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Étude de l'écologie du Spirotropis longifolia DC Baill. (Leguminosae-Papilionoideae) : Espèce monodominante dans les forêts de Guyane française / The ecology of Spirotropis longifolia DC Baill. (Leguminosae-Papilionoideae) : a monodominant species in French Guiana.

Fonty, Emile 16 December 2011 (has links)
Pour de nombreux écologistes, les forêts tropicales sont synonymes de richesse et de diversité spécifique ; aussi l'existence de forêts monodominantes, à savoir de forêt dominée par une seule espèce, reste un formidable énigme. Nous présentons ici la première étude de l'autécologie d'une nouvelle espèce monodominante : Spirotropis longifolia (DC) Baill. (Leguminosae-Papilionoideae) se développant en Guyane française. La monodominance du S. longifolia est très importante, ce dernier pouvant représenter jusqu'à 70% du peuplement. Par ailleurs, le cortège floristique associé à cette espèce diffère largement de celui de la forêt adjacente, très diversifiée. La monodominance du S. longifolia ne peut être expliquée ni par des conditions pédologiques particulières ni par l'absence de compétiteur dans ses peuplements. Nous suggérons en revanche que ses étonnantes capacités à réitérer et à marcotter lui permettent d'installer de maintenir sa monodominance. Nous avons de plus développé un jeu de marqueurs microsatellites et constitué une banque de gènes au cours d'une importante campagne de terrain. Nous proposons une nouvelle classification de la monodominance afin de mieux appréhender les processus écologiques qui lui sont associés, et y replaçons le S. longifolia. Enfin, nous mettons en perspective nos résultats avec la gestion des peuplements naturels. / Large expanses of forest dominated by a single tree species, i.e. monodominant forests, occur through the tropics and remain an long-standing conundrum to most ecologists. In French Guiana, we described a new monodominant tree species: Spirotropis longifolia (DC) Baill. (Leguminosae-Papilionoideae), and studied, for the first time, its autecology. We reported a strong monodominant feature (up to 70 % of stems >10 cm in d.b.h.) and a marked difference between floristic composition of the dominated and adjacent, highly diverse, stands. The monodominance of S. longifolia was supported neither by peculiar soil conditions nor by a lack of competitors but may be owned to its astonishing self-coppicing and layering abilities which induce a sharp spatial structure. We also developed a set of microsatellite markers and conduct a large field survey to built up a gene data base. Facing the variety of ecological processes involved in monodominance, we identified a lack of conceptual framework, set a new classification of monodominance and positioned S. longifolia within. We finally discuss these results in the frame of the forest management.
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Les champignons forestiers des forêts québécoises : caractériser leur diversité et comprendre leur distribution

Laperriere, Genevieve January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
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La mémoire d’un territoire : projet d’archéologie publique de camps forestiers du XXe siècle au Témiscouata, Québec

G. Bolduc, Laurence 06 1900 (has links)
Cette étude explore les camps forestiers du XXe siècle au Témiscouata dans le cadre d’un projet d’archéologie publique. À l’aide des sources archéologiques, historiques et orales, cette recherche examine les conditions matérielles et structurelles caractérisant la vie quotidienne des bûcherons. Deux sites de camp forestier des années 1940, localisés au Parc national du Lac-Témiscouata, ont fait l’objet d’interventions archéologiques. Ces sites ont livré un ensemble d’artéfacts industrialisés et homogènes majoritairement prédéterminé par une compagnie forestière. Malgré ce cadre matériel contrôlé typique de la frontière industrielle, l’analyse de culture matérielle permet toutefois de mettre en lumière les choix de consommation et les comportements individuels des travailleurs forestiers. En effet, cette étude révèle que les bûcherons utilisaient diverses stratégies pour s’approprier leur environnement physique et pour maintenir un certain contrôle sur leur vie, comme la consommation d’alcool et de médicaments brevetés. À partir des témoins matériels des camps forestiers, comment pouvons-nous traduire le mode de vie unique des bûcherons pour les communautés d’aujourd’hui ? Puisque le lien historique et identitaire avec l’industrie forestière est encore bien présent au Témiscouata, l’archéologie publique présentait une approche prometteuse pour produire une recherche plus inclusive et pertinente pour la communauté locale. Cette thèse explore le rôle que peut jouer l’archéologie dans la réactivation de la mémoire des camps forestiers, et expose la manière dont la communauté peut contribuer à la documentation de son propre passé. Pour ce faire, plusieurs stratégies participatives ont été employées, dont une activité de fouilles publiques, un atelier-conférence interactif et des entretiens avec des témoins ayant vécu dans les camps forestiers. Le cadre d’analyse, basé sur la catégorisation des interventions des participants lors des activités publiques, a permis de caractériser la nature de la contribution du public à la recherche. En raison de la qualité mnémonique