 (has links)
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À la mémoire d'Émile... suivi de Entre silence et décadence : l'œuvre d'André BélandLamy-Beaupré, Renaud 09 1900 (has links)
Roman mémoriel, roman familial, roman d’apprentissage, autofiction… Voilà quelques concepts génériques qui m'ont guidé lors de l'élaboration de ce projet en recherche et création. Le point de départ a consisté en une quête identitaire, qui s’est résorbée en une recherche des origines, symbolisée par la figure de mon grand-père inconnu que j’ai tenté de démystifier. Car on m’a toujours dit qu’il avait écrit un roman, intitulé Orage sur mon corps, ce qui a provoqué chez moi diverses impressions et déformations imaginaires. Je croyais par exemple que mon grand-père, Émile, avait partagé les idées et l'état d'esprit qui circulaient durant les années 1940, alors que le Canada français connaissait une première vague de modernisation culturelle. Ces informations, malheureusement, ne se sont pas avérées tout à fait exactes. Et comme cette quête plus personnelle s'est achevée, non sans une certaine insatisfaction, mes recherches se sont poursuivies dans un essai portant essentiellement sur l'œuvre d'André Béland, auteur qui correspond, plus ou moins, à la figure mythique de mon grand-père. Cet essai ne vise pas à juger ni à réhabiliter l’auteur, mais simplement à jeter un peu de lumière sur son œuvre méconnue, parce que la « réappropriation identitaire se centre toujours aussi sur la transmission » (Régine Robin). / Memorial romance, family romance, bildungsroman, autofiction… These are the concepts that inspired me in this creative research project. The starting point was a quest for identity, linked to a quest of the origins, symbolized by my unknown grandfather, a figure that I tried to demystify. Younger, I heard he had written a novel, Orage sur mon corps, which stirred in me various impressions and thwarted imaginations. I thought for example that my grandfather, Emile, had shared the ideas and mindset that circulated during the 1940s, while French Canada lived its first wave of cultural modernization. This version of the story, unfortunately, was not quite accurate. As a result of my dissatisfaction, my research progressed through an essay focusing on the work of André Béland, an author who corresponds better to the mythical figure of my grandfather. This essay is not intended to judge or to lionize the character, but to shed some light on his neglected work.
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Mothers, Sons, and the Gothic Family in Brown, Poe, and WhartonLyon, Elizabeth Lain 01 May 2012 (has links)
Within Gothic literature, the mother is frequently missing. In Charles Brockden Brown’s Edgar Huntly, Edgar Allan Poe’s “Morella,” “Ligeia,” and “Eleonora,” and Edith Wharton’s “Bewitched,” men are left without parents, and they attempt to recuperate a mother-figure. To do so, the men in these texts psychologically project the role of their mother onto other women. Wives, sisters, and daughters all have the potential to become mothers to these men. This is a catastrophe for the women involved, for male perception fails to distinguish females as autonomous, unique beings. By conflating roles in the family structure, men destroy women and thus are left without the nurturing mother-figure – or indeed any female – they desperately need.
