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Abundance and growth of shrub and tree species in the balsam fir-yellow birch domain, under varying levels of landscape spatial heterogeneity

Markgraf, Rudiger 09 1900 (has links) (PDF)
Traditionnellement, les décisions en écologie sont prises en présumant que la structure spatiale de peuplements forestiers est homogène. Or, dans la sapinière à bouleau jaune, la mortalité individuelle des arbres et les perturbations qui génèrent des trouées, telles les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette ou les coupes partielles, changent continuellement la structure spatiale interne des peuplements. Nous posons comme hypothèse que l'hétérogénéité spatiale joue un rôle important sur la dynamique des peuplements en modifiant la distribution spatio-temporelle de la lumière, ce qui a pour effet d'accentuer ou non l'abondance et la croissance d'arbustes qui peuvent intervenir sur la succession des arbres. Nous avons utilisé un indice d'hétérogénéité spatiale pour identifier 12 paysages de 1 km2 présentant différents niveaux d'hétérogénéité (hétérogène, modéré et homogène). Dans ces paysages, des données d'abondance et de croissance d'espèces d'arbustes et de la régénération d'espèces d'arbres ont été prises dans des trouées de différentes tailles et sous couvert forestier. Nos résultats indiquent que le noisetier à long bec est deux fois plus abondant dans les paysages hétérogènes et que le bouleau jaune est trois fois plus abondant dans les paysages d'hétérogénéité modérée que dans les paysages fortement hétérogènes. Notre recherche indique que les forêts hétérogènes contiennent significativement moins d'arbres et plus d'arbustes en régénération que les paysages moins hétérogènes. Cependant, ni la compétition par les arbustes et ni la croissance de la régénération des arbres ne diffèrent entre les paysages avec différents niveaux d'hétérogénéité, suggérant que les mécanismes de dispersion et d'établissement seraient successibles d'être à la base des patrons observés. ______________________________________________________________________________
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Régimes des feux et dynamique forestière post-feu de part et d'autre de la limite nordique des forêts commerciales au Québec

Mansuy, Nicolas 05 1900 (has links) (PDF)
L'intérêt pour l'écologie des feux de forêt ainsi que sa compréhension a augmenté depuis les trente dernières années, cependant il subsiste toujours des lacunes dans les connaissances qui traitent de l'hétérogénéité spatiale des feux de forêt. Ainsi, il est généralement admis que le régime de feu varie en réponse à des processus écologiques déterminés par les conditions climatiques et physiques, qui en retour affectent la succession et la mosaïque forestière. Alors que le régime de feu est caractérisé par plusieurs attributs tels que la taille, la fréquence, la sévérité, la saisonnalité ou encore l'intensité des feux, cette thèse s'intéresse principalement à la variation spatiale des superficies, de la fréquence et de la forme des feux. L'objectif général est d'améliorer les connaissances sur le régime en forêt boréale en déterminant les facteurs responsables de la variation régionale de ces attributs et d'en analyser les effets sur les processus écologiques qui affectent l'établissement du couvert après feu. Le territoire étudié couvre un vaste territoire de plus de 400 000 km2 dans la forêt boréale de l'est du Canada. Plus particulièrement, on s'intéresse ici à l'hétérogénéité spatiale du régime de feux en lien avec la composition et la morphologie des dépôts de surface et leur drainage (SDD) dans la province du Québec. En effet, alors que les SDD jouent un rôle majeur dans l'établissement de la végétation et la structure des paysages des forêts boréales, peu d'études ont réussi à mettre en évidence le lien entre les différents types de SDD et la variabilité régionale du régime de feu. Pourtant, en raison de leur épaisseur, de leur morphologie, et leur texture ainsi que de leur drainage, les dépôts de surface sont attendu pour affecter le potentiel d'assèchement du combustible et donc d'influencer le régime de feu. C'est pourquoi, dans cette thèse, nous avons tenté principalement de répondre à trois questions peu documentées dans la littérature des feux de forêt. Tout d'abord, afin de vérifier si les dépôts de surface peuvent affecter la fréquence des feux, nous avons réalisé une classification des SDD afin d'illustrer leur potentiel d'assèchement du combustible et nous avons ensuite estimé le cycle de feu par type de SDD (Chapitre I). Par la suite, nous avons évalué si les différentes valeurs de cycle de feu observées entre les SDD varient d'une région à l'autre. Nos résultats montrent une variation considérable du cycle de feu entre les types de SDD (de 144 à 425 ans) et entre les régions (de 90 à 715 ans). Une analyse discriminante suggère qu'une