des témoins matériels, cette thèse démontre que l’archéologie agit comme un « déclencheur de mémoire », favorisant le partage de connaissances et de souvenirs personnels sur les camps forestiers. / This study explores 20th century lumber camps through a public archaeology project in Témiscouata, Québec. Using archaeological, historical and oral sources, this research examines the material and structural conditions shaping lumberjacks’ lives. Two lumber camp sites of the 1940s located at Lake-Témiscouata national Park were examined archaeologically. The sites revealed an industrialized and homogenous artifact assemblage generally selected by the lumber company. Despite the controlled material world of the industrial frontier, it is possible to shed light on individual workers’ behaviour and consumption habits. Material culture analysis shows that workers used a variety of strategies to navigate their corporate environment and maintain a certain form of control over their lives, such as the consumption of alcohol and patent medicine. Today, how can we translate the material past of lumberjacks’ daily lives for present communities? Residents of Témiscouata maintain a strong historical connection and identity towards the lumber industry, and so public archaeology offers a compelling approach to conduct a more inclusive and relevant research for the local community. This study explores the role archaeology plays in the revitalization of memory surrounding lumber camps, while addressing how communities can contribute to the documentation of their past. We used numerous participative strategies such as a public excavation activity, an interactive public workshop and interviews with the elders who worked in the former lumber camps. An analytical framework enabled the categorization of participants’ comments generated during these activities. This analysis brings greater understanding to the nature of the community's contribution to research. Drawing on the mnemonic quality of material remains, this study shows that public archaeology can act as a “memory trigger” to encourage the sharing of local knowledge and personal stories.
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Potentialités des données de télédétection optique et radar libres d’accès pour l’évaluation et le suivi des écosystèmes forestiers tropicaux : étude de cas au Togo, en République Démocratique du Congo, en Guyane française et en République Dominicaine / Potentialités of data of télédétection and radars of acces for the evaluation and the monitoring of the forest systems tropical : study of Togo, République démocratique du Congo, Guyane française et République Dominicaine

Kemavo, Anoumou 14 December 2018 (has links)
Cette étude se propose d’explorer les potentialités des données de télédétection optique et radar libre d’accès pour l’évaluation et le suivi des écosystèmes forestiers tropicaux, secs ou humides. Différents sites tests situés dans ces écosystèmes forestiers tropicaux, ont été sélectionnés. Il s’agit : du parc national des Virunga en République Démocratique du Congo (RDC), de la réserve de biosphère de l’Oti-Keran-Mandourie (OKM) et de la réserve de faune de Togodo (RFT) au Togo, de la zone située autour du pont faisant la liaison entre la ville de Saint-Georges de l’Oyapock et la plaine du littorale de Kourou en Guyane française et de la province de la Monté Cristi en république Dominicaine. Différentes données ont été utilisés lors de cette étude : pour les images radar, des séries temporelles Sentinel-1, des mosaïques Alos-2 et, pour les images optiques, Sentinel-2 et Landsat-8. Des données exogènes comme les points GPS, modèles numériques de terrain et les cartes de référence. L’approche méthodologie utilisé est composée de prétraitement sur les images optiques et radar. Les approches spécifiques, variables selon le site d’étude, ont comporté : photo interprétation détaillée, la classification supervisée SVM, l’inventaire forestier et l’application des équations allométriques, une approche de détection des changements par décomposition en ondelettes, une de détection des changements automatiques par seuillage et la caractérisation de ces changements. Les principaux résultats sont les suivants : Site du PNVI : les cartes d’occupation du sol et les cartes binaires forêts, non-forêt de 1987, 1997, 2007 et 2017 sont réalisées sur le PNVI. Sur la période de 30 ans en utilisant les cartes binaires entre 1987 à 2017 le taux moyen annuel de déforestation est de 1,07%. Ce taux de déforestation élevé montre la pression croissante sur les ressources forestières dans le paysage des Virunga. Site de l’OKM et du RFT : une classification menée sur une combinaison d’images optiques et radar donne des performances légèrement meilleures que des classifications menées sur des images optiques et radar considérées séparément. Les cartes d’occupation du sol issues de ces classifications ont servis de base pour l’estimation de stocks de carbone à travers l’évaluation des ressources forestières. Sur le site de Saint-Georges de l’Oyapock, l’analyse temporelle menée à partir de décompositions en ondelettes, a permis de détecter trois grands types de changements dus à : la déforestation anthropique, les évolutions saisonnières et les évolutions agricoles. Sur le site de la province de Monté Cristi en République dominicaine, l’analyse conjointe d’images radar et optiques