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L'adaptation au changement climatique en Wallonie: le rôle des propriétaires forestiers privés dans la filière forêt-bois

van Gameren, Valentine 11 July 2014 (has links)
Longtemps laissée pour compte dans les réponses au changement climatique, l’adaptation prend aujourd’hui tout son sens. Confrontées aux premiers impacts du changement climatique et aux projections de plus en plus alarmantes, les sociétés commencent à se questionner sur les possibilités d’ajuster leurs activités à ces modifications d’une rapidité sans précédent. Bien davantage qu’un processus technique, l’adaptation au changement climatique peut être considérée comme un phénomène social se déroulant en interaction avec de nombreuses autres évolutions sociétales. <p><p>Cette thèse en sciences et gestion de l’environnement s’intéresse à la problématique de l’adaptation au changement climatique en Wallonie, dans le secteur de la foresterie et, en partie, de la filière bois. En nous appuyant sur les apports de la littérature théorique, nous appréhendons la pratique de l’adaptation de manière empirique, en nous concentrant d’abord sur une catégorie spécifique d’acteurs de la gestion forestière :les propriétaires forestiers privés. Une enquête qualitative approfondie a permis d’identifier différentes formes d’intégration de l’adaptation au sein de la gestion forestière, concrétisées par diverses mesures sylvicoles. Ces analyses ont abouti à l’élaboration d’une typologie de profils de propriétaires forestiers en fonction de leurs modes d’action en matière d’adaptation. Grâce à ces premiers résultats, nous avons pu investiguer la capacité d’adaptation de ces acteurs forestiers, comprise comme l’aptitude à s’ajuster aux dommages ou opportunités du changement climatique. Plusieurs variables d’influence ont été identifiées, révélant la portée multifactorielle du concept de capacité d’adaptation. <p>Ensuite, la focale de la recherche s’est élargie pour étudier les processus d’intégration de la question de l’adaptation au changement climatique à l’œuvre à d’autres niveaux de la filière forêt-bois wallonne. A travers une revue documentaire, des interviews et de l’observation non-participante, nous avons mené une analyse des représentations de la problématique de l’adaptation et des initiatives concrètes qui se mettent en place au sein de plusieurs organisations (administrations publiques, asbl de sensibilisation et de vulgarisation, instituts de formation, fédérations professionnelles et entreprises privées) de la gestion forestière et de la transformation du bois. Ce travail a révélé l’existence – ou l’absence – de différentes conceptions (cadrages) de l’adaptation selon les acteurs investigués, révélant des influences sur les possibilités d’options d’adaptation actuellement encouragées ou freinées. Ces apports nous ont permis d’alimenter notre analyse de la capacité d’adaptation des propriétaires forestiers privés, montrant la pertinence de notre approche multi-scalaire. <p>Finalement, les résultats de cette thèse nous amènent à nous interroger sur les diverses stratégies qui peuvent être associées à de l’adaptation au changement climatique, sur le « succès » des différentes trajectoires possibles et sur leurs dénominations qui sont loin d’être neutres (telle que la notion de « sans regret »). <p><p><p><p><p><p><p>For a long time adaptation has been neglected in the responses to climate change. Now facing the early impacts of climate change and its increasingly alarming projections, societies are beginning to question the possibility to adjust their activities to these changes characterized by an unprecedented speed. Much more than a technical process, adaptation to climate change can be seen as a social phenomenon occurring in interaction with many other societal changes.<p><p>This doctoral thesis in environmental science and management focuses on the issue of climate change adaptation in Wallonia, in the forestry sector and, partially, the timber industry. In strong interaction with the theoretical literature, we understand the practice of adaptation empirically, focusing firstly on a specific category of actors in forest management: private forest owners. Through an in-depth qualitative study, we identified different forms of integration of adaptation in forest management, materialized by various silvicultural measures. This analysis led to the development of a typology of different profiles of private forest owners according to their modes of action on adaptation. Then we investigated the adaptive capacity of these forest actors, understood as the ability to adjust to damage or opportunities of climate change. Several influencing variables were identified, revealing the multifactoriality of the concept of adaptive capacity.<p>Secondly, the focus of the research was extended to study the process of mainstreaming climate change adaptation at other levels of the Walloon forest and timber sectors. Through a literature review, interviews and non-participant observation, we conducted an analysis of representations related to adaptation and the concrete initiatives that are being implemented in several forest and timber organizations (governmental departments, non-profit associations, training institutes, professional federations and entreprises). This work has showed the existence – or the absence – of different framings of adaptation according to the actors, revealing influences on the adaptive options that are currently promoted or hindered. These contributions have enriched our analysis of the private forest owners’ adaptive capacity, confirming the relevance of our multi-scalar approach. <p>Finally, the results of this thesis make us asking ourselves about the various strategies that can be associated with climate change adaptation, the "success" of different possible adaptive trajectories and their designations that are far from neutral (such as the notion of “no regret” measures).<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Etude de la variabilité génétique et de la phylogéographie de Santiria trimera (Burseraceae): implications pour une conservation durable des forêts humides d'Afrique / Study of the genetic variability and the phylogeography of Santiria trimera (Burseraceae): implications for a sustainable conservation of African rainforests