combinaison de facteurs climatiques (précipitation, indice d'aridité et température) et physiques (till xérique indifférencié et till mésique indifférencié) pourrait expliquer ces variations à l'échelle régionale. En outre, nos résultats montrent que les valeurs de cycle de feu des SDD ne peuvent pas se distinguer significativement dans des environnements climatiques très favorables à la sécheresse estivale et donc propices à la propagation du feu (cycle de feu < 150 ans). A l'inverse, lorsque le climat est moins propice au feu (cycle de feu > 300 ans), les SDD se distinguent significativement. Deuxièmement, afin de vérifier si la physionomie du paysage impose un contrôle sur le régime des feux, nous avons testé si l'orientation des SDD, des cours d'eau et du relief peuvent influencer l'orientation, la taille et la forme des feux à l'échelle régionale (Chapitre II). La taille, la forme, l'orientation et l'excentricité ont été calculés pour chaque feu puis compilés par écodistricts sélectionnés de la province de Québec entre 1970 et 2010. Les écodistricts ont été regroupés sur la base de ces mêmes attributs avec une analyse de groupement hiérarchique. Ensuite, des variables environnementales incluant la température, les précipitations, l'indice de sévérité de feux, la topographie, les dépôts de surface et l'hydrographie ont été testées pour décrire chaque zone en utilisant une analyse canonique de redondance. Nos résultats montrent des différences significatives entre la taille, la forme et l'orientation des feux qui permettent de distinguer des zones spatialement homogènes et contigües. Ces résultats permettent de suggérer que l'orientation dominante des feux à l'intérieur des zones répond à une orientation similaire des cours d'eau et des SDD. Dans certaines zones, une direction des vents dominants parallèles à l'ensemble du paysage au moment du feu peuvent créer des conditions de propagation propices aux très grands feux (taille moyenne > 17 000 ha). Troisièmement, pour tester l'effet des SDD sur le rétablissement des forêts après feu, nous avons estimé la vitesse et la qualité d'établissement du couvert forestier en fonction du temps depuis le dernier feu pour passer du stade de brûlis au stade régénéré puis au stade de jeune forêt (Chapitre III). Nous avons testé si les forêts situées dans les régions sèches (caractérisées par une proportion élevée de SDD secs, de faibles précipitations et un cycle de feu court) tendent à se rétablir plus lentement après feu, menant à une forêt moins dense, par rapport à une région plus humide caractérisée par un cycle de feu plus long. Des comparaisons de régressions logistiques multinomiales avec le critère d'information d'Akaike suggèrent que les variables les plus significatives expliquant la régénération après feu sont le temps depuis feu, le type de SDD, l'indice canadien de sécheresse et les précipitations de la saison de croissance. Un rétablissement rapide et dense des forêts, indicateur d'une meilleure croissance, est observé sur les dépôts de till subhydriques seulement dans les régions caractérisées par un cycle de feu long (> 500 ans). À l'inverse, un rétablissement lent et peu dense, indicateur d'un manque d'individus génère une forêt clairsemée dans les régions caractérisées par un cycle de feu court (< 200 ans) et une proportion élevée de dépôts grossiers secs tels que les juxta-glaciaires, mais aussi les dépôts mésiques dans certains cas. En conclusion générale, on peut dire que l'ensemble des résultats a permis une meilleure compréhension du régime de feu dans les forêts boréales en mettant en relief l'effet des SDD sur la variabilité spatiale du régime de feu à l'échelle régionale. La thèse, dans son ensemble, nous rappelle l'importance des facteurs à grande échelle sur la dynamique forestière post-feu. Alors que le climat reste le facteur déterminant dans la variabilité du régime de feu, nos résultats montrent que les SDD, dans certaines conditions, peuvent modérer ou accentuer la fréquence et la taille des feux voir même contraindre leur orientation. En dépit des limites potentielles, attribuables à la grandeur de l'échelle des analyses, ces nouvelles connaissances ont des implications pour un aménagement durable des forêts et une meilleure gestion des incendies en forêt boréale. Ces connaissances seront certainement aussi utiles pour envisager des stratégies d'adaptions aux changements climatiques. Alors que cette thèse se concentre sur la province du Québec, il est envisageable que l'approche et les conclusions développées ici soient applicables pour l'ensemble de la forêt boréale où le feu demeure la perturbation naturelle dominante. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aménagement écosystémique, indice canadien de sécheresse, changements climatiques, cycle de feu, dépôts de surface, drainage, géomatique, géomorphologie, pessière à mousses, orientation, régionalisation, régénération.