a permis de proposer une cartographie comportant 18 classes d’occupation du sol contrôlées sur le terrain avec une précision globale de plus de 90 %. Le suivi historique des forêts montre une régression de la couverture forestière. Parallèlement, nous observons une régression de la surface des mangroves entre 2015 et 2018.Cette étude a mis en évidence l’immense potentialité des données de télédétection optique et radar dans la caractérisation, la cartographie et le suivi des strates d’occupation des sols dans les écosystèmes tropicaux dans différentes régions du monde et en fonction des conditions saisonniers. Si chaque type de données de télédétection possède ces qualités et capacités discriminatoire, cette étude a montré que l’utilisation conjointe et combinée de deux types de données permet d’augmenté significativement la caractérisation et la discrimination des classes d’occupation des sols et ainsi augmente les chances de fiabilité des actions à mener / This study aims to explore the potential of optical remote sensing and free access radar data for the assessment and monitoring of tropical, dry or wet forest ecosystems. Different test sites located in these tropical forest ecosystems have been selected. These are: the Virunga National Park in the Democratic Republic of Congo (DRC), the Oti-Keran-Mandourie Biosphere Reserve (OKM) and Togodo Wildlife Reserve (RFT) in Togo, the area around the bridge linking the city of Saint-Georges de l'Oyapock and the plain of the Kourou coast in French Guiana and the province of Monté Cristi in the Dominican Republic. Different data were used in this study: for radar images, Sentinel-1 time series, Alos-2 mosaics and, for optical images, Sentinel-2 and Landsat-8. Exogenous data such as GPS points, digital terrain models and reference maps. The methodology approach used consists of pretreatment on optical and radar images. Specific approaches, varying by study site, included: photo detailed interpretation, supervised SVM classification, forest inventory and application of allometric equations, a wavelet decomposition detection approach, a detection approach automatic changes by thresholding and the characterization of these changes. The main results are:PNVI site: land cover maps and forest, non-forest binary maps of 1987, 1997, 2007 and 2017 are produced on the PNVI. Over the 30-year period using the binary maps between 1987 and 2017 the average annual rate of deforestation is 1.07%. This high deforestation rate shows the increasing pressure on forest resources in the Virunga landscape. OKM and RFT site: a classification carried out on a combination of optical and radar images gives slightly better performances than classifications carried out on optical and radar images considered separately. The land cover maps from these classifications were used as a basis for estimating carbon stocks through forest resource assessment. At the Saint-Georges de l'Oyapock site, temporal analysis using wavelet decompositions revealed three main types of changes due to anthropogenic deforestation, seasonal changes and agricultural changes. On the site of the Monté Cristi province in the Dominican Republic, the joint analysis of radar and optical images made it possible to propose a cartography comprising 18 field-controlled land cover classes with an overall accuracy of more than 90%. Historical forest monitoring shows a decline in forest cover. At the same time, we observe a regression of the surface of mangroves between 2015 and 2018.This study has highlighted the immense potential of optical and radar remote sensing data in the characterization, mapping and monitoring of land use layers in tropical ecosystems in different regions of the world and according to seasonal conditions. While each type of remote sensing data has these discriminatory qualities and capabilities, this study has shown that the joint and combined use of two types of data significantly increases the characterization and discrimination of land-use classes and thus increases the chances of reliability of the actions to be carried out
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Influence de l'intégration de produits forestiers non ligneux sur l'abondance et la richesse des micromammifères dans les haies brise-vent et les bandes riveraines

Bussières, Daniel 12 April 2018 (has links)
Les objectifs de ce projet de recherche consistaient à 1) évaluer la richesse et l'abondance des micromammifères dans des aménagements de haies brise-vent (MBV) et de bandes riveraines (BRV) intégrant ou non des produits forestiers non ligneux (PFNL) et à 2) vérifier si la présence de PFNL augmente l'abondance de micromammifères susceptibles d'être nuisibles aux cultures et aux PFNL. Cette étude fut réalisée dans la région de La Pocatière en 2005 et 2006. Les résultats démontrent que la richesse et l'abondance des micromammifères ne diffèrent pas entre les deux types de HBV et de BRV. L'abondance de micromammifères susceptibles d'être nuisibles aux cultures et aux PFNL est similaire pour les deux types de BRV alors que l'abondance des espèces nuisibles est supérieure dans les HBV avec PFNL. C'est la présence du campagnol des champs qui explique ces résultats. Cette espèce préfère en effet les milieux avec végétation herbacée, comme les HBV avec PFNL, alors que les HBV sans PFNL créaient un milieu plus dénudé en raison de la prédominance des mélèzes.