Koffi, Kouamé Guillaume 22 November 2010 (has links)
La phylogéographie intègre l’information géographique et génétique pour inférer l’histoire démographique et les processus évolutifs des espèces. La présente étude recherche à travers les patrons de différenciation de l’ADN chloroplastique (ADNcp) au sein de Santiria trimera (Oliv.) H.J.LAM ex AUBR. [Emend. ONANA] la reconstitution d’une histoire des végétations des écosystèmes de forêts tropicales humides d’Afrique. Le modèle S. trimera est un arbre dioïque endémique des forêts humides d’Afrique dont les drupes sont dispersées par les primates et les oiseaux. Les formes morphologiques de ce modèle sont très variables et suscitent la délicate question de délimitation des espèces.<p>\ / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Forêts et propriétaires forestiers en Belgique, 1814-1914: histoire de l'évolution de la superficie forestière, des peuplements, des techniques sylvicoles et des débouchés offerts aux produits ligneux

Tallier, Pierre Alain January 1996 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Political ecology des engrillagements de Sologne - Tentative de défragmentation du paysage écologique, politique et disciplinaire / The Political Ecology of fencing in the Sologne region in France - An attempt to re-unify the ecological, political and disciplinary landscape

Baltzinger, Marie 23 March 2016 (has links)
Quoi de plus naturel qu’une clôture ? Parmi les images d’Epinal qui nous viennent spontanément à l’esprit, le bocage avec ses haies bien ordonnées, évoque une relation apaisée, rationnelle, arcadienne avec une nature nourricière et bienveillante. Pourtant, la prolifération des clôtures en milieu rural depuis un siècle a suscité la curiosité de nombreux chercheurs dans des disciplines variées. Qu’il s’agisse de protéger la nature de dégradations engendrées par les populations humaines - dans le cas d’espaces protégés -, ou à l’inverse de protéger les humains contre des dangers « naturels » - comme dans le cas de la prévention routière, ces clôtures semblent répondre à une nécessité absolue de ségrégation spatiale entre les hommes et la nature : Quoi de moins naturel qu’une clôture ? Vu sous cet angle, le conflit politico-environnemental engendré par la propagation récente des engrillagements forestiers en Sologne reflète assez bien l’ambiguïté de nos perceptions vis-à-vis du caractère naturel ou non de ces clôtures. La Sologne est une région naturelle Française couvrant près de 500 000 hectares délimitée au nord par la vallée de la Loire et au sud par la vallée du Cher. Fruit d’une occupation humaine attestée depuis le XIe siècle, conjuguée à des contraintes écologiques spécifiques, le paysage Solognot est aujourd’hui caractérisé par son couvert boisé important (environ 50% de la surface) et ses populations importantes de grand gibier, qui entretiennent la longue réputation cynégétique de cette région ; la propriété privée y est largement majoritaire (plus de 90% de la surface forestière). En 2012, une agitation médiatique (film, articles de presse, sites internet) cristallisent un conflit environnemental latente, faisant intervenir des éléments écologiques – les effets supposés bénéfiques ou néfastes de ces engrillagements sur la grande faune, mais aussi politiques – la nécessité de réglementer les engrillagements, et culturels - la sauvegarde du « paysage Solognot ». Afin d’analyser ce conflit, une approche interdisciplinaire de type Political Ecology a été menée, mêlant travail d’enquête auprès de la population et étude du fonctionnement écologique des espaces engrillagés. Ces travaux ont montré que les engrillagements modifient la répartition spatiale des cerfs. La recherche d’effets cascades sur les oiseaux forestiers - résultants des surdensités locales de cerfs en espace engrillagé - n’a cependant pas mis en évidence d’effet négatif. A partir des enquêtes, il apparaît que le conflit est pluridimensionnel et que l’aspect écologique – bien réel – ne suffit pas à lui seul pour comprendre l’enjeu de ce débat au sujet des engrillagements. Ces résultats génèrent une réflexion sur la complexité des conflits environnementaux, et la nécessité d’envisager ces conflits sous des angles différents. Cela implique d’utiliser des outils et des approches issues de plusieurs disciplines, mais aussi et surtout de parvenir à mettre en résonance le matériel hétérogène ainsi obtenu, afin de proposer une approche multifacette mais cohérente. Dans ce cas d’étude, les résultats sur les effets cascades se sont par exemple révélés extrêmement marginaux, alors qu’une étude parallèle sur le comportement du sanglier en milieu engrillagé aurait probablement été très pertinente. Cela amène plus largement à réfléchir sur le « cadrage » des problèmes environnementaux, et sur les choix conscients ou non que nous faisons lorsque nous décrivons une situation comme problématique pour « la nature ». Plus généralement, ces résultats incitent à (re)placer le