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Sécuriser l'approvisionnement en biomasse forestière et assurer la stabilité des coûts : enjeux et solutions d'affaires

Richer, Émile 07 June 2024 (has links)
Une des barrières à l'adoption et au déploiement de la bioénergie est la complexité, réelle ou perçue, pour mettre en place des chaînes d'approvisionnement en biomasse. Les acteurs industriels qui désirent pénétrer et contribuer au marché de la bioénergie et aux chaînes d'approvisionnement peinent à avoir une vue d'ensemble claire pour prendre des décisions d'affaires même en présence d'une volonté politique certaine soutenant la bioénergie. Dans la présente étude, des entrevues semi-dirigées et un sondage ont permis de révéler que les principaux enjeux freinant le déploiement de la filière sont reliés aux distances de transport entre les sources de biomasse et les consommateurs, à l'intérêt du public face à cette alternative énergétique et à la demande pour la biomasse au Québec. Les pistes de solutions identifiées par les acteurs du milieu comprennent notamment des mesures de décentralisation des points de chute et des mesures de soutien financier aux producteurs de biomasse. À la lumière des enjeux soulevés, des modèles d'affaires basés sur des applications industrielles et sur le chauffage résidentiel, industriel, commercial et institutionnel ont été développés, incluant des alternatives de production de chaleur et de cogénération. Le déploiement de ces modèles d'affaires permettrait de fournir une solution aux pointes de consommation sur le réseau électrique québécois et d'atténuer les changements climatiques en substituant davantage d'énergies fossiles dans le nord-est américain. Le constat d'échec lié à la stagnation du développement de la filière de la biomasse depuis près de deux décennies au Québec démontre que ce développement ne peut pas être soutenu uniquement par l'entrepreneuriat privé. En considérant les actions étatiques des pays où la filière s'est concrètement développée, une intervention forte de l'État serait nécessaire pour engager ce développement au Québec. Sans cette intervention supplémentaire, les seuls modèles d'affaires qui semblent jouir d'un potentiel de croissance actuellement significatif correspondent aux brûleurs acéricoles/agricoles et aux procédés industriels. / One of the main barriers of the adoption and deployment of biomass is the complexity, real or perceived, of setting up biomass supply chains. Industrial players who wish to enter and contribute to the bioenergy market and supply chains struggle to have a clear overview to make business decisions even in the presence of a political will that supports bioenergy. As part of the current study, semi-directed interviews and a survey revealed that the main issues hampering the deployment of the sector are linked to transport distances between biomass sources and consumers, public interest in this energy alternative and demand for biomass in Quebec. The possible solutions identified by stakeholders in the sector include, among others, measures to decentralize drop- off points of raw materials and financial support for biomass producers. In the context of the identified issues, business models based on industrial applications and residential, industrial, commercial, and institutional heating will be presented including alternatives for heat production and cogeneration as well as deployment scenarios in urban centers in the province. In some of the business models, Hydro-Quebec's partnership in cogeneration projects would support the deployment of the biomass sector. Moreover, these business models would offer a solution regarding the future power supply issues for Hydro-Quebec and a solution to mitigate climate change by substituting more fossil fuels in north-eastern America. The observation of failure linked to the stagnant biomass sector for almost two decades in Quebec demonstrates that the sector cannot be supported solely by private entrepreneurship. Considering the actions of the state in the countries in which the development of the biomass sector has been successfully completed, strong state intervention would be necessary to initiate this development in Quebec. Without this additional intervention, the only business models that currently seem to enjoy significant growth potential correspond to maple/agricultural burners and industrial processes.