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Le reboisement au Québec : l'expérience incorporée à travers la discipline, la musique et l'imagination

Doran-Plante, Maxime 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur le reboisement dans le nord de la province de Québec, un travail solitaire et difficile qui semble pouvoir être transformé en une expérience agréable sous certaines conditions. Je me suis intéressé à ces conditions en adoptant une perspective phénoménologique qui s'appuie sur la notion d'incorporation (embodiment) telle que développée par l'anthropologue Csordas et celle de discipline développée par Foucault. J'ai recueilli le matériel nécessaire par l'observation participante complétée par des entretiens. Les reboiseurs sont soumis à différentes techniques de discipline, chacune visant à augmenter leur productivité, généralement au prix de leur bien-être physique. / Je montre que ces techniques sont incorporées par les individus au point de normaliser la douleur corporelle provoquée par la tâche et les conditions générales de travail. J'explore ensuite comment la musique et l'imagination sont des ressources utilisées par les reboiseurs pour transformer cette expérience de souffrance en une expérience agréable. Grâce à la musique et à l'imagination, le reboiseur parvient à se connecter à des situations vécues ou projetées qui l'amènent à transcender l'immédiat, à rencontrer les exigences de productivité, voire à trouver un plaisir certain à ces séjours d'intense travail. Productivité, douleur, musique et imagination sont ainsi intimement nouées dans la production du sens que les reboiseurs donnent eux-mêmes à leur expérience.
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Innovation and value : knowledge and technology transfer from university-industry research centres to the forest products industry

Van Horne, Constance 16 April 2018 (has links)
Cette thèse présente une vue d'ensemble des processus de transfert des connaissances et de technologie aux centres de recherche université-industrie, sous l'angle de la création de valeur. Spécifiquement, on s'intéresse aux motivations de quatre principaux acteurs pour leur soutien et leur participation au niveau de ces centres (valeur perçue), à la valeur créée par ces centres de recherche pour les différents membres et enfin, à la valeur assimilée par les membres et leurs organisations. On a abordé des études de cas comparatives de trois centres de recherche université-industrie dans le secteur canadien des produits forestiers et de ceux opérant dans la province de Québec. L'objectif principal est d'illustrer la perception de quatre principales catégories d'acteurs jouant des rôles importants dans ce contexte particulier. Les catégories d'acteurs sont les universités, les organisations intermédiaires (Howells, 2006; Kodama et al, 2008), le gouvernement (provincial et fédéral) et les grandes, les moyennes et les petites entreprises oeuvrant dans (et fournissant des services pour) le secteur canadien des produits forestiers. Les recherches suscitent un intérêt croissant sur les notions de création de valeur et de la valeur assimilée dans la gestion des processus d'innovation (Lepak et al, 2007). Cependant, cet intérêt a soulevé plus de questions que de réponses concernant le rôle joué par la valeur perçue, la valeur créée et la valeur assimilée dans le processus de l'innovation. En outre, il n'existe aucune mesure universelle, non-monétaire qui permet aux divers acteurs d'évaluer véritablement les rendements tangibles et intangibles des valeurs perçues, créées et assimilées dans les processus d'innovation. Un défi additionnel se manifeste quand il s'agit du cas des centres de recherche université-industrie. Ces derniers constituent le centre d'intérêt des gouvernements à travers les incitatifs politiques (D'Esté et Patel, 2007). De plus, le rôle des universités et des chercheurs universitaires a évolué. Ils ont dépassé leurs rôles traditionnels d'enseignement et de recherche pour devenir des ±entrepreneurs¿ (Etzkowitz, 2003), et ce grâce à leurs connaissances, leurs compétences et les résultats de leurs recherches. Par ailleurs, comme toutes les industries deviennent de plus en plus basées sur la connaissance, et que les produits, les processus et les systèmes d'entreprise sont de plus en plus complexes, les entreprises se tournent vers les groupes de recherche universitaire afin de les aider dans leur processus d'innovation (Van Horne et al., 2006). Ces collaborations créent de la valeur à travers le développement et le transfert des technologies (nouveaux produits, processus, modèles d'affaires, etc.), des connaissances et des services (sous forme de formation, de conseil, de recrutement de personnel hautement qualifié, de stagiaires, etc) aux entreprises (Adams et al, 2000; Etzkowitz et Leydesdorff, 2000). En outre, la valeur est créée pour les gouvernements grâce au développement économique et social (Etzkowitz, 2003). Quant aux universités et chercheurs, la création de valeur se manifeste par l'obtention des fonds supplémentaires, l'accès aux données et aux problèmes de recherche de l'industrie, la croissance de la réputation, etc. (D'Esté et Patel, 2007). Ces différentes formes de valeur sont présentement mal saisies. Toutefois, il est temps pour les dirigeants de ces centres de recherche et leurs membres, de mieux comprendre cette valeur afin d'être en mesure de mieux gérer leur processus d'innovation (Adams et al., 2006; Rainbird et Walters, 2007). Dans cette thèse, trois principales questions seront abordées: 1. Comment la valeur perçue par les quatre acteurs des centres de recherche université-industrie, opérant dans l'industrie des produits forestiers, permet de motiver ces derniers à participer et à appuyer les actions prises par ces centres? 