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Genèse et mutations du parc des Laurentides : urbanité, territorialité et l'aménagement de l'espace naturel

Bouchard, Maxwell 09 January 2020 (has links)
La conservation et la préservation sont des concepts qui impliquent historiquement différentes relations idéologiques avec la nature. La manière dont ces concepts ont évolué au fil du temps et ont influencé la gestion de l'un des premiers parcs du Québec, le parc des Laurentides (1895), est au centre de cette étude en géographie historique. En 1981, la majorité du territoire a été remplacée par une réserve faunique (conservation) et deux plus petits parcs nationaux (préservation), qui se différencient par le niveau toléré d’intervention humaine. Cela suppose que ces deux idéologies ont coexisté à l’intérieur du parc des Laurentides, malgré son statut de « parc national ». Le parc des Laurentides était un projet de l’État québécois, qui a procédé à une simplification de l’espace pour mieux le comprendre, le contrôler et le mettre en valeur, résultant en des représentations spatiales. À travers l’analyse de cartes historiques et des rapports annuels des différents ministères responsables de la gestion du parc entre 1895 et 1981, l’objectif de l’étude a été de dégager les principales représentations que l’État avait de l’espace naturel du parc, et comment elles ont influencé l’aménagement du territoire. Avec l’adoption de la Loi sur les parcs en 1977, les différentes représentations identifiées ne pouvaient plus coexister à l’intérieur du « parc national » des Laurentides, car ensemble elles impliquaient des mesures de conservation et de préservation. Dans un contexte plus large, la géohistoire du parc des Laurentides traverse deux mouvements opposés de la relation nature-culture au Québec : de la privatisation des terres publiques forestières à travers l’implantation de clubs privés de chasse et de pêche, à la démocratisation de la nature sauvage qui a résulté en l’implantation du réseau actuel de plein air qui profite à la société en quête de wilderness. / Conservation and preservation are concepts that historically involve different ideological relationships with nature. The way in which these concepts evolved over time and influenced the management of one of the first parks in Quebec, the parc des Laurentides (1895), is at the heart of this study in historical geography. In 1981, most of the territory of the park was replaced by a réserve faunique (conservation) and two smaller national parks (preservation), which differ by their degree of tolerance of human intervention. This supposes that these two ideologies coexisted within the parc des Laurentides, despite its status as a “national park”. The parc des Laurentides was a government project with the objective of simplifying its space to better understand, control and enhance it, resulting in different spatial representations. Through the analysis of historical maps and annual reports produced by the various departments responsible for managing the park between 1895-1981, the objective of the study is to identify the main representations that the State had of the natural space of the park, and how they influenced its land use planning. With the passing of the Loi sur les parcs in 1977, the various representations identified could no longer coexist within the parc des Laurentides, as together they implied conservation and preservation measures. In a broader context, the historical geography of the Parc des Laurentides ties together two opposite movements of the nature-culture relationship in Quebec that spanned from the end of the 19th century to the 1970s: from the privatization of public forest lands through the establishment of private hunting and fishing clubs, to the democratization of wilderness that resulted in the establishment of the existing outdoor network that benefits a society in search of wilderness.