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Réponse de deux herbacées de sous-bois, le « Maianthemum canadense » et « l'Eurybia macrophylla », au réchauffement expérimental en forêt boréale méridionale

Jacques, Marie-Hélène 19 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014. / Les espèces herbacées de sous-bois sont peu étudiées dans le contexte des changements climatiques. L’expérience B4WARMED, une simulation de réchauffement climatique en forêt de l’University of Minnesota, offrait l’opportunité d’étudier la réponse du Maianthemum canadense et de l’Eurybia macrophylla en interaction avec les autres composantes de leur écosystème. Les effets sur leur croissance, leur reproduction, leur phénologie et leurs taux de photosynthèse et de respiration ont été évalués, ainsi que les effets sur la disponibilité de la lumière, de l’eau et des nutriments. En général, ces deux espèces ont été modestement affectées par les traitements réchauffement. Leur émergence hâtive au printemps augmente leur effort reproducteur alors que la diminution du contenu en eau du sol semble avoir des effets négatifs à long terme. Le futur de ces espèces sous un scénario de réchauffement dépend donc, entre autres, de la réponse phénologique des strates supérieures et des changements au niveau des régimes de précipitations. / The understory herbaceous species are little studied in the context of climate change. The B4WARMED experiment, a forest warming facility of the University of Minnesota, provided the opportunity to study the response of Maianthemum canadense and Eurybia macrophylla in interaction with other components of their ecosystem. Effects on their growth, reproduction, phenology, photosynthesis and respiration rates were evaluated, along with the effects on the availability of light, water and nutrients. Overall, these two species were modestly affected by the experimental global warming treatments. However, their emergence in early spring promoted their reproductive output while reduced water content of the soil seemed to have negative effects in the longer term. The future of these species under a warming scenario depends, among other things, on the response of the upper strata in terms of phenology and on the changes in precipitation patterns.
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Variabilité interannuelle et saisonnalité de la chute de litière dans trois écosystèmes forestiers tempérés et boréaux de l'est du Canada: une synthèse de suivis à long terme

Frisko, Rosalie 09 January 2024 (has links)
Thèse ou mémoire avec insertion d'articles / La litière est une voie majeure de transfert de la biomasse aérienne vers le sol forestier et joue donc un rôle important dans la constitution des stocks de carbone (C) du sol forestier. Cependant, le flux de litière reste peu documenté dans les forêts tempérées et boréales d'Amérique du Nord, ce qui peut créer des incertitudes dans les estimations des modèles de bilan du C forestier. Les objectifs de cette étude étaient donc de 1) quantifier le flux annuel moyen, la variabilité interannuelle et la saisonnalité de la chute de litière sur trois sites (dominés respectivement par l'érable à sucre, le sapin baumier et l'épinette blanche) de l'est du Canada sur une période de 22 à 33 années, 2) mettre en relation le flux annuel et les changements temporels de la chute de litière avec les variations de la taille des principaux réservoirs de matière organique de ces écosystèmes, et 3) comparer nos estimations du flux de litière avec les valeurs de référence utilisées dans les inventaires nationaux de gaz à effet de serre (GES). Nous avons utilisé des données provenant de 22 à 33 années de suivis environnementaux de bassins versants forestiers et d'inventaires dendrométriques. La production de litière diminuait de l'érablière à la sapinière et la pessière, principalement en raison de la composition des espèces. L'augmentation du flux de litière au cours des années était liée à l'augmentation de la biomasse des arbres vivants dans la sapinière, mais pas dans l'érablière. La saisonnalité de la chute de litière variait entre les feuillus et les conifères selon un patron sigmoïdal et les anomalies climatiques modifiaient ce patron. Nos analyses suggèrent que les valeurs de référence de la littérature utilisées dans les inventaires nationaux de GES sous-estiment le flux de litière et les stocks de C de l'humus des sols forestiers. L'intégration de nos résultats dans les différents modèles de comptabilisation du C pourrait permettre de diminuer l'incertitude entourant ce flux et de contribuer à une meilleure compréhension du cycle du C dans les écosystèmes forestiers. / Litterfall is a major pathway for transferring aboveground biomass to the forest floor and thus plays an important role in building forest soil carbon (C) stocks. However, litterfall remains poorly documented, potentially creating uncertainties in estimates of forest carbon budget models. The objectives of the present study were to 1) quantify the mean annual flux, interannual variability, and litterfall seasonality in 3 sites (dominated respectively by sugar maple, balsam fir and black spruce) in eastern Canada, over a period of 22 to 33 years, 2) relate the litterfall amounts, and temporal changes to the changes in the size of major organic matter pools in these ecosystems, and 3) compare our litterfall estimates with reference values used in national greenhouse gas inventories. Litterfall production decreased from the sugar maple to the balsam fir and the black spruce sites, preponderantly due to species composition. The increase in litterfall over the years was linked to the increase in the aboveground biomass of live trees in the balsam fir site, but not in the sugar maple site. Litterfall seasonality varied between broad leaf and conifers following a sigmoidal pattern, and climatic anomalies altered this pattern. Our litterfall analyses suggest that literature reference values used in national greenhouse gas inventories underestimate litterfall and C stocks in forest soils for temperate and boreal forests. Integrating our results into C accounting models could help reduce their uncertainty and contribute to a better understanding of C cycling in forest ecosystems.