2. Comment les centres de recherche universitaires oeuvrant dans l'industrie canadienne des produits forestiers, utilisent les processus de transfert formels et informels pour créer de la valeur aux différents acteurs de cette industrie? 3. Comment les acteurs des centres de recherche université-industrie parviennent à capter la valeur créée? Cette thèse est composée de trois articles: deux contributions théoriques qui sont en cours de révision et un troisième article qui sera présenté à la Conférence de Triple Helix en Juin 2009. Ces articles sont soutenus par deux chapitres. Le premier décrit le contexte théorique de la collaboration université-industrie et celui de "l'innovation" dans l'industrie canadienne des produits forestiers. Le deuxième chapitre concerne la méthodologie utilisée dans ce travail.
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Aptitude à la CPPTM de la région Saguenay-Lac-St-Jean

Lemonde, Marc-Olivier 13 April 2018 (has links)
Depuis 2003, la CPPTM est inscrite dans le Manuel d'aménagement forestier comme une alternative opérationnelle à la CPRS. Ce mémoire évalue le potentiel à la CPPTM des strates écoforestières de la région 02 Saguenay-Lac-St-Jean. Dans l'optique de diminuer les coûts des inventaires d'intervention, il évalue également le potentiel des images satellitaires Ouickbird pour caractériser, à une échelle locale, le potentiel à la CPPTM des peuplements forestiers. Les placettes-échantillons provenant du 3ème programme d'inventaire d'aménagement forestier ont été analysées afin de déterminer lesquelles étaient aptes ou non à la CPPTM. Seules les strates résineuses matures ont été considérées dans cette étude. Selon cette première analyse, 35,4% des placettes de la région Saguenay-Lac-St-Jean répondaient à tous les critères dendrométriques en lien avec un traitement de CPPTM. Des régressions logistiques ont permis d'identifier les variables de la strate cartographique qui présentent une corrélation avec l'aptitude à la CPPTM. À première vue, on remarque que les strates résineuses ayant une composante de sapin (SS-SEES) présentent un meilleur potentiel que les strates d'appellation EE. Les variables qui apparaissent discriminantes quant au potentiel d'aptitude à la CPPTM sont : la région écologique, les classes de densité, d'âge et de hauteur, le dépôt de surface, la série évolutive et la présence d'épidémie légère. Sur la base de ces variables déterminées, l'aptitude des strates écoforestières a été évaluée pour toute la région du SaguenayLac- St-Jean. Les développements récents en télédétection offrent un fort potentiel en foresterie. Les images à haute résolution Ouickbird atteignent une résolution de l'ordre de 0,6 m, rendant maintenant possible la délimitation automatique des cimes d'arbres et des trouées. L'unité d'aménagement forestier 27-51, où Bowater Canada inc. était le principal bénéficiaire, a été étudiée dans le but d'évaluer l'apport de l'imagerie satellitaire pour cibler à une échelle locale les peuplements aptes à une CPPTM. Pour ce faire, deux images satellitaires Ouickbird d'une superficie d'environ 200 km² chacune ont été acquises à l'été 2005 et 135 placettes-échantillons d'une superficie de 900 m² ont été implantées entre 2004 et 2006. Des régressions linéaires multiples ont été calibrées afin d'estimer les critères discriminant l'aptitude à la CPPTM à l'aide des variables extraites des images satellitaires. Tout comme pour le potentiel établi à l'aide des données de la région Saguenay-Lac-StJean provenant du 3eme programme d'inventaire d'aménagement forestier, l'analyse des images satellitaires indique que . les strates à composante de sapin possèdent une aptitude à la CPPTM supérieure à celles d'appellation EE. Pour les pessières pures (EE), les régressions permettent de bien identifier les sites aptes à un traitement de CPPTM (sensibilité moyenne), mais certains sites inaptes sont mal classés par les modèles (faible spécificité). À l'opposé, pour les groupements d'essences SS-SE-ES, les régressions permettent de bien identifier les sites inaptes à un traitement de CPPTM (bonne spécificité), mais certains sites aptes sont mal classés par les modèles (sensibilité moyenne). L'imprécision dans la classification pourrait être en partie attribuable à la faible superficie des cimes et à la structure irrégulière des peuplements qu'on retrouve sur le territoire à l'étude. En effet, la combinaison de ces facteurs favorise la délinéation d'îlots d'arbres plutôt que de cimes individuelles. [CPPTM = Coupe avec Protection des Petites Tiges Marchandes].