politique au cœur de nos réflexions sur ce qu’est la « nature », y compris dans la façon dont nous écologues posons nos questions de recherches. / What could be more natural than a fence? Among the traditional images in our collective heritage, a pastoral landscape with well maintained hedges evokes a calm, rational, Arcadian relationship between man and a benevolent, sustaining ature. Yet the century-long proliferation of fences in our rural landscapes has attracted the curiosity of numerous researchers from a variety of disciplines. Whether the goal is to protect nature from the degradations caused by human populations - as in the case of natural protected areas, or inversely, to protect humans from “natural” dangers – as in the case of accident prevention and road safety, fences seem to respond to a primordial necessity to segregate man and nature in space: What could be less natural than a fence? With this in mind, the political/environmental conflict over the recent propagation of forest fences in Sologne reflects quite well the ambiguity of how we perceive such fences – or they “natural” or not? The Sologne is an officially designated “natural region” in France. It extends over nearly 500,000 hectares bordered on the North by the Loire valley and on the South by the Cher valley. The Sologne landscape is the fruit of human occupation, certain since the XI century, combined with specific ecological constraints. Today, Sologne is characterized by extensive forest cover (around 50% of the surface area) and by large populations of big game animals, maintaining the region’s a long history of hunting. Furthermore, land ownership in Sologne is mainly private and more than 90% of the forested area is in private holdings. In 2012, some media excitement (film, newspaper articles, internet sites) crystallized an environmental conflict calling on ecological arguments – the supposed beneficial or detrimental effects of the fencing networks on big game, but also on political arguments – the need to regulate these networks, and on cultural arguments – preserving the Sologne landscape. In order to disentangle the structural lines of this conflict, we applied an interdisciplinary, Political Ecology approach; we combined opinion polls among the inhabitants with the study of ecological functions within the fenced zones. We observed that fences induced modifications of deer habitat use. However, our investigations into a possible cascade effect on forest birds resulting from localized deer over-population in fenced areas revealed no evidence of any negative impact. From our opinion polls, we found that the conflict seems to be multi-dimensional and that the ecological aspect – whose existence is indeed supported by fact – is not sufficient alone to understand what is at stake in this fencing dispute. Our results highlight the complexity of environmental conflicts, and the importance of viewing these conflicts from many different angles. Apprehending this complexity implies using tools and approaches from several different disciplines, but also – and above all – making the heterogeneous results obtained resonate together, in order to propose a coherent, multi-facetted approach. In this study for example, the results obtained for potential cascade effects on birds were extremely marginal, whereas a parallel study on wild boar behavior patterns in an environment with a fencing network would probably have been very pertinent. This leads us to the broader question of the “framework” of environmental problems and to the question of the choices we make – whether consciously or not – when we describe a situation as detrimental to “Nature”. More generally, the results from this study encourage us to put politics (back) into the center of our reflections surrounding the question: What is nature? – and to keep this in mind when we as ecologists define our research hypotheses.
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Exploitation forestière et droits des populations locales et autochtones en Afrique centrale (Cameroun, Congo, Congo RDC et Gabon) / Logging and rights of local and indigenous people in Central Africa (Cameroon, Congo, Congo DRC and Gabon)

Ott, Cécile Chantal 09 September 2011 (has links)
Les forêts du Cameroun, du Congo, du Congo RCD et du Gabon regorgent d’énormes ressources. Plusieurs potentialités sont offertes à ces pays par la richesse et la diversité de la faune, la flore, l’exploitation des ressources du sous-sol, du bois et des produits forestiers non ligneux. L’exploitation forestière de ces ressources pourrait être un moyen efficace pour l’amélioration des conditions de vie des populations locales et autochtones qui dépendent de ces forêts. Toutefois, malgré les mécanismes juridiques, politiques et économiques mis en place par les différents gouvernements, la participation des populations à la gestion des forêts reste très relative. La promotion et la protection de leurs droits sociaux et économiques demeurent aussi problématiques. / The forests of Cameroon, Congo, CongoRCD and Gabon are full of enormous resources. Several possibilities are available to these countries by the richness and diversity of fauna, flora, exploitation of resources underground resources, wood and non wood forest products. Logging of these resources could be an effective means of improving the living conditions of local and indigenous people who depend on these forests. However, despite the legal, political and economic setup by different governments, people's participation in forest management is very relative. The promotion and protection of their social and economic rights also remain problematic.