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Les causes proximales du ralentissement de la déforestation en Thaïlande

Leblond, Jean-Philippe January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'évaluation des politiques forestières : le cas du Plan Chablis dans le département des Vosges

Croisel, Jean 15 November 2007 (has links) (PDF)
Un état des lieux des pratiques actuelles relatives à l'évaluation des politiques forestières montre que celles-ci reposent le plus souvent sur des considérations essentiellement techniques, ce que l'on peut lier à une conception traditionnelle des politiques forestières, visant à répondre à des enjeux écologiques ou économiques. Mais depuis le début des années 1990 et l'émergence du nouveau paradigme de la gestion durable des forêts, les questions sociales occupent une place de plus en plus importante dans l'élaboration des politiques forestières. L'évaluation des politiques forestières doit donc procéder à une mise à jour de ses approches pour tenir compte de cette évolution, si on veut lui conserver sa pertinence en tant qu'outil d'aide à la décision. Partant de ce constat, cette thèse propose un outil d'évaluation qui ne se contente pas de superposer considérations techniques et considérations sociales mais qui cherche à les intégrer au sein d'une démarche cohérente, fondée sur des options théoriques explicites. Au niveau de la prise de décision publique, deux modèles sont fréquemment employés par les politologues : le modèle rationnel/compréhensif, d'inspiration wébérienne, et le modèle incrémental/communicatif, dérivé des travaux de Simon sur la rationalité limitée des individus. En admettant que l'évaluation représente une forme particulière de prise de décision, la thèse développe à partir de ces modèles deux grandes conceptions de l'évaluation dont la pertinence est analysée à la lumière des évolutions récentes de la politique forestière. Après examen, il semble prometteur d'utiliser des cadres « mixtes » qui combinent une évaluation d'inspiration rationaliste avec une évaluation menée sur une base incrémentale. Cette orientation théorique a conduit, après un approfondissement des concepts clé de participation et d'expertise, à retenir pour l'évaluation des politiques forestières le cadre méthodologique du « modèle mixte », utilisé depuis une dizaine d'années dans d'autres pays que la France. L'étape cruciale du travail consistait à tester ce cadre en prenant comme cas d'étude le Plan Chablis dans le département des Vosges, sur la base d'une proposition faite par le Laboratoire de Politique Forestière de l'ENGREF au Conseil Général. La démarche suivie comportait les étapes suivantes : une analyse documentaire, une première version de l'évaluation émanant d'un groupe réduit d'« experts », une deuxième version de l'évaluation émanant d'un groupe étendu d'« acteurs » et un travail de compilation de l'ensemble. Différentes techniques (méthode Delphi, métaplan, entretiens, questionnaires) ont été mobilisées au cours de l'étude. Au début et à la fin du protocole, des réunions avec des élus et des représentants du secteur ont permis de médiatiser l'étude et ses résultats. Les résultats empiriques obtenus pour le Plan Chablis (tant au niveau de la politique dans son ensemble que pour chacune de ses différentes mesures) sont commentés en détail et ont permis de discuter la pertinence et la validité de l'approche proposée. Les points forts résident dans le pragmatisme de la démarche et dans la facilité avec laquelle les résultats peuvent être appropriés par les différents publics concernés. Les points faibles sont liés aux difficultés éprouvées pour couvrir tous les champs de l'expertise et pour faire participer certaines catégories d'acteurs. En conclusion, un retour sur la signification générale de cette thèse suggère de poursuivre les recherches afin de perfectionner l'outil et de l'appliquer à d'autres politiques et à d'autres contextes géographiques, afin d'en préciser plus clairement les avantages et les limites.