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Les Grecs face aux catastrophes naturelles : gestion et représentations des risques (Ve siècle A.C. - IIe siècle P.C.) / Natural Hazards in Greece : Perception and Management of Risks, from the Classical Time to the Roman Empire

Thély, Ludovic 27 October 2012 (has links)
Cette étude porte sur la perception antique des catastrophes naturelles, les moyens de gestion et les représentations religieuses. Elle se fonde essentiellement sur l'interprétation des documents littéraires et épigraphiques, mais, dans une logique interdisciplinaire, elle n'exclue pas d'intégrer la documentation archéologique et les résultats obtenus, dans certains cas, par la géomorphologie. L'emploi des expressions « catastrophes naturelles » et « risques naturels » repose sur une définition récente portée par les géographes contemporains : un risque est le produit d'un aléa naturel – la probabilité d'occurence d'un phénomène physique – et de la vulnérabilité d'une société – les facteurs aggravants et la capacité de résilience d'une communauté civique. L'application de ce concept au monde des cités grecques, depuis l'époque classique jusqu'au Haut Empire romain, invite à tenir compte des évolutions notables qui ont marqué les processus de gestion des risques et les discours, scientifiques ou religieux, portant sur les bouleversements majeurs survenus à la surface du globe. L'enquête s'articule ainsi autour de deux axes principaux : le premier établit les impacts catastrophiques, autrement dit les types de conséquences qu'un aléa naturel a pu produire sur une société antique, inhumation des victimes, soins apportés aux survivants, destructions des édifices urbains, modifications et altérations des paysages ainsi que les difficultés et les crises économiques consécutives aux événements dévastateurs ; dans un second temps, cette étude entreprend d'analyser les observations et les théories antiques portant sur les catastrophes naturelles, autant que les discours et les actes religieux. En parallèle, l'enjeu de cette enquête est de répondre à une question essentielle : les Grecs ont-ils subi les catastrophes ou ont-ils cherché à se prémunir efficacement contre la fréquence de certains risques naturels ? / This thesis deals with the perception, management and religious thoughts of natural hazards in Antiquity. It is based essentially on epigraphics and literary sources, but includes archaeological and geomorphological documentation. Natural hazards and risks are two recent notions, coming from geographic studies. To apply these concepts to the Greek world, from the Classical Period to the Roman Empire, contributes to our knowledges of these societies, pointing out the chronological evolutions of the scientific discourses and the religious thoughts. This study is organized in two main parts ; the first dealing with the consequences of natural hazards (burial of victims, destruction of buildings, modifications of landscapes and economic crisis) and the second, the analysis of theories about natural hazards as well as the religious representations and practices. Last but not least, one of the most important questions that this thesis tries to answer is "Did Greek society manage the risks or did it fall victim to doomsday ?"
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D’une Cappadoce à l’autre (Ve av. – Xe ap.) : problèmes historiques, géographiques et archéologiques / From Cappadocia to another (5th BC to 10th AD) : Historical, geographical and archaeological problems

Lamesa, Anaïs 19 March 2016 (has links)
S’interrogeant sur l’existence d’une culture matérielle propre à la Cappadoce, X. de Planhol soulevait déjà, dans les années 1980, la contradiction entre les résultats des études cappadociennes et les sources. De fait, archéologiquement et historiquement, la Cappadoce rupestre s’inscrit dans la continuité des autres provinces anatoliennes. Dépendant d’empires plus puissants, elle ne semble pas développer des traditions architecturales et culturelles propres, si ce n’est de posséder des monuments creusés dans la roche. A contrario à l’époque médiévale, certains auteurs arabes et byzantins reconnaissent aux Cappadociens un mode de vie troglodytique qui les individualise, de facto, de leurs voisins anatoliens. Ces assertions sont d’ailleurs confirmées par le développement de la pratique rupestre à l’époque byzantine dans la zone. Afin de comprendre ce décalage, deux approches ont été menées parallèlement. La première, historique, a pour objet d’étudier les représentations littéraires de la Cappadoce et des Cappadociens entre le Ve av. J.-C. et le Xe ap. J-C. La seconde approche, archéologique, a pour but de comprendre les processus de réalisation des monuments rupestres entre le IIIe siècle av. J.-C. et le Xe siècle ap. J.-C. À elles deux, elles mettent en lumière la lente construction culturelle qui, tant dans les sources que dans la praxis, aboutit à la fin du Xe siècle à l’existence d’un fait rupestre. / In the 1980s, questioning the existence of an own material cultures in Cappadocia, X. de Planhol already raised the contradictions between results of Cappadocian studies and sources. In fact, the current region of Cappadocia seems to be “provincial”. Dependent on more powerful Empires, this region doesn’t seem to develop its own architectural traditions and its own material cultures. It has just carved monuments. But in some medieval sources, Cappadocians are described like Troglodyte and de facto are distinguished from their Anatolian neighbors. To understand this shift, two methodological approaches were conducted. The first one is historical and has the purpose to study literary representations of Cappadocia and Cappadocians between the Vth century BC and the Xth century AD. The second approach is archaeological and should allow understanding process of making a carved monument between the IIIrd century BC and the Xth century AD. Both highlight the slow cultural construction that results in recognition of a “carving fact” in the Xth century AD.