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Trade Barriers in Forest Industry between Malaysia and Europe

Binti Zakaria, Noor Aini 28 April 2011 (has links)
Ce travail étudie l’influence des questions environnementales sur le commerce international à partir des échanges de bois tropicaux Malaisie – Europe, la Malaisie étant un important exportateur de bois. Les avantages comparatifs des produits forestiers Malaisiens sont évalués, ainsi que la propension à payer le bois issu de gestion forestière durable par les consommateurs français (en tant qu’Européens). La première partie envisage les différences de perception entre pays développés et pays en développement pour le lien entre commerce et environnement. Il apparaît que les normes environnementales agissent comme des barrières non-tarifaires. Ces barrières sont accentuées par les critères de marquage, d’étiquetage, et de technologie imposés par les pays importateurs. La seconde partie analyse le rôle clé de la Malaisie dans le commerce des bois tropicaux. Les principaux marchés d’exportation des bois Malaisiens sont évalués. Le marché Européen est étudié plus en détail. Il apparaît que les ventes de meuble ont dépassé en 2004 celles des autres principaux produits forestiers. Sur le marché Européen la Malaisie fait face à la concurrence de produits tropicaux à bas prix venant de Chine, et à celle de produits forestiers éco-certifiés venant du Brésil. Concomitamment, l’engagement de la Malaisie dans une dynamique de gestion plus durable y crée une pénurie relative de matériau brut. La troisième partie calcule l’index de Balassa d’avantage comparatif, pour 21 produits forestiers Malaisiens sur le marché Européen. Seuls 5 produits industriels intermédiaires ou à transformation fortement mécanisée, ont un avantage comparatif marqué. Il s’agit des sciages, moulures, contreplaqués, placages, charpente et menuiserie industrielle. Les autres produits présentent des avantages comparatifs faibles ou même négatifs. La quatrième partie estime la propension à payer pour différents attributs environnementaux, ainsi que d’autres tels le commerce équitable et l’origine géographique. Un questionnaire reprenant ces attributs pour du parquet bois hypothétique a été utilisé. Il semble que les consommateurs soient prêts à rémunérer le plus les critères de commerce équitable et d’origine Française, la gestion durable étant recherchée dans une moindre mesure. La propension à payer les tous les attributs varie en fonction des notions et attitudes qu’ont les consommateurs sur l’éco-certification, l’environnement, ainsi qu’en fonction de leur lieu d’habitation, niveau d’éducation et de revenu, et type de profession. Enfin les résultats des 4 parties sont synthétisés en reliant les échelles micro et macroéconomiques, avec les dimensions de demande et d’approvisionnement. D’une façon générale, les résultats suggèrent que les opportunités et contraintes propres à la l’industrie du bois de Malaisie façonnent les exports de produits. La Malaisie s’adapte en se tournant vers des produits à plus haute valeur ajoutée et à moindre impact environnemental, pour pallier aux barrières commerciales et à la pénurie relative de matériau. La Malaisie s’est dotée d’une certification nationale (Malaysian Timber Certification) propre à remplir les critères de durabilité et de légalité de l’Europe, et s’est engagée la gestion durable des forêts. / This study analyses the international timber trade between Malaysia and Europe with respect to the importance of environmental issues on trade and the role of Malaysia as a major timber exporter to Europe. It also evaluates the comparative advantage of Malaysian wood products and the willingness of French consumers (to represent European communities) to pay for sustainable forest management. The first part gives an overview the clashes of perception between developed and developing countries on the environmental concerns over trade. It was observed that environmental standards may act as non-tariff barriers to exporting countries. In addition, the stringent requirements posed by importing countries on technical, marking and labelling to some extent provide unnecessary barriers to trade. The second part deals with the role of Malaysia as a key player in the tropical timber trade. This part evaluates the main export market for Malaysian wood products to the world. For the purpose of this thesis, the analysis focuses on the European market. From the observations, it was found that the export of wooden furniture surpassed major timber exports in 2004. However, to penetrate the European market, Malaysia has to compete with the Chinese with their lower cost tropical wood products, and Brazil with their advantage in certification and labelling of tropical wood