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Sensibilité aux perturbations et microhabitat des orchidées goodyera en forêt boréale méridionale du Québec

Turcotte, Elizabeth January 2008 (has links) (PDF)
Les perturbations créées par l'exploitation forestière affectent la biodiversité. Certaines espèces s'y adaptent, tandis que d'autres se voient menacées. Les exigences distinctes d'orchidées des vieilles forêts, spécialement les Goodyera, les rendent particulièrement vulnérables. Pour assurer leur conservation ainsi que celle des milieux spécifiques qui les abritent, leur microhabitat et la distribution de leur abondance dans des peuplements régénérés après des perturbations naturelles et sylvicoles ont été étudiés. L'étude a été effectuée en Abitibi dans la sapinière à bouleau blanc de l'ouest du Québec. Une chronologie de dix peuplements naturels régénérés 41 à 245 ans après feu a été échantillonnée ainsi que des sites de coupes pré-industrielles (neuf coupes partielles non mécanisées de 40 et 60 ans) et industrielles (cinq coupes totales de un à vingt ans, six coupes partielles et vingt îlots (~250 m²)). Goodyera colonise préférentiellement les microhabitats aux caractéristiques qui se bonifient avec le temps dans la succession forestière de peuplements mixtes, telles que la présence de bois mort décomposé au sol (peuplier?) avec de la mousse, un recouvrement d'espèces herbacées peu élevé, un rapport C/N élevé, la présence de litière d'aiguilles et un pH acide. L'abondance maximale des Goodyera a été observée dans les vieilles forêts naturelles. Aucune présence n'a été décelée suivant les diverses interventions sylvicoles industrielles. Goodyera ne semble pas tolérer les perturbations reliées à l'aménagement forestier, même les moins sévères. Elle pourrait conséquemment être utilisée comme indicateur pour établir une règle de « filtre fin » afin d'identifier une partie du territoire à protéger pour assurer sa conservation et celle des écosystèmes des vieilles forêts où elle est fortement représentée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vieille forêt, Conservation, Espèce indicatrice, Filtre fin, Bois mort.
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Impact de la certification forestière sur la performance financière des entreprises

Bouslah, Kais January 2006 (has links) (PDF)
Dans les années 1990, plusieurs initiatives des gouvernements, des industriels et surtout des organisations environnementales ont mené à une prolifération des programmes de certification forestière tels que le Forest Stewardship Council (FSC), le CSA/Z808 de l'Association canadienne des normes, la Sustainable Forestry Initiative (SFI) ou la norme ISO14001. La certification forestière est un instrument créé pour contrôler les pratiques et actions largement critiquées de l'industrie forestière. La présente recherche utilise la certification forestière comme un indicateur de mesure de la performance environnementale. Les études empiriques portant sur la relation entre la performance environnementale (PE) et la performance financière (PF) rapportent dans l'ensemble une relation positive entre ces deux variables (Klassen et McLaughlin, 1996; Hamilton, 1995; White, 1995; Shane et Spicer, 1983). D'un autre côté, les études empiriques portant sur la certification se sont intéressées, pour la plupart, à étudier la disposition des consommateurs pour acheter les produits certifiés. Toutefois, peu de recherches empiriques ont analysé la certification du point de vue des investisseurs. L'objectif de la présente recherche consiste à examiner la relation entre la performance environnementale, telle que mesurée par l'instrument de la certification forestière, et la performance financière, et ce, dans le contexte canadien et américain. Bien que la certification entraîne d'importants coûts directs et indirects, elle présente néanmoins certains avantages tels qu'une meilleure relation de l'entreprise certifiée avec les parties prenantes, des avantages de marché (ventes potentiellement supérieures), etc. Si les marchés financiers reconnaissent l'importance stratégique de la certification, ils accorderont probablement une valeur financière supérieure pour les entreprises certifiées. La question principale est de savoir si le marché accorde une «prime verte» pour les entreprises ayant adopté une telle initiative normative. Pour y répondre, nous avons utilisé la méthodologie événementielle qui permet de mesurer l'impact d'un événement, tel celui de l'adoption de la certification, sur la performance financière telle que mesurée par les rendements anormaux cumulés (RAC). Nous avons utilisé un échantillon de contrôle sélectionné en fonction de l'industrie (code SIC à 2 «digits») et de la taille (capitalisation boursière) comme référence («benchmark») pour les entreprises certifiées. En conceptualisant les certifications comme indicateurs d'une bonne performance