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À la mémoire d'Émile... suivi de Entre silence et décadence : l'œuvre d'André BélandLamy-Beaupré, Renaud 09 1900 (has links)
Roman mémoriel, roman familial, roman d’apprentissage, autofiction… Voilà quelques concepts génériques qui m'ont guidé lors de l'élaboration de ce projet en recherche et création. Le point de départ a consisté en une quête identitaire, qui s’est résorbée en une recherche des origines, symbolisée par la figure de mon grand-père inconnu que j’ai tenté de démystifier. Car on m’a toujours dit qu’il avait écrit un roman, intitulé Orage sur mon corps, ce qui a provoqué chez moi diverses impressions et déformations imaginaires. Je croyais par exemple que mon grand-père, Émile, avait partagé les idées et l'état d'esprit qui circulaient durant les années 1940, alors que le Canada français connaissait une première vague de modernisation culturelle. Ces informations, malheureusement, ne se sont pas avérées tout à fait exactes. Et comme cette quête plus personnelle s'est achevée, non sans une certaine insatisfaction, mes recherches se sont poursuivies dans un essai portant essentiellement sur l'œuvre d'André Béland, auteur qui correspond, plus ou moins, à la figure mythique de mon grand-père. Cet essai ne vise pas à juger ni à réhabiliter l’auteur, mais simplement à jeter un peu de lumière sur son œuvre méconnue, parce que la « réappropriation identitaire se centre toujours aussi sur la transmission » (Régine Robin). / Memorial romance, family romance, bildungsroman, autofiction… These are the concepts that inspired me in this creative research project. The starting point was a quest for identity, linked to a quest of the origins, symbolized by my unknown grandfather, a figure that I tried to demystify. Younger, I heard he had written a novel, Orage sur mon corps, which stirred in me various impressions and thwarted imaginations. I thought for example that my grandfather, Emile, had shared the ideas and mindset that circulated during the 1940s, while French Canada lived its first wave of cultural modernization. This version of the story, unfortunately, was not quite accurate. As a result of my dissatisfaction, my research progressed through an essay focusing on the work of André Béland, an author who corresponds better to the mythical figure of my grandfather. This essay is not intended to judge or to lionize the character, but to shed some light on his neglected work.
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La fin d'une illusion : quand la politique de l'autruche dysfonctionne et que le clivé fait retour : analyse à partir d'une clinique libanaise 2000-2006 / The end of an illusion : when the policy of the ostrich never works and awakens the forgotten splitting : study referred to a Lebanese clinical work 2000 - 2006Dahdouh-Khouri, Dany 17 September 2014 (has links)
Ce travail de recherche prend sa source dans mes diverses expériences professionnelles, sur plus de dix ans, en tant que psychologue clinicienne et psychanalyste en formation, exerçant avec des enfants, des adolescents, leurs familles ainsi qu’avec des adultes. Il s’agit d’une clinique particulière puisqu’elle a été recueillie au Liban, un pays qui a une histoire difficile à cerner, ponctuée de guerres et parsemée de violences. Un pays qui est marqué par un système de résonance et d’écho entre les traumas individuels et les rapports aux traumas collectifs. Cette recherche porte plus précisément sur une population bien définie puisqu’elle est exclusivement constituée d’ex-enfants, puis ex-adolescents de la guerre de 1975 à 1991 ayant vécu dans l’ex-Beyrouth-Est, puis devenus désormais adultes. Elle est aussi caractérisée par le fait qu’une fois le travail de la cure est bien avancé, j’ai pu comprendre que j’avais durant mon enfance puis mon adolescence, partagé, des tranches de vie avec mes patients. Ces moments étaient des vécus de guerre traumatiques. En effet, mes patients adultes, les parents des petits en cure et moi-même, nous-nous sommes trouvés aux mêmes endroits, et nous avons vécu aux mêmes moments, seuls, loin des adultes, les mêmes événements de guerre. Il s’agit d’une réflexion qui englobe au final, quatre générations. Je m’interroge sur la qualité du lien qui existerait entre la question des particularités du travail d’élaboration de situations de traumatismes personnels et de traumatismes familiaux au sein de thérapies d’enfants. Mon interrogation porte également sur le type d’intéraction qu’il y aurait entre le trauma spécifique du parent ex-enfant de la guerre et celui du trauma collectif propre à un pays en guerre. Comment ceci se joue-t-il dans la cure et avec le thérapeute de l’enfant (génération 1) né après la guerre ? Je m’interroge, d’une part, sur les modalités défensives des parents (génération 2) et les particularités des traumatismes personnels internes qui survenaient en écho avec des traumatismes familiaux entremêlés et emboîtés aux traumatismes cumulatifs collectifs/sociaux. D’autre part, je me questionne à propos de la psyché parentale qui me semblait figée, envahie, prisonnière d’un « entre-deux intérieur/extérieur-non-humain, fantasme/réalité », aux liens forts et inapparents qui semblaient inexistants mais desquels ils ne pouvaient pas se libérer à l’âge adulte. Je me demande si