products. In tandem with that, the commitment towards sustainable forest management at national level causes shortage of raw materials in Malaysia. To a certain extent, the internal and external factors create necessary challenges to enter the European market. In the third part, the Balassa approach was used to classify the comparative advantage of Malaysia’s twenty one types of wood products in Europe. It was estimated that Malaysia had high comparative advantage only in five products which were mechanized and intermediary industrial products. The products identified were sawn wood, wooden mouldings, plywood, veneer and builders’ joinery and carpentry. The remaining products had lower comparative advantage and disadvantage to export to the European market based on the Balassa index. In the last part, the estimation on the willingness to pay for sustainable forest management attributes was conducted. Besides that, additional attributes such as fair trade and wood origin were included. A questionnaire was set up using all the attributes reflected in the hypothetical wood flooring product in the market. Based on the result, consumers were willing to pay the highest for the presence of fair trade and wood origin (in this study referring to French origin); nevertheless they were still willing to pay for sustainable aspects of forest. However, the willingness to pay for all the attributes was altered depending on the respondents’ knowledge of forest labelling, their attitudes towards environmental preservation, living area, education level, type of job and income level. In the overall finding of the thesis, all the results from each part were synthesized in a systemic approach simultaneously deliberating on the macro and microeconomic perspectives as well as the dimensions on demand and supply. Overall, the findings suggest that the challenges and constraints facing the Malaysian timber industry indirectly shaped the export of Malaysian wooden products. Malaysia has adapted by going into value-added products to lessen the impact of environment-related trade barriers and to circumvent the shortage of raw materials supply. Malaysia has successfully customized the wooden products to the sustainability and legality requirements of the European market by pursuing the national certification (Malaysian Timber Certification) and being committed to sustainable forest management objectives.
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Dynamique structurale d'une pessière à lichens ancienne à la limite nordique de répartition des forêts

Auger, Sarah 13 April 2018 (has links)
La structure d'une pessière à lichens ancienne située à la limite des arbres dans la région de la rivière Boniface (570 45' N; 760 20' 0), au Québec nordique, a été caractérisée afin de mieux comprendre la dynamique spatio-temporelle de cet écosystème rare. Les arbres et les caractéristiques pédogénétiques des sols ont été étudiés pour décrire la forêt, reconstituer son historique au-delà du dernier feu et vérifier que ce peuplement est en équilibre avec le climat actuel en l'absence de perturbation (feu). La forêt s'est établie après un feu survenu il y a 950 ans et la radiodatation des charbons de bois du sol indique qu'il y aurait eu plusieurs épisodes de feux entre 2700 et 950 ans étal. BP. La fréquence des feux était d'environ 300 ans pendant cette période, alors qu'elle est nulle depuis le dernier feu. Les courbes de structure de taille (hauteur et diamètre) en J inversé indiquent que la forêt est ancienne et qu'elle est en équilibre avec le climat actuel en l'absence de feu. L'étude dendrochronologique a permis de dater l'époque de vie des arbres. Depuis le dernier feu, les épinettes se sont établies à toutes les époques. La longévité des individus, variant généralement entre 150 et 350 ans, indique que les individus vivant présentement dans le site ne sont pas issus de la première cohorte après feu. Par contre, peu de reproduction par des graines, permettant l'établissement de nouveaux individus à une grande distance des parents, a été observée. La forêt se maintient plutôt grâce au marcottage en l'absence de feu et les épinettes issues de marcottes se trouvent toujours à proximité de l'individu-mère. La distribution du couvert végétal est donc relativement stable depuis 950 ans. On a observé que la stabilité du couvert en un endroit donné favorise la différentiation des sols qui sont davantage podzolisés sous les épinettes (podzol humoferrique) que sous les lichens (brunisol dystrique éluvié). Toutefois, depuis l'installation de la forêt, il y a plutôt eu une uniformisation du degré de podzolisation des sols causée par le déplacement des épinettes et des lichens suite à chacun des feux qui se sont produits entre 2700 et 950 ans étal. BP.