environnementale et on les catégorisant en fonction de la nature des vérificateurs, nous avons analysé la réaction des investisseurs aux annonces de certification (FSC, CSA, SFI et ISO14001) à court et à moyen et long termes. Les résultats de l'étude à court terme suggèrent que la certification a un impact positif sur la performance financière, ce qui supporte l'argument en faveur d'une relation positive entre PE et PF. Toutefois, cette relation positive ne tient pas à moyen et long termes. En effet, les entreprises certifiées ont réalisé des rendements anormaux cumulés moyens négatifs et significatifs dans les 12, 24 et 36 mois suivant la certification. Cet impact négatif concerne essentiellement les entreprises ayant choisi l'option de vérification conduite par une tierce partie indépendante. Sur une période de 36 mois suivant la certification, le marché financier a récompensé les entreprises certifiées FSC (18,6 %), tandis qu'il a pénalisé les entreprises certifiées SFI, CSA et ISO14001 (-19,21 %, -37,37 % et -24,13 % respectivement). De plus, l'impact de la certification sur la performance financière dépend du secteur industriel et de la taille de l'entreprise. En outre, les entreprises certifiées avant décembre 2002 ont bénéficié d'une PF supérieure relativement à celles certifiées après cette date. Enfin, les certifications annoncées par les entreprises elles-mêmes ont bénéficié d'une PF supérieure relativement aux certifications annoncées par d'autres sources. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Certification forestière, Forest Stewardship Council (FSC), La norme CSA/Z808, Sustainable Forestry Initiative (SFI), La norme ISO14001, Performance environnementale, Performance financière, Étude événementielle, Rendement anormal, Rendement anormal cumulé.
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Impact de la machinerie forestière sur la croissance des racines fines de l'érable à sucre suite à une coupe jardinatoire

Malo, Catherine January 2009 (has links) (PDF)
La foresterie tente de plus en plus de reproduire les perturbations naturelles. Dans des peuplements régis par des perturbations de faible intensité, les coupes partielles sont de plus en plus proposées, notamment la coupe de jardinage qui représente le traitement sylvicole le plus utilisé dans la forêt feuillue publique au Québec. Des inquiétudes ont été soulevées quant à la possibilité que l'utilisation de la machinerie lourde pour récolter les arbres crée une perturbation du sol qui affecte négativement la croissance et la survie des arbres résiduels. Ceci pourrait particulièrement affecter la survie des racines fines étant donné que la majorité de leur biomasse est située dans la couche d'humus et l'horizon A du sol. L'objectif de cette étude est de déterminer si la machinerie forestière affecte la croissance, la morphologie et l'architecture des racines fines de l'érable à sucre (Acer saccharum Marsh.) sur les sentiers, ainsi que près des sentiers, créés par la machinerie lors de la coupe jardinatoire au cours de la première année suivant la coupe. Pour étudier cette problématique, une érablière ayant subi une coupe jardinatoire à la fin de l'été 2006 a été sélectionnée près de Saint-Ludger en Estrie sur des terrains appartenant à Domtar. Le site a été divisé en un possible gradient de perturbation, issu de la création de sentiers principaux et secondaires par la machinerie forestière. Des sacs de croissance et des carottes de sol ont été utilisés afin d'évaluer l'effet d'un gradient de perturbation causé par la coupe sur la croissance et l'architecture racinaire. Les résultats démontrent une diminution significative de la croissance au centre du sentier principal et secondaire, mais aucun changement significatif de la croissance sur le pourtour du sentier. La croissance est grandement diminuée au centre des sentiers autant dans le sentier principal que dans le sentier secondaire bien que la machinerie circule à plusieurs reprises dans le sentier principal et seulement deux fois dans le sentier secondaire. Le diamètre moyen des racines est le plus faible au centre des sentiers. Ceci est probablement dû à une forte mortalité des racines suite au passage de la machinerie. Nous avons estimé que la coupe jardinatoire produit environ 15 à 25 % de sentier primaire et secondaire. Cette étude nous permet donc d'affirmer que la machinerie lourde utilisée en foresterie, lors de la coupe jardinatoire, peut affecter dramatiquement le potentiel de croissance des racines fines des 30 premiers centimètres du sol et cela autant dans les chemins primaires que secondaires. Il est donc essentiel de réduire le plus possible la circulation de la machinerie dans les forêts sujettes aux coupes partielles. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Érable à sucre, Coupe jardinatoire, Racine fine, Sac de croissance.

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