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Les feux de forêt comme processus sociaux plus-qu'humains. Une analyse des rapports dynamiques et enchevêtrés entre Atikamekw Nehirowisiwok, pompiers forestiers, feux et forêts au sein du Nitaskinan

Gonzalez, Noémie 13 December 2023 (has links)
Les feux de forêt sont plus en plus fréquents et intenses ces dernières années, notamment en raison des changements climatiques. De nombreuses communautés autochtones se trouvent en milieu forestier et donc exposées à cet aléa. Dans ce contexte, il est pertinent de se pencher sur les dynamiques des rapports sociaux entre organismes de gestion des feux de forêts, communautés autochtones, forêts et feux. C'est ce que fait cette thèse à travers l'étude spécifique du paysage plus-qu'humain qui s'est constitué autour de trois feux de forêt qui ont menacé la communauté atikamekw de Wemotaci en 1977, 1997 et 2010. Au niveau théorique, cette recherche se place au croisement entre l'anthropologie des catastrophes (Oliver-Smith et Hoffman 2020) et les études autochtones, tout en se positionnant au sein de l'écologie politique (Akrich, Callon et Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding et Folke 2003a). La méthodologie déployée mobilise des approches relationnelles inspirées des méthodologies autochtones (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) et les apports des féminismes autochtones (Green 2017a) afin de produire une recherche aux visées anticoloniales et anti-oppressives. L'analyse de ces trois situations de feux de forêt met en lumière une tension. D'une part, elle met en évidence des procédures et politiques officielles de gestion des feux de forêt et des urgences qui considèrent les Autochtones comme devant être pris en charge et les excluent souvent des processus décisionnels. D'autre part, elle documente comment les membres de la communauté atikamekw ont été actifs lors des situations de feu en protégeant leur village et en s'occupant de leurs évacué·e·s. L'analyse des rapports de pouvoir et des mécanismes d'exclusion ont montré que plusieurs dynamiques nourrissent ce processus d'exclusion : une approche biopolitique de la gestion des feux de forêt, une domination du savoir-expert et d'une épistémologie eurocentrée, une essentialisation de certaines différences entre Autochtones et non-autochtones cristallisée autour de la temporalité et de la relation au territoire, et enfin la présence d'une masculinité hégémonique dans le domaine de la lutte contre les feux de forêt. Pourtant cette recherche montre aussi que les Atikamekw Nehirowisiwok sont porteurs et porteuses d'une expertise propre en ce qui concerne la gestion des feux de forêt et des urgences, en lien avec la responsabilité de prendre soin du territoire et de la communauté. Cette analyse montre aussi comment le colonialisme patriarcal est présent lors des événements de feux de forêt connectant l'expérience des hommes et femmes atikamekw aux dynamiques genrées du domaine de la gestion des feux et au contexte colonial plus global qui lie communautés autochtones et institutions non-autochtones. Cette recherche permet également d'ouvrir une discussion sur les futurismes atikamekw et notamment les possibilités d'avenir qui ont émergé suite aux situations de feux, au-delà des systèmes d'oppressions mis en évidence. Ces résultats permettent d'imaginer une gestion des feux et des urgences différente qui laisserait place à diverses épistémologies et intègrerait les acteurs et savoirs locaux de manière significative dans ses processus. Cette recherche a l'originalité d'apporter une analyse genrée de situations de feux de forêt, en dialogue avec les féminismes autochtones. La place donnée aux entités non-humaines, y compris le feu iel-même, dans l'analyse de ce réseau multiacteur, permet également d'en arriver à la conclusion que les feux de forêt, et les catastrophes en général sont des processus sociaux plus-qu'humain dans lesquels des futurs peuvent être produits malgré les rapports de pouvoir qui s'y manifestent. / Forest fires have become more frequent and intense in recent years, particularly due to climate change. Many indigenous communities are located in forest areas and are therefore exposed to this hazard. In this context, it is relevant to examine the dynamics of social relationships between forest fire management organizations, Indigenous communities, forests and fires. This is what this thesis does through the specific study of the more-than-human landscape that was formed around three forest fires that threatened the Atikamekw community of Wemotaci in 1977, 1997 and 2010. At the theoretical level, this research is placed at the intersection of the anthropology of disasters (Oliver-Smith and Hoffman 2020) and Indigenous studies, while positioning itself within political ecology (Akrich, Callon, and Latour 2006; Tsing 2017; Berkes, Colding, and Folke 2003a). The methodology deployed mobilizes relational approaches inspired by Indigenous methodologies (Smith 2012; Kovach 2009; Wilson 2008; Absolon Minogiizhigokwe 2011) and contributions from Indigenous feminisms (Green 2017a) to produce a research with anti-colonial and anti-oppressive aims. The