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Intégration d’un centre logistique au sein d’un réseau d'entreprises forestières : impact et analyse

Sarrazin, François 11 July 2019 (has links)
L’industrie forestière compte pour une partie importante de l’activité économique québécoise et de nombreuses communautés en dépendent. Dans les forêts naturelles, la grande diversité d’espèces d’arbres et de qualité des tiges accroit la complexité des opérations de triage et de gestion des flux. De plus, l’éloignement de la ressource forestière entraîne des coûts de transport élevés. Par ailleurs, la littérature scientifique démontre que la mutualisation du transport s’avère profitable (Epstein et al. 2007), mais qu’elle est cependant fort complexe à déployer (Frisk et al. 2010). Finalement, la transition de systèmes de production en flux poussés vers des systèmes en flux tirés et les difficultés récentes de cette industrie (déclin du secteur des pâtes et papiers, crise immobilière de 2008-09, etc.) rendent d’autant plus pertinent d’examiner des façons de mieux tirer profit de la ressource forestière. À cet égard, la création de cours de triage et de consolidation qui soient distinctes des sites en forêt et des usines offre de multiples occasions de maximisation de la valeur et de minimisation des coûts. De tels centres représentent cependant un défi important quant à leur gestion quotidienne et à leur insertion dans le réseau logistique déjà en place. Nous posons donc l’hypothèse que certains facteurs économiques, logistiques et environnementaux, permettraient à un centre logistique forestier comprenant une cour de triage et une coordination du transport de créer des économies de coût, notamment par l’entremise de l’utilisation du transport hors norme (Chan et al. 2008a) et de coûts de triage plus bas (tel que nous pouvons le déduire de Favreau 1995). Nous pensons également que le fait d’effectuer des activités de triage au centre procurerait une valeur économique supplémentaire aux entreprises utilisant ses services, en limitant le taux d’erreur dans la classification des billes tel que relevé dans Sessions (2005). Cette thèse vise donc à identifier certains facteurs clés influençant la profitabilité d’un centre logistique forestier régional comportant une cour dédiée au triage et une coordination du transport. Par la suite, nous prenons en comptes ces facteurs lors du développement d’un modèle de maximisation des profits d’un réseau logistique forestier comprenant ou non une cour dédiée au triage ainsi que l’utilisation des retours en charge. Nous avons d’abord appliqué ce modèle à un cas théorique et réaliste et nous avons obtenu des gains potentiels atteignant 0,88$ de profit supplémentaire par m3 disponible à la récolte sur l’ensemble du réseau. Nous avons par la suite utilisé ce modèle pour optimiser un cas d’étude plus complexe et analyser le fonctionnement du réseau y compris en le modifiant. Une analyse de sensibilité révéla que plusieurs facteurs tels que la distance des zones de récolte, le nombre de camions hors norme et le niveau des redevances avaient une influence significative sur la profitabilité du centre projeté. Enfin, dans le cas d’étude, nous avons décelé un effet dynamique entre l’opération d’une cour de triage et l’utilisation des retours en charge. L’ajout d’une cour de triage permet ainsi de réduire la durée moyenne des routes de livraison en scindant en deux les flux de matière entre les forêts et les usines, ce qui facilite le respect des limites de durées de conduite. Surtout, une telle cour fait en sorte qu’un même site peut servir autant comme origine que comme destination, ouvrant la porte à d’importantes réductions du transport à vide. / The forest industry represents an important part of Quebec’s economic activity and many local communities depend on this sector. In natural forests, the great diversity of tree species and quality brings an added complexity for sorting operations and the flow of resources. Furthermore, the remoteness of the resource implies high transportation costs. Scientific literature demonstrates that sharing transportation capacity can result in important cost reductions (Epstein et al. 2007), but is quite complex to put into place (Frisk et al.2010). Finally, the transition from push systems towards pull type supply chains and the recent difficulties for this industry (decline of the pulp and paper sector, housing crisis of 2008-09, etc.) make it all the more relevant to examine how to better use the wood resource. In this regard, the creation of sort yards, distinct from both the harvesting sites and the mills, offers many opportunities for maximizing value and minimizing costs. Such centers however, represent an important challenge in regards to their daily management and their insertion in the pre-existing logistics network. We therefore hypothesize that for certain economic, logistical and environmental factors, a logistics center comprised of a sort yard and transportation coordination, could generate cost savings, especially through the use of oversize trucks (Chan et al. 2008) and lower sorting costs (as can be deduced from Favreau 1995). We also sense that the sorting activities performed in such a center would also procure an added economic value for companies using its services by limiting the error rate in the classification of the logs, as presented in Sessions (2005). The purpose of this thesis is therefore to identify key factors regarding their impact on the profitability of a regional forest logistics center, combining a specific sort yard and the use of backhauling. Following this, we consider these factors in the development of a profit maximization model for a forest logistics network with the option of using such a sort yard and/or backhauling. This model was first applied to a fictitious but realistic case using generated data in order to estimate the magnitude of potential profit improvements which reached up to $ 0.88 per m3 available for harvest. The model was then applied to optimize a real and complex network to analyze its performance as well as slightly modified versions. A sensitivity analysis was also conducted and revealed that many factors such as distances from the harvesting zones, the number of oversize trucks and the level of stumpage fees had a significant influence on the profitability of such a center. In addition, a dynamic effect between the operation of the yard and the use of backhauling was observed for the real case. The addition of a sort yard allows to reduce the average length of delivery routes by breaking in two the flow of material between the harvesting areas and the production mills. This makes it easier to fit delivery routes within the legal driving time limit. Most importantly, such a yard can serve both as an origin and a destination, therefore opening the door to important reductions in deadheading.