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Bizerte et sa région : étude de géographie historique / Bizerte and its region : study of historical geography

Hbaieb, Mohamed Ali 13 February 2009 (has links)
Bizerte et sa région : étude de géographie historique est un essai de monographie régionale d’une entité de l’extrême nord-est de la Tunisie dans la longue durée (de la deuxième moitié du VIIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle). Outre la réalisation d’un corpus des monuments islamiques des centres urbains et de quelques zones rurales de la région, cette étude a comme objectif l’étude de la ville dans son contexte général : le réseau villageois et campagnard qui l’entoure. Exploitant aussi bien les sources écrites et cartographiques que les résultats des travaux sur le terrain, cette étude décrit une dizaine de centres urbains et quelques sites ruraux.L’archéologie appliquée dans la deuxième partie de cette monographie est plurielle. En plus de l’inventaire systématique des monuments des centres urbains, nous avons adopté les outils de ce que les spécialistes appellent l’archéologie extensive. De même, les approches pratiquées pour la lecture des évolutions urbaines et des stratégies territoriales sont variées. La multiplication des méthodes et des approches nous a permis de dépasser les inconvénients du silence des sources écrites, de renouveler des hypothèses et de créer une nouvelle base d’informations pour les prochaines recherches. / Bizerte and its region: study of historical geography is a try of regional monograph of an entity of the extreme northeast of Tunisia in the long period (from the second half from the VIIth century to XVIIIth century).Besides the achievement of a corpus of the Islamic monuments of the urban centers and of some rural zones of the region, this research has as an objective the study of the city in its general context: the villages and the countryside which encircles it. Exploiting as well the written and cartographic sources as a result of a field studies, this study describes a dozen of urban centers and some rural sites.The archaeology applied in the second party of this monograph is pluralistic. Besides, for the systematic inventory of the monuments of the urban centers, we adopted the methods of what the specialists call “extensive archaeology”. Also, the approaches practiced for the reading of the urban evolutions and territorial strategies are varied. The multiplication of methods and approaches allowed us to surpass the disadvantages of the silence of the written sources, to renew hypotheses and to create a new foundation of information for the next researches.
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Reconstitution des environnements holocènes et historiques dans le cours inférieur de la rivière Saint-Charles, Québec

Querrec, Lydia 18 April 2018 (has links)
La présente thèse documente le cadre environnemental de la ville de Québec, avant et après l’établissement des premiers Européens en Nouvelle-France. Grâce aux fouilles archéologiques effectuées à l’îlot des Palais, en Basse-Ville, une séquence sédimentaire non perturbée ainsi qu’un segment d’une palissade en bois ont été mis au jour. Cette recherche repose sur des méthodes d’analyses scientifiques et historiques et comprend trois volets. Le premier volet présente une reconstitution paléoenvironnementale dans deux sites (Palais de l’Intendant : PDI et Chateauguay : CHAT) localisés dans le cours inférieur de la rivière Saint-Charles, depuis l’Holocène moyen jusqu’à l’établissement européen. Les données géomorphologiques et macrofossiles, ainsi que le cadre chronologique établi à l’aide de datations au radiocarbone, montrent que l’ancienne plaine d’inondation de la rivière a été influencée par deux transgressions marines (Laurentienne et Mitis). Les assemblages macrofossiles dans les deux sites indiquent que le couvert végétal formait, pendant l’Holocène supérieur, une mosaïque de communautés grandement influencée par la topographie locale et la proximité de la rive. Le deuxième volet documente le contexte écologique et historique dans lequel la palissade mise au jour dans le site PDI a été construite. Cet ouvrage défensif a été construit à l’aide de pieux de thuya occidental (Thuja occidentalis L.) ou cèdre, qui était vraisemblablement abondant dans l’environnement immédiat du site. L’analyse dendrochronologique de ces bois archéologiques a permis de conclure que cette palissade a été érigée en 1690 et 1691, dans un contexte d’empressement, afin de contrer les attaques ennemies. Une longue série dendrochronologique du thuya, d’échelle régionale, la série Saint-Laurent (1489-2001), a été élaborée à cette occasion. Le troisième volet présente une synthèse de données historiques ayant pour but de dégager les perceptions environnementales des premiers européens occupants de la région de Québec, et plus largement de la Nouvelle-France. Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les Européens ont cherché à acquérir des connaissances sur leur nouvel environnement, souvent au contact de populations amérindiennes. L’établissement humain passait par l’acclimatation au territoire afin d’en exploiter les ressources. Cette découverte de la Nouvelle-France reflète un engouement pour les sciences naturelles et une certaine sensibilité à la nature. / This dissertation documents the environmental history of Québec City, preceding and after the first European establishments in New France. Archaeological excavations at the Intendant Palace’s site, in Lower Town, has revealed an undisturbed sedimentary sequence and a section of a wooden palisade. This research is based on environmental and historical analyses and includes three sections. The first chapter describes a paleoecological reconstruction at two sites (Intendant’s Palace: PDI and Chateauguay: CHAT) located on the lower course of the Saint-Charles River, and dating as far back as the mid-Holocene up to the beginning of the European settlement of Quebec City. Geomorphological and macrofossil data along with a chronological framework established by using radiocarbon dating, suggest that the former river floodplain was influenced by two marine transgressions (Laurentian and Mitis). Macrofossil assemblages at the two sites indicate that the late-Holocene vegetation consisted of a mosaic of plant communities largely influenced by the local topography and proximity to the river bank. In the second chapter, we document the ecological and historical contexts of palisade construction at PDI. White cedar (Thuja occidentalis L.) posts were used to erect this defensive structure, a species which was probably common in the site’s vicinity. Based on tree-ring data from archeological wood, we conclud that the palisade was quickly assembled in 1690 and 1691, for protection against enemy attacks. A long regional tree-ring chronology for white cedar, called the Saint-Laurent chronology (1489-2001), was constructed from the posts analysed. In the third chapter, we synthesize historical data in order to identify the environmental perceptions of the first european occupants of the Quebec City region and, to a broader scale, of New France. During the 17th and 18th centuries, Europeans experienced their new environment often through contacts with indigenous populations. Human settlement was possible through human adaptation to this new territory with the aim of exploiting its resources. Discovery of New France reflects the learned society’s passion for sciences and a sensitivity to nature.
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La pêcherie d'anguille du Kamouraska : essor et déclin d'une culture et d'une ressource

Levesque, Martin 20 April 2018 (has links)
Les pêcheries d’anguilles ont été une activité emblématique de l’évolution de la culture de la région du Kamouraska et une source identité pour ses pêcheurs. Son apparence rappelant celle du serpent et les mystères entourant sa vie dans les fonds marins font de ce poisson l’objet de multiples interprétations dans les croyances de plusieurs peuples. De son essor à son déclin, la géographie historique de la pêche à l’anguille est un moyen d’explorer la relation plus large entretenue par les habitants du Kamouraska avec leur environnement. D’abord une partie intégrale de la transhumance des Amérindiens, elle était, avec l’agriculture, tout aussi essentiel à la subsistance des colons français de la région et est devenu économiquement importante pour les marchés qui émergent dans les XIXe et XXe siècles. Le déclin des pêcheries d’anguilles dans les années 1970 témoigne des effets à long terme de la dégradation de la santé du Saint-Laurent. Mots-clés : Anguilles, pêche à anguille, géographie historique, Nature et Culture, gestion écosystémique, identité, développement socioéconomique, Kamouraska, Maoris. / The history of the eel fishery has been an activity emblematic of the evolving culture of the Kamouraska region and a source of identity for the region’s fishing population. The snake-like appearance of the eel and its mysterious life underwater made it a fish subject to multiple interpretations in the belief systems of several peoples. From its rise to its decline, the historical geography of the eel fishery is a medium for exploring the larger relationship of the peoples of Kamouraska with their environment. An integral part of the transhumance of First Nations peoples, it was equally an essential part of the fishing and agricultural subsistence activities of the French colonists of the region and became an economically important market activity in the 19th and 20th centuries.. The decline of the eel fishery in the 1970’s provides testimony to the long-term effects of environmental degradation of the St. Lawrence River. Keywords: Eel, Eel fishery, historical geography, Nature and culture, ecosystem management, identity, social and economical development, Kamouraska, Maoris.