analysis of these three wildfire situations highlights a tension. On the one hand, it highlights official wildfire and emergency management procedures and policies that view Indigenous people as needing to be cared for and often exclude them from decision-making processes. On the other hand, it documents how Atikamekw community members were active during the fire situations by protecting their village and caring for their evacuees. The analysis of power relations and mechanisms of exclusion showed that several dynamics feed this process of exclusion: a biopolitical approach to forest fire management, a domination of expert knowledge and a Eurocentric epistemology, an essentialization of certain differences between Indigenous and non-Indigenous people crystallized around temporality and the relationship with the land, and finally the presence of a hegemonic masculinity in the field of forest firefighting. However, this research also shows that the Atikamekw Nehirowisiwok have their own expertise in wildifre and emergency management, linked to the responsibility of taking care of the land and the community. It also shows how patriarchal colonialism is present during wildfire events, connecting the experience of Atikamekw men and women to the gendered dynamics of the fire management field and to the broader colonial context that links Indigenous communities and non-Indigenous institutions. This research also opens up a discussion on Atikamekw futurisms and, in particular, the possibilities of futures that have emerged as a result of fire situations, beyond the systems of oppression that have been highlighted. These results make it possible to imagine a different kind of wildfire and emergency management that would leave room for various epistemologies and would integrate local actors and knowledge in a significant way in its processes. This research has the originality of providing a gendered analysis of forest fire situations, in dialogue with Indigenous feminisms. The place given to non-human entities, including fire itself, in the analysis of this multi-actor network, also allows us to conclude that forest fires, and disasters in general, are more-than-human social processes in which futures can be produced despite the power inequalities that are present.
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Essays on incentive effects, excess burden of taxation and post-secondary wage disparities

Amouzou Agbe, Guy Morel Kossivi 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 3 juillet 2023) / Cette thèse est composée de trois chapitres distincts portant sur la microéconométrie et les politiques publiques avec un accent particulier sur le travail, la taxation, le bien-être et le capital humain. Le premier chapitre contribue à la littérature sur la taxation sur le salaire. Il apporte des preuves directes sur les effets induits par la taxation sur le salaire et son coût social en exploitant des données issues d'une expérience de terrain. Nos données proviennent d'une firme de plantation d'arbres en Colombie-Britannique où les travailleurs sont recrutés pour planter des arbres sur des blocs de terrain et sont payés à la pièce. L'expérience consistait en deux traitements de base qui appliquent des taux d'imposition de 4 cents et 6 cents par arbre avec différents niveaux de salaire de base. Ces taux correspondent à des taux marginaux d'imposition allant de 15% à 33% selon la rémunération à la pièce en vigueur sur les blocs de terrain. Nos résultats montrent que pour une production journalière moyenne de 2000 arbres par travailleur et un taux d'imposition initial de 15%, une augmentation de 10% du taux d'imposition entraîne une baisse de la production journalière de 28 arbres par travailleur. Cet effet augmente à 39 et 52 arbres pour des taux d'imposition initiaux de 20% et 25% respectivement. Le coût social moyen journalier sur les observations expérimentales représente 0,12 des recettes fiscales générées avec une hétérogénéité substantielle entre les travailleurs. Nous généralisons nos résultats au-delà des taux d'imposition observés dans notre expérience. On montre que le ratio du coût social de la taxation sur les recettes fiscales augmente disproportionnément avec le taux d'imposition. Ce ratio atteint plus de 0,65 au taux d'imposition de 0,56 qui maximise les recettes fiscales. Notre étude fournit des arguments en faveur d'un système d'imposition à assiette large mais à taux faibles. Le deuxième chapitre examine les réactions des travailleurs suite à des variations de leur taux de rémunération. Nous utilisons des données provenant d'une expérience de terrain au sein d'une firme de plantation d'arbres en Colombie-Britannique où les travailleurs sont recrutés pour planter des arbres et sont payés à la pièce. Nous développons deux types d'expérience pour introduire des variations exogènes dans le taux à la pièce des travailleurs. La première consiste en une réduction du taux à la pièce du travailleur couplée à un salaire de base. La seconde est une augmentation du taux à la pièce. Nous mesurons les effets induits par des variations positives et négatives du taux à la pièce sur la productivité. Notre étude fournit