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Chemical ecology of rhizophagus grandis (Coleoptera: Monotomidae) and its application to the biological control of dendroctonus micans (Coleoptera: Scolytinae) / Etudes des médiateurs chimiques chez rhizophagus grandis (Coleoptera: Monotomidae) et application à la lutte biologique contre dendroctonus micans (Coleoptera: Scolytinae)

Meurisse, Nicolas 15 February 2008 (has links)
The Eurasian spruce bark beetle Dendroctonus micans is a major pest of spruce which is expanding its range in France, Turkey, England and Wales. Its monospecific predator Rhizophagus grandis has followed naturally the bark beetle into most areas and, since the 1960s, has also been mass-produced and successfully released within newly infested locations. <p>In this scope, the development of an effective trapping method would be very useful to assess the bark-beetle presence at previously uninfested sites, or predator establishment after release or natural spread. We demonstrated the efficiency of oxygenated monoterpenes-baited kairomone traps to monitor R. grandis in various epidemiological conditions, including areas localized behind or at the limit of the pest’s distribution, or in areas where artificial releases were performed. Because the predator is strictly species-specific, another exciting possibility offered by the kairomone trapping is the indirect monitoring of the pest itself in areas of unknown status (e.g. areas under colonization, or considered as at risk at medium- term).<p>R. grandis is also considered as one of the most valuable natural enemies to strike aggressive North-American Dendroctonus species. In this respect, R. grandis has been recently applied in a neo-classical biological program against the red turpentine beetle D. valens, which invaded China from North America in the late 1990’s. In laboratory tests conducted on pine logs in the laboratory, or on living pine trees in the field, we demonstrated that R. grandis adults can successfully enter and reproduce into D. valens galleries. <p>In Europe, R. grandis is the only species regularly found in the brood systems of D. micans, where adults and larvae attack the gregarious larvae of their prey. In such enclosed systems, R. grandis’ functional response is therefore influenced by various interrelated components, such as the prey density, the predator density, or the prey distribution. Measuring the predator’s success in terms of larval survival and growth rates, we demonstrated the time spent by R. grandis larvae to wound and kill their prey to be the main factor limiting their development. This factor may be considerably influenced by the proportions of diseased, wounded or molting prey rise in the brood system, for instance as a result of an increase in prey density, or due to the presence of conspecific adults (which wound their prey but do not consume them entirely). Furthermore, our tests suggest that no cannibalism or noticeable intraspecific competition occurred between R. grandis larvae, whereas some lighter mode of competition probably took place. <p>R. grandis also exhibits a reproductive numerical response to prey density, which mainly relies on the perception of chemical stimuli and inhibitors released in the bark beetle brood system. In the current study, we developed a non-destructive approach to follow the dynamics of volatile compound production, using sequential sample collection on SPME fibers. Our tests demonstrated that the larval activity of D. micans or D. valens strongly influences the release of some oxygenated monoterpenes. However, our attempts to correlate the relative quantities of some identified chemicals to offspring production were less successful as it concerns the identification of potential oviposition stimuli and inhibitors. <p>The problematic rose by the progression of D. micans, as well as detailed results of each of the described above studies are discussed in the two published papers and the three manuscripts forming this thesis. Bringing all these studies together, several perspectives are also presented in the general discussion. <p>/<p>Ravageur des épicéas, Dendroctonus micans est toujours en voie d’extension en France, en Turquie, en Angleterre et au Pays de Galles. Dans la plupart de ces zones, le dendroctone est accompagné de manière naturelle par son prédateur monospécifique, Rhizophagus grandis. Depuis les années 1960, le prédateur a également fait l’objet d’une production de masse et de programmes de lâchers dans les zones d’arrivée récente du scolyte.<p>Dans le cadre de la lutte biologique contre D. micans, les gestionnaires forestiers doivent donc estimer au plus tôt la présence du ravageur dans des zones jusque là indemnes, mais également vérifier l’établissement du prédateur par progression naturelle ou résultant d’introductions délibérées. Dans la présente étude, nous avons démontré l’efficacité de pièges d’interception appatés à l’aide de monoterpènes oxygénés pour la capture de R. grandis. Celle-ci s’est faite dans différentes conditions épidémiologiques, incluant notamment des zones situées en arrière du front de progression du scolyte et des zones où des lâchers artificiels ont été réalisés. Comme R. grandis est strictement inféodé au dendroctone, un autre avantage de la technique est la possibilité de réaliser un dépistage indirect du ravageur dans les zones où son statut est incertain (zones en cours de colonisation, ou considérées comme à risque à moyen terme).