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Représentations et réalités spatiales de la péninsule argolique aux époques archaïque et classique : de l'espace des cités à celui de l'Argolide / Representations and spatial realities of the Argolic peninsula in the archaic and classical periods : from the space of the cities to the space of the Argolis

Weber-Pallez, Clémence 10 December 2016 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans une démarche de géographie historique et d’histoire des représentations de l’espace dans l’Antiquité. Elle vise avant tout à essayer de combler une lacune de l’historiographie contemporaine, à savoir celle d’une définition spatiale de ce que recouvre le terme d’Argolide et des réalités auxquelles il renvoie aux époques archaïque et classique. Cette région, située au nord-est du Péloponnèse, n’apparaît proprement sous le nom d'Argolide, dans les textes littéraires, qu’à l’époque romaine. Une unité territoriale préexistait-elle aux périodes plus anciennes ? L’Argolide est-elle un territoire ou une région aux époques archaïque et classique ou n’est-elle qu’une construction historiographique des Anciens et des Modernes ? En partant de l’analyse des territorialités qui se sont exprimées à ces époques dans la péninsule argolique, nous nous interrogeons sur les représentations spatiales qui touchaient cet espace, pour comprendre s’il formait alors chez les Anciens une unité géographique. La péninsule argolique est parcourue de nombreuses identités, qui forment autant de territoires à des échelles variées (celles de la kômè, de la cité ou encore du territoire ethnique), sans pour autant avoir une identité propre et affirmée qui ferait d’elle un territoire. L’Argolide est le résultat d’une intervention active d’Argos dans le domaine des représentations : elle correspond non seulement au lot de Téménos, qui constitua le mythe argien territorial par excellence, mais aussi à l’association des domaines sur lesquels règnent Agamemnon et Diomède dans le Catalogue des Vaisseaux. L’Argolide regroupe donc symboliquement l’ensemble du nord-est du Péloponnèse. Entité mythologique dans l’imaginaire argien qui se diffusa dans l’ensemble de la Grèce archaïque et classique, l’Argolide est également une réalité tangible, puisqu’elle forme une véritable région aux époques archaïque et classique, c'est-à-dire un cadre propice aux interactions économiques, cultuelles ou culturelles. / This thesis follows the methodology of historical geography and of the history of spatial representations in Ancient Greece. Its main goal is to fill the gap in contemporary historiography, regarding the spatial definition covered by the term of Argolid and the realities to which it refers in the archaic and classical periods. The Argolid, located in the north-east of the Peloponnese, only appears as a region in literature during the Roman period. Did a territorial unit exist in earlier periods? Is the Argolid a territory or a region in the archaic and classical periods or is it just a histographical construct by the Ancients and Moderns?Starting from the analysis of expressed territorialities at these times in the Argolic peninsula, we study the spatial representations related to this space, in order to understand whether it formed a geographical unit for the Greeks back then. In the Argolic peninsula, many identities coexisted, which formed as many territories at different scales (those of kome, of the city or of the ethnic territory). Nevertheless, the peninsula did not have a clear and strong identity that would have made it a territory.The Argolid is the result of active interventions of Argos in the field of representations: it is linked not only to the lot of Temenos, which constituted the famous territorial Argive myth, but also to the association of the areas under the rule of Agamemnon and Diomedes in the Catalogue of Ships. The Argolid hence symbolically includes all the cities of the northeastern Peloponnese. Originally a mythological entity in Argives’ minds, which was later diffused throughout the archaic and classical Greece, the Argolid is also a concrete reality, since it forms a real region in Archaic and Classical periods, that is to say, a favorable environment to economic, worship or cultural interactions.