une comparaison directe entre les effets induits par une hausse du taux à la pièce et ceux induits par une baisse du taux à la pièce. Nos résultats montrent que les réactions des travailleurs sont asymétriques. En effet, ceux-ci réagissent plus fortement à une baisse du taux à la pièce qu'à une hausse. Ces résultats établissent une piste empirique sur la rigidité à la baisse des salaires. Le troisième chapitre porte sur le capital humain et les disparités salariales post-secondaires. Il étudie l'impact du décrochage post-secondaire aussi bien permanent que temporaire sur les salaires. La plupart des études jusqu'à présent se concentrent généralement sur le décrochage permanent et s'intéressent peu au décrochage temporaire. Il existe cependant des preuves empiriques substantielles que les trajectoires scolaires sont discontinues avec des épisodes d'interruptions temporaires et de réinscriptions. En utilisant les données longitudinales de deux cohortes distinctes de l'Enquête sur les Jeunes en Transition au Canada, nous fournissons des preuves empiriques de l'impact des interruptions scolaires aussi bien permanentes que temporaires sur les salaires. Nos résultats sont robustes pour les deux cohortes et montrent qu'il existe une très légère pénalité salariale - moins de 5% - associée à un décrochage permanent et temporaire des études postsecondaires. Nos analyses montrent toutefois que le salaire des décrocheurs temporaires évolue très rapidement par rapport à celui des décrocheurs permanents et des non-décrocheurs. En effet, les décrocheurs temporaires bénéficient de meilleures perspectives sur le marché du travail pour ajuster leurs compétences et formations lorsqu'ils retournent à l'école. Ces résultats sont utiles pour les politiques éducatives en matière d'orientation et parcours scolaires. / This thesis is composed of three separate chapters in microeconometrics and public policies with a focus on labor, taxation, welfare and human capital. The first chapter contributes to the wage taxation and excess burden literature by providing field experiment evidence on tax-induced effects and its associated social cost. Our experiment was conducted in a tree-planting firm in British Columbia where workers are hired to plant trees on given blocks and are paid on a piece rate basis. It involved two basic treatments, applying tax rates of 4 cents and 6 cents per tree with different levels of base wage. This corresponds to marginal tax rates ranging from 15% to 33% depending on the standard piece rate in place on the blocks. We show that for an average daily production of 2000 trees per worker and an initial tax rate of 15%, an increase of 10% of the tax rate will induce a decline of daily production of 28 trees per worker. This increases to 39 and 52 trees for initial tax rates of 20% and 25% respectively. We generalize our results to tax rates beyond those observed in our experiment and observe that the ratio of the excess burden of taxation to tax revenue rises disproportionately with the tax rate attaining more than 0.65 at the tax rate of 56% that maximizes tax revenue. Our analysis advocate for a broad-based and low tax rate system. The second chapter studies workers' reactions to changes in wage rates. We use field experimental data from a tree-planting firm in British Columbia where workers are hired to plant trees on given blocks and are paid on a piece rate basis. We conduct two basic experiments to introduce exogenous variations in the worker's piece rate. The first one is a reduction of the worker's piece rate coupled with a base wage. The second one is an increase in the worker's piece rate. At the intensive margin, we measure completely piece rate effects on productivity accounting for both piece rate reductions and increases. Our study also provides a direct comparison between the impact of wage cuts and pay raises on productivity within the same framework and highlights significant asymmetries in worker's response. It establishes an empirical foundation for downward wage rigidity The third chapter studies the impact of both permanent and temporary school post-secondary interruptions on wages. While most studies focus on the impact of permanent interruptions, little attention has been accorded so far to the impact of temporary school interruptions. There is however substantial empirical evidence that educational trajectories are discontinuous with episodes of temporary interruptions and re-enrollments. Using longitudinal data from two distinct cohorts of the Youth in Transition Survey in Canada, we provide empirical evidence on the impact of both permanent and temporary school interruptions. Our results are robust across these cohorts and show that there is a very slight wage penalty - less than 5% - associated to both permanent and temporary post-secondary interruption. Our study, however, shows that the wage of temporary interrupters evolves very rapidly compared to leavers and continuers. Indeed, temporary interrupters may benefit from better prospects on the labor market to tailor conveniently their skills. These results are relevant for educational policies.

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