<p>Par ailleurs, R. grandis est également considéré comme un des meilleurs ennemis naturels potentiels pour lutter contre d’autres espèces de Dendroctonus aggressifs. Dans cette optique, R. grandis a été récemment utilisé dans un programme de lute biologique contre D. valens, ravageur invasif arrivé en Chine dans la fin des années 1990 en provenance d’Amérique du Nord. Nous avons démontré la capacité de R. grandis à s’introduire et à se reproduire dans les galeries de D. valens lors de tests de laboratoire, mais aussi sur des arbres vivants en pinèdes. <p>En Europe, R. grandis est strictement inféodé aux galeries de D. micans, où larves et adultes du prédateur s’attaquent aux larves grégaires du scolyte. Dans ce système clos, la réponse fonctionelle de R. grandis est influencée par plusieurs facteurs étroitement corrélés, la densité de proies, la densité de prédateurs, et la distribution des proies. En mesurant l’efficacité de prédation de R. grandis en termes de survie des larves et de taux de croissance, nous avons démontré l’influence sur leur développement du temps passé par les larves à blesser et à tuer leurs proies. Ce facteur est par ailleurs fortement dépendant de la proportion de larves malades, blessées ou en cours de mue au sein du système ;une proportion qui peut augmenter en réponse à une augmentation de la densité de proies, ou lorsque des adultes sont présents (ceux-ci blessent les proies mais ne les consomment pas entièrement). Enfin, nos tests suggèrent qu’il n’existe que peu de cannibalisme ou de compétition intraspécifique entre larves de R. grandis, tandis que des modes de compétition moins importants prennent vraisemblablement place.<p>R. grandis présente également une réponse numérique reproductive à la densité de proies disponibles, principalement basée sur la perception de stimuli et d’inhibiteurs présents dans les galeries du scolyte. Par la collecte de composés volatils présents dans ces systèmes à l’aide de fibres SPME, nous avons développé une méthode non-destructive pour suivre la dynamique de production des médiateurs chimiques. Nos tests ont démontré que l’activité des larves de D. micans ou D. valens influence fortement la dynamique de production de certains monoterpènes oxygénés. En revanche, il n’a pas été été possible de corréler les différents composés identifiés au nombre de larves de R. grandis présentes dans le système. <p>La problématique soulevée par la progression de D. micans, de même que les résultats détaillés de chacune des études décrites ci-dessus sont discutés dans les deux papiers publiés et les trois manuscrits formant cette thèse. Les différentes perspectives apportées par ce travail sont également présentées dans la discussion générale.<p> / Doctorat en Sciences agronomiques et ingénierie biologique / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Structure spatiale de la diversité intra- et interspécifique en Afrique centrale: le cas des forêts gabonaises

Dauby, Gilles 03 February 2012 (has links)
L’origine de la structuration spatiale de la diversité inter spécifique (SSDS) des forêts d’Afrique centrale est l'objet de vigoureux débats quant à l’importance relative des facteurs historiques, stochastiques et déterministes. De plus, la SSDS est le plus souvent mal caractérisée, en particulier la variation spatiale de la composition des communautés (diversité beta).<p>L’hypothèse la plus souvent avancée pour expliquer l’origine des centres de diversité et d’endémisme est historique :ces centres constitueraient d’anciens refuges forestiers formés pendant les périodes sèches du Quaternaire. Cependant, la forte hétérogénéité environnementale de ces régions pourrait tout aussi bien expliquer la SSDS.<p>L'objectif principal de cette thèse est de tester l'importance de ces facteurs (historiques et/ou hétérogénéité environnementale) :si les facteurs historiques sont déterminants, on s’attend à observer une concordance spatiale entre la SSDS et la structure spatiale de la diversité génétique (SSDG). En effet, la variation neutre au sein des espèces est en grande partie soumise aux processus qui affectent également la SSDS (dérive génétique/écologique et dispersion des espèces/flux de gènes). L’approche utilisée dans cette thèse consiste donc à comparer et évaluer la concordance spatiale entre la SSDS et la SSDG.<p>Le modèle biologique et le cadre géographique de cette étude sont les communautés et les populations d’arbres des forêts humides d’Afrique centrale atlantique, avec une attention particulière pour les forêts gabonaises. La SSDS a été étudiée sur la base de relevés de communautés d’arbres (16308 individus) et la SSDG sur la base de séquences d’ADN chloroplastiques de six espèces d’arbres (Greenwayodendron suaveolens, Scorodophloeus zenkeri, Afrostyrax lepidophyllus, Afrostyrax kamerunensis, Santiria trimera et Erythrophleum suaveolens).<p>Quatre objectifs spécifiques ont été retenus :<p>(i)\ / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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