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Atuatuques, Condruses, Eburons. Culture matérielle et occupation du sol dans le territoire de la future civitas Tungrorum, de la fin de l'âge du Fer au début de l'époque gallo-romaine

Martin, Fanny 17 March 2017 (has links)
La fin de l'âge du Fer, la conquête et la création de la civitas Tungrorum ont, depuis le XIXe s. fait l'objet d'un grand intérêt historique et produit une abondante littérature. On ne compte plus les tentatives de localisation de l'oppidum des Atuatuques et de la bataille de la Sabis, ni les contributions relatives aux monnaies gauloises de nos régions. Par ailleurs, un grand nombre de sites ont fait l'objet de recherches de terrain, que ce soit dans le cadre de fouilles de programme ou, plus récemment, de chantiers préventifs. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, aucune synthèse basée sur les données archéologiques ne permettait de se faire une idée du mode de vie des populations locales avant la Guerre des Gaules, de replacer plus globalement nos régions dans le cadre culturel et chronologique de la Gaule septentrionale laténienne, ou encore de mesurer l'évolution des populations indigènes au travers de la conquête et de la romanisation.Ce travail vise à combler ces lacunes par une étude approfondie et globale des vestiges matériels appartenant aux phases C et D de la période laténienne et aux premiers horizons gallo-romains, soit une période qui s’étend grosso modo entre le milieu du IIIe s. av. n. è. et la fin du premier quart du Ier s. de n. è. Le cadre géographique a été défini sur base des limites du plus ancien ensemble territorial connu, à savoir la civitas Tungrorum gallo-romaine dont les frontières ont perduré à travers les circonscriptions ecclésiastiques médiévales. Trois objectifs ont été définis :premièrement, il était nécessaire de préciser la chronologie des sites et des objets de la fin de la période laténienne. Deuxièmement, il fallait procéder à une synthèse des données relatives au mobilier et aux occupations, afin de mettre en évidence les territoire occupés, les pratiques régionales, les échanges ainsi que l'évolution des groupes et de leur culture matérielle. Troisièmement, il fallait explorer, sous l’angle de l’archéologie, les problématiques dictées par le contexte historique particulier de notre zone géographique. Les sources littéraires antiques et les historiens contemporains ont suggéré que les populations locales avaient été massivement exterminées lors de la conquête, et que la cité aurait pu être recomposée au départ de populations péri-rhénanes déplacées par le pouvoir romain et de ce qu'il restait des groupes indigène. Ce modèle, ainsi que les propositions de localisation des territoires tribaux laténiens, reposaient principalement sur l’interprétation des textes antiques, et devait impérativement faire l’objet de vérifications attentives par le biais de l’étude des traces matérielles.Ces priorités ont guidé un cheminement progressif à travers les données, ordonnées et rassemblées peu à peu, jusqu’à ce qu’un tableau plus général puisse être esquissé. L’ordre des chapitres reflète celui de la démarche. Le premier chapitre vise à définir le cadre dans lequel s’inscrit le territoire étudié, avec un état des lieux de l’histoire des recherches et un aperçu des contextes géographique, historique et chronologique propres au territoire de la civitas Tungrorum. Le chapitre suivant est dévolu à l’étude approfondie de 50 ensembles de mobilier provenant d’une série de 17 occupations laténiennes et gallo-romaines précoces réparties dans la zone d’étude (ch. 2). Les assemblages de matériel céramique ont été examinés de manière exhaustive, en mettant notamment l’accent sur la mise en évidence de critères discriminants (forme, matériau, technique de fabrication) d’un point de vue chronologique ou régional. Le corpus ainsi constitué et les ressources bibliographiques ont servi de base à un examen plus général de la culture matérielle, par une analyse (caractérisation, chronologie et distribution spatiale) des principales catégories de mobilier qui nous sont parvenues (ch. 3). Ces études ont permis de mettre en évidence des traditions de production et de consommation dans les régions étudiées, et de révéler l’existence de réseaux d’échange et d’approvisionnement. Ce tour d’horizon a été complété par un examen approfondi des modalités d’occupation du sol visant à mettre en évidence les pratiques régionales en matière d’habitat, de fortification ou encore de rites funéraires et cultuels (ch. 4). Enfin, nous avons tenté de produire une synthèse rassemblant les résultats de ces études, par la mise en évidence d’entités régionales caractérisées par une communauté de pratiques, et leur intégration plus globale dans le contexte du nord de la Gaule (ch. 5). Ce dernier chapitre est également dévolu à la confrontation des données historiques et archéologiques selon la série des problématiques définies précédemment, à savoir la localisation des territoires tribaux cités par César, l'extermination des populations régionales au moment de la conquête, l'éventuelle arrivée de groupes péri-rhénans destinés à repeupler la cité et la persistance des traditions laténiennes locales à travers la conquête et la romanisation. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Des territoires dans le territoire : portrait géohistorique de la création des réserves autochtones au Québec

Dacquet, Benjamin 09 November 2022 (has links)
Cette étude consiste en un portrait géohistorique de l'établissement des réserves autochtones au Québec. En appréhendant de façon critique ce fait déterminant de l'histoire des Premiers Peuples et de la société québécoise, nous souhaitons proposer une typologie sociospatiale plus à même d'en révéler les dynamiques de pouvoir sous-jacent et leurs implications. Le paysage étant un élément déterminant du contexte colonial, la géographie dispose de nombreux concepts et approches pertinents en vue de rendre compte de la complexité de l'aménagement du territoire qui y prévaut et des structures de pouvoir qui le régissent. Cette analyse géographique d'ensemble permet ainsi d'identifier la logique spatiotemporelle dans laquelle s'inscrit la création des réserves au Québec et les facteurs qui y ont contribué. En exposant les tendances et temporalités de la création des réserves au Québec et le rôle qu'y joue le contexte géographique, cette étude critique permet de dégager la façon dont les dynamiques raciales de l'État colonial se sont répercutées dans l'aménagement du territoire, ce qui entraine des effets qui sont encore structurants aujourd'hui pour la société québécoise. / This study presents a geohistorical portrait of the setting up of indigenous reserves in Quebec. Through the analytical apprehension of this decisive event in the history of First Nations and of the society of Quebec itself, we aim to offer a socio-spatial typology capable of unveiling underlying dynamics of power and their implications. The landscape itself being a highly determining element with regards to the colonial context, geography has many relevant concepts and approaches at its disposal to render the complexity prevailing over the layout of the land and of the power structures that administer it. This comprehensive geographical analysis thus permits the identification of the spatiotemporal course of events in which the creation of reserves in Quebec participates as well as its contributing factors. By exposing the tendencies and temporalities relative to the creation of "Indian reserves" of Quebec and the role played by their geographical background, this critical study highlights the impact of the racial dynamics within the colonial State and how they have affected territorial planning, generating structuring effects that still have repercussions in Quebec society to this day.
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Les marais intertidaux du Saint-Laurent : complexités et dynamiques naturelles et culturelles

Careau, Chrystian 17 April 2018 (has links)
Deux discours opposés caractérisent la littérature scientifique portant sur les marais intertidaux du Saint-Laurent. D'abord, un discours anthropocentrique axé sur leur croissance et sur leur développement économique (ca. 1874-1980). Ensuite, un discours biocentrique centré sur l'érosion et l'impact néfaste des activités humaines (ca. 1980-2009). Entre les deux, une compréhension incomplète de l'évolution naturelle et culturelle de ces écosystèmes a influencé différents types d'aménagements parfois durables, parfois nuisibles, à travers le temps. Pourquoi deux discours contradictoires? Il semble que le réductionnisme présent dans la compréhension scientifique des marais a eu pour effet de simplifier l'interprétation de l'évolution naturelle des marais et de la culture humaine. Avec une étude relationnelle sur les diverses interactions entre êtres humains et les marais de l'estuaire du Saint-Laurent, le mémoire révèle que la géographie physique et humaine des marais intertidaux est complexe et ne peut être résumée par des généralisations simplistes ou réductionnistes.

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