les enfants (génération 1) nés après la guerre, ne seraient pas pour leurs parents (génération 2), réduits à un symptôme ; symptôme que ces derniers n’auraient pas eu la possibilité de porter durant leur vécu infantile. L’enfant (génération 1) ne serait-il pas le porteur du « clivé parental » ? Je me demande finalement si les parents (génération 2) pourraient avoir accrédité, lors de l’entretien qui fixe le cadre, le contrat muet ou pacte suivant : « nous savons/vous savez ce que nous avons/vous avez vécu dans notre/votre enfance : on le pose là et on n’en parle pas ». Même si ce pacte n’a pas été explicité verbalement, la transmission s’établissait d’une autre manière : au-delà du langage. C’est pour cette raison qu’en confiant leur enfant, ces parents (génération 2) parvenaient enfin et pour la première fois, à confier l’enfant en eux à une personne qui « saurait », qui « serait passée par là » et qui a « les mots pour l’exprimer ». Pour essayer de répondre à mes interrogations, je tente d’introduire et d’expliquer une modalité particulière de vivre le cadre analytique : il s’agirait d’une co-construction, avec le patient d’un cadre. Ce cadre serait comme une piste de danse propice à la mise en place d’une « chorégraphie de la cure » qui permettrait à l’analyste et son patient de « danser avec la cure ». Ceci sous-entend un mouvement de rythmicité, un rapproché, un va et viens nécessaire à l’évolution.... / This research is rooted in my various professional experiences over more than a decade as a clinical psychologist and psychoanalyst in training, dealing with children, adolescents, their families as well as adults. This relates to a particular type of clinical work since the data for this study was collected in Lebanon, a country that has an elusive history, punctuated by wars and scattered violence; a country that is characterized by a resonating and echoing system between individual trauma and collective traumas. This study refers more precisely to a well-defined population, consisting exclusively of former children and adolescents of the 1975-1991 Lebanese war having lived and grown up in the former East Beirut. The study is also characterized by the fact that, once the analytic cure was well advanced, I was able to understand that I experienced, during my childhood and my adolescence, similar shared moments with my patients pertaining to traumatic experiences resulting from the war. In fact, my adult patients, the parents of the children in psychotherapy as well as myself, found ourselves as children and adolescents in the same places, experiencing the same epoche, alone, and away from adults (our parents or teachers), the same violent and destructive war events. This is a reflection that pertains to four generations. I wonder as to the quality of the links that exist between the peculiarities of the elaborative work of personal traumatic experiences and family traumas within the context of child psychotherapy. My interrogations also relate to the possible type of interaction existing between the specific trauma of the parent who is an ex-child (and ex-adolescent) of the war and the collective trauma that is specific to a country at war. I question in part the nature of the defense modalities of parents (generation 2) And the particularities of inner personal traumas that occur as an echo to family’s trauma, intertwined and interlocked with cumulative and collective social trauma. Moreover, I question why the parental psyche seems frozen, as if invaded, a prisoner “in a “no man’s land”, an undefined territory internal/external- non-human, fantasy/reality”, I also wonder about the strong, hidden links that seemed to glue up the members of a family. Those links or particular ways to live the attachment seemed, at first, apparently nonexistent but paradoxically they were extremely present in the sessions. The adults seamed unable to free themselves from this chain. I wonder if the children (generation 1) born after the war, are not, in the parental psyche (generation 2) reduced to a symptom – a symptom that the parents (generation 2) could not have had the opportunity to carry during their own childhood. Therefore, the child (generation 1) would be the bearer of "parental splitting"? I finally question the setting and wonder if the parents (generation 2) may not have accredited during our first encounter the « psychoanalytic » framework with the following dumb contract or agreement: "we know/you know what we/you have lived in our/ your childhood: we leave it aside and we do not talk about it at all. " Although the pact has not been explained verbally, transmission seemed to have been established in a « non-verbal communication. It may be for this reason that, the parents (generation 2) felt sufficiently at ease to try and place, for the first time in their lives, the suffering “child in them” in what they might have felt as being the securing, healing and soothing arms of “someone” who can be there for them; “someone” who has known what they have encountered because he is not a total stranger to their childhood experiences, “someone” who has the words and the capacity to talk about these unpleasant things; someone who may be able to express the “unspeakable